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Avec la Révolution française, les citoyens obtiennent des droits mais les citoyennes, qui

ont combattu aux côtés des hommes pour l’égalité et la liberté, sont totalement oubliées. A ce titre,
en 1791, Olympe de Gouges réécrit la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, rédigée en
1789 et propose une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Oeuvre inclassable, à la
fois texte juridique, pamphlet, discours, elle s’adresse à quatre interlocuteurs : la reine Marie-
Antoinette, les hommes, l’Assemblée nationale et les femmes. Olympe de Gouges espère influer sur
la rédaction de la Constitution qui, en voie d’adoption, exclut les femmes des droits civiques et
politiques. Son objectif principal est de permettre aux femmes d’obtenir une reconnaissance légale
de leurs droits au sein de la société. Ne pouvant, parce qu’elle est une femme, prendre la parole
directement pour s’adresser aux députés, elle dicte à son secrétaire le discours qu’elle ne peut
prononcer. L’extrait que nous allons étudier est le « préambule » de la Déclaration qui sert
d’introduction aux dix-sept articles des droits et des devoirs de la femme et de l’homme. De la
sorte, nous nous demanderons en quoi ce préambule met en lumière le combat d’Olympe de Gouges
pour l’égalité entre les sexes. Pour répondre à cette questions, nous étudierons le texte selon trois
mouvements : une déclaration avant tout féminine de la ligne 1 à 2, l’objet de la demande de la
ligne 2 à 10 et la transition permettant d’introduire le premier article de la ligne 11 à 13.
I/ Une déclaration avant tout féminine (l 1 à 2)
Nous pouvons immédiatement noter une différence entre l’hypotexte : la Déclaration des droits de
l’homme et du citoyen et l’hypertexte : la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne dans
la mesure où le sujet de la première phrase n’est pas le même. Alors que dans l’hypotexte, nous
lisons : « Les représentants du peuple français », Olympe de Gouges choisit un sujet également au
pluriel mais qui, plutôt que l’exclure, place la femme au coeur de cette Déclaration : « Les mères,
les filles, les soeurs ». Cette énumération : « mères », « filles », « soeurs » tisse des liens familiaux,
fraternels entre les femmes et affirme l’existence d’une union féminine. Olympe de Gouges s’inclut
dans cette énumération et apparaît comme leur porte-parole. Le groupe nominal : « représentantes
de la nation » (l 1) présente les femmes comme des citoyennes à part entière. Parce qu’elles font,
elles-aussi, partie du peuple français, elles formulent une volonté grâce au verbe de requête :
« demandent ». L’utilisation du présent montre que cette déclaration exige une lecture immédiate.
Enfin, il nous faut remarquer la conjugaison au féminin : « d’être constituées en Assemblée
nationale » (l 1-2) qui exprime la revendication des femmes à jouer un rôle dans la vie politique
française.
II/ L’objet de la demande (l 2 à 10)
La gradation qui ouvre ce deuxième mouvement : « Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le
mépris des droits de la femme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des
gouvernements » (l 2-3) est à observer. Nous pourrions croire qu’en remplaçant : « droits de
l’homme » par « droits de la femme », Olympe de Gouges procède seulement à une réécriture au
féminin. Cependant, cette modification entraîne un changement de sens puisqu’elle présente la
misogynie comme l’origine même des problèmes sociaux et politiques. En effet, l’adjectif exclusif
« seules » : « les seules causes » indique que les désordres de la société s’expliquent par la manière
abjecte avec laquelle les hommes traitent les femmes. Ainsi, c’est à cause de cette injustice, de cette
inégalité que les femmes revendiquent leurs droits. Le rythme ternaire : « les droits naturels,
inaliénables et sacrés de la femme » (l 4-5) permet d’affirmer le principe d’égalité entre hommes et
femmes et la négation lexicale, déjà présente dans l’hypotexte : « inaliénables » précise que ces
droits ne peuvent être niés, retirés. Il nous faut remarquer que cette deuxième phrase est
extrêmement longue. Trois propositions subordonnées circonstancielles de but : « afin que cette
déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs
droits et leurs devoirs », « afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des
hommes (…) en soient plus respectés », « afin que les réclamations des citoyennes (…) tournent
toujours au maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous. » dépendent de la
proposition principale et montrent la dimension argumentation de ce préambule. Nous pouvons
remarquer que, dans ce deuxième mouvement, Olympe de Gouges procède à quelques changements
par rapport à l’hyotexte. « Le pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes » (l 6-7)
remplace « du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif ». L’écrivaine met en lumière la
domination masculine via la répétition du substantif « pouvoir ». De plus, elle féminise « les
réclamations des citoyens » en « réclamations des citoyennes ». Par ce geste, elle fait entendre une
revendication féminine qui ne demande que l’égalité des sexes. Les adjectifs : « simples et
incontestables » (l 9) montrent que la demande qu’elle formule est claire et, surtout, absolument
légitime. Le rythme ternaire : « au maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de
tous. » (l 9-10)révèle que mettre fin à la discrimination féminine, c’est offrir un ordre social aux
français, une nation équilibrée. Enfin, nous pouvons constater que le pronom indéfini : « tous »
n’est pas remplacé par « toutes ». De la sorte, Olympe de Gouges fait la promesse d’un bonheur pas
seulement féminin mais universel.
III/ La transition permettant d’introduire le premier article (l 11 à 13)
Si nous observons la Déclaration de 1789, nous constatons, qu’une nouvelle fois, Olympe de
Gouges change le sujet de la phrase. Alors que dans l’hypotexte, nous pouvions lire : « l’Assemblée
nationale reconnaît et déclare … », l’hypertexte place en tête de phrase : « le sexe supérieur en
beauté comme en courage dans les souffrances maternelles » (l 11-12) Cette périphrase, désignant
les femmes, habituellement qualifiées de « sexe faible », fait une esquisse méliorative de la femme.
L’hyperbole : « sexe supérieur » met en exergue la force des citoyennes, présentées à tort comme
des êtres faibles. En outre, la référence à l’accouchement : « souffrances maternelles » n’est pas
anodine. Elle replace la femme au centre de tout, à l’origine des hommes, elle, pourtant, privée du
pouvoir. Enfin, l’utilisation du féminin : « les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne. » (l
12-13) annonce, proclame même, une nouvelle déclaration qui vient corriger la précédente en
accordant de l’importance à un individu à part entière : la femme.

Ainsi, Olympe de Gouges, avec ce préambule, expose son projet : offrir aux femmes, parce qu’elles
sont leurs égales, les mêmes droits que les hommes. Nous allons voir, par la suite, en prenant
connaissance des dix-sept articles que l’écrivaine insiste sur les droits mais aussi sur les devoirs de
la femme. Elle n’écrit pas pour obtenir de la complaisance mais bel et bien pour combattre pour
l’égalité.
Introduction de l’analyse linéaire du préambule de la
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
Présentation de l’auteur et de l’oeuvre

Olympe de Gouges, née Marie Gouze en 1748, est une femme de lettres et militante politique
féministe majeure du XVIIIe siècle.
D’abord mariée à un homme qu’elle n’aime pas et qui lui donne un fils, elle fuit à Paris vers 1770.
C’est là qu’elle commence une nouvelle vie libre (elle fréquente des hommes, mais ne se remarie
jamais) marquée par son fort engagement politique.
Elle meurt guillotinée sous la Terreur, à cause de son opposition à Robespierre et de sa prise de
position contre l’exécution du roi Louis XVI.
Elle Lutte contre l’esclavage, pour les droits des femmes, pour une réforme du mariage, pour les
droits des enfants illégitimes, pour une révolution non-violente et contre la peine de mort.
Cet engagement politique diversifié nous permet de la rattacher au mouvement littéraire des
lumières.
Pourtant, malgré une érudition indéniable, on dit qu’elle ne savait pas écrire et dictait ses textes, ce
qui peut expliquer la dimension orale, rhétorique et discursive de sa Déclaration des droits de la
femme et de la citoyenne.
Rédigée en 1791, en réponse à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, longtemps
oubliée, et republiée dans son intégralité en 1986, la Déclaration des droits de la femme et de la
citoyenne est un texte pionnier du féminisme français.
Plus qu’un simple essai, il s’agit d’un projet de loi abordant différents thèmes, comme l’égalité
homme-femme, mais également l’institution du mariage et le droit des enfants illégitimes, ou
encore la religion.
Pour en savoir un peu plus sur Olympe de Gouges, n’hésitez pas à consulter cet article
biographique.
Situation du passage :
Situé après l’adresse à la reine et l’apostrophe aux hommes, le préambule est un petit texte
permettant d’introduire les 17 articles de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Olympe de Gouges y présente sa thèse principale, ainsi que des arguments forts pour l’égalité
politique des hommes et des femmes.

Problématique :
Comment ce préambule permet-il à Olympe de Gouges d’introduire les articles de sa Déclaration et
d’insister sur leur nécessité ?

Plan :
Pour mener cette analyse linéaire du préambule de la Déclaration de la femme et de la citoyenne,
nous suivrons les mouvements du texte. D’abord la thèse du texte du début du passage à
“Assemblée nationale.” Ensuite, les arguments de l’auteur de de “Considérant” à “bonheur de
tous.” Enfin, l’introduction des articles de la déclaration de “En conséquence” à la fin de du
passage.

Texte du préambule de la Déclaration des droits de la femme


et de la citoyenne pour l’analyse linéaire
Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en
Assemblée nationale.
Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des
malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration
solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration,
constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et
leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant
être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés,
afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et
incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur
de tous.
En conséquence, le sexe supérieur, en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles,
reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les Droits suivants de la
Femme et de la Citoyenne.

Préambule de la Déclaration des droits de la femme et de la


citoyenne : analyse linéaire
I. La thèse du texte

1)
D’emblée, le préambule de la DDFC (déclaration des droits de la femme et de la citoyenne)
mentionne l’ensemble des femmes par une énumération tripartite l.1 « Les mères, les filles, les
sœurs » à laquelle ODG (Olympe de Gouges) adjoint l’apposition « représentantes de la nation ».
Elle montre ici clairement sa volonté de représenter chaque femme, et de parler en leur nom à
toutes. Enfin, l’utilisation d’une énumération en 3 temps montre qu’il s’agit bien d’un texte
rhétorique, où le discours cherche à marquer les esprits.

2)
Il est intéressant de noter ici que la femme est représentée par rapport à l’homme, et au sein de la
famille, par les noms « mères, filles, sœurs ». Ainsi, Olympe de Gouges vise l’unité et ne rejette
pas l’homme. Elle tend à intégrer la femme dans la société politique plutôt que d’en exclure
l’homme.

3)
C’est par le terme de « nation » (l.1) que le texte passe de la sphère familiale à la sphère
politique, passage souhaité pour les femmes par Olympe de Gouges.

4)
C’est ensuite par un verbe conjugué au présent « demandent » (l.2) qu’Olympe de Gouges va
formuler sa thèse : les femmes doivent avoir une place égale aux hommes en
politique. L’utilisation du présent souligne l’urgence d’action.

5)
Enfin, cette demande de constituer les femmes en « Assemblée nationale » (l.2) reprend la
constitution de l’assemblée nationale après l’échec des états généraux de 1789. On voit donc bien
qu’elle souhaite s’inscrire dans le mouvement révolutionnaire pour l’étendre aux femmes, qu’il a
ignoré.

II. Les arguments de l’auteur

1)
Dans le deuxième paragraphe, Olympe de Gouges cherche à convaincre, par des arguments
clairement exposés, de la nécessité d’intégrer les femmes en politique.
Pour cela, elle utilise de nombreux connecteurs logiques qui renforcent le sérieux et la solidité de
son discours : « considérant que » (l.3) ; « afin que » (l.5,7,9).

2)
Elle réutilise la construction tripartite, cette fois sous la forme d’une gradation : « l’ignorance,
l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la
corruption des gouvernements » (l.3) pour affirmer que la société paye cher le fait de nier à la
femme ses droits naturels.
En effet, en ne connaissant pas, en oubliant, ou pire en refusant volontairement (gradation) les droits
des femmes, les sociétés nuisent à leur fonctionnement.

3)
C’est face à ce constat qu’ODG propose d’introduire son texte de loi : « ont résolu d’exposer une
déclaration solennelle » (l.4).
4)
Elle exprime, sous la forme d’une énumération tripartite d’adjectifs épithètes « les droits
naturels, inaliénables et sacrés de la femme » (l.5) l’idée que l’égalité entre l’homme et la femme
est naturelle et voulue par Dieu.
Ainsi, elle pose le fait que le refus de ces droits va à l’encontre des lois naturelles et divines. Ici,
l’utilisation d’une énumération en 3 temps est intéressante, puisqu’elle peut rappeler le rythme
ternaire de la sainte trinité (le père, le fils et le saint esprit), et donc donner une dimension divine
au propos.

5)
La déclaration d’ODG a pour but de « constamment » (l.6) rappeler l’importance de l’égalité de
droits des hommes et des femmes.
L’adverbe complément circonstanciel de temps « constamment », repris par les CCT « sans
cesse » (l.6) et « à chaque instant » (l.8) souligne la nécessité d’un combat de tous les instants pour
inscrire cette égalité dans les habitudes d’une société.

6)
L’utilisation de la métaphore médicale des « membres du corps social » (l.6) est également
intéressante puisqu’elle souligne l’absurdité pour un corps d’opprimer l’un de ses membres. Aussi,
la nation doit-elle travailler de concert pour se mouvoir et avancer correctement.

7)
Cette égalité apparait dans les paroles d’ODG sous la forme d’un parallélisme : « les actes du
pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes » (l.7) qui permet de les placer sur un pied
d’égalité jusque dans la structure du texte.

8)
Enfin, ODG finit par affirmer que les « réclamations des citoyennes » (l.9) seront toujours dirigées
vers le « maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous » (l.10).
On constate, avec cette nouvelle énumération tripartite, qu’ODG veut rassurer les hommes. Les
femmes ne cherchent pas à prendre le pouvoir pour leur intérêt propre, mais dans l’intérêt commun,
celui d’abord de la constitution, puis du bonheur général.

9)
On peut parler d’une hyperbole pour ce dernier objectif, car « le bonheur de tous » se rapprocherait
d’un paradis sur terre.

III. L’introduction des articles de la déclaration

1)
Cette dernière partie est de nouveau introduite par un connecteur logique : « En conséquence » (l.
12) qui permet de souligner le fait que l’auteur s’appuie sur les arguments précédemment cités pour
proposer ses articles. Son discours est construit avec méthode.
2)
La périphrase suivante « le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les souffrance
maternelle » est intéressante puisqu’elle prend le contrepied de l’idée dominante de l’époque, celle
que les hommes sont supérieurs à la femme.
Ce qui peut davantage surprendre un lecteur contemporain, c’est que les caractéristiques qui
permettent à ODG de placer la femme au-dessus de l’homme sont la beauté et la maternité. Cela
montre bien qu’elle est encore marquée par l’image réductrice de la femme de son époque (belle, et
qui fait des enfants).

3)
Cette périphrase est utilisée comme sujet des verbes « reconnaît et déclare » (l.13) pour donner la
parole à toutes les femmes. Ici, ODG s’efface, ce n’est plus elle qui parle, mais l’ensemble du sexe
féminin, soit toutes les femmes de la société dont elle n’est plus que le porte-voix.

4)
L’introduction des articles de la déclaration se fait « sous les auspices de l’Être suprême » (l.13).
C’est donc dans le respect, et avec le soutien de Dieu qu’elle veut donner à la femme une place
égalitaire avec l’homme.
En mentionnant Dieu dans cette dernière phrase, elle gomme son image subversive, et inscrit sa
démarche dans le respect des bonnes mœurs.

5)
On peut finir en remarquant que certains noms communs prennent une majuscule dans le texte
d’ODG pour souligner leur importance à ses yeux. « Être » qui désigne Dieu, mais également
« Droits » ; « Femme » ; « Citoyenne » et plus tôt dans le texte « Assemblée » et « Constitution ».

6)
Ainsi, ODG montre bien dans l’ensemble de ce préambule que sa déclaration œuvre avant tout pour
la révolution, pour une société saine, qu’elle place la politique et le divin avant l’intérêt personnel
des femmes.

Conclusion de l’analyse linéaire du préambule de la


Déclaration de la femme et de la citoyenne
Rappel du développement
Ce passage condense le propos du reste du texte. Olympe de Gouges y formule clairement sa thèse :
les femmes doivent accéder au pouvoir politique comme les hommes.
Elle donne ensuite plusieurs arguments, notamment l’idée que l’inégalité des sexes est contre-
nature, et responsable de tous les troubles de la société. Enfin, elle porte la voix de chaque femme
pour présenter les articles de lois qu’elle propose.

Réponse à la problématique
Ce texte est d’une impressionnante efficacité polémique. En peu de mots, et avec une oralité
toujours maîtrisée, Olympe de Gouge parvient à convaincre de la nécessité de son projet de loi.
D’abord en dressant le constat d’une société malade, puis en offrant des solutions concrètes. Elle
parvient toujours à rester éloquente tout en se défendant d’une image trop subversive qui lui nuirait.

Ouverture
Ce texte marquant ouvre la voie à de nombreux essais, pamphlets ou discours politiques marquants
portés par des femmes. On peut penser par exemple au discours de Simone Veil pour la
dépénalisation de l’IVG, ou plus récemment à celui de Christiane Taubira en faveur du mariage
pour tous.

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