1er mouvement: une nature
: l’adresse à 3ème mouvement : le poète,
duelle, entre pulsion de vie et
pulsion de mort (1er quatrain)
1er et 2ème vers :
personnification Nature,
pronoms personnels
compléments : « t’ », « en toi »
Apostrophe Nature (aussi
Allégorie).
 dans ces 2 vers inauguraux : le
poète met en avant deux manières
antithétiques de faire apparaître la
Nature dans un parallélisme tout
d’abord par les pronoms indéfinis
« l’un » et « l’autre ».
Par la suite : on peut
rassembler des termes
rapprochés par le sens et les
rimes embrassées :
« ardeur » (v. 1), « vie » et «
splendeur » (v. 4) vont de pair
« deuil » et « Sépulture » aux vers
2 et 3 rapprochés au centre du
poème.
Verbe « éclairer » et le nom «
ardeur » au v1 X « deuil » du v2
 réseau d’opposition qui montre
2 façons opposés de voir la nature
« L’un » et « l’autre » : renvoient à
deux principes antagonistes de la
nature :
la pulsion de vie
 la pulsion de mort.
 Le poète montre ainsi le
caractère variable de la
perception d’un même lieu, et ces
deux perceptions cohabitent en
lui : la même Nature peut être
associée à la vie éclatante, ou à
l’inverse à la mort, la différence de
perception réside dans l’état du
poète lui-même (Spleen ou Idéal).
2ème mouvement 
Hermès, figure tutélaire de alchimiste inversé (2 derniers
l’Alchimie (2e quatrain) tercets)
Le poète ne s’adresse plus à la 1er tercet :
nature mais à Hermès : le dieu
grec, représenté sous les traits Pouvoirs explicités :
d’un messager ailé.
- le poète se réfère à Hermès
La singularité de l’adresse repose
(dont il tient ses pouvoirs
sur l’adjectif utilisé pour
caractériser Hermès, « inconnu » : inattendus).
Est-il inconnu parce qu’il constitue - « je change l’or en fer » V9 : c’est
l’inspirateur personnel d’un poète ici l’exact inverse du procédé de
à part ? l’alchimie.
- emploi du pp « je »  le
Est-il inconnu parce que
poète apparaît pour la 1ère fois
légendaire, et donc méconnu en
réalité ? et avilit les matériaux.
La suite du poème laisse ouvertes Enjambement v9-10 :
les interprétations. continuité processus de
dégradation « le paradis en
le poète semble éprouver du enfer ».
respect et de la crainte vis-à-vis de
cette figure  les relatives « qui  triomphe du spleen
m’assistes» et « qui m’intimidas ».
4 derniers vers :
 Lien ambigu qui s’établit entre
le dieu de l’alchimie et le poète ; il
V12 : enjambement qui
est celui qui l’assiste, il est aussi
déstructure le sonnet classique
celui qui oriente sa destinée.
et métaphore funeste « suaire
Enjambement (vers 5, 6) rend au des nuages »  voilant des
vers 7 Hermès responsable de nuages associé au voilant de la
l’association entre le poète et la mort.
figure de Midas : le poète devient
objet avec le pronom personnel Le poète se met en scène, il est
complément « me » acteur : « je découvre », « je
et l’adresse qlq peu amère à bâtis » = travail poétique.
Hermès qui fait de lui son jouet :
« tu me rends l’égal de Midas ».
Motif de la mort omniprésent :
A l’instar des héros tragiques, le
- Oxymore « un cadavre cher »
poète apparaît privé de liberté et
de libre-arbitre.
- GN « célestes rivages » et
On relève aussi une référence, « grands sarcophages ».
sombre à la mythologie, qui
renvoie au motif de l’alchimie.
(Midas est ce roi qui transforme
tout ce qu’il touche en or, et ce
don devient pour lui malédiction :
Il fige le vivant)
 Superlatif et hyperbole « le plus
triste des alchimistes » au v8  
insistent sur la douleur associée à
ce pouvoir sinistre: le poète paraît
doté de bien sinistres pouvoirs.