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Olympe de Gouges

DDFC, Préambule

Mvt 1 :

Dans les premières lignes, Olympe de gouges met sur le devant de la scène les femmes,
représentantes du peuple, qui revendiquent leur liberté, demande à ce que les femmes
soient constituées/représentées à l’Assemblée nationale.

Ici, elle fait échos à la DDHC de 1789, elle modifie cette formulation qui renvoie aux
hommes, par une énumération ici, qui prend en compte toutes les femmes françaises
quelque soit leur statut (mère, sœur, fille). En faisant cela, elle met en avant leur rôle
familial tout en valorisant leurs revendications communes avec l’emploie du pluriel.

De plus, En les désignant de la sorte, elle souligne les liens naturels du sang qui les unissent
du concepteur du texte et en font leur égal selon la nature.
Expression « AN » permet clairement la revendication d’Olympe de Gouges. Il s’agit d’offrir
aux femmes, le droit de citoyenneté.

Mvt 2 :

Le participe présent « considérant » (peut-être remplacé par « si »), introduit le contexte


d’écriture du livre en présentant les inégalités entre hommes et femmes comme la cause
des dysfonctionnements sociétaux, je cite « malheurs publics », « corruption des
gouvernements ».
Ces expressions, insistent sur la nécessité de donner des droits aux femmes afin de réaliser
les idéaux de la révolution. (Liberté, égalité, fraternité, constitution, clergé). Les progrès
politiques sont donc aussi l’affaire des femmes.

En remplaçant encore le terme « hommes », cette énumération (ignorance, oubli, mépris),


elle dénonce le fait que les femmes sont omises de la DDHC de 1789. Elle revendique le
mouvement féministe et une prise en compte des droits des femmes.

A la ligne 6, elle exprime, caractérise les droits énoncés dans les 17 articles par une
énumération d’adjectif dans l’expression « droits naturels, solennels… » cela permet de
caractériser les droits des femmes et d’insister sur leur caractère fondamental et sur la
légitimité de ces droits. Les femmes ont les mêmes droits que les hommes mais les femmes
doivent auparavant gagner le droit d’être considérées comme les égales des hommes pour
accéder ensuite aux mêmes droits qu’eux.
L’adjectif « sacré », argument de la création divine et au chef-d’œuvre immortel évoqué
juste avant.
Les objectifs de cette déclaration sont précisés avec l’anaphore « afin que ». Cette anaphore
dans un rythme ternaire insiste sur l’accomplissement des progrès qui naitront de cette
égalité hô/fê.
Cette déclaration doit rappeler sans cesse les droits et devoirs des fê à toute la société,
« aux membres du corps social ».
En outre, elle doit permettre « aux actes du pouvoir des fê et ceux du pv des hô » d’être plus
respecté.
Par ce parallélisme, elle donne bien une portée universelle à sa déclaration. La répétition de
cette expression permet de montrer que c’est la coopération et l’harmonie des deux sexes
qui permettront d’accomplir les idéaux de la révolution Fr.

Enfin, le 3ème but, est que les réclamations de citoyenneté soit « fondé désormais sur des
principes simples et incontestables » (l11). Et donc contribue au « bonnes mœurs et au
bonheur de tous » » énoncé ici avec un vocabulaire mélioratif.

Les fê ont cette spécificité d’être sujette aux problèmes qui touche la morale et à l’intégrité
physique (par opposition au hô).

L’accumulation dans la dernière ligne, insiste sur les conséquences positives qui naitront de
la participation des femmes dans la vie politique.

Mvt 3 :

La fin du préambule reconnait la femme comme le sexe fort : « supérieur/courage ». La fin


du préambule est assez provocatrice.
De Gouge place la femme sur le devant de la scène et qui requiert ces droits et devoirs en
tant que citoyenne française.

Le connecteur « en conséquence » a une valeur conclusive du dernier paragraphe qui


annonce les articles à venir de la déclaration.

La périphrase « sexe supérieur en beauté comme en courage » fait référence aux


expressions traditionnelles (inférieur/faible). En reprenant la 1ère, elle dénonce la 2ème et
montre que les femmes ne sont pas aussi fragiles que les hommes le croient.
L’autrice présente malicieusement la prérogative de l’accouchement, le signe de la plus
grande force « souffrances maternelles ».

Les articles :

Les articles témoignent d’un réel projet politique et littéraire de de Gouges, qui consiste à
mettre la femme au centre du projet politique en lui redonnant un statut politique et social.

- Le terme « femme » désigné par le singulier montre que de Gouges considère la


femme en tant que genre.
- Le terme « homme » est répété seulement que 3x dans l’ensemble du texte et
n’apparait que pour montrer la symétrie des droits des femmes et des hommes.
- Le terme « droit » est répété 7x en un nombre de ligne réduit. Il s’agit donc du
thème principal de l’extrait. Dans tout le préambule désigne exclusivement la femme
ou la citoyenne alors que dans les articles les droits sont communs aux femmes et
aux hommes.

Par ses ajouts l’article 2 met en valeur un ton polémique et pointe du doigt les incohérences
et la condamnation des hommes qui omettent la femme.

L’article 2 propose une énumération des droits de la femme « liberté, propriété, sûreté,
résistance et oppression ». Cette énumération est soulignée par les échos sonore, rapproché
par une assonance en é puis par une allitération en s.

Par rapport à la DDHC, elle rajoute l’adverbe « surtout » ainsi, elle souligne discrètement
l’importance de ce droit qui fait échos à l’accusation de despotisme au hommes (partie 1:
droit de la femme)

Les droits sont caractérisés par des adj « naturels et imprescriptibles » qui rappelle la
démonstration de de Gouges ceux de l’autre partie qui montre que la nature est égalitaire
puisque dans la nature il n’y a pas de hiérarchisation, les hommes et les femmes coopèrent.
Ensuite, les adj « inaliénable », « sacré » insistent sur la notion fondamentale de ces droits
donc la femme comme peuvent en être priver ca marque la négation (préfixe « in »).

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