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Le début du 19ème siècle fut marqué par l'intervention de l'Etat dans les
relations du travail suite à l'amalgame(réunion) d'un certain nombre de
facteurs idéologique (déclin du libéralisme individualiste, développement des
courants socialistes, l'enseignement de l'Église catholique, etc.), politique
(avènement du suffrage universel) et économique (concentration des
entreprises et accroissement du nombre des travailleurs).
C'est à cette époque que furent promulguées les premières lois sociales. Il en
est ainsi de l'interdiction du travail des enfants de moins de huit ans dans les
manufactures et leur emploi pour les travaux de nuit ou dangereux. Pourtant
cette loi n'est jamais appliquée. Les parents ayant besoin de l'argent rapporté
par les enfants.
D-Les premières lois sociales pendant le XIX siècle
Bien que cet édifice juridique soit essentiel, fût abrogé(annuler-nul) rapidement.
Néanmoins, une notable évolution, s'est enregistrée par la mise en place d'une
importante loi le 25 mai 1864 qui supprime le délit de coalition(alliance) rendant
ainsi la grève licite. Elle sera suivie plus tard par une vague de lois sociales dont la
plus importante est celle consacrant la liberté syndicale (1884) suivie d'autres lois,
loi du 27 décembre 1890 sur le congédiement(congé) du salarié et du 30 mars 1900
sur la durée du travail, du 13 juillet 1906 sur le repos hebdomadaire, et d'autres
concernant l'hygiène et la sécurité.
On note toutefois que le taux du salaire demeure librement fixé par l'employeur, le
législateur à l'époque qui était libéral ne se prononçait pas sur la question du
salaire.
L'œuvre fût consolidée par la rédaction en 1910 d'un code de travail.
E- L'avènement de la détermination des conditions
de travail par la négociation collective
La grande industrie et la masse ouvrière dont le sort est misérable, vont exercer une influence
marquante sur les lois sociales. Les premières « lois sociales » concernaient certaines catégories
de travailleurs dans l'industrie (législation industrielle), précisément les enfants. La loi sociale
sur le travail des enfants employés dans les manufactures : elle fixait l'âge d'admission à huit
ans et interdisait aux enfants les travaux de nuit ou dangereux. Mais elle permet de faire
travailler 72 heures par semaine les enfants de douze à seize ans. Les libéraux lui reprochent de
fausser(falsifier) les mécanismes économiques. Bien qu'assorti d'un système de contrôle, elle va
être peu respectée. Des améliorations concernant la durée de travail, le salaire et le congé
direct vont être ressentis, sont opérés progressivement. Mais c'est dans la phase liberté après
1860 qui tolère juridiquement le groupement. La liberté d'association professionnelle est
consacrée par la loi du 21 mars 1884, ce qui signifie que les travailleurs comme leurs
employeurs étaient en droit de former des syndicats.
D- Le droit ouvrier :
Par la suite, on passe à la phase de reconnaissance légale du syndicat. Ceux qui ont des intérêts
professionnels communs ont tendance à se grouper pour les défendre. Les syndicats peuvent se
constituer librement acquièrent la personnalité juridique. Avec la charte d'Amiens, le syndicalisme
confédéré manifeste dès l'origine, une volonté d'autonomie par rapport à tout parti politique,
même ouvrier. Le syndicat doit être indépendant tout parti politique et que tout travailleur peut y
adhérer, quelque soient se choix politiques. Le cumul d'un mandat politique et d'un mandat
syndical toujours été vu avec défaveur.
Cette œuvre fut consolidée par la rédaction à partir de 1910 d'un code du travail. Mais l'instrument
juridique important consacré par la loi du 25 mars 1919 concerne la convention collective.
Désormais existent les trois « piliers » juridiques des relations collectives de travail entre
employeurs et ouvriers: liberté syndicale, liberté de grève, convention collective de travail.
E- Le droit du travail
Par la suite, une autre voie sociale est proclamée: l'association capitale-travail: les
salariés sont invités à participer financièrement aux résultats de l'entreprise. La mise
en œuvre d'une politique «active » de l'emploi conduit d'importantes reformes (création
d'un fonds national de l'Emploi (1963). et d'une agence nationale pour l'Emploi (1967).
C'est l'époque de « la négociation légiférante (établir et édicter des lois) ».
En 1968, le protocole de Grenelle permet l'institutionnalisation du Syndicat dans
l'entreprise, le développement de la formation professionnelle et l'augmentation de la
durée des congés payés.
Depuis la crise économique de 1974 et la montée des problèmes de l'emploi, il faut
normaliser le travail temporaire, réglementer le contrat de travail à durée déterminée,
réformer le système d'indemnisation du chômage, réduire la durée du travail,
E- Le droit du travail
Elles visent à procurer aux travailleurs une sécurité de leurs revenus. Pour
les salariés, le droit du travail tend à assurer un salaire suffisant et son
versement régulier, la sécurité sociale assoit sur ce salaire les cotisations à
percevoir et les prestations à verser ces prestations constituant un
substitut de salaire en cas de suspension du travail ou de cessation
définitive d'activité pour le travailleur malade ou âgé. Le cout global de la
force de travail inclut le salaire et les cotisations sociales (salaire
indirect).
Qu'en est-il de l'évolution historique du droit du travail au Maroc ?