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I. La réalisation
La gréve est une cessation collective et concertée du travail destinée á appuyer des
revendications professionnelles. Le droit de gréve est reconnu par la Constitution et
garanti á tout salarié de cesser le travail pour manifester un désaccord ou
revendication. Ce droit est reconnu aux fonctionnaires et agents non titulaires. La
gréve peut étre plusieurs cause, comme les traditions typiquement francaises, la voie
majeure d'expression syndicale. Ensuit, la crise économique apparait, et ces sont le
SP qui sont devenus les porte-paroles des revendications que les entreprises du
secteur concurrentiel ne peuvent plus exprimer. Enfin, lorsequ'un syndicat imagine
une forme d'expression originale, les médias s'en désintéressent, pour attirer
l'attention des médias, il faut une action génante pour le public.
Le droit de gréve a commencé á étre reconnu depuis la loi Ollivier du 25 mai 1864
(mais avec des restrictions). Le préambule de la Constitution de 1946 reconaissait
déja le droit de gréve: " le droit de gréve s'exerce dans le cadre des lois qui
régementent."en faisant un principe particuliérement nécessaire de nos jours. La
Constitution du V. Rép. ne prévoit pas le droit de gréve, , le législateur n'a pas défini
la réglementation globale de la gréve. Mais le Conseil Constitutionnel a donner une
valeur constitutionnelle par sa décision du 16 juillet 1971. Ce droit était affirmé et
précisé par l'arrét Dehaene du 7 juillet 1950 de Conseil d'État quand la nécessité
d'une conciliation entre le droit de gréve et la continuité, et d1autre part la
compétence du gouvernement pour procéder á cette conciliation par voi
réglementaire étaient reconnus. Donc, toute gréve dans la fonction publique était
considérée illicite, ce qui justifiait meme la révocation immédiate du fonctionnaire et
son remplacement immédiat. Il appartient au gouvernement, qui est responsable du
bon fonctionnement des services publics, de fixer lui-meme, sous le controle du juge,
en ce qui concerne ces services, la nature et l'étendue de ces limitations. En fait,
c'est au législateur de concilier droit constitutionnel de gréve dans la fonction
publique et principe constitutionnel de continuité du service public.
Conclusion
En France, faute d'un dialogue social effectif, les syndicats avancent souvent que la
gréve est le seul moyen de contraindre le gouvernement á négocier. Or, le droit de
gréve des agents public ne doit pas aller á l'encontre de l'intéret général. Donc la
continuité est indissociable du droit de gréve. mais la reforumaltion du principe de
continuité est urgent et souhaitable.