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Analyse du préambule :

1)_ une déclaration féminine ( L.1.2 ):


_ avant toute chose nous pouvons remarquer une différence entre la DDHC et la DDFC dans
la mesure ou le sujet de la première phrase est diffèrent alors que dans la DDHC nous lisons
« Les représentants du peuple français » , Olympe de Gouges choisit un sujet également au
pluriel mais qui plutôt que l’exclure place la Femme au cœur de cette déclaration a travers
une énumération L.1 « Les mères , les filles , les sœurs » qui affirme l’existence d’une union
féminine ainsi Olympe de Gouges apparait comme leurs porte parole , de plus le groupe
nominal L.1 « représentantes de la nation » présente les femmes comme des citoyenne
appart entières qui formulent une volonté grâce au verbe de requête quiexige une lecture
immédiate , enfin il nous faut remarquer la conjugaison au féminin L.1.2 « d’être
constituées en Assemblée nationale » qui exprime la revendication des femmes a jouées un
rôle dans la politique.

2)_ Objet de la demande ( L.2 a L.10 ) :

La Gradation qui ouvre qui ouvre ce mouvement «l’ignorance , l’oublie ou le mépris des
droits de la femme sont les seules causes du malheur publics … gouvernements » est a
observé , on remarque une modification de droits de l’homme en « droits de la femme »
qui entraine un changement de sens car elle presente la misogynie comme l’origine des
problèmes socio-politique. en effet l’adjectif « les seules causes » L.3 , indique que le
désordre de la sociétal s’explique par la façon dont les hommes traitent les femme , s’ajoute
a cela le rythme ternaire L.5 « les droits naturels , inaltérables , et sacrés de la femme »
permet d’affirmer le principe d’égalité entre homme et femme.

on remarque une phrase langue constituée de trois propositions de but (de la ligne 5 a la
ligne 10) : « afin que … leurs devoirs , afin que … respectés , afin que … au bonheur de
tous. » ces trois propositions montre la dimension argumentative de ce préambule .
l'écrivaine met en lumière la domination masculine via la répétition du subjonctif «pouvoir»
L.7 , les adjectifs «simple et incontestable» L.9 montrent que la demande est clair et
surtout légitime , De plus le rythme ternaire ligne 9.10 montre que mettre fin à la
discrimination féminine c'est offrir un ordre social aux Français « une nation équilibrée » ,
enfin nous pouvons remarquer que le pronom indéfini « tous» n'est pas remplacé par
toutes de la sorte Olympe de Gouges fais la promesse d'un bonheur pas seulement féminin
mais Universel.

3) La transition ( L.11 à 13 ) :

En prime abord on remarque une périphrase « le sexe supérieur en beauté comme en


courage dans les souffrances maternelles » cette périphrase désignant les femmes
habituellement qualifiées de sexe inférieur , fait une esquisse mélioratif de la femme
l'hyperbole «sexe supérieur » en outre la référence à l'accouchement « souffrances
maternelles » n'est pas anodine elle replace la femme au centre de tout à l'origine des
hommes elle pourtant privée du pouvoir.
Enfin l'utilisation du féminin « les droits suivants de la femme et de la citoyenne»
L.12.13 proclame une nouvelle déclaration qui vient corriger la précédente en accordant de
l'importance à un individu à part entière la femme.

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