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CONCLUSION
(Synthèse) Dans ce poème, Baudelaire mêle les topos du lyrisme amoureux à l’apparition provocante d’une carcasse en
décomposition. Il refuse une poésie qui évoquerait un amour idéalisé et compare de façon scandaleuse la femme aimée au
cadavre. Face à cette poésie de sujets idéaux, il préfère son idéal poétique : cultiver ses fleurs du mal. La mort se montre alors
sous son vrai visage, un visage repoussant : un corps en putréfaction. Toutefois, le processus poétique transforme la charogne
en fleur, la mort prend vie. Le poète est l’alchimiste qui opère cette transformation de la boue en or.
(Ouverture) On peut rapprocher ce texte du tableau de Rembrandt, Bœuf écorché, dans lequel la mort est montrée dans ce
qu’elle a de plus violent mais est également transcendée par l’Art du peintre. On peut aussi penser au texte de Francis Ponge
« Le morceau de viande » dans Le Parti pris des choses où le poète transforme un aliment du quotidien en univers poétique.