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POTTIER Emy 1°6

Lecture linéaire 8 : analyse personnelle

« Il était bien nécessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le décret en
faveur des hommes de couleur, dans nos îles. C’est là où la nature frémit d’horreur ; c’est là où la
raison et l’humanité, n’ont pas encore touché les âmes endurcies ; c’est là surtout où la division et la
discorde agitent leurs habitants. Il n’est pas difficile de deviner les instigateurs de ces fermentations
incendiaires : il y en a dans le sein même de l’Assemblée Nationale : ils allument en Europe le feu
qui doit embraser l’Amérique. Les Colons prétendent régner en despotes sur des hommes dont ils
sont les pères et les frères ; et méconnaissant les droits de la nature, ils en poursuivent la source
jusque dans la plus petite teinte de leur sang. Ces Colons inhumains disent : notre sang circule dans
leurs veines, mais nous le répandrons tout entier, s’il le faut, pour assouvir notre cupidité, ou notre
aveugle ambition. C’est dans ces lieux les plus près de la nature, que le père méconnaît le fils ;
sourd aux cris du sang; que peut-on espérer de la résistance qu’on lui oppose ?
La contraindre avec violence, c’est la rendre terrible, la laisser encore dans les fers, c’est acheminer
toutes les calamités vers l’Amérique. Une main divine semble répandre par tout l’apanage de
l’homme, la liberté  ; la loi seule a le droit de réprimer cette liberté, si elle dégénère en licence ;
mais elle doit être égale pour tous, c’est elle surtout qui doit renfermer l’Assemblée Nationale dans
son décret, dicté par la prudence et par la justice. Puisse-t-elle agir de même pour l’état de la
France, et se rendre aussi attentive sur les nouveaux abus, comme elle l’a été sur les anciens qui
deviennent chaque jour plus effroyables ! »

Problématique : COMMENT O de G Dénonce l’attitude des colons et plaide en Faveur de


l’abolition de l’esclavage ?

En trois mouvements 1 2 3 raison et l’humanité, n’ont pas encore touché les âmes endurcies ;
c’est là surtout où la division et la discorde agitent leurs habitants. »

• nécessaire = Une amorce alarmante


• je = 1er pers du sing : O de G s’investit personnellement, il s’agit d’un opinion personel
• les troubles que cause, dit-on = Ironie : O de G critique les mœurs raciste de sa société qui
s’ appuie sur la colonisation ( nos îles)
car explication de la polémique (le décret en faveur+ homme de couleur)
• c’est là = Anaphore : montre l’importance de son message
• la nature frémit d’horreur= Personnification de la nature+ hyperbole : des dégâts
considérables à l’encontre de l’ordre (le sien car nature= son argument cardinale)
car le mouvement des lumière (la raison et l’humanité : référence) n’a pas éclairé les Colons
( les âmes endurcies : périphrase) = ce qui déshumanise les Colons
• division+ discorde = Champ lexicale de chaos : un désordre due aux Colons. O de G donne
à voir l’état actuelle des colonies et des mœurs

Mouvement 2 : Blâme des Colons

« Il n’est pas difficile de deviner les instigateurs de ces fermentations incendiaires : il y en a dans le
sein même de l’Assemblée Nationale : ils allument en Europe le feu qui doit embraser l’Amérique.
Les Colons prétendent régner en despotes sur des hommes dont ils sont les pères et les frères ; et
méconnaissant les droits de la nature, ils en poursuivent la source jusque dans la plus petite teinte de
leur sang. Ces Colons inhumains disent : notre sang circule dans leurs veines, mais nous le
répandrons tout entier, s’il le faut, pour assouvir notre cupidité, ou notre aveugle ambition. »
• n’est pas difficile de deviner = 2 négations ( syntaxique + lexicale ; antonyme de facile) qui
crée un sens positif  : dans la société, on ne se cache pas de soutenir les Colons et
l’esclavage
• instigateurs = périphrase péjorative : pour O de G les Colons= des troubles faites
• fermentations incendiaires =métaphore de l’esclavage : une critique directe de cette pratique
car il s’agit d’un fléau
• en Europe le feu qui doit embraser l’Amérique = métaphore : rappel au postambule lettre
aux femmes ( révolution et ses idées). Les idéaux (égalité + liberté) doivent éclairer
l’Europe (abolition privilèges et ordres sociaux) mais aussi l’Amérique (abolition esclavage)
• Les Colons prétendent régner en despotes= le verbe conjugué n’est pas régner : un pv
illégitime autoritaire. Les Colons affirment leur supériorité
• des hommes dont ils sont les pères et les frères= métaphore+ pas d’adjectif : O de G affirme
l’égalité entre les Hblancs et les Hnoirs via les liens d’une famille, décrédibilise la notion de
race/ de supériorité (antithèse)
• méconnaissant les droits de la nature= négation lexicale (préfixe privatif) : critique de
l’obscurantisme des Colons
• ils en poursuivent la source jusque dans la plus petite teinte de leur sang= métaphore filée
(source= idées/ mentalité des Colons ; ici leur tyrannie illégitime) et [la plus petite teinte de
leur sang= la moindre différence, si on le lie on reste de l’œuvre après le sexe (les femmes)
maintenant la couleur de peau (les esclaves)]:O de G sous entend le nombre important de
victimes du barbarisme (à ses yeux) des Colons.
• Inhumains= négation lexicale (préfixe privatif : déshumanisation des Colons
• * : notre sang circule dans leurs veines= proposition indépendante juxtaposée : introduit la
compréhension, la tolérance des Colons
* mais nous le répandrons tout entier= proposition indépendante de coordonnation+
hyperbole : introduit la violence extrême par conséquent, un antithèse qui montre
l’incohérence intellectuelle des Colons
* s’il le faut= préposition subordonné circonstancielle de condition : introduit le fanatisme
des Colons vis à vis de leur supériorité ( leur vérité)

Mouvement 3 : une solution en faveur de l’abolition de l’esclavage

« C’est dans ces lieux les plus près de la nature, que le père méconnaît le fils ; sourd aux cris du
sang; que peut-on espérer de la résistance qu’on lui oppose ? La contraindre avec violence, c’est la
rendre terrible, la laisser encore dans les fers, c’est acheminer toutes les calamités vers l’Amérique.
Une main divine semble répandre partout l’apanage de l’homme, la liberté ; la loi seule a le droit de
réprimer cette liberté, si elle dégénère en licence ; mais elle doit être égale pour tous, c’est elle
surtout qui doit renfermer l’Assemblée Nationale dans son décret, dicté par la prudence et par la
justice. Puisse-t-elle agir de même pour l’état de la France, et se rendre aussi attentive sur les
nouveaux abus, comme elle l’a été sur les anciens qui deviennent chaque jour plus effroyables ! »

• dans ces lieux les plus près de la nature, que le père méconnaît le fils ; sourd aux cris du
sang; que peut-on espérer de la résistance qu’on lui oppose ?= une question + des verbes
qui génère de la pitié + oxymore : O de G défend l’abolition de l’esclavage via un exemple
pathétique en montrant la maltraitance des esclaves, leur condition de vie. Il suscite de la
compassion au près du lecteur pour le persuader.
• La contraindre avec violence, c’est la rendre terrible, la laisser encore dans les fers, c’est
acheminer toutes les calamités vers l’Amérique.= Parallélisme de construction : la réponse
que donne la société/ des Colons.O de G montre le pire (l’opposé de sa vérité = digne de sa
vision binaire)
• Une main divine semble répandre partout l’apanage de l’homme, la liberté = réf déiste ( le
Créateur) + Périphrase laudative de la liberté+ complément circonstancielle de lieu : le plus
beau trésor de l’homme est la liberté (implicite) un arg du mouve des Lumières + sa vérité
s’étend à tous (Hblancs et Hnoirs) elle prend une valeur universelle
*dans mon édition le mot liberté est écrit en italique contrairement au reste du texte= O de
G souhaite se faire comprendre de tous, elle met en exergue qu’il s’agit de la liberté en
changeant de police et en répétant ce nom (explicite).
Dans le passage des deux derniers points O de G montre le pire (1erpoint) pour mettre en valeur son
idée (2èmpoint)= d’après des recherches il s’agit d’une méiose je penses…

• *; la loi seule a le droit de réprimer cette liberté+ si elle dégénère en licence= proposition
indépendante juxtaposée ,adj restrictif+ préposition subordonnée circonstancielle de
condition+ préfixe privatif : assure une sécurité car selon Ode G la loi protège du pv
arbitraire (les Colons) en cas de nécessité lorsque la liberté perd se dignité
• *mais elle doit être égale pour tous= proposition indépendante de coordination + verbe
d’obligation : délimite la loi et la liberté ce qui crédibilise son argument de plus il instaure
une égalité entre Hnoirs et Hblanc
*On remarque que O de G oppose deux idées avec la même syntaxe juxtap+conditio+coordination
tout en montrant le pire (autres vérités) avant le meilleur( sa vérité)
• puisse-t-elle agir de même pour= inversion S et V : O de G défie l’État Français de suivre
cette voie, elle affirme que la porté de sa soluce va de la Fr aux Iles
et elle est intemporelle car elle s’applique sur les évènements récents (les nouveaux abus=
métaphore de l’esclavage) mais aussi (comme= un comparatif, comparaison) sur les
antérieurs ( les anciens=métaphore prbl de l’AR)

Mouvement 1 : dénonciation


• les anciens qui deviennent chaque jour plus effroyables != pt d’exclamation+antithèse : O
de G dénonce à nouveau une forme circulaire qui montre l’urgence d’un renouveau

Un plan de commentaire :

I/ Un texte polémique II/ Qui est engagé sur le plan po et social


1) Une amorce stridente exagérée alarmante+ 1) Plaide des idées révolutionnaires :
une conclusion provocatrice : les refs déistes+ métaphore feu= révolution
ponctu+ ironie+ une confrontation d’idéologies et la famille=l’humanité
(O de g ca je = la nature arg de son opinion VS approfondissement du mouve lumière =la main
la société car on et habitants=colonisation car divine (universelle)
îles + homme de couleur)
2) Un pamphlet des Colons : 2) Démonstration argumentaire pour l’abolition
leur obscurantisme+une déshumanisation+ Ils de l’esclavage :
sont le vice+ne s’en cache pas (tous ce qui les un exemple pathétique + le parallélisme
caractérisent)

3) Blâme de l’idéologie des Colons : 3) Solution en fav de l’abolition esclavage :


ce qui font leur pensée (mais+si+:) leur (mais+si+;)=éga Hnoirs et Hblanc
illégitimité , métaphore filée quelle rend intemporelle( nv abus+ancien)

Commentaire en prise de notes :


Le texte que nous étudierons est un extrait de la DDFC de O de G parue en 1791. Il s’agit d’une
rep à la DDHC de 1789. O de G née en 1748 à Montauban sera marié a 17 ans et veuve avec un
enfant à 18 ans. Ele ne se remariera pas pr préserver sa lib d’écriture. Suite à sa monté à paris et à
ses participations à des salons, O de G devient une autrice engagé prolifique. Elle militera pr le droit
des F, la reconnaissance des enfants illégitimes, l’ insertion des F dans la vie po et éco et le divorce,
mariage civique. Elle appartient à un mouvement nommé La Société des Amis des Noirs favorable à
l’abolition de l’esclavage. On retrouvera cet opinion dans l’un de ses écrit la pièce nommée Zemour
et Mirza et dans notre extrait. Il se situe dans le postambule postérieur aux 17 articles précédés d’un
préambule et de la lettre à la Reine. Nous nous demanderons comment O de G blâme les Colons et
plaide en faveur de l’abolition de l’esclavage. Nous débuterons par prouver l’aspect polémique de
ce texte. Nous poursuivrons par mettre en exergue les engagements politiques est sociaux qu’il
implique.

Premièrement, de part une amorce alarmante O de G confronte ses idées à celle de la société.
• nécessaire = Une amorce alarmante
• je = 1er pers du sing : O de G s’investit personnellement, il s’agit d’un opinion personel
• les troubles que cause, dit-on = Ironie : O de G critique les mœurs raciste de sa société qui
s’ appuie sur la colonisation ( nos îles)
car explication de la polémique (le décret en faveur+ homme de couleur)
• c’est là = Anaphore : montre l’importance de son message, donne un rythme accrocheur
• à voir l’état actuelle des colonies et des mœurs
Elle enclenche un débat, titille son lecteur. Dans sa conclu elle le provoque.
• On remarque que O de G oppose deux idées avec la même syntaxe
juxtap+conditio+coordination tout en montrant le pire (autres vérités) avant le meilleur( sa
vérité)
• puisse-t-elle agir de même pour= inversion S et V : O de G défie l’État Français de suivre
cette voie, elle affirme que la porté de sa soluce va de la Fr aux Iles
• plus effroyables != pt d’exclamation+antithèse : O de G dénonce à nouveau une forme
circulaire qui montre l’urgence d’un renouveau
= un conflit

De plus, l’autrice réalise un pamphlet vis à vis des Colons. Elle les caricature en les qualifiant de
manière péjorative.
• ( les âmes endurcies : périphrase) = ce qui déshumanise les ColonsY
• n’est pas difficile de deviner = 2 négations ( syntaxique + lexicale ; antonyme de facile) qui
crée un sens positif  : les Colons ne se cachent pas de leur pratiques, ils en sont fier
• instigateurs = périphrase péjorative : pour O de G les Colons= des troubles faites
• méconnaissant les droits de la nature= négation lexicale (préfixe privatif) : critique de
l’obscurantisme des Colons.
• Inhumains= négation lexicale (préfixe privatif : déshumanisation des Colons
• * : notre sang circule dans leurs veines= proposition indépendante juxtaposée : introduit la
compréhension, la tolérance des Colons
* mais nous le répandrons tout entier= proposition indépendante de coordonnation+
hyperbole : introduit la violence extrême par conséquent, un antithèse qui montre
l’incohérence intellectuelle des Colons
• * s’il le faut= préposition subordonné circonstancielle de condition : introduit le fanatisme
des Colons vis à vis de leur supériorité ( leur vérité)
= leur portrait

Dans un autre temps, elle blâme leur idéologie et les conséquences qu’elle entraîne.
• la nature frémit d’horreur= Personnification de la nature+ hyperbole : des dégâts
considérables à l’encontre de l’ordre (le sien car nature= son argument cardinale) cela est du
aux Colons.
• division+ discorde = Champ lexicale de chaos : un désordre due aux Colons. O de G donne
• ils en poursuivent la source jusque dans la plus petite teinte de leur sang= métaphore filée
(source= idées/ mentalité des Colons ; ici leur tyrannie illégitime) et [la plus petite teinte de
leur sang= la moindre différence, si on le lie on reste de l’œuvre après le sexe (les femmes)
maintenant la couleur de peau (les esclaves)]:O de G sous entend le nombre important de
victimes du barbarisme (à ses yeux) des Colons.

O de G ne limite pas sont écrit à une simple critique. Elle se sert de la noirceur qu’émane son
blâme pour mettre en avant son opinion engagé.

Pour cela, elle commence par insérer de manière implicite des idées révolutionnaires.
• des hommes dont ils sont les pères et les frères= métaphore+ pas d’adjectif : O de G affirme
l’égalité entre les Hblancs et les Hnoirs via les liens d’une famille, décrédibilise la notion de
race/ de supériorité
• Une main divine semble répandre partout l’apanage de l’homme, la liberté = réf déiste ( le
Créateur) + Périphrase laudative de la liberté+ complément circonstancielle de lieu : le plus
beau trésor de l’homme est la liberté (implicite) un arg du mouve des Lumières + sa vérité
s’étend à tous (Hblancs et Hnoirs) elle prend une valeur universelle
*dans mon édition le mot liberté est écrit en italique contrairement au reste du texte= O de
G souhaite se faire comprendre de tous, elle met en exergue qu’il s’agit de la liberté en
changeant de police et en répétant ce nom (explicite).

D’autre par elle fait une démonstration pour défendre son opinion vis à vis de l’esclavage.
• dans ces lieux les plus près de la nature, que le père méconnaît le fils ; sourd aux cris du
sang; que peut-on espérer de la résistance qu’on lui oppose ?= une question + des verbes
qui génère de la pitié + oxymore : O de G défend l’abolition de l’esclavage via un exemple
pathétique en montrant la maltraitance des esclaves, leur condition de vie. Il suscite de la
compassion au près du lecteur pour le persuader.
• La contraindre avec violence, c’est la rendre terrible, la laisser encore dans les fers, c’est
acheminer toutes les calamités vers l’Amérique.= Parallélisme de construction : la réponse
que donne la société/ des Colons.O de G montre le pire une dystopie (l’opposé de sa vérité =
digne de sa vision binaire)

Enfin, O de G propose une solution pour mettre à ce qu’elle qualifie d’abomination.


• *; la loi seule a le droit de réprimer cette liberté+ si elle dégénère en licence= proposition
indépendante juxtaposée ,adj restrictif+ préposition subordonnée circonstancielle de
condition+ préfixe privatif : assure une sécurité car selon Ode G la loi protège du pv
arbitraire (les Colons) en cas de nécessité lorsque la liberté perd se dignité
• *mais elle doit être égale pour tous= proposition indépendante de coordination + verbe
d’obligation : délimite la loi et la liberté ce qui crédibilise son argument de plus il instaure
une égalité entre Hnoirs et Hblanc
• sa solution est intemporelle car elle s’applique sur les évènements récents (les nouveaux
abus= métaphore de l’esclavage) mais aussi (comme= un comparatif, comparaison) sur les
antérieurs ( les anciens=métaphore prbl de l’AR)

En outre, à l’aide du registre polémique, O de G blâme les agissements des Colons. Elle critique
l’esclavage pour plaider envers son abolition. Pour cela elle s’appuie sur des idées révolutionnaires
des Lumières et sur son opinion personnel. Son Argumentation débouche sur la proposition d’une
solution intemporelle et universelle. Lors de sa conclusion en se situant dans l’époque, O de G fait
ref à la Terreur. En effet durant cette période sanglante aucun des idéaux des Lumières ne fut
respecté. Son opposition public vis à vis de l’abus autoritaires de Robespierre sous la Terreur lui
coûtera la vie le 3 nov 1793. Elle sera guillotinée.

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