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Baudelaire la crée à partir de 8 poèmes de la section « Spleen et idéal » de l'édition de 1857 (dont
« Le Soleil ») et ajoute 8 nouvelles pièces (jusqu'alors publiées en revue uniquement).
Pour chacun des thèmes suivants, lisez les poèmes concernés et répondez aux questions :
La ville : « Paysage ; Le cygne ; les 7 vieillards ; Les petites vieilles ; le squelette laboureur »
La femme : « Le cygne ; les petites vieilles ; danse macabre ; l'amour du mensonge ; à une
passante ; à une mendiante rousse »
1/ à partir des poèmes « Les phares » et « le masque », expliquez en quoi la poésie de Baudelaire fait écho aux
peintres et artistes présentés dans les poèmes et à leurs œuvres. Vous répondrez de façon argumentée dans un
bref paragraphe.
Description d’éléments représentatifs des tableaux et/ou de l’atmosphère de la peinture des artistes
évoqués ; évocation des artistes comme des « phares », des modèles pour l’art et le genre humain.
Images recréées par les mots et la poésie. Volonté de faire figurer les formes visuelles par le rythme et
la musicalité poétique (exemple : synérèse sur « dans l’ondulation » - « La masque »)
3/ à partir des poèmes « Un fantôme I » et « Le Vampire », montrez quel est l'intérêt et le sens des figures de
monstres présentées dans ces poèmes.
Des figures ambivalentes attirantes mais effrayantes, parfois associées à des images féminines (souvent
ambivalentes aussi dans les poèmes). Le monstre est aussi le reflet de l’esprit et des pensées du poète, il
exerce une forme d’emprise et de fascination.
4/ Question d'ensemble : quelle représentation du temps et de la mort Baudelaire donne-t-il dans la plupart des
poèmes de « Spleen et Idéal » ? Vous répondrez de façon concise et organisée, en justifiant vos remarques par
des citations empruntées à certains poèmes.
Le temps, chez Baudelaire, est perçu comme un « Ennemi » qui « mange la vie », il conduit à la vieillesse et la
décrépitude même si, rarement, la vie peut aussi être représentée comme source d’expériences et de création.
Paradoxalement apparait aussi comme infini : « Tant l’écheveau du temps lentement se dévide ! », se désole le
poète, car le temps long est celui de l’ennui. Le poème « L’Horloge » en concentre les représentations,
représentant le temps comme « un joueur avide/ Qui gagne sans tricher, à tout coup ! ». La mort, associée aux
démons, aux ténèbres, au silence ou aux cris d’horreur, au froid, revient régulièrement à travers les images du
tombeau, de corbillards, de cadavres ou de créatures monstrueuses. Celle du ver qui ronge est récurrente pour
désigner le corps mort en décomposition aussi bien que le remord qui ronge l’âme, si bien que la vie et la mort
semblent souvent pareillement effrayantes et détestables.