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Mvt 1 :
S1 :
S2 :
Cette alliance paradoxale est poursuite dans la strophe 2 sous le signe de la métaphore
féminine et érotique déjà énoncé dans la strophe 1 par le terme « lit » au vers 4.
Le champ lexical du féminin est allié à la mort mais aussi allié à la sensualité. Cela renvoie à
Éros et Thanatos Dieu de l’amour et de la mort.
Comme nous le montre clairement la comparaison « cô une fê lubrique » v5, le Compl. Circ.
de manière, « les jambes en l’air » constitue une image assez explicite et crue à connotation
sexuelle. Le terme « jambes » renvoie à l’humain et est employé ici à la place de « patte » on
assiste donc à une personnification de la charogne.
Au vers 6, Baudelaire joue sur le double sens de l’adjectif « brûlante » qui renvoie dans un
premier temps à la fièvre et donc à la mort, et dans un second temps au désir et à la
passion.
Il établit un lien entre la fê aimée et le cadavre décomposé. La fê aimée disparait au profit
de la charogne à partir de la 2ème strophe pour revenir à la 10ème strophe.
Mvt 2 :
S3 :
S4 :
Nous avons une nouvelle étape dans la sublimation sacrée de la vermine puisque le ciel, lui-
même, siège de la divinité et ici personnifié, « regardait la carcasse » v16.
Le groupe nominal « la carcasse superbe » est un oxymore qui témoigne de cette
transformation divine. Il évoque l’horreur dans toute sa splendeur.
Le jeu de l’antithèse se poursuit à travers l’opposition entre les 2 distiques qui constitue le
quatrain.
La beauté marquée par la comparaison au v14 qui s’oppose à la puanteur atroce de la C
mise en avant par l’hyperbole du v15.
Une rime antithétique entre « épanouir » et « évanouir » v 14-16.
Mvt 3 :
S5 :
S6 :