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TH principaux :
La femme célébrée et refusée
Le spleen, aux sources de la poésie
Les métamorphoses de la ville
L’alchimie poétique
Les multiples figures du poète
Le Soleil brille comme l’or, sa lumière peut sublimer la réalité (poème « le soleil »), le poète doit le trouver
en lui-même (« tirer un soleil de son cœur » poème paysages)
(« il ennoblit le sort des choses les plus viles » poème le soleil)
Le labeur poétique – le travail poétique : Le pouvoir des « rimes de cristal » qui transforment du granit en
musique, d’une femme manipulatrice en Madone vénérable (femme de religion)
Le voyage : A travers ce thème omniprésent du voyage dans le recueil, Baudelaire est à la quête d’un
ailleurs et d’un idéal. A chaque poème ou Baudelaire veut chercher un idéal ou un ailleurs, le thème du
voyage est présent. Le voyage est aussi un thème qui fait référence de manière sous-entendu à la mort, un
voyage vers l’inconnu (« Le voyage » dernier poème du recueil.)
Le voyage est promesse d’un ailleurs esthétique et merveilleux.
Baudelaire favorise des références exotiques et magiques, inspiration orientale.
Poème « le Flacon » description des odeurs
« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ! » : dernier mot du recueil (poème voyage)
Initiant le poète à la beauté, l’amenant à traverser toute la gamme des états affectifs de l’être humain (du
désir charnel au noble sentiment, du bonheur intime à la jalousie ou au deuil), la femme possède milles
visage. Cependant, elle demeure massivement la désirée, l’aimée, idéalisée comme l’éternel féminin, qui
porte le poète vers le beau, le sacré. Célébrer son nom seul suffit souvent à dire l’amour, preuve que
l’amour pour la femme se confond avec l’amour du langage, de la poésie elle-même.
Le romantisme du 19ème siècle, l’élève au rang d’ange intermédiaire entre l’homme et Dieu ; mais la
tradition poétique garde aussi mémoire de la méfiance envers la femme, être sensuel, séduisant, qui – le
personnage biblique d’Ève en témoigne une tentation diabolique.
Chez Baudelaire, la femme peut aussi bien conduire le poète vers le haut comme vers le bas, vers l’idéal ou
vers l’infernal. Cette ambivalence signe le secret de la femme, être incernable et obscur, « continent noir »
selon Freud, dont la poésie moderne continue de sonder le mystère.
CITATION Poème XLII – Partie II du poème « Tout entière » « Sa chair spirituelle a le parfum des Anges »
poème « l’invitation au voyage »
Les Petites Vieilles « faisant de la douleur un miel »
Poème XXV – « O fangeuse grandeur ! sublime ignominie » prostitué qui use de ses atouts pour faire
tourner des têtes. Détourner le chemin des hommes pour les faire tomber dans l’immoralité. Procédé
d’antithèse femme est capable de sublimer la plus ignoble des horreurs.
Fange = boue, ignominie = chose dégradante abjecte
Le symbolisme est un idéalisme qui rejette le réel, dans tout ce qu’il a d’étriqué, de bourgeois, de vulgaire
et de répugnant ; le monde matérialiste, industriel, capitaliste et démocratique nourrit une vision
pessimiste et de l’existence. Dans une certaine mesure, donc les poètes symbolistes continuent, après
Baudelaire, à dire leur mal-être dans l’existence, qui ne répond pas à leurs aspirations et à leurs rêves.
CITATION : Poème L’albatros « Ses ailes de géant l’empêchent de marcher » mal être du poète boue
mais aussi capacité d’élévation supériorité or (Spleen et l’Idéal)
Poème De profundis clamavi « Tant l’écheveau du temps lentement se dévide ! »
L’écheveau : assemblage de fils que l’on peut facilement dérouler
C’est pourquoi, la ville est profondément ambivalente, duelle, dans la poésie moderne, elle est à la fois un
espace d’aliénation, de perte d’identité, d’exil loin de la nature et d’un espace de surgissement de tous les
possibles, d’émerveillement permanent. Elle peut concentrer en elle toutes les misères humaines, figurer
un monstre dévorateur des hommes, ou au contraire devenir le lieu magique de l’inouï, du merveilleux,
comme pour les surréalistes par exemple.
CITATION : Poème le Cygne « Le vieux Paris n’est plus (la forme d’une ville change plus vite, hélas ! que
le cœur d’un mortel).
L’alchimie poétique
Le rapprochement de la poésie et de l’alchimie, s’opère dès le romantisme. Elle est favorisée par la
revalorisation du rêve comme puissance de l’imaginaire, capable de transfigurer la réalité mais aussi
d’ouvrir ou d’initier l’esprit à un autre monde. Le poète au rang de versificateur au 18 ème siècle de la raison
et des Lumières, retrouve son aura d’initié ou de prophète : il redevient un Orphée qui a pénétré dans les
ténèbres de la mort et peut en révéler les mystères, bien qu’il ait échoué à ramener des Enfers sa morte
bien-aimée Eurydice.
Car l’alchimie comme la magie, est une métaphore des pouvoirs de la poésie : transfiguration de la réalité
(mutation de la matière du fer en or) mais surtout transformation spirituelle de soi, élévation par le savoir
ésotérique. Le poète se fait voyant, déchiffreur de symboles et messager du monde spirituel. Le
mouvement surréaliste, au début de 20ème siècle, reprendra encore cette figure du poète alchimiste (jusque
dans le second manifeste du surréalisme d’André Breton pour signifier la façon dont l’écriture poétique
peut donner à voir, au-delà du réel et du visible, le monde surréel de l’inconscient de la nuit et du mystère.
CITATION :
Poème épilogue projet 1861 « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. »
Francis Ponge – Le parti pris des choses 1942 l’écriture (figure de style, jeu de mot, étymologie) sert à
donner une valeur supérieure à une « chose » (objet, petit animal, aliment) tout à fait banale.
Si les auteurs romantiques le présentent encore comme « rêveur sacré » ou comme un mage, ils n’ignorent
pas, en effet, que le poète est, socialement, une figure de plus en plus marginalisée. C’est pourquoi l’on
voit apparaitre aux alentours de la Révolution Française, la figure du poète malheureux, isolé, qui devient
dans la seconde moitié du 19ème le poète maudit, génie incompris, rebelle, conduit à se tourner vers un
destin funeste. Moins assuré de sa fonction comme son existence, la figure du poète est alors également
plus fréquemment ironisée, voire tournée en dérision, destituée de sa posture élevée et sérieuse. Mais
cela ne va pas dans une certaine inquiétude, et le poète se définit désormais volontiers comme une voix
précaire, fragile et inquiète d’elle-même.
CITATION : Boris Vian-Je voudrais pas crever « Si j’étais pohéteû / je serais ivrogneû »
Exemple de sujet :
2/ Quels sont les principaux thèmes exploités par Baudelaire à travers son œuvre Les Fleurs du Mal ?
Il s’agit ici d’un sujet thématique visant à faire ressortir les divers sujets utilisés par l’auteur. Parmi eux : le
voyage, l’amour, Paris, la prostitution ou encore la mort. Un contraste entre des thèmes lumineux et
sombres peut être mis en avant.
3/Le rêve d’un ailleurs : dans quelle mesure l'œuvre Les Fleurs du Mal peut être caractérisée d’une quête
d’un autre monde ?
À travers ce sujet, il s’agit de mettre en avant le thème du voyage dans l’œuvre. En effet, divers poèmes de
Baudelaire mettent en avant un aspect exotique du temps, laissant place à la rêverie de l’auteur.
4/ En quoi le recueil des Fleurs du Mal retranscrit-il une dualité du thème de l’amour qu’éprouve
Baudelaire ?
Pour ce sujet, il s’agit de tenter de percevoir la dualité qui existe chez Baudelaire au sujet de l’amour. En
effet, l’amour est un thème qui revient assez fréquemment dans l’œuvre, celui-ci passant par diverses
figurines évocatrices. Si certains poèmes mettent en avant une femme synonyme de muse et de source de
beauté ; d’autres au contraire tentent à montrer une femme dominatrice apparentée à la souffrance. Ici,
nous pouvons percevoir alors une dualité de l’amour vacillant entre un côté joyeux et positif de celui-ci, et
un autre côté davantage sombre, provoquant cette fois-ci une répulsion chez l’auteur.
6/ Par quels procédés littéraires et stylistiques peut-on percevoir la mélancolie de l’auteur à travers
l’œuvre ?
Ici, il s’agit d’une analyse aussi bien stylistique que thématique de l’œuvre. Premièrement, il s’agit de faire
ressortir les divers thèmes pouvant s’apparenter à de la mélancolie : ici, nous avons bien sûr les références
au spleen, à la mort, ou encore à la maladie qui peuvent être évoquées. Mais il s’agit aussi de s’appliquer à
déceler les procédés stylistiques de l’auteur pour contribuer à dégager cette aura des textes. L’angoisse est
un thème très récurrent dans cette œuvre.
8/Baudelaire fait partie du cercle des « poètes maudits ». En quoi cette œuvre nous aide à le
comprendre ?
Au côté de Rimbaud ou encore de Mallarmé, Baudelaire est considéré comme un poète maudit. Sur quoi
cette terminologie se fonde-t-elle ? Pour le comprendre, il est important d’évoquer et de mettre en avant
le procès de l’auteur qui tend à le rejeter des marges de la société. Utilisant des thèmes peu appropriés à la
littérature de ses contemporains, Baudelaire est alors condamné par la société qui juge ses écrits peu
moraux, mettant en avant des thèmes tirés majoritairement du mal.
10/ en quoi le recueil poétique de Charles Baudelaire procède « d’une parfaite magie »
AVEC CITATIONS :
« (…) j’ai fait mon devoir comme un parfait alchimiste et comme une âme sainte. Car j’ai de chaque chose
extrait la quintessence. Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Pensez-vous que cette définition de
la fonction de poète dans le projet d’épilogue pour l’édition de 1861, puisse s’appliquer aux Fleurs du
Mal ?
« Transmuer la misère en bonheur – grâce à l’or – voilà le grand, l’incroyable et mystérieux coup
d’alchimie. Non pas la matière en une autre matière mais bien la matière en esprit » (Pierre Reverdy, Le
Livre de mon bord,1948). Ces propos du poète Pierre Reverdy s’accordent-ils avec votre lecture
des Fleurs du Mal ? Votre réflexion prendra appui sur l’œuvre de Baudelaire et votre connaissance du
parcours associé.
Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage. L’art est long et le temps est court »
TH- principaux :
L’amour
Il peut être heureux chez Baudelaire. Quand la femme devient muse, inspiratrice, source de beauté
nouvelle et d’exotisme, le transport est réel. On devine les présences de trois femmes dans le livre : Jeanne
Duval, métisse des îles Bourbon, amazone sensuelle avec laquelle Baudelaire vit une passion orageuse.
Marie Daubrun, figure de l’idéal inaccessible, qui préfèrera à Baudelaire le poète Théodore de Banville.
Apollonie Sabatier, figure angélique, qui montre à Baudelaire la voie d’un possible salut. Mais la femme
peut aussi être dominatrice, faire souffrir. Elle est alors comparée au « vampire », car elle prive le poète de
son génie, en le détournant de la création. La misogynie de Baudelaire est prégnante et révélatrice de
l’attraction-répulsion qu’il ressent à l’endroit de la femme, autre « fleur du mal ».
Le voyage
C'est un thème récurrent du livre. Baudelaire rêve d’un « ailleurs » exotique, passé ou futur, car il a une
aversion pour « l’ici » et le présent. La quête d’un monde lointain, auquel on accède par le souvenir ou la
rêverie, devient une échappatoire qui propulse le poète vers une trajectoire ascendante.
Le vin
Il permet à Baudelaire de sublimer la banalité du quotidien. L’ivresse devient l’occasion d’un voyage
intérieur et d’une évasion.
L’Alchimie
C'est le motif qui structure en profondeur la réflexion baudelairienne autour de la création poétique.
Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J’ai pétri de la
boue et j’en ai fait de l’or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Le poète se doit de transformer le réel par
le verbe, en en extrayant la quintessence. Mais l’art alchimique suppose un pacte avec le Diable, comme le
signifie la légende de Faust. Toutes les références à l’alchimie dans le livre sont à considérer comme des
moments de métadiscours.
Le spleen
Il traverse l’œuvre entière de Baudelaire. En raison du titre oxymorique de la première section, « Spleen et
Idéal », du pantoum que forment les quatre poèmes, « Spleen », et aussi de son autre grand livre, Petits
poèmes en prose, le spleen de Paris, publié de manière posthume en 1869, le spleen doit être considéré
comme le grand motif baudelairien. « Le spleen » signifie « la rate » en anglais, c’est-à-dire le siège de la
bile noire, qu’Aristote appelait dans les Problemata, « la mélancolie ou l’humeur noire ». Depuis
l’Antiquité, il existe une équivalence entre la mélancolie, le génie et la folie. Baudelaire marche donc sur les
traces d’Aristote, auteur du chapitre 30 des Problemata, « L’homme de génie et la mélancolie », en
conférant au spleen des connotations très négatives renvoyant à l’angoisse, à l’apathie (absence de
mouvement) et à l’aboulie (absence de volonté). « L’Ennui » est synonyme de « Spleen » dans le recueil et
devient « l’Ennemi » contre lequel le poète lutte en vain.
Paris
C'est est l’un des grands thèmes du livre. Baudelaire fait l’éloge de sa ville dans les « Tableaux Parisiens ».
Dans cette deuxième section de l’édition de 1861, Baudelaire dit sa nostalgie du vieux Paris détruit par
Haussmann. Il y peint aussi l’ambiance étrange et interlope des quartiers où l’on croise des assassins et des
prostituées. Paris fait de Baudelaire l’un des premiers poètes de la modernité, en raison d’une prédilection
pour l’urbain, la vitesse, et l’artifice.
L’artifice
« Ars longa, vita brevis » : Baudelaire a fait sienne la formule d’Hippocrate. L’art est supérieur à la nature
en ce sens où il est éternel. Tournant le dos à la nature pour lui préférer l’artifice, Baudelaire rejette
violemment le classicisme. Depuis Aristote, l’auteur de La Poétique, la nature est le modèle indépassable
que les artistes ne font que copier (principe de la mimesis.) Par ailleurs, la nature est la création de Dieu.
Ainsi, faisant l’éloge de l’artificiel, Baudelaire fait table rase des données du classicisme et d’une révérence
encore obligée au divin.
Le dandy
Il est le type idéal pour Baudelaire qui lui consacre un développement dans Le Peintre de la vie
moderne (1863). Il est selon le poète « le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences. » Son raffinement
vestimentaire, sa haute culture littéraire, ses gouts d’esthète et son impertinence entrent en résistance
contre la vulgarité d’une époque où le matérialisme bourgeois dicte ses lois. Les Anglais Brummell et Byron
sont les ancêtres du dandy baudelairien, qui poussent le principe dans ses retranchements, relativement à
l’ironie, la froideur et la provocation. Ainsi, le dandy est un soleil de glace : « Le caractère de beauté du
dandy consiste surtout dans l’air froid qui vient de l’inébranlable résolution de ne pas être ému ; on dirait
un feu latent qui se fait deviner, qui pourrait mais qui ne veut pas rayonner. » II semble que nous ayons ici
un art poétique en même temps qu’un autoportrait.
La maladie
Elle est omniprésente dans le livre, à commencer par son titre. En effet, « mal » peut signifier « maladie »,
puisque Baudelaire dédie à Gautier « ces fleurs maladives ». On trouve le poème « la muse malade », qui
indique bien que Baudelaire reconnait au morbide quelque beauté. En digne poète de la modernité, il
cherche le beau là où la poésie classique ne s’est jamais aventurée. Ainsi, il trouve des charmes à la
maigreur, aux corps phtisiques et androgynes. Les poèmes, « A une mendiante rousse », « La danse
macabre » sont emblématiques de ses goûts étranges. D’ailleurs, pour Baudelaire « Le Beau est toujours
bizarre ».
La prostitution
C'est l’un des thèmes scandaleux du recueil, prostitution dont Baudelaire fait pourtant l’éloge paradoxal
dans des poèmes comme « La Muse vénale », ou « Le Crépuscule du soir ». Il s’agit pour lui d’ancrer la
poésie dans une forme d’amoralité, allant de pair avec ses choix d’esthète.
L’art
Pictural ou musical, il est très présent dans le livre. Il constitue une planche de salut pour le poète. La
peinture et ses « phares » guident les hommes dans la nuit. La musique invente un ailleurs harmonique.
Baudelaire est l’auteur de nombreux écrits sur l’art et dessinait lui-même assez bien. Eugène
Delacroix, Edouard Manet et Constantin Guy étaient de ses amis.
Le poète maudit
Il est ainsi défini par Verlaine en 1884, lorsqu’il évoque ses contemporains, Rimbaud et Mallarmé. La
terminologie s’applique à Baudelaire également qui, de par son procès, a été rejeté dans les marges. La
société a condamné l’artiste comme dans les écritures Dieu a condamné Satan. C’est en raison de cette
correspondance symbolique que la poétique baudelairienne s’oriente sans équivoque vers le mal.
Le diable
Il accompagne le poète maudit dans la création. Baudelaire ressent une forme d’empathie avec Satan en
raison de sa misère mais aussi de sa puissance négatrice qui le hausse au rang de créateur. La section
« Révolte » fait ainsi l’éloge de trois figures qui se sont opposées à Dieu, à savoir Satan, Caïn et saint-Pierre.
On peut les considérer chacun comme des doubles du poète qui par son art rejette le modèle divin, la
nature, en même temps que les notions classiques de « Beau » et de « Bien » qui lui sont intrinsèques. En
fait, la damnation volontaire devient la condition d’un art nouveau.
La mort
Elle est le terme du voyage et l’enfer son mode d’expression douloureux. Cette recherche du néant est
cependant une recherche active, puisqu’elle engage la création dans des directions absolument inédites.
Avec son poème final, « Le voyage », Baudelaire convoque la mort qui devient le but ultime à atteindre et
qui lui permettra de « trouver du nouveau ». L’inconnu, s’il faisait peur à Hamlet, n’effraie pas le poète, car
ce dernier devine que seule la mort peut inspirer une poésie encore jamais écrite. L’enthousiasme de
Baudelaire se fonde donc sur des principes diamétralement opposés à la doxa classique. C’est en raison de
ce bouleversement - incompris au XIXe siècle - que le poète des Fleurs du mal est considéré aujourd’hui
comme le père de la modernité poétique.