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LL2- « 

crépuscule du soir », les fleurs du mal, 1857, Baudelaire

Comment dans ce poème, Baudelaire se fait-il alchimiste de la ville ?

Mouvement 1 (1re strophe) : introduction présentant les métamorphoses de la


ville
Présentatif : « voici » + tps : présent de narration poème= récit, histoire, spectacle
Thème : métamorphose de la ville la nuit
Antithèse : « charmant » et « criminelle »
Champ lex du danger et bestialités : « complice », « loups », « bête fauve »
Nuit angoissante
Lecteur assiste à un spectacle comme un lever de rideau

Mouvement 2 (l.5-l.10) : vision brève d’une soirée apaisante


Soir = apaisant
Chp lex labeur : « travaillé », « esprits », « douleur », « savant », « ouvrier courbé » :
cette de la nuit ne concerne que les travailleurs (noctambules exclus)
Double lecture : cet apaisement peut aussi apporter une forme d’agonie, de désespoir,
voire de mort : « douleur sauvage » « s’alourdit » « lit »
}ils ne peuvent voire ce que l’alchimiste voit, ils ne vivent pas réellement : ils n’ont pas
accès à cette facette de la ville}

Mouvement 3 (l.11-l.28) : vision fantasmée d’une nuit terrifiante et fantasmé


« Cependant » « dans l’atmosphère » indique déplacement de lieu autre visage de
Paris = nvlle facette de la ville à l’extérieur
 Trsfrmation de la ville la nuit
Vrbe de mvmt : « s’éveillent » et « cognent »
Apparition créatures imaginaire « démons » qui suscite à l’homme des tourments
puisqu’ils réveillent les dormeurs dimension infernale
Allitération en [v] (v.13) mime le bruit inquiétant dimension fantastique
vice (« Prostitution ») personnifié : « s’allume dans les rues » comparé à : « une
fourmilière » sujet de verbe : « elle ouvre ses issues » « elle se fraye » dynamisme
adv : « Partout », pluriel : « les rues » et « ses issues » incontrôlable
paris nocturne comparé à une : « cité de fange » référence à la boue associé à la misère
et au mal
voleurs sont sujets d’une association verbe/adverbe étonnante : « forcer doucement » :
comme B compatissant
volent pour : « vivre quelque jours » et « vêtir » (besoins primaires)

Ainsi dans ce mouvement on a une mystérieuse alchimie car tout d’un coup des quartiers qui
dorment habituellement prennent vie on a aussi l’évocation des vices propre à la ville à la fois
effrayante, fascinante et spectaculaire : rime « délices/complices » et chp lex du crime et du
plaisirs en témoignent.

Mouvement 4 : repli sur soi du poète et solitude


Impératif : « ferme ton oreille » et « en ce grave moment »(=moment maudit) isolement
du poète.
v.32-34 : évocation des malades agonisants, personnification nuit criminelle + registre
tragique : « c’est l’heure » « sombre » « destinée » « gouffre commun » « soupir »

Nuit meurtrière

v.35-fin : éloge de la tranquillité, de la douceur du repli et de l’isolement : « soupe


parfumé », « coin du feu » « âme aimée »

Poète rejette la vie nocturne


Poète ressent peur face à cette nuit terrifiante et mortelle.
Alchimie négative : ressort laid du beau et le vice de ce qui semblait
beau.

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