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général et la carence ou l’insuffisance de l’initiative privée ». Par ces mots, Louis Rolland
énonce que le concept de service public occupe une place centrale dans le domaine du droit
administratif. Il incarne l’un des piliers fondamentaux de l’Etat, servant de garant de l’intérêt
général. Ce terme a évolué au fil du temps et ils nous aient impossible de donner une
définition stricte avec les nombreuses transformations politiques et sociales. Ainsi, on laisse
la jurisprudence énoncer ce qui peut être et ce qui ne doit pas être un service public. Le
service public est essentiel pour la vie des citoyens puisque cela s’étend sur un domaine
large comme l’éducation, la santé, l’eau… Ce service public représente l’engagement de
l’Etat à répondre à l’intérêt général des citoyens et de garantir l’égalité au sein de la société.
L’Etat dispose donc d’un monopole sur les services publics mais cette prérogative est
soumise à des limitations. Néanmoins, l'absence d'une définition unique et rigide du service
public constitue un enjeu complexe. Comment définir précisément ce qu’est un service
public lorsque le contexte juridique évolue sans cesse ? Cette absence de définition claire et
stable rend cette question indépassable.
Au regard de ce qui précède, dans quelle mesure l’absence de définition unique du service
public est indépassable ?
Après avoir compris que les jurisprudences tranchent certains débats sur les différentes
conceptions de service public, nous analyserons le quasi-monopole de l’Etat sur ces services
publics.
II- Des limites elles-mêmes incertaines sur le monopole de l’Etat sur ces
services publics