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DROIT ADMINISTRATIF

Information :
2 novembre : galop d’essai
3 NOTES EN CC
Prof institut de l’étude judiciaire (prépare le barreau)
10 chapitres qui reprennent les séances de TD, chaque séance, travail à préparer
On va voir beaucoup de jurisprudence (140 arrêts à connaitre : GAJA, contient toutes les décisions avec les commen -
taires, 120 décisions : ouvrage chronologique) => peut être utilisé via le DALLOZ
Biblio : droit administratif M.Frier et M.Petit (cf. Fascicule TD) => ouvrage auquel on peut se référer
Pas mal d’actualités, donc décision du Conseil d’Etat dans l’actualité, le Conseil d’Etat a du se prononcer sur le port de
l’abaya
Revue de référence hebdomadaire : actualité juridique du droit administratif (cf. Dalloz)

Pour citer un arrêt : juridiction (exemple : CE), nom de l’arrêt (exemple : Cadot) , date (exemple : 1889)

Thème Introductif

Quelques questions pour centrer le droit administratif :

Est-ce qu’un maire peut interdire le parapente sur les plages en Corse ?

Non, le maire est responsable de la police administratif et doit prévenir les troubles à l’ordre public et faire en
sorte que des accidents ne se produisent pas, que la sécurité soit garantie sur tout le territoire communal mais pour au-
tant un maire ne peut pas de façon générale interdir l’utilisation sur une plage la pratique du parapente.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a pas d’interdiction générale qui puisse être prononcer par un maire, une activité qui peut être
dispensée par un maire. Un maire peut réglementer le parapente, certains sports qui peuvent être dangereux mais le
principe est la liberté, l’exception est l’interdiction. Interdir de façon générale comme le parapente ne fait pas parti des
prérogatives du maire, le maire doit utiliser son pouvoir de police mais doit en faire une utilisation raisonnable, il ne
doit pas aller à une interdiction pure et simple d’un activité sportive. Le principe en France est qu’on peut librement
faire des activités et qu’au nom du pouvoir de police que détient le maire, il ne peut pas aller jusqu’à l’interdiction géné-
rale et absolue d’une activité.

Est ce qu’un ministre peut interdire le port d’une certaine tenue aux établissement publics ?

Oui, le Conseil d’État dans une décision récente du 7 septembre 2023 a considéré qu’il était possible pour le
ministre de l’Éducation nationale d’interdire le port de certaine tenue manifestant ostensiblement l’appartenance reli -
gieuse dans les établissements scolaires publics. Il existe, en effet, dans les établissements primaires et secondaires pu-
blics, une loi qui pose comme principe l’interdiction de tous signes religieux. Le ministre de l’Éducation nationale a
considéré que le port de l’abaya était et manifesté ostensiblement une manifestation religieuse. La décision du ministre
de l’Éducation nationale a fait l’objet d’un recours devant le Conseil d’État, qui est la plus haute juridiction administra-
tive et qui a donc dû décider si la décision du ministre de l’ l’Éducation nationale était juste ou non. Le Conseil d'État a
considéré que le ministre ne s’était pas trompé et avait considéré que ces personnes qui se présentaient avec genre de te -
nue manifestait ostensiblement leur appartenance religieuse.
Quelques années auparavant, il avait été fait de même avec le pour du bandana; le juge a à se prononcer sur ces
questions délicates et c’est lui, le juge, qui doit tracer la ligne de partage entre ce qui est autorisé et de ce qui est interdit.
Quand une autorité public, quand le ministre de l’éducation national prend une décision aussi importante, il fait
l’objet d’un contrôle, toutes les décisions que prennent les pouvoirs publics peuvent faire l’objet d’un contrôle devant le
juge administratif et en dernier ressort, devant le Conseil d’État.
Donc, le 7 septembre 2023 et d'ailleurs le 25 septembre 2023, a 2 reprises le Conseil d'État a confirmé la déci-
sion du ministre de l’Éducation nationale. Le Conseil d'État était saisi dans le cadre d'une procédure qui s'appelle le ré-
féré liberté. Lorsqu'un citoyen estime que les pouvoirs publics portent atteinte à une de ces libertés fondamentales
comme le droit de se vêtir librement. Il peut saisir le juge. Il y a donc des mécanismes, des techniques juridiques qui
permettent devant le juge d'obtenir le respect des libertés fondamentales. Et c'est ce qui s'est passé devant le Conseil
d'État à propos de cette décision du ministre de l'éducation nationale d'interdire le port de l’abaya, une certaine tenue,
dans les établissements scolaires publiques. Le Conseil d'État a examiné très rapidement, en une semaine, la question et
ses causes.

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Donc ici, de nouveau, on retrouve la figure du juge administratif; juge qui va pouvoir contrôler l'administra-
tion, contrôler le ministre de l'éducation nationale et dire si oui ou non la décision qu'il avait prise était justifiée ou non.
Toute l'histoire du droit administrative, c'est le contrôle par le juge des décisions que prend l’administration,
que prend le gouvernement, que prennent les pouvoirs publics. Toute l'histoire du droit administratif en France, c'est de
rechercher comment contrôler, comment faire en sorte que les pouvoirs publics, les administrations, les gouvernements
respectent la règle de droit

Est-ce que le ministre de l'Intérieur peut dissoudre le collectif des soulèvements de la terre ?

Il y a eu une manifestation qui est assez mal tournée à la contre des bassins de rétention d'eau et qui a donné
lieu à des grands débordements. Le ministre de l'Intérieur a décidé qu’un groupement qui avait participé à cette mani -
festation devait être dissous, c’est à dire qu'il devait tout simplement disparaître. De nouveau, le Conseil d'État est saisi.
La question qui se pose, est-il possible de dissoudre ce collectif qui incite à la désobéissance civile ?
Ce collectif considère qu’il peut être légitime de désobéir au règle institué par les forces de l'ordre. Le Conseil
d'État a donné tort au gouvernement, il a considéré qu’il n'était pas juridiquement admissible de dissoudre ce collectif.
Le 11 août 2023, le Conseil d’État, de nouveau, a suspendu la décision de dissoudre ce collectif. Il a donc donner tort,
gouvernement, en considérant que ce collectif, même s'il incitait à la désobéissance civile, ça ne justifiait pas pour au -
tant la dissolution, même s’il pouvait faire l’objet de mesure, puisque même si on incite à la désobéissance civile, c’est
plus symbolique qu’autre chose.

Le juge est donc obligé d'arbitrer entre d'une part les libertés des individus, les libertés de ce collectif, le droit
de se réunir en collectif et de les manifester, et d'autre part la volonté du pouvoir public de lutter contre les risques de
trouble à l'ordre publique.

Est-il possible de demander au ministre de l’Intérieur de prendre toute mesure utile pour obliger les forces
de l'ordre à apporter un identifiant individuel visible ?

La loi impose de porter sur leur uniforme un identifiant individuel visible, c'est-à-dire qu'on puisse avoir indi -
viduellement qui est en cause Or, il a été constaté que très souvent, les forces de l'ordre ne portaient pas cet identifiant.
Il n'était donc pas possible, lorsqu'il y avait des débordements possible de savoir individuellement qui était l’auteur des
actes.
Le vendredi prochain, le Conseil d'État doit se prononcer de nouveau sur cette question de savoir s'il est pos-
sible d’ordonner au ministre de l’Intérieur de faire respecter cette obligation de porter un identifiant individuel visible.
Est-il possible de demander au juge de prononcer une injonction, un ordre à l'encontre de l'administration afin qu'elle
respecte la loi. Jusqu'où le juge peut-il aller à l'égard de l’État, à l'égard du gouvernement à l'égard de la ministre, sans
empiéter sur ce qui relève de la responsabilité politique, mais tout en obtenant du gouvernement qu’il fasse respecter la
règle de droit.

Toutes ces questions montrent qu’en ce moment dans notre société, les préoccupations liées à leur République
et à la société sont au cœur des préoccupations.

Qu'est ce que c'est que le droit administratif ?

C'est le droit de la puissance publique dans ses rapports quotidiens avec les particuliers. En tant qu’étu-
diant, nous sommes un acteur du droit administratif.
Le droit administratif est une branche du droit, qui va régir les rapports entre la puissance publique et les parti -
culiers. Il existe toute une série de règles écrites et non écrite qui vont s’imposer dans ces rapports entre les services pu-
blics, la puissance publique avec les particuliers. Dans cette relation, le rôle du juge est essentiel ! Le droit administratif
est essentiellement jurisprudentielle ! C’est ce qu’expliquait Georges Vedel, qui était un membre du Conseil constitu-
tionnel. Cela signifie que c’est essentiellement dans la jurisprudence du juge qu’on veut retrouver les règles du droit ad -
ministratif. C'est au juge, qu'il revient de formuler les règles applicables à l'administration.
Le droit administratif est une branche du droit, qui s'appuie sur le droit constitutionnel. On aura à plusieurs re -
prises à faire référence aux droit constitutionnel. Les sources du droit administratif se sont d’abord ls sources du droit
constitutionnel, mais nous verrons ensuite que de plus en plus, le droit administratif, comme toutes les autres branches
sont influencés par les sources internationales et surtout européennes.
L’évolution au cours des 30 dernières années qui est la plus marquante, c'est bien le rôle qu’a pris le droit euro -
péen dans la matière. Le droit administratif n’est pas uniquement un droit tourné vers le droit interne, c'est une matière
qui est de plus en plus à dû s’ouvrir aux sources internationales. Le droit administratif a connu de profondes évolutions
au cours de ces dernières années avec la diversification des sources qui lui sont applicables, avec un renforcement de la
place du droit et international européen. Aujourd'hui, il n'est plus possible de faire du droit administratif sans connaître
parfaitement le droit européen, ou en tout cas l'intégration du droit européen en France.

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Thème I : Généralité sur le droit administratif et la juridiction administrative.

Les chapitres qui vont suivre reposent sur l’idée que les relations entre l'administration et les partis; que les re -
lations entre les pouvoirs publics et les administrer ne peuvent pas relever du droit commun. Le droit civil ne peut pas,
ne doit pas, ne saurait s'appliquer aux relations entre l'administration, le gouvernement, les pouvoirs publics, l'université
et les administrateurs. Il y a un droit spécial : le droit administratif

La première chose à retenir est qu'à priori la règle de droit privé, la règle du droit commun, la règle du droit ci -
vil ne s'applique à priori pas en droit administratif. En plus, on a une juridiction spécifique, un ordre de juridiction spé -
cifique pour les affaires administratives.
À la dualité des ordres juridiques correspond donc à une dualité de juridique. On a 2 types de juridictions : les
juridictions judiciaires et juridictions administratives et chacune de ces juridictions appliquent un droit différent. C’est
ce qu’on appelle la conception française de la séparation des pouvoirs. En application de cette conception française de
la séparation des pouvoirs, il y a deux sortes de juridictions qui coexistent.
La question qui se pose est de savoir qui va faire respecter par l’administration, la règle de droit ?
Le juge administratif qui, aujourd’hui, est incontesté, n’a pas toujours existé. Comment, progressivement on a
mis en place un juge, pour faire respecter la règle de droit en droit administratif.

Chapitre 1. La juridiction administrative

On a pas tous le même système, dans le monde. C’est un choix français d’avoir cette dualité de juridiction. C’est
le Lord Dicey, lorsqu’il reçu le Traité du droit administratif du Doyen Berthélémy, qui s’exclama « Droit administratif !
Nous n'avons rien de pareil en Angleterre. Nous ne voulons rien avoir de semblable ». Il considère que c’est un système
qui protège davantage l’administration que les citoyens, néanmoins ceci est faux.

Section 1. Historique

§1. LES ORIGINES DE LA DUALITÉ

Dès la fin du XVIIIème siècle, va s'exprimer la volonté politique, la volonté royale de mettre en place un droit
spécial, un droit autonome, un droit distinct du droit privé. Le pouvoir royal a voulu soustraire l'action publique du
contrôle des tribunaux judiciaire.

Comment s’appelait les tribunaux judiciaire, à l’époque ?

Les parlements de l'Ancien régime. Le pouvoir royal a besoin d'un Parlement pour enregistrer toute une série
d’actes. Très rapidement le pouvoir royal va s’accorder de plus en plus de privilèges, c’est-à-dire va vouloir être traité
différemment, il va refuser qu'on lui applique, comme à tous les sujets du royaume, le droit. Le privilège que se dote le
pouvoir royal est un double privilège de juridiction et un privilège de droit.
Afin de garantir l’autorité de l’État, afin de garantir l’autorité du roi, le pouvoir royal veut que ce soit pris en
compte l’inégalité qui existe entre le roi et ses sujets. Le roi, la puissance publique doit disposer d'un certain nombre de
pouvoirs, de privilèges parmi lesquels qu’on appelle le privilège du préalable. Cette idée selon laquelle, une autorité
publique, une autorité administrative peut imposer unilatéralement, sans la volonté et sans le consentement des destina-
taires; des règles. Ces individus n'ont pas d'autre chose que de s’y soumettre. Dans cette première idée, le pouvoir royal
s'octroie un certain nombre de privilèges, parmi lesquels le pouvoir de décision unilatéral, c’est à dire la possibilité de
pouvoir prendre les décisions qui s'imposent aux citoyens. Ceci existe toujours. Aujourd’hui, le gouvernement a la pos-
sibilité de prendre une décision qui s'impose aux citoyens. Tant que le juge n'a pas remis cela en cause, on doit appli-
quer ces décisions. On appelle ça, la décision exécutoire. C'est cette décision qui est prise par une autorité publique et
tant qu’elle n'est pas annulée par le juge, elle continue de s’imposer. C'est une règle qu'il faut pour toutes les décisions
prises par les autorités publiques. Ce sont des décisions que doivent respecter les administrés eux-même, même s'ils
n'ont pas donné leur consentement.
Sous l’Ancien Régime, le roi s'oppose à ce que le pouvoir judiciaire intervienne dans les affaires du Royaume.
Le roi est source de toute justice et il serait question d'entraver la bonne marche de l’administration. Dès le XVII ème
siècle, le roi n'accepte plus que les parlements empêchent le pouvoir royal de fonctionner. Dès 1641, il est d'adopter un
texte, l'édit de Saint-Germain-en-Laye, au terme duquel il est fait une interdiction expresse au cours judiciaire d'avoir
connaissance des affaires de l'État et de l'administration. Donc, très tôt, il y a cette volonté du pouvoir royal, qui existera
toujours, de ne pas voir ces décisions entraver, limiter par des décisions du pouvoir judiciaire. Rien ne doit arrêter le
bon fonctionnement des pouvoirs publics. Progressivement, l'administration va tout au long du XVIII ème siècle se libérer
de tout contrôle. La justification principale est qu’elle tient d'une part à la nature de l’administration et de l’autre part
aux objectifs poursuivis par la construction. L'administration, le pouvoir public, le pouvoir royal est spécifique. La spé -
cificité est double, en vers sa nature et en vertu des objectifs poursuivis. L’administration est la puissance publique et
elle agit dans l’interêt général. Contrairement aux individus qui poursuivent leurs intérêts propres, leurs intérêts particu-
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liers, leurs intérêts individuels, l'administration agit dans le bien commun, le roi agit pour le bien de tous ces sujets.
Mais l'idée est qu'on retrouve aujourd'hui, c'est bien sûr le roi agit dans l'intérêt général, ce qu'on appellerait en droit pu -
blic, le service publique. Les relations entre les administrés, les individus sont soumis aux droits civils, mais en re -
vanche, les relations entre l'administration et les pouvoirs publics et les individus, ils ne sont pas soumis au droit. L’idée
est qu’il n’est pas question que l’administration soit soumis au droit commun, contrairement au droit civil car, il est
pour les individus. Le roi ne veut pas que les juges judiciaires se mêlent de ses affaires.
Cette logique qui se met en place dès l’Ancien Régime va conduire, à partir de la Révolution française, à la
formulation d'un principe.

§2. LE PRINCIPE DE SÉPARATION DES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES ET ENTRE LES AUTORITÉS JUDICIAIRES

Ce grand principe va être affirmer, au moment de la Révolution.

A. L'AFFIRMATION DU PRINCIPE DE SÉPARATION

L'affirmation du principe de séparation a lieu au moment de la Révolution. Un certain nombre de textes vont
exclure l'intervention du juge judiciaire dans les affaires de l'administration. L'article 16 de la déclaration d'économie
des citoyens « Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs détermi-
nés n'a point de Constitution. » Donc les révolutionnaires ont voulu très tôt mettre en place le principe de séparation des
pouvoirs.
Qui dit séparation des pouvoirs ne dit pas absence de contrôle. C'est pas parce qu'on dit que le pouvoir exécutif
est autonome, qu’on peut contrôler le pouvoir. Pendant longtemps, il y a eu une certaine réticence à soumettre l’admi-
nistration par un juge. Pendant une longue période, on a eu un juge judiciaire qui contrôlait les affaires des particu -
liers mais personne pour contrôler l'administration.
Le principe de séparation des autorités administratives et des autorités judiciaires a été affirmé dans un texte
voté au moment de la révolution, c'est la loi des 16 et 24 août 1790 « Les tribunaux et les fonctions judiciaires sont dis-
tinctes et demeureront toujours séparées des fonctions administration ». Le juge judiciaire ne peut pas s’intéresser aux
affaires de l’administration. Cette loi du 16 et 24 août 1790 pose un interdit et si on le fait, on commet une infraction
grave. Le législateur révolutionnaire le redit dans un deuxième texte qui est le décret du 16 fructidor an 3 (août-sep-
tembre). Ce décret nous dit qu’il est interdit pour le juge judiciaire de connaître des affaires de l’administration.

Qui va alors régler les litiges avec l’administration ?

B. L’AFFIRMATION D’UN ORDRE ADMINISTRATIF AUTONOME

Dans la constitution de l’an VIII est crée le Conseil d'État. Mais à l’époque, le Conseil d'État n’est pas encore
juge. Il existe bien un conseil mais son rôle n’est que de conseiller. Pendant ¾ de siècle jusqu'en 1872, le Conseil
d'État et d'autres organismes, qu'on appelle les conseils de préfecture vont exister mais vont se contenter de rendre des
avis. Progressivement, le gouvernement, l’empereur vont le consulter pour que il rende un avis en droit mais cet
avis n'aura pas force exécutoire.
A cette époque, lorsqu’on avait un litige avec l’administration, la première des choses à faire était de porter de -
vant l'auteur de l’acte un recours, cela consiste à demander. Ce recours consiste à demander à l'auteur de la décision de
revenir sur sa décision. C'est ce que l'on appelle un recours gracieux. Le recours gracieux qui existe toujours aujour-
d'hui. Ce recours consiste à demander à l'auteur de la décision, de réexaminer sa décision et de revenir sur la décision.
Si vous n'obtenez pas satisfaction, si la personne qui a pris la décision ne veut pas changer; alors un deuxième recours
est possible : le recours hiérarchique. Il consiste à aller voir le supérieur hiérarchique. Il est donc toujours possible d’al-
ler devant le chef de l’État ou le ministre à l’époque pour lui demander de réexaminer la décision. Lorsque les affaires
arrivaient devant les ministres, on appelait ça la théorie du ministre des juge ou de l’administrateur juge c’est-à-dire
c'est l'administration qui se juge elle-même en quelque sorte. C'est elle qui apprécie elle même si ce qui a été fait est sa -
tisfaisant.
Lorsque des recours était introduit contre les décisions administratives, le chef de l’État ou l’Empereur prenait
l’habitude, au cours du XIX ème siècle, de consulter le Conseil d’État, non pas pour qu’il rende un arrêt mais un avis. Et
donc le chef de l’État a pris l’habitude, à partir du premier empire, de consulter systématiquement le Conseil d’État.
Pendant 75 ans, le chef de l’État a toujours suivi ce qu’a dit le Conseil d’État, c’est-à-dire que l’avis du Conseil d'État a
toujours été repris à l’identique par le chef de l’État. Dès cette époque, le Conseil d'État, même s'il n’était pas en -
core juge, était en mesure de créer, d'élaborer, de former les règles du droit administrative parce que il est systématique-
ment consulté et surtout, ces avis sont systématiquement suivis. C’est un choix que fait le chef de l’État. Dès cette
époque alors que le Conseil d'État n’est pas encore un juge, il va s’élaborer une jurisprudence, en tout cas des règles de
droit administratif qui vont être élaborer par le Conseil d’État. Le Conseil d’État est composé de personne qui
connaissent très bien l’administration; il est donc en mesure de rendre des avis qui sont adaptés aux besoins de la vie.

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Lorsqu’il rende des avis, il fait en sorte de créer des règles, d’élaborer des principes qui sont en phase, applicable par
l’administration.
Il n'en reste pas moins que jusqu'en 1872, le Conseil d’État, tout en existant, n’est pas juge. Même si au sein
du Conseil d'État, on crée une section dédié aux contentieux. Il n'empêche que jusqu'en 1872, jusqu’à la loi du 24 mai
1872, le Conseil d'État n'est pas juge à part en entière. Jusqu’à la loi du 24 mai 1872, nous sommes dans un système de
justice retenu, un système dans lequel l’exécutif prend des décisions. Toutes les décisions commencent par « Répu -
blique française, au nom du peuple français ». Le peuple français, depuis 1872, a décidé de confier aux juges adminis -
tratives le soin de rendre la justice en son nom. Cette loi du 24 mai 1872 est un texte qui constitue la base législative de
la juridiction administrative. Cette loi, on l'appelle aussi la loi DUFFAURE, du nom du ministre de l'époque. Voilà ce
que dit l’article 9 de la loi DUFFAURE « Le Conseil d'État statut souverainement sur les recours en matière conten-
tieuse, et sur les demandes d’annulation pour excès de pouvoir conformer contre les actes et des diverses autorités admi-
nistratives. ».
Le premier point est que Le Conseil d'État statue souverainement, c'est-à-dire que il rend des décisions en tant
que juridiction à part entière. Désormais, le Conseil d'État dispose d'un pouvoir de décision propre en matière conten -
tieuse. Il rend ce qu’on appelle des arrêts, les arrêts du Conseil d’État sont des décisions définitives et souveraines. On
lui a déléguée, comme les tribunaux judiciaires, le droit de juger. Les décisions prises, les arrêts rendus ont autorité de
la chose jugée. Sans approbation du chef de l’Etat, désormais le Conseil d'État est un juge à part entière.
Le deuxième pointe est que le Conseil d'État statut "sur les demandes d’annulation pour excès de pouvoir
conformer contre les actes et des diverses autorités administratives ». Un des principaux recours, une des principales
voies d’action contre les décisions des autorités administratives, contre les actes des autorités administratives c'est le
gros pour excès de pouvoir. Le recours pour excès de pouvoir est un recours par lequel on demande au Conseil d’État
d’annuler, c'est-à-dire de supprimer rétroactivement la décision de l’administration. Le recours pour excès de pouvoir,
c'est le monument du droit administratif. Un peu en péril, on le verra, mais c'est un monument historique; c’est l’outil, la
technique qui a été le plus utilisé au XIX ème siècle et au début du XXème siècle. Ça veut dire concrètement qu'on peut al-
ler devant le juge et de demander d'annuler un décret du président de la République. On dote le juge administratif d’un
outil extrêmement efficace pour obliger l'administration à respecter le droit. Si le juge, si le Conseil d'État constate que
l’administration, que l'autorité administrative, l'auteur de l'acte, n'a pas respecté la règle de droit, il annulera sa décision
c'est-à-dire que cette décision devra être considérée comme n'ayant jamais existé. Le recours pour excès de pouvoir,
c'est le recours en annulation qui peut être introduit à l’encontre des actes administratives, c'est à dire des actes des auto-
rités administratives. Ce n'est pas le seul recours qui existe, mais c'est celle qui a été la plus utilisée à l'époque pour obli -
ger l'administration à respecter la légalité, c'est-à-dire la loi.
Tout comme il existe une Cour de cassation, il existe le Conseil d’État. Mais le Conseil d’État ne perd pas sa
fonction consultative, il a toujours sa double casquette, tantôt conseil tantôt juge.

Est-ce qu’on peut être les deux à fois ? Peut-on conseiller le gouvernement quand on est le juge du gouverne-
ment ?

Dans la loi du 24 mai 1872, il y a une divergence d’interprétation et un premier arrêt, CADOT, les ministres.
Les ministres considéraient que la loi du 24 mai 1872 n'avait pas fait tomber la théorie d'une ministre et les ministres
soutenait qu'avant de porter l'affaire devant le Conseil d’État, il fallait porter l’affaire devant eux. C'est-à-dire qu'il y au -
rait eu une étape préalable, avant d'accéder au juge. Étape qui consistait à aller devant le ministre et a demandé au mi-
nistre d'examiner la situation. Cela n'est que si le ministre n'avait pas donné satisfaction, qu’on pouvait aller devant le
Conseil d'État, autrement dit, les ministres soutenaient que l'on ne pouvait pas directement saisir le juge à l'encontre
d'une décision administrative, malgré la loi du 24 mai 1872. Il y avait une sorte d’étape préalable, c’est une question de
recevabilité, le juge reçoit que si on respecte certaines étapes.
Il y avait une divergence d’interprétation sur la portée de la loi du 24 mai 1872, le Conseil d'État va rendre un
arrêt en 1889. Conseil d’État, 13 décembre 1889, CADOT (gaja n°5)« consacre en son corps le Conseil d’État
comme juge de droit en matière administrative », cela signifie qu’on a pas besoin d’aller devant les ministres. On peut
saisir directement le juge administratif. Dans les faits, M.Cadot a demandé l’annulation car il avait fait un recours pour
excès de pouvoir, néanmoins il a perdu mais a quand même fait progressé le droit comme Nicolo, dans l’arrêt NICOLO.
A partir de 1889, les requérants peuvent saisir le juge sans passer par les autorités administratives préalables.
Le Conseil d’État devient juge de droit commun, à l’époque, en premier et dernier ressort. À partir de cette arrêt CA-
DOT et de la loi du 24 mai 1872, on va assister à la création d’un ordre juridique administratif.

C. LA CONSTITUTIONNALITÉ DU JUGE ADMINISTRATIF

C'est sous la Vème République que le juge administratif que l'existence juge administratif va être constitution-
nel. Plus précisément, c’est pas dans la Constitution écrite, mais dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel que
l'on va procéder à la constitutionnalisation. C'est le Conseil constitutionnel, qui par plusieurs décisions successives, va
consacrer la valeur constitutionnelle. Il va aussi consacré une compétence propre au juge administratif.
La décision du Conseil constitutionnel, du 22 juillet 1980, qui porte le numéro 80-119DC, le Conseil
constitutionnel consacre l’indépendance de la juridiction administrative. Il nous dit que l’indépendance du juge adminis-

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tratif est un principe fondamental reconnu par les lois de la République c'est-à-dire un principe à valeur constitution -
nelle. Donc, le juge administratif bénéficie d'une indépendance garantie par la Constitution. Donc, tout comme le juge
judiciaire, le juge administratif est un juge qui bénéficie d'une indépendance qui est consacrée par la Constitution.

La deuxième décision est celle du 23 janvier 1987, conseil de la concurrence. Cette décision est beaucoup
plus importante, tellement importante qu’elle est dans le GAJA (n°80).
Dans cette affaire. Il y a un acteur qui était Vedel qui demande au Conseil constitutionnel et c'est également lui
qui a été l’auteur de la décision du Conseil constitutionnel.

Quelle était sa décision ?

Le législateur, le Parlement voulait créer une autorité administrative indépendante nommé Conseil de la
concurrence. Le législateur voulait que les contentions, recours contre cette décision de l’autorité administrative relève
du juge judiciaire. La raison de pourquoi le Parlement voulait cela, c’était parce que cela relevait du droit des affaires et
était soutenu que le juge judiciaire connaissait mieux que le juge administratif donc cela était dans l’intérêt du justi -
ciable.

Est il conforme à la Constitution de confier les recours contre une autorité administrative indépendante au
juge judiciaire ? Y a-t-il un principe à valeur conditionnelle qui interdit de le faire ? Autrement dit, est ce que la loi
votait par le Parlement est conforme à la Constitution ?

Le Conseil constitutionnel va commencé par affirmer un grand principe disant qu’a priori c’est le juge admi -
nistratif qui est compétent tout en nuançant en précisant que dans certains cas, on peut confier cela au juge judiciaire. Le
Conseil constitutionnel dit la chose suivante « Considérant que les dispositions des articles 10 et 13 de la loi des 16 et
24 août 1790 et du décret du 16 fructidor An III qui ont posé dans sa généralité le principe de séparation des autorités
administratives et judiciaires n'ont pas en elles-mêmes valeur constitutionnelle ».

Donc le législateur peut y déroger ?

Il ajoute qu’il existe « néanmoins, conformément à la conception française de la séparation des pouvoirs, fi-
gure au nombre des « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République » celui selon lequel, à l'exception
des matières réservées par nature à l'autorité judiciaire, relève en dernier ressort de la compétence de la juridiction ad -
ministrative l'annulation ou la réformation des décisions prises, dans l'exercice des prérogatives de puissance pu-
blique ». Le Conseil constitutionnel, tout en ayant dit que les lois du 16 et 24 août 1790 n’avait pas de valeur constitu -
tionnelle mais il identifie un principe, selon lequel, c’est au juge administratif d’annuler ou de réformer les décisions
prises dans l’exercice de prérogative administrative.
Cette décision pose le principe selon lequel il existe un bloc de compétence, un fondement de compétence
constitutionnel du juge administratif. C’est là qu’est actée que la juge administratif a une existence constitutionnel.

Le Conseil constitutionnel nous dit que « à l'exception des matières réservées par nature à l'autorité judiciaire,
relève en dernier ressort de la compétence de la juridiction administrative l'annulation ou la réformation des décisions
prises, dans l'exercice des prérogatives de puissance publique, par les autorités exerçant le pouvoir exécutif ». On voit
bien, ici, que le Conseil constitutionnel s’appuie sur cette notion de prérogatives de puissance publique pour asseoir la
compétence du juge administratif.
Lorsqu’un certain nombre de personne, généralement public, sont investi de prérogative de puissance publique,
c'est-à-dire un certain nombre de pouvoir que nous pas les particuliers comme prendre des décisions exécutoires, c’est
nécessairement au juge administratif qu’il revient de se prononcer. Le critère du Conseil constitutionnel dans sa déci-
sion de 1987 est celui des prérogatives de puissances publiques. On voit ici, que le Conseil constitutionnel retient un cri-
tère qu’on peut appeler organique et ne retient pas le critère du service public. Le grand absent de cette décision est le
service public, il est fait référence à la puissance publique et non au service public. Ce sont deux écoles différentes, le
droit administratif est traversé par un certain nombre de conflit idéologique et il existe des écoles. Certaines sont dites
l’école du service publique, certaines sont celles de la puissance publique. L’école du services public explique que le
droit administratif part du critère du service public; alors que l’école de la puissance publique explique que la droit ad-
ministratif part du critère de la puissance publique. L'école du service public, c'est l'école type de Bordeaux avec sa tête
Léon DUGUIT. Et, l’école de la puissance publique à Toulouse avec à sa tête de Maurice Hauriou.
Néanmoins, le fondement de cette décision, c'est la puissance.

Comment expliquer cette position du Conseil constitutionnel ?

Simplement parce que c'est Vedel qui a écrit la décision. C'est au juge administratif de connaître de leur
contentieux. Lorsque l'on fait usage de prérogatives de puissance publique, à ce moment-là, on prend des décisions qui

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relèvent de la compétence du juge administratif et de lui seul, il n'est pas question que le juge judiciaire connaisse nor -
malement les décisions prises par les autorités faisant usage des technologies de puissance publique.

Cette décision concernait une loi qui transférait au juge judiciaire, le contentieux des décisions de l'autorité de
la concurrence qui était une autorité administrative. La question qu'on se posait était la suivante, est ce qu'une loi peut,
sans violer la Constitution, confier les recours contre les décisions de l'autorité administrative au juge judiciaire.
Normalement, la réponse du Conseil constitutionnel aurait dû être non, le Conseil constitutionnel ne va pas
censurer la loi. Le Conseil constitutionnel va trouver un moyen de sauver la loi. Il va considérer qu'au nom de la bonne
administration de la justice, il y a des cas où on peut aménager, déroger au principe fondamental reconnu par les lois de
la République. Il va considérer qu’en espèce dans ce cas, la bonne administration de la justice justifie que l’on confie au
juge judiciaire, le contentieux du Conseil de la concurrence. Donc le Conseil constitutionnel, contrairement à ce qu'on
pouvait penser, ne va pas invalider la loi, mais va la valider. En disant, qu’on peut comprendre qu’étant donné la ma -
tière, étant donné qu'il s'agit du droit de la concurrence, ce soit le juge judiciaire qui soit compétent.
Cette décision est extrêmement important à plusieurs égards et elle constitutionnalise l'existence du juge admi -
nistratif. Le Conseil constitutionnel va confirmer sa position, en 2009. En 2009, le Conseil constitutionnel va rendre une
décision le 3 décembre 2009 sur la loi organique relative aux questions prioritaires de constitutionnalité. Avant d'accé -
der au Conseil constitutionnel, il faut passer le filtre des juges suprêmes des ordres juridictions soit le Conseil d’État
soit le Cour de cassation. Le Conseil constitutionnel achève de consacrer l’existence de consacrer l'existence constitu -
tionnelle de la juridiction administrative en disant qu’il existe bien deux ordres de juridiction reconnu par la Constitu-
tion. Aujourd’hui, il n’y a plus de débat.

§3. D E LA SÉPARATION DES JUGES À LA DISTINCTION DES DROITS

Le droit administratif est un droit essentiellement jurisprudentiel, à l'instar de la common law. S'il y a juge admi-
nistratif, ce n'est pas pour appliquer le droit privé. C'est ce que l'on appelle l'autonomie. Le fait que chaque juge ap -
plique ses propres règles, découle d'un arrêt fondateur du GAJA, du tribunal des conflits, du 8 février 1873, Agnès
BLANCO (n°1). Cet arrêt qui marque le début, le point de départ de tout une construction. C'était un arrêt du tribunal
des conflits, et non du Conseil d'État car justement la question était de savoir quelle était l’ordre de juridiction compé-
tent pour connaitre l’affaire en cause. Il existe une juridiction dont la fonction unique est de repartir les compétences
entre ceux qui relève du juge judiciaire et de l’administratif : c’est le tribunal du conflit. C'était une affaire de responsa-
bilité, à l’époque, le principe est celui de l’irresponsabilité de l’État et de la puissance publique. L’État n’est pas respon -
sable, à l’époque, de même pour les collectivités. Or les particuliers, les individus, les personnes privées victimes de
dommage causé par l’administration acceptent mal ce principe d’irresponsabilité de l’État.

Pourquoi l’État ne devrait pas réparer le dommage ?

Les personnes privées considèrent qu'il n'y a pas de raison que le principe affirmé à l'article 1382 du code civil,
aujourd'hui l'article 1240 « Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui et à dommage, il se dit par la causalité
est arrivé à le réparer. » ne soit pas appliquer. Ce principe si responsabilité de l’État est considéré comme étant attenta -
toire au principe général selon lequel quand on commet un dommage, on doit réparer le préjudice. À plusieurs reprises,
ce sont devant les tribunaux judiciaires que les particuliers vont porter leur action. Puisqu'ils ne peuvent pas obtenir des
dédommagements, des dommages et intérêts, des indemnités devant les juges administratifs et devant l'administration,
ils vont aller devant le juge judiciaire et ils vont invoquer le code civil, en soutenant que l’État, dans un certain nombre
de situations doit être assimilé à une personne privée et doit répondre comme le ferait une personne privée, des dom -
mages que pourrait causer de ces agents.
En l’espèce, la petite fille Agnès BLANCO joue a côté de manufactures de tabac et à l’époque les manufac-
tures de tabac sont un service public. La petite Agnès Blanco va être blessé par ces agents de l’agence publique. Ces pa -
rents demandent réparation et vont saisir le juge judiciaire, le juge civil pour tenter d’obtenir réparation. M.Blanco saisit
le tribunal judiciaire d'une action en dommages et intérêts contre l’État qu’il considère comme civilement responsable
dû aux fautes commises par ses agents. L'État est un employeur et doit répondre, c'est ce qu'on appelle la responsabilité
du commettant du fait de ces préposés. Il y a un principe du droit civil en droit duquel le commettant doit répondre des
actes de ces préposés, c'est-à-dire de ces employés. Le père d'Agnès Blanco assigne devant le juge civil, le juge judi -
ciaire, l’État pour obtenir réparation. Le préfet de la Gironde va. élever le conflit. C'est à dire qu'il va considérer que ce
n'est pas au juge de connaître de l’affaire. Il va élever le conflit devant le Tribunal des conflits. Le préfet de la Gironde
va considérer que ça ne peut pas être devant les juridictions civiles que l’affaire peut être résolu. Il va considérer que les
juridictions civiles sont incompétentes pour connaître de cette action. Comme le lui reconnaît la loi, il va considérer que
le tribunal des conflits doit déterminer si c'est bien au juge civil ou juge administratif de trancher le litige et de détermi -
ner s'il y a lieu à des versements de dommages et intérêt.
Le conflit et l'affaire arrive devant donc le tribunal des conflits. Le tribunal des conflits va donner raison au
donner raison au vrai. Il va considérer que ce n'est pas au juge judiciaires de trancher cette affaire, la compétence est au
juge administratif.

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Pourquoi ?

Pour une raison simple, parce que le problème à résoudre en matière de la responsabilité de l’administration
n’est pas le même que pour celui des parties publiques.

La règle en cause :
En 1873, le tribunal des conflits consacre la compétence du juge administratif pour connaître des affaires de
responsabilité de l’administration.
« La responsabilité, qui peut incomber à l'Etat pour dommages causés aux particuliers par le fait des personnes
qu'il emploie dans le service public, n'est pas régie par les principes établis dans le Code civil pour les rapports entre
particuliers »

Le Code civil est le code des particuliers, le code des relations en particulier; le code des français individus.
Quand une personne employée par l'État commet un dommage dans le cadre du service public, le code civil n’est pas
fait pour régir les relations entre les individus et l’État. Parce que le problème à résoudre n’est pas le même, parce que
l'État n'a pas les même préoccupations. => extrait GAJA

Qu’est ce qu’on applique alors ? Quelle règle appliquée si on n’applique pas le code civil ?

Le tribunal des conflits nous le dit « Cette responsabilité n'est ni générale ni absolue. Elle a ses règles spé-
ciales. »

Qui les dégage ?

Le juge administratif

Le rôle du juge administratif est considérable car c’est lui qui va, au fil de s jurisprudence, construire, élaborer,
faire évoluer le régime de la responsabilité de l'État.
Le tribunal des conflits va plus loin encore et nous dit "Cette responsabilité n'est ni générale, ni absolue et a
ses règles spéciales qui varient suivant les besoins du service. ». Le juge administratif va adapter les règles aux besoins
du service public.

L’arrêt BLANCO, d’une part, pose le principe selon lequel toute action en responsabilité dirigée contre une
collectivité publique contre l'État par principe, doit être porté devant le juge administration. La deuxième chose est que
les règles que va appliquer le tribunal administratif ne sont pas les même que celle du Code civil, mais des règles qu’il
va lui même élaborer. Il y a création régime de responsabilité administrative par voie prétorienne. C'est le juge qui crée
les règles applicables en la matière.
Néanmoins ceci va prendre du temps car le juge ne s’auto-saisit pas. Il faut qu’on le saisisse donc l’élaboration
de ce régime autonome va prendre du temps car il va se faire progressivement, par étape en fonction des affaires qu’à
du connaitre les affaires du Conseil d'État. Nous avons deux régimes : le régime du Code civil, pour le rapport entre les
particuliers et le régime administratif lorsque c’est la responsabilité de l’administration qui est mis en jeu. Ce régime de
la responsabilité de l’administration va être dégagé par le juge administratif en fonction des affaires qui lui sont sou-
mises.

Qui va donner l’indemnité d’Agnès ?

Le juge administratif, le 8 mai 1874 le Conseil d'État va rendre un arrêt octroyant des dommages et intérêts à
Agnès, disant qu’en effet les agents du service publique ont commis une faute et l’État n’a rien fait.

Dans l'arrêt Blanco, le critère de compétence n'est pas la puissance publique, mais le service public. C'est
parce que les employés étaient des employés du service public que c'est le juge administratif qui doit réparer le dom -
mage.

Le Conseil d'État va suivre le tribunal des conflits et va lui aussi au début du XX ème siècle et va utiliser le cri-
tère du service public pour asseoir la compétence de la juridiction administrative, c’est l’arrêt du Conseil d'État du 6
février 1903, TERRIER (cf. S4). Un arrêt qu’on appelle le chasseur des vipères. Dans cet arrêt TERRIER (n°11
GAJA) le critère utilisé est celui du service publique pour asseoir la compétence du juge administratif.

Blanco est un arrêt essentiel puisqu’il énonce le principe d’autonomie du droit administratif.

Est-ce que c’est une bonne chose que ça soit au juge de dégager les règles applicables en la matière ? Est-ce
que le fait qu’il n’est pas de texte comme le Code civil qui s’applique à l’action du pouvoir administrative est une
bonne chose
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Cela donne plus de souplesse au juge administratif comme il n’a pas de texte auquel il doit se soumettre, le
Conseil d'État va disposer de plus de souplesse. Il va adapter les règles et va pouvoir faire du sur-mesure en la matière.
On peut voir l’arrêt BLANCO comme quelque chose de positif. Cet arrêt va permettre que le régime de res-
ponsabilité administratif soit adapter à l’action administrative. Mais on peut également le critiquer, peut-on se remettre
au juge, peut-on se remettre au Conseil d'État pour dégager un avis favorable à un apport particulier ou cela sera
plus favorable à l’administration ? On peut être dubitatif de remettre les clés au juge.

Est-ce que cette dualité de droit et de juridiction, parce que chaque juge applique un droit différent, est ce
que n’est pas une source de complexité pour le justiciable ?

A l’issu de l’arrêt BLANCO, il y a une autonomie du droit administratif, il y a donc un juge administratif qui
va élaborer, dégager, mettre au point, adapter, faire évoluer les règles applicables en matière de responsabilité de l’ad-
ministration plus généralement en matière de droit administratif. C’est le service public qui est le critère de compétence
qu’on doit retenir dans l’arrêt BLANCO.
ð Epoque de la fin du XIXème - début XXème du service public comme critère.

Section 2. L’organisation de la jurdicition adminsitrative

La juridiction administrative est une juridiction de masse. Elle rend, chaque année, 300.000 décisions. C'est
une juridiction qui est une juridiction de plus en plus sollicité et a du mal à répondre aux sollicitations. Elle est assez
lente.

Combien il faut pour avoir une première audience à un Prud’homme ?

3 ans. Le juge administration est plus rapide car c’est entre 16 à 18 mois pour avoir une première audience.
L’essentiel du contentieux administratifs sont les OQTF.

Environ 11.000 décisions du Conseil d’État; 35.000 décisions des cours administratives d’appel et 240.000 dé-
cisions des tribunaux administratifs.
Les tribunaux de l’ordre administration sont énuméré dans un code : le Code des juridictions administratives.
Le juge administratif ne porte pas de robe mais l’avocat porte la robe. Deuxième chose, le juge administratif ne prête
pas serment, contrairement au juge judiciaire. C’est en cours d’évolution et de changement, cela devrait bientôt changer.
On voit que la juridiction administrative n’est pas la même chose que la juridiction judiciaire.
Les tribunaux administratifs sont de trois types, les tribunaux administratives, les cours administratives d’appel
et le Conseil d’État.

A. LES TRIBUNAUX ADMINSITRATIFS

Les tribunaux administratifs s’appelait autrefois les conseils de préfecture. Ils sont au nombre de 42 tribunaux
administrative et ont été crée en 1953. Les tribunaux administratives sont les juges de droit commun en premier ressort.
Le tribunal administratif a également une compétence territoriale.
Le tribunal administratif est toujours une juridiction collégiale, le juge en France n’est jamais seul normale -
ment, c’est toujours une collégialité c’est la règle en France, on est jugé au moins par 3 juges, la formation de jugement
est composé de trois juges. Il y a toujours une collégialité de la formation des juges mais de plus en plus et pour aller
plus vite se développe le juge unique et c’est la même chose en droit privé. Comme on a plus le temps d’être trois, on
est plus qu’un. De plus en plus d’affaires passent devant un juge unique en particulier les procédure d’urgence notam-
ment les référés [= situation dans laquelle on a un besoin d’une première décision du juge, situation d’urgence] . Depuis
1995, on voit se developper le juge unique.

Le tribunal administratif, qui est juge de droit commun en premier ressort pour les affaires administratives, dis-
pose aussi une compétence consultative. Il a des attributions contentieuses comme le recours en annulation mais il peut
rendre des avis.
La particularité de la jurisprudence administrative c’est qu’il a une fonction consultative, on peut lui soumettre
des demandes d’avis, on peut obtenir gratuitement une consultation juridique. On a pas besoin d’un huissier ou d’une
assignation, c’est gratuit par une simple lettre on peut saisir le juge. Grâce au moyen numérique on peut le faire via Té -
lérecours.

B. LES COURS ADMINSITRATIVES D’APPEL

Elles ont été crée en 1987, elles sont donc de création très récente. Elles sont au nombre de 9. Comme leur
nom l’indique, elle connaisse en appel des jugements rendus par les tribunaux administratifs, les cours administratif

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d’appel rendent des arrêts. On fait appel à la cour administrative d’appel. Cours au nombre de 9, elles sont elles aussi de
formation collégiale et elles sont présidé par un conseiller d’état.

Pourquoi un appel en France ?

Parce que on applique le principe du double degré de la juridiction, principe traditionnel et non constitutionnel,
on doit toujours pouvoir obtenir le double examen si on estime que la décision rendue en premier instance n’est pas sa -
tisfaisant, on peut toujours interjeté l’appel.
Lorsqu’elle est saisi peut soit annulé le jugement est le renvoyé au tribunal administratif soit annulé et rendre
une décision elles même. Elle peut reformer le jugement rendu par le tribunal administrative. Par ailleurs, elles ont une
fonction consultative, on peut leur soumettre des questions de droit.

C. LE CONSEIL D’ETAT

Il siège au palais royal. Il a été crée sous Napoléon, il est la juridiction extrême de l’ordre administratif. Sa par -
ticularité est qu’il a une double casquette : conseil du gouvernement et contrôleur.
Institutionnellement, le Conseil d'État est présidé par le Vice président du Conseil d’Etat, M. Tabuteau. L’ar-
ticle L.121-1 du Code de justice administrative dispose que « La présidence du Conseil d'Etat est assurée par le vice-
président. ». Le Conseil d'État applique un principe qui repose sur le système hiérarchique. Autrement dit, au sein du
Conseil d'État, il y a des grades, avec évidemment au sommet le vice-président et en-dessous des personnes qui ont des
rôles importants, mais moins que ceux du Conseil.
Il y a 300 membres du Conseil. Les membres du Conseil d'État sont aussi membre du gouvernement.

Exemple : Monsieur Edouard Philippe, qui était le Premier ministre, est membre du Conseil d'État. De même pour Ma-
dame Pécresse.

C’est une institution où on fait des aller-retour, on y passe pas toute sa vie. C’est le siège du pouvoir parce que
les membres sont presque dans toutes les institutions de la République.
S’agissant du statut des membres du Conseil, les membres du Conseil d'État font carrière à l'ancienne. C'est-à-
dire qu’on gravi petit à petit les échelons comme dans la fonction publique. L'article L.131-2 du Code de justice admi -
nistrative dispose que « Les membres du Conseil d'Etat exercent leurs fonctions en toute indépendance ». C'est-à-dire
indépendant du pouvoir politique, de toute considération partisane,… Cette indépendance est garanti par l’inamovibili-
té, c'est-à-dire qu’on ne peut pas virer quelqu'un du Conseil d'État, ni le bouger ni le renvoyer. (cf. Affaire CAVAL
dans laquelle Charles de Gaulle avait voulu supprimer le Conseil d'État car il avait rendu une décision).

Au sein du Conseil d'État, il y a ce que l'on appelle des sections, celle qui nous intéresse tout particulièrement
est la section du contentieux, une section qui est uniquement chargé d'examiner les recours. Il existe aussi la section des
sections administratives, ce sont celles qui rendent des avis, mais qui ne tranche pas.

Être membre du Conseil d'État, c'est prestigieux, jusqu’à sa disparition, c'était les meilleurs classé de l'ENA qui
accédait au Conseil d’État. Quand vous êtes nommé au Conseil d'État, vous intégrez soit la section du contentieux, soit
la section administrative.

Le Conseil d'État est juge de cassation des décisions rendues par les cours administratifs d’appel. Mais, il est
aussi juge en premier et en dernier ressort, lorsque les actes en cause émane des autorités suprêmes de l'État. Lorsque le
président ou le Premier ministre adopte un texte, qu’on appelle généralement le décret, c’est le Conseil d'État et lui seul
qui est compétent. Le Conseil d'État est juge du gouvernement et de l’exécutif puisqu'il a la possibilité d’annuler les dé-
cisions du chef de l’État et du Premier Ministre.

§2. L’ IMPARTIALITÉ DU JUGE ADMINISTRATIFS

Le juge administratif exerce à la fois des fonctions juridictionnelles et des fonctions consultatives. Leur impar-
tialité a été mise en cause du fait de cette dualité de fonction. Depuis l’an VIII exerce une double fonction.

Est-ce que cette double fonction conseil et juge du gouvernement est comptable avec le principe posé par la
CESDH, plus précisément par son article 6, le droit à un procès équitable ?

Jusqu’aux années 90, cela n’intéressait personne, à partir des années 1990, on a commencé à se demander si
cette dualité fonctionnelle était très respectueuse du principe d’impartialité posée par la CESDH.

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La cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt le 28 septembre 1995 PROCOLA a propos du
Conseil d'État du Luxembourg qui a eu un très grand retentissement. Ce Conseil d'État a les memes fonction que le
Conseil d'État français. Or, la cour européenne des droits de l’homme a considéré que l’organisation du Conseil d'État
luxembourgeois ne respectait pas le droit à un procès équitable. L’article 6 de la CEDH énonce que « Toute personne a
droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépen -
dant ». La cour a considéré que ce principe à un procès équitable s’appliquait au Conseil d'État en général. Donc la cour
s’est posé la question de savoir si la dualité fonctionnelle, le fait que le même organe le Conseil d'État soit à la fois le
conseil du gouvernement et en même temps juge du gouvernement ne posait pas un problème par rapport à cet article 6.
M. PROCOLA a considéré que le Conseil d'État luxembourgeois ne respectait pas l’article 6 car le CE se pro -
nonçait à la fois en tant que juge du gouvernement et en tant que conseil du gouvernement, donc il n’y avait pas de tri-
bunal impartial.
La CEDH a fait application d'une théorie qu'on appelle alors qui est la théorie des apparences. La justice ne
doit pas seulement être rendue, elle doit donner le sens. Ce qui compte dans la perception du justiciable, c'est qu'il est
l’impression que le juge qui s'est prononcé sur son affaire n'avait pas de préjugé. C'est donc une théorie qui est utilisée
pour vérifier que le principe d'impartialité est respectée. Lorsque le justiciable peut avoir l’impression que le juge n’est
pas impartial, parce que, dans le passé, il a eu à connaître de l'affaire qui l'a jugé. Le justiciable peut mettre en cause
l’impartialité du juge et peut demander que ça ne soit pas ce juge qui se se prononce sur son cas.
Donc la Cour européenne des droits de l’homme, dans sa décision Procola, du 28 septembre 1995, va donner
raison à M. Procola et va considérer qu’au vu de l'organisation du Conseil d'État luxembourgeois, on peut légitimement
avoir des doutes sur le fait que le droit à un procès équitable est respecté.
l’arrêt PROCOLA dit que la circonstance que des membres du Conseil d’État ont eu à connaître successive-
ment les mêmes décisions au titre de leur fonctionnement consultatif et de leurs fonctions juridictionnelles, posait pro -
blème. Mais le Conseil d'État français va dire que ce n’est pas comme ça en France. Parce que pour la personne qui
connaît l'affaire par les fonctions consultatives, elle n'en connaît pas dans les fonctions juridictionnelles. Il va considérer
qu’il n’est concerné. La Cour européenne des droits de l'homme va de nouveau, à propos du Conseil d'État des Pays-
Bas, pose problème, dû aux fonction consultative et fonction juridictionnelle et donc au cumul des fonctions. Il faut
vraiment qu'il y ait une indépendance du juge.
En 2003, dans un arrêt du 6 mai 2003, Klein contre Pays-Bas, la cour a redit qu’il peut y avoir des difficultés
mais va préciser sa position et va dire que ce qui n’est pas compatible avec la CEDH est qu’une même personne
connaisse successivement une même affaire. Le fait que dans l'institution on ait des gens qui fasses des conseils et
rendent des décisions, n’est pas un problème, ce qui est problématique est lorsque c’est la même personne qui le fait.
Le Conseil d'État va emboîter le pas à la cour et va rendre un arrêt le 9 novembre 2006, SACILOR. Dans cet
arrêt, le Conseil d'État nous dit que « La circonstance que le Conseil d'État est rendu un avis ou était abordé d'une ma-
nière générale et abstraite des questions juridiques relatives au régime des mines ne permet pas de conclure que les
membres ayant ensuite siégé au contentieux et d’apporter avec préjugé l’examen du cas particulier de la société requé -
rante. »
Avec cet arrêt, le Conseil d'État s'inscrit dans la lignée très stricte de l’arrêt de la cour. Le législateur français
va vouloir mettre en place néanmoins un certain nombre de garanties, au nom du principe d'impartialité. En 2008, un
décret est adopté, le 6 mars 2008 relatif au fonctionnement du Conseil d'État au terme duquel « les membres du
Conseil d’État ne peuvent participer au jugement des recours dirigés contre les actes pris après avis du Conseil d’État
s’ils ont pris part à la délibération de cet avis ».
Lorsque le Conseil d'État est consulté par le gouvernement sur un projet et qu’il rend aucun avis, si les per -
sonnes en tant que juge, qui vont se prononcer, n’ont pas siégé, lorsque l’avis a été rendu, il n’y a pas de difficulté. C'est
ce qu'on appelle le Chinese Wall : la muraille de chine. On a construit une muraille de Chine entre ce qui est consultatif
et ceux qui est juridictionnelle. C'est l'idée qu’on peut très bien au sein d'un même organisme scinder en deux de façon
totalement étanche les fonctions et donc ceux qui siègent dans les fonctions consultatives, ceux qui rendent des avis ont
une fonction qui est totalement distincte de ceux qui rendent des arrêts. En érigeant cette muraille de Chine, donc en au-
tomatisant ces deux fonctions afin qu'il y ait un procès équitable.
Ceci marche tellement bien, qu’un deuxième texte va être adopté en 2011, c’est le décret du 23 décembre 2011
« Les membres du Conseil d'Etat participant au jugement d'un recours contre un acte pris après avis du Conseil d'Etat de
prendre connaissance de cet avis ».

Il y a un autre problème concernant le principe d’impartialité, il existe un personnage qui s’appelle le rappor-
teur public, c’est un magistrat indépendant qui donne un avis en droit sur l’affaire qui doit être jugé. La question s’est
posé de savoir si ce rapporteur public, qui portait autrefois le nom de commissaire du gouvernement, était véritablement
impartial et si on pouvait pas un petit peu douter qu’il ne conclu souvent en faveur de l’administration. Donc l’existence
même du rapporteur public a été mise en cause devant la CEDH. Ce rapporteur public va prendre la parole et donner
son avis afin de prendre position. La cour des droits de l'homme a rendu un arrêt important (cf. GAJA) du 7 juin 2001,
KRESSE contre France. Dans cette affaire, il était mise en cause, l’existence même du rapporteur public. C’est un arrêt
que le Conseil d'État n’a pas apprécié car la cour a dit que l’institut du commissaire du gouvernement violé l'article 6 de
la CEDH et donc cela signifiait que le fonctionnement de la France n’était pas bon. Le gouvernement est donc interve-
nue t un certain nombre de texte ont été adopté pour améliorer le fonctionnement des juridictions admisnitratives. La
CEDH a considéré qu’en application de la théorie des apparences, le rapporteur public pouvait être assimilé par les jus-
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ticiables à un adversaire objectif. C'est-à-dire que quelque part on pouvait avoir des doutes sur le respect du droit à un
tribunal indépendant et impartial, du fait de l’existence de ce rapporteur public. Il existe toujours, mais on a décidé par
un décret du 7 janvier 2009 que désormais il pouvait communiquer avant l’audience le sens de ces conclusions. C’est à
dire que quand vous êtes l'avocat du requérant, vous savez à l'avance, ce que va dire le rapporteur, ce qui va vous per -
mettre de prendre la parole. On va permettre au parti de prendre la parole après que le rapporteur public ait présenté ces
conclusions et cela va permettre au parti de critiquer ce qu'a dit le rapporteur. De façon à rétablir l’égalité des armes
entre les différents protagonistes du procès.
Ce que l'on cherche à faire, c'est à rétablir l’égalité de sorte que toutes les personnes qui sont au procès soient
dans la même position vis-à-vis de la personnes qui juge et donc on va renforcer le droit de la défense, renforcer le droit
des partis qui vont pouvoir après que le rapporteur public apparaît pour présenter ces observation. On considère que
cette manière-là garantie le droit à un procès équitable. En outre, le rapporteur public ne participe pas au délibéré.
Lorsque l'audience est terminée dans un tribunal, les juges se retirent pour délibérer. Auparavant le rapporteur public se
retirait également avec les juges. De ce point de vue là, la France estime qu’elle a corrigé les dysfonctionnements rele -
vés par la Cour européenne des droits de l'homme dans son arrêt. Elle considère que désormais les droit de la défense et
le droit à un procès équitable est garanti devant le juge administratif. On a en quelque sorte surmonté les questions qui
étaient liées à l'impartialité.
Cette question de l’impartialité du juge, de la théorie des apparences, est une question centrale pour com-
prendre qu’on a bien le droit à un procès équitable.
La France et le Conseil d'État estime avoir résolu le problème mais on peut être moins optimiste mais c’est le
droit positif.

Chapitre 2. La Constitution et ses prolongements

Les sources du droit administratif sont très diverses et ont évoluées au fil du temps c'est-à-dire que certaine
sources qui étaient secondaires ont pris Sun place prépondérante. D’après la pyramide de Kelsen, la source la plus im-
portante est la Constitution et tous les prolongements notamment la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui joue un
rôle en droit administratif. Il s’agit de voir comment le Conseil constitutionnel afflue sur le droit administratif.

La Constitution fait parti du bloc de légalité administratif c'est-à-dire que le juge administratif fait respecter la
Constitution. George Vedel disait que « la Constitution est le code la route parlementaire », il ne sert pas à grand chose,
il n’a pas beaucoup d’efficacité. Aujourd’hui notre Constitution fait parti des règles et sources à part entière que le juge
administratif fait respecter par l’administration. La seule juridiction n’est pas que le Conseil d’État a faire respecter la
Constitution. L’administré peut prévaloir à l’encontre des décisions administratives invoqués les dispositions la Consti-
tution. Il y a une évolution de ce point de vue. Il y a deux arrêts qui illustre cela, l’arrêt ARSELOR, une jurispru-
dence de 2007 du Conseil d’État qui concerne les relations entre la Constitution et le droit de l’Union Euro-
péenne et comment le Conseil d'État lorsqu’il est confronté à des transpositions de règle européenne fait respec-
ter la supériorité de la Constitution et comment il s’en accommode.
Le deuxième arrêt est l’arrêt de la commune d’Annecy, 2008, qui concerne la charte de l’environnement. Nous
verrons comment la Constitution et un certains nombre de texte téléphérique ont de plus en plus d’importance et font
parti des règles. Nous verrons comment le Conseil d'État va faire produire un certain nombre d’effet. La jurisprudence
du Conseil d’État fait une place importante à la Constitution et fait respecter les règles constitutionnelles.

En 1954, Georges Vedel écrit un article célèbre Les bases constitutionnelles du droit administratif où il cher-
chait à montrer le lien entre la Constitution et le droit administratif, entre d’une part le droit constitutionnel et le droit
administratif. Il y a une sorte de continuité entre la Constitution et l’administration. On peut pas complètement séparer
les deux. La constitution est la base des règles de l’ensemble qui compose le droit administratif.

Dans la conception de Vedel, une notion est centrale est la notion de pouvoir exécutif; c'est-à-dire que le droit
administratif et l’administration n’est que le prolongement du pouvoir exécutif et que si l’administration dispose d’un
certain nombre de prérogative de puissances publiques, c’est parce que elle permet et en lien avec le pouvoir exécutif.
L’administration ça n’est rien d’autre que le pouvoir exécutif mais a un niveau plus bas que le pouvoir gouvernement
mais il y a un lien très nette entre le pouvoir exécutif et administration. Vedel dans son article montre qu’il y a ce lien
entre Constitution et le droit administration et que dans la jurisprudence du conseil d’État, on trouve des traces, des ma -
nifestations de ce lien entre la Constitution et l’administration. Le droit administratif dispose d’une certaine autonomie
mais est en lien étroit avec la Constitution.

Le phénomène de constitutionnalisation des branches du droit, du fait de la jurisprudence du Conseil constitu-


tionnel, on réceptionne un certain nombre de règle et qui vont s’imposer en droit administratif. Tous les branches du
droit subissent l’influence de la Constitution et des décisions du Conseil constitutionnel. La Constitution était la norme
suprême, l’interprétation va s’imposer à toutes les juridictions y compris le Conseil d'État, il ne faut pas opposer,
science le droit administratif du droit constitutionnel. Les bases constitutionnelles du droit administration, il y a une
connexion entre les deux textes.

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Tous n’est pas constitutionnel dans le droit administratif.

Section 1. Le texte de la constitution

On a mis en place dans la système de la V ème république, un pouvoir exécutif fort mais quand on lit la Constitu-
tion, le terme administration n’occupe pas une place importante alors que même les auteurs de la Constitution sont des
membres du Conseil d'État comme Michel Debré, le terme administration n’implique une place importante. Le nombre
d’occurence du terme dans la Constitution est faible. On voit assez peu la conception d’administration en tant que tel.
On en trouve des traces l’article 13, 20, 34, 71-1, 72… il y a des manifestations de l’administrations mais c’est faible.

Comment l’exprimer cette place secondaire ?

La Constitution traite des autorités suprêmes de l’Etat, du pouvoir exécutif et du parlement, la Constitution qui
a pour but de répartir les compétences n’a pas pour but principale de traiter de l’administration. Dans la conception de
De Gaulle, l’administration est au ordre, elle a pour but d’exprimer les instructions du gouvernement. L’administration
dans la conception de De Gaulle, elle doit exécuter les instructions que lui donne le gouvernement et en particulier le
Premier Ministre, l’article 20 en témoigne « Il dispose de l'administration et de la force armée.». Il dispose et ne tra-
vaille pas avec; en un mot l’administration est subordonné au gouvernement. Le principe hiérarchique, l’obéissance
vaut entre l’administration et le gouvernement. Quand un ministre donne une instruction, le gouvernement doit l’appli-
quer. Si on ne le fait pas on peut faire une faute et on peut être sanctionner. L’administration est subordonnée, soumise
et obéit au gouvernement et l’article 20, en une phrase, règle la question « le gouvernement dispose de l’adminsitra-
tion ».

Il faut quand même distinguer plusieurs administration d’une part l’administration d’État, la Constitution part
d’abord de l’administration d’État et d’autre part, l’administration évoque aussi un certain nombre d’administration
qu’on peut qualifié d’autonomie, peut être mieux de décentralisée.

§1. L’ ADMINISTRATION D’ÉTAT

La Constitution précise ce qu’est le gouvernement et le travail gouvernemental; quand on ouvre la Constitution


on a une sorte de mode d’emploi du travail gouvernement et la façon dont fonctionne le gouvernement, juridiquement
réparti les compétences entre les autorités suprêmes de l’Etat; entre le Président d’une part et le Premier Ministre de
l’autre. Ce caractérise notre Constitution dans la jurisprudence du Conseil d'État est le bicéphalisme administratif.
C'est-à-dire que l’’administration suprême a une double dette; normalement dans la conception initiale de la Constitu-
tion, c’est le Premier Ministre qui est chef du gouvernement et qui dirige l’administration. Mais la pratique a montré no -
tamment De Gaulle « on va pas m’expliquer ce qui écrit dans la constitution, c’est moi qui l’ait écrite ». Dans sa
conception, le Premier Ministre n’a pas jouer son rôle qui pouvait être le sien c'est-à-dire un rôle essentiel, il a un rôle
qui a été concurrencé.
Notre République repose sur un bicéphalisme administratif, c'est-à-dire deux autorités suprêmes qui ont des
pouvoirs imbriqués, le Premier Ministre et le président. La constitution le manifeste dans deux articles, d’une part l’ar-
ticle 13 « Le Président de la République signe les ordonnances et les décrets délibérés en conseil des ministres. Il
nomme aux emplois civils et militaires de l’État. », d’autre part l’article 21 « Le Premier ministre dirige l'action du
Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il assure l'exécution des lois. Sous réserve des dispositions de
l'article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires. ». Il exerce le pouvoir régle-
mentaire en signant les ordonnances. Le Président de la République a un pouvoir normatif, il prend des décisions exécu-
toires, il a un pouvoir réglementaire. Non seulement il a un pouvoir réglementaire mais aussi nomme l’essentiel du pou-
voir de la République, c’est la nomination. Tout le monde est nommé par le Président de la République, dès qu’il y a un
poste important, le Président de la République signe, nomme la personne, ce qui renforce son pouvoir.

L’article 13 reconnait un pouvoir de nomination et réglementaire. L’article doit être contrebalancé car il doit
être lu en même temps que l’article 21 car le Premier Ministre dirige l’action, assure l’exécution; sous réserve des dis -
positions de l'article 13 : il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.
Donc le Premier Ministre, du point de vue du droit administratif a un pouvoir réglementaire, prend des décrets,
des règlements, nomme à des emplois mais il ne le fait que sous réserve des dispositions de l’article 13. Il n’intervient
que si le Président de la République n’est pas intervenu.

D. LE POUVOIR RÉGLEMENTAIRE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Il existe deux types de décret, deux types d’acte réglementaire qui nous intéresse, d’une part les décret non dé-
libéré en Conseil des ministres puis les décrets délibérés en conseil des ministres.

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1. LES DÉCRET NON DÉLIBÉRÉS EN CONSEIL DES MINISTRES

Le Président de la République, au début de la V ème République, a pris l’habitude signer un certain nombre de
décrets alors même que ces derniers n’était pas délibérés. Normalement le Président de la République signe que ceux
qui sont délibérés en Conseil des ministres mais de Gaulle a décidé de signer les décrets même non délibéré en Conseil
des ministres. Il s’est posé une question juridique que le Conseil d'État a eu à trancher : est ce qu’un décret non délibé-
ré en conseil des ministres mais signé par le Président de la République est valable, y a-t-il violation de la république
quand le Président de la République signe un décret alors que ce décret n’a pas été délibéré en Conseil des
ministres ?

Si on fait lecture strict, l’article 21 nous dit que, c’est le Premier Ministre qui signe les textes sauf si délibéré
en Conseil des ministres, alors le Conseil d’État aurait dû dire que lorsque le Président de la République signe un décret
en dehors du Conseil de ministres, ce décret est nul car l’auteur est incompétent. Une autorité administrative ne peut
prendre des actes, c'est-à-dire habilité, qu’eelle est investi pour le faire c'est-à-dire du fait que la Constitution attribue un
pouvoir à une autorité est centrale. Si une autorité publique n’est pas investi et n’a pas reçu son pouvoir de la Constitu-
tion, elle ne peut pas prendre ces décisions. Dans le cas de Charles de Gaulle, le Conseil d'État aurait dû constater que
l’auteur était incompétent, s’il s’était tenu à une lecture stricte et littérale de la Constitution et que le Président de la Ré-
publique avait pris un acte où il n’avait pas compétence. Chaque autorité a une compétence elle doit agir en son champ
de compétence, si elle sort de son champ, elle commet une illégalité ou une inconstitutionnalité mais le c'est-à-dire n’a
pas fait ce choix.
Le Conseil d'État a trouvé un moyen de satisfaire tout le monde. Conseil d’état, 27 avril 1962, SICARD.
Dans cette affaire SICARD du 17 avril 1962 (cf. TD), un certain nombre d’élèves et syndicat avaient attaqué un décret
du chef de l’État et avait invoqué le fait que ce décret avait été signé par De Gaulle alors même qu’il n’avait pas été dé -
libéré en Conseil des ministres « il résulte des dispositions combinées des articles 13 et 21 de la Constitution, qu’à l’ex-
ception des décrets délibérés en Conseil des ministres, le Président de la République n’exerce pas le pouvoir réglemen-
taire et ne signe donc pas les décrets de nature réglementaire; que s’il est constant que le décret attaqué n a pas été déli -
béré en Conseil des ministres, la circonstance qu’il ait été néanmoins signé par le Chef d’État n est pas de nature à l’en -
tacher d’illégalité. ». Lorsqu’un acte administratif est entaché d’illégalité, il est normalement annulé par le juge admi-
nistratif. Le juge administratif a la possibilité d’annuler des actes administratif à la demande des administrés, c’est ce
qu’on appelle le recours pour excès de pouvoir. Justement, c’est ce qu’avait fait les requérants dans cette affaire. Il avait
demander d’annuler le décret dû au fait qu’il a été signé par le Président de la République lors que le Président de la Ré-
publique n’a pas a signé les décrets en dehors de ceux délibérés en Conseil des ministres.

Pourquoi le Conseil d'État nous dit que « la circonstance qu’il ait été néanmoins signé par le Chef d’État n
est pas de nature à l’entacher d’illégalité. » ? Comment expliquer qu'un acte est décidé par les autorités incompé-
tentes soit comme valable ?

« Dès lors que le Premier ministre investi du pouvoir réglementaire par l'article 21 de la Constitution, y a lui-
même apposé sa signature » En dessous de la signature du Président de la République, il y a la signature du Premier Mi-
nistre, qui est l’autorité compétente. Si on fait abstraction de la signature du Président, l’autorité qui a compétence pour
prendre l'acte, a bien assimilé cette acte. Donc, le Conseil d'État l'a dit, on va faire comme si De Gaulle n'avait pas si -
gné. On va regarder la signature du Premier ministre et comme le Premier ministre a signé, lon va considérer que la si -
gnature du président de la République est superfétatoire, c'est-à-dire qu'elle ne compte pas.
Le Conseil d'État considère que ce n'est pas parce qu'un décret non délibéré en Conseil des ministres a été si -
gné par le président que pour autant, il est illégal parce que nécessairement, il a été aussi signé par le Premier ministre et
la seule signature que l'on va prendre en compte, c'est celle du Premier Ministre. Le Conseil d'État ajoute « Qu'on véri-
fie que les ministres qui ont contresigné l’acte sont les ministres chargés de l'exécution du décret. ».
L'arrêt Sicard va être de nouveau suivi et va donner à une jurisprudence supérieure constante du Conseil
d’État, Conseil d’État, 11 mai 1990, syndicat général des fonctionnaires FO. Dans cet arrêt, le Conseil d'État confirme
la position qu'il avait et donc considère qu’un décret signé par le président de la République même, s’il n'était pas déli-
béré en Conseil des ministres peut être valable à partir du moment où le Premier ministre l'a signé.

2. DÉCRET DÉLIBÉRÉES EN CONSEIL DES MINISTRES

À partir du moment où un décret est délibéré en Conseil des ministres. Il doit être signé par le Président, mais
cette formalité parfois n’est pas prévu par les textes. Le général De Gaulle a une pratique qui consistait à faire évoquer
en Conseil des ministres des affaires, des questions qui normalement n'auraient pas du être; à imposer un certain
nombre de matières qui normalement, n'aurait pas dû être évoquée en Conseil des ministres. Alors même, qu’aucun
texte n'impose qu'un décret soit délibéré en Conseil des ministres, c'est développer une pratique consistant à faire signer
par le Président, en Conseil des ministres, un certain nombre de décrets, alors que rien ne l'imposer. On a une série de
situation que le chef de l’État a imposer que soit évoquer en conseil, des matières qui normalement n’en relève pas, ce
qui a pour conséquence que le Président de la République signe tous les actes en cette matière, notamment en matière

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militaire. De Gaule a été très pro-actif pour que tout ce qui relève des actions militaires soit soulevé en Conseil des mi-
nistres.
Le Conseil d'État a dû préciser si cette pratique était conforme à la Constitution. Le Conseil d'État applique à la
Constitution purement et simplement, il est juge de la Constitution; la constitutionnalité des actes. Le Conseil d'État a
rendu un arrêt vraiment important la formation d’assemblé, Conseil d'État assemblé 10 septembre 1992 Meyet.
Dans cette affaire, le Conseil d'État a dit que même si aucun texte n’imposait la délibération en Conseil des mi-
nistres. Le décret doit être signé par le président. Autrement dit, la compétence devient présidentielle. Et va s’appliquer
le principe du parallélisme des formes et des compétences. Ça signifie que l'autorité qui a adopté l’acte, selon certaines
formes, doit être la même que celle qui modifie l’acte selon les mêmes formes. Pour le dire concrètement dans notre af -
faire, à partir du moment où le président de la République a signé un décret en Conseil des ministres, si on veut modi -
fier le décret en Conseil des ministres, il faut un nouveau décret en Conseil des ministres. Il faut le même auteur selon
les mêmes modalités.

Exemple : le président de la République, qui s'appelait François Mitterrand avait refusé de signer les décrets délibérés
en Conseil des ministres lorsque Jacques Chirac était son Premier Ministre.

Le Conseil d’État en tire des conséquences, le Conseil d’État, 27 avril 1994, ALLAMIGEON. Dans cet ar-
rêt, le Président de la République avait pris un décret, le 13 octobre 1959, fixant le régime de la vérité pour charges mi -
litaires, modifié ultérieurement par un décret du Premier Ministre. Or, le décret modificatif avait été adopté par le Pre-
mier Ministre.

Que fait le Conseil d'État ?

Il annule le décret modificatif en considérant que le décret initial était signé par le chef de l’État ne peut être
que modifier par un décret signé par le Président de la République en Conseil des ministres, parallélisme des formes et
des conséquences.
On voit que les décrets délibérés en Conseil des ministres font l'objet d'un contrôle de légalité par le Conseil
d'État.

Que fait le Conseil d'État dans tous ses arrêts ?

Il applique la Constitution. Il n'y a pas que le juge constitutionnel qui fait respecter la Constitution. Il y a aussi
le Conseil d’État.

Le gouvernement, plus exactement le secrétaire général du gouvernement, a mis en place une technique pour
alléger ce formalisme issu de l’arrêt MEYET, il y a une certaine lourdeur dans l’ingénierie courante du chef de l’Etat.
Un décret en Conseil de ministres peut prévoir désormais qu’il sera modifier par un décret simple, ultérieurement c'est-
à-dire un décret sans intervention du Premier Ministre. On peut anticiper en quelque sorte, lorsqu’un texte est délibéré
en conseil des ministres, on peut introduire un petit article en disant que le présent décret pourra être modifier par le
Premier Ministre. On peut en quelque sorte contrer la jurisprudence Mayet, en introduisant dans le texte même du chef
de l’Etat, une disposition qui autorise, habilite, investi le Premier Ministre du pouvoir de modifier ce décret, c’est un
moyen de neutraliser la jurisprudence MAYET de 1992.

La question qui s’est posé était de savoir si le conseil d’État était d’accord, s’il allait admettre qu’on essaye -
rait de contourner la jurisprudence par une technique de la sorte ?

Le Conseil d'État a valider cette façon de faire, Conseil d’État, du 9 septembre 1996, le ministre de la dé-
fense contre COLLAS. Le conseil d’État a admis que cette façon de procéder, il est donc possible d’introduire dans un
décret en Conseil des ministres, une disposition que le décret en cause sera modifié par un décret simple, le Conseil
d’État l’a admis.

On peut introduire une disposition qui habilite le Premier Ministre seul a modifier le décret. La jurisprudence
COLLAS est fort discutable du point de vue constitutionnel. Le Président de la République dispose donc d’un pouvoir
réglementaire assez étendu. Le Président de la République, dans la fonction gouvernementale, devait jouer un rôle assez
secondaire mais il s’est progressivement approprié ce pouvoir. De plus, le conseil d’État est d’accord.

E. LE POUVOIR DE NOMINATION

Il y a un second pouvoir fort important voire plus important c’est le pouvoir de nomination. Il existe une très
large palette de personne qui sont nommés par le chef de l’Etat, en général. Le pouvoir du président en matière de nomi-
nation est réel. Le conseil d’État a considéré que dès lors qu’un texte prévoit qu’une nomination sera faite par décret
sans précisée la nature du décret, il faut en déduire que la compétence appartient au Président de la République.

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Conseil d’État, 26 juin 1963 MALEZIEUX, dans cet arrêt confirmé, par la suite, le Conseil d'État nous dit
que le Président de la République dispose par principe du pouvoir de nomination dès qu’un décret doit intervenir. Il faut
comprendre que de ce fait, le chef de l’état dispose de très large pouvoir de nomination et nomme façon très large : Pré -
sident de la République de musée, ambassadeur mais aussi des professeurs d’université,…
Si jamais une autorité que le Président venait à nommer ou révoquer une personne nommé par le Président il y
aurait illégalité. Le Conseil d’État a du connaître affaire dans lequel le Président de la République de la RATP a été
nommé par le chef de l’État et le Premier Ministre, Michel Rocard, avait eu un différent avec le président de la RATP.
Le Premier Ministre l’avait viré mais il a pris un décret révoquant le président de la RATP donc il a attaqué le secret du
Premier Ministre en disant qu’il ne pouvait le révoquer car il avait été nommé par le Président de la République. Le
Conseil d’État dans un arrêt du 7 octobre 1992 REVERDY, a annulé le décret du Premier Ministre au motif qu’il
était incompétent juridiquement pour révoquer le président de la RATP car nommé par le président de la république.

Le pouvoir de nomination est large, dû au parallélisme du pouvoir réglementaire et de nomination. Il faut sa -


voir que non seulement la jurisprudence du Conseil d’État, il a été adopté une loi organique qui a cessé la liste des em -
plois auxquelles il est pourvu en conseil e ministres, chaque jour de plus en plus longue donc par le Président de la Ré-
publique. Or cette liste n’a cessé depuis 1958 de s’accroitre, le pouvoir du Président de la République n’a cessé de s’ac-
croitre, il existe aujourd’hui un très grand nombre d’emploi auquel il est pourvu par le Président de la République, c’est
ce qu’on appelle les emploi à la décision ou à la discrétion du gouvernement. Certaines activités sont tellement liés à
l’activité gouvernementale qu’il faut que ça soit le chef de l’État qui les nomme et les révoque. Quand la jurisprudence
du Conseil d’État, les textes de lois vont dans ce sens, un accroissement des pouvoirs du chef de l’État en terme de no -
mination.

§2. L’ ADMINISTRATION DÉCENTRALISÉE

Il n’y a pas que l’administration de l’État qui est cité dans la Constitution, il y a aussi des administrations auto -
nomes, qui peuvent aussi être appelé une administration décentralisée. Elles sont de deux sortes, d’une part les établis -
sements publics d’autre part les collectivités territoriales.

F. LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS

Il y a une règle qui figure à l’article 34 des institutions car la loi n’a plus qu’une compétence d’attribution.
L’article 34 dispose que la loi fixe les règles concernant la création des catégories d’établissements publics. Autrement
dit, la loi est compétente pour créer la catégorie, par exemple la catégorie université, ensuite c’est la voix réglementaire
qui créer chaque université. Notre université Paris-Cité a été crée par un texte spécifique qui est une ordonnance car elle
octroie un statut particulier mais normalement les universités sont crée par décret. La loi a crée la catégorie université,
chaque université est ensuite crée par décret.
Les établissements publics locaux, par exemple, sont généralement crée par la loi et c’est à chaque niveau local
qu’on crée les établissements, c’est ce qui concerne les établissements publics, il y a toute une jurisprudence du Conseil
constitutionnel sur la notion de catégorie d’établissement. Le Conseil constitutionnel a eu l’occasion de préciser selon
quel critère on pouvait considérer que des établissements publics entraient dans la même catégorie, il y a principe de
spécialité et notamment une spécialité territoriale. Mais le Conseil constitutionnel a eu à plusieurs reprises sur l’autorité
compétente pour créer des établissements. Les établissements publics disposent d’une autonomie, comme les université
c'est-à-dire qu’elles sont une personne morale distingue de l’État, bénéficiant d’un patrimoines, d’un certain nombre de
prérogatives qui sont inhérentes à leur personnalité morale. L’Université Parsi Cité a un patrimoine propre avec un or-
gane qui administre l’université avec un certain nombre d’organe qui nous dirige mais qui sont indépendant de l’État,
élu par les membres de la communauté éducatives : Président de l’Université Paris Cité. Il y a un empiètement à l’égard
des établissements publics.

G. LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

L’article 34 et 72 de la Constitution prévoit que la loi détermine des principes fondamentaux en matière de
libre administre des collectivités territoriales. C’est la loi de devoir selon quelle modalité ces collectivités s’admi -
nistrent.
Une collectivité territoriale dans le système français dispose certes d’une autonomie mais d’une autonomie ad -
ministrative, elle n’a pas de pouvoir législatif. Il faut comprendre que l’administration autonome, qui est la collectivité
territoriale ne dispose pas d’une autonomie telle qui irait adopter des textes législatives qui iraient contre la volonté du
Parlement. Il n’y a pas de mépris sur ce que signifie les collectivités. Elles prennent des actes administratives, ce ne sont
qu’une autonomie administrative.

Section 2. Le prolongement de la constitution

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Au-delà de la Constitution elle-même, il y a ce qu’on peut appeler les prolongements de la Constitution. Le
bloc de constitutionnalité ne se limite pas aux textes de la Constitution lui-même. On y trouve le préambule, qui
permet d’élargir les sources de légalité et de nombreux principes non écrit à valeur constitutionnelle.

§1. LE PRÉAMBULE

Son intérêt est qu’il renvoie à d’autres textes, qui eux même renvoie à d’autres textes,.. Dans le préambule de
1958 est clairement dit que non seulement s’applique la Constitution, la Déclaration des droits de l'Homme et du ci-
toyen, le préambule de 1946 et la charte de l’environnement.
Le Conseil constitutionnel, en 1971, dans sa fameuse décision de la liberté d’association a intégré un certain
nombre de principes. Le préambule de la Constitution renvoie à ces textes, bien avant que le Conseil constitutionnel ne
s’en préoccupe, le Conseil d'État a fait respecter par l’administration la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen
et le préambule de 1946.
Dès 1957, dans un arrêt du 7 juin 1957 CONDAMINE, le Conseil d’État a contrôle si un décret respecté la
Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. En l’espèce un décret de 1927 était contesté, il s’est posé la validité
d’un décret donc un acte réglementaire et le Conseil d'État a été saisi pour excès de pouvoir, dans laquelle a été invoqué
la méconnaissance des articles 8, 9 et 10 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen.
Au visa de la Constitution de 1946, le Conseil d’État nous dit que « le décret ne viole aucune des dispositions
invoquées » c'est-à-dire que le Conseil d'État a vérifier que le décret en cause respecter la Déclaration des droits de
l'Homme et du citoyen.
Très tôt, le Conseil d’État fait respecter les règles d’une part de la Déclaration des droits de l'Homme et du ci -
toyen d’autre part du préambule. Le Conseil d'État va confirmer sa position dans un arrêt du 12 février 1960, société
EKY. Cette affaire intervient après l’entrée en vigueur de la Constitution de 1958, dans cet arrêt de section, le gouver -
nement avait adopté un décret prévoyant une nouvelle contravention. Il prévoit dans son décret du 23 décembre 1958
une peine de prison en créant une contravention.

Est-il conforme à la Constitution de créer sans loi une nouvelle infraction et d’assortir cette contravention
d’une peine qui peut aller jusqu’à une peine de prison ?

Un recours pour excès de pouvoir a été intenté contre la société EKY. Dans sa requête, dans sa demande au
juge, la société EKY demandait au conseil d’État d’annuler le décret qui crée une nouvelle contravention et assortissait
cette contravention pour violation de la Constitution. Il était invoqué l’article 8 de la Déclaration des droits de
l'Homme et du citoyen « La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être
puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. ». Ce qui était invoqué
est qu’il y avait violation de cet article 8 car il était contraire à cet article de prévoir une peine de prison, privatif de li -
berté sans intervention d’une loi.
La question difficile qui est posée au Conseil d'État est de savoir si on fait une lecture stricte de l’article 8, au
quel cas le décret est illégal, à l’appui du recours, la société mobilise la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen
et demande d’annuels l’acte réglementaire car il ne viole pas la loi mais la Déclaration des droits de l'Homme et du ci -
toyen. Le Conseil d'État a été emmené à appliquer la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen et à vérifier s’il
est compatible et conforme à la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de prévoir un décret, une contravention
et une peine de prison. Normalement, la logique juridique aurait du conduire à l’annulation du texte, le Conseil d’État
va trouver un moyen pour sauver le texte, le Conseil d’État va faire application selon laquelle la règle spéciale l’em -
porte sur la règle générale et va sauver le texte.
Il n’y a pas que l’article 8 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen qui était invoqué, il y avait
aussi en cause l’article 34 de la Constitution. Cet article disloque que « la loi fixe les règles concernant la determina-
tion des crimes et délit et des peines qui leurs sont applicables » on ne parle pas de contravention mais de crimes et dé-
lit. Le Conseil a dit que c’est une règle spécial qui déroge à la règle général de l’article 8 de la Déclaration des droits de
l'Homme et du citoyen.

Qu’à fait le pouvoir réglementaire ?

Il a crée une contravention donc en arrive à la conclusion que ni cet article ni aucune autre autre disposition de
la Constitution appartient au domaine de la loi. A ce sens, le Conseil d’État fait une lecture stricte de l’article 34 qui est
un texte spécial et le texte spécial nous dit ne relève de la loi que les crimes et délits. A contrario, ce qui relève des
contraventions est la compétence du pouvoir réglementaire et le Conseil d’État nous dit que « il résulte de l’ensemble de
la Constitution, que les auteurs de celle-ci, on exclut du domaine, les contraventions et les peines dont elles sont assortis
et n’ont par conséquent entendu spécialement dérogé sur ce point au principal général de la Déclaration des droits de
l'Homme et du citoyen ». On a un principal général mais au même niveau on a l’article 34 qui déroge spécialement à
l’article 8. De la combinaison de ces textes, que le pouvoir réglementaire, le gouvernement par simple décret créer une
nouvelle contravention et rien n’interdit, qu’il assortisse cette contravention d’une peine privatif de liberté. C'est-à-dire
que le gouvernement peut créer des contravention prévoyant des peines de prison pour violation de cette contravention.
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Le Conseil d'État ajoute que « les infractions qui sont crée par les décret sont punis de peine de simple police et consti-
tue des contraventions ». La voie réglementaire peut être empruntée.

Premièrement, le Conseil d'État rejette le recours de la société et valide le décret. De plus, on a une contraven-
tion qui prévoit une peine de prison, il s’agissait du maniement de certains moyens de payement. Puis le Conseil d’État
a appliquer deux textes à valeur constitutionnelle, d’une part la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen et
d’autre part la Constitution elle-même.
Cela signifie que, dès 1960, le Conseil d'État opère un contrôle de constitutionnalité des actes règlementaire au
regard de la Constitution elle-même et plus largement du bloc de constitutionnalité, le Conseil d’État intégré dans les
normes de contrôle qu’il utilise la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. Il ne s’en tient pas qu’au texte
même de la Constitution, il élargit le périmètre.

Que penser de cet arrêt qui est inique, c'est-à-dire très contestable ?

Le Conseil constitutionnel va marquer une certaine défiance à l’égard de la position du Conseil d’État, dans
cette affaire. Le Conseil constitutionnel dans une décision du 26 novembre 1973, va nous dire qu’il y a un problème
dans la Constitution, qui tient au fait que dans la Constitution, il y a aussi un article 66, qui dit que l’autorité judiciaire
est gardienne de la liberté individuelle « Nul ne peut être arbitrairement détenu.». Le Conseil constitutionnel va dire que
l’article 66, en vertu duquel nul ne peut être arbitrairement détenu, s’oppose à ce que soit crée sans loi une peine privatif
de liberté. Il n’est pas conforme nous dit le Conseil constitutionnel de créer une contravention assortie d’une peine de
prison car dès qu’il y a une peine privative de liberté, il faut normalement une loi. Le Conseil constitutionnel va s’oppo-
ser au Conseil d'État. Le Conseil d’État a maintenu sa jurisprudence et jusqu’à la réforme du Code pénal, maintenant
plus possible d’avoir contravention. Mais le Conseil d'État a fait de la résistance car normalement la Constitution pré-
voit que lorsque le Conseil constitutionnel rend une décision, elle s’impose à toutes les autorités c’est ce que dit l’ ar-
ticle 62 « Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs
publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. ». On peut quand même être critique sur la position
du Conseil d’État qui a maintenu sa position qu’on pouvait érigé par voie contraventionnelle, une peine privatif de liber-
té, ce qui n’est plus le cas actuellement. Cet arrêt EKY nous montre que le Conseil d'État intégré dans les normes qui
sont les siennes la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen et le Préambule.

Est ce dire qu’on peut tout invoquer dans le préambule de la Constitution et dans les textes périodiques ?

Cans le préambule de 1946 est un texte plein d’élan et de générosité énonçant de grand principe. C’est un em-
prunt d’une philosophie progressiste, droit écumé. La question qui était posée au Conseil d'État était de savoir si toutes
les dispositions du Préambule de 1946 pouvait être invoqué devant lui. L’alinéa 4 dispose que « Tout homme persécuté
en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République », il y a de très nom-
breuses formules de ce type dans le préambule. Le Conseil d'État a eu à examiner cette question au contentieux et c’est
posé la question de la portée juridique du Préambule de 1946. Certaines dispositions du préambule ne se suffisent pas à
elles même pour produire des effets de droit. Elles sont trop générales, trop imprécises, pour créer aux bénéfices des in -
dividus des droits nouveaux, invocable devant le juge. C’est une question importante, qu’on appelle la question de l’ap -
plicabilité directe.
Il y a un certain nombre de disposition dans le préambule qui ne suffise pas à elle même. Il y a un certain
nombre d’énoncé généraux qui ne sont pas suffisant précis pour être applicable immédiatement. Lorsque l’on dit que
tout homme persécuté en raison de son action. Mais concrètement comment ça se passe. Donc, le juge va être emmené à
vérifier si ce type de disposition n’est pas rédigé en des termes trop vagues, trop généraux pour être invocable par les in-
dividus des administrés. Autrement dit, certaines dispositions ne se suffisent pas à elles même, il faut qu'un texte,
qu’une loi intervienne pour préciser le contenu de ces lois, personne ne nie que la préambule à valeur constitutionnelle,
mais on parle la possibilité d’un individu d’invoquer devant le juge une disposition. Or, le juge a considéré qu’un cer-
tain nombre d’énoncé ne se suffisait pas à eux-même, tant qu’une loi ne précise pas les modalités d’application, il ne
peut recevoir application devant le juge, on ne peut pas s’en prévaloir et en demander l’application au juge administra-
tif.
La notion d’applicabilité directe a pour but de trier entre les dispositions du préambule qui sont suffisant pré-
cise pour créer directement un droit au bénéfice des individus, et celle qui nécessite que des lois viennent préciser leur
contenu exact. Tout n’a pas des effets juridiques applicables, inviolables devant le juge. Le Conseil d'État l’a dit dans un
arrêt, qui concerne le 4ème alinéa relatif au droit d’asile, Conseil d’État, 27 septembre 1985, Association France terre
d’asile. Dans cet arrêt du 27 septembre 1985, le Conseil d'État nous dit que le principe posé par les dispositions de 1946
« Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la Répu -
blique » ne s’impose au pouvoir réglementaire en l’absence de précision suffisante que dans les conditions 8 définit par
les dispositions contenues dans les lois ou les conventions internationales incorporés au droit français, les associations
requérantes ne saurait inutilement invoqué ce principe.
Le Conseil d’État, dans cet arrêt, nous dit que l’alinéa 4 du préambule ne se suffit pas à lui même, il n’y a pas
d’applicabilité direct, on ne peut pas invoquer cet alinéa seul, pour obtenir l’annulation. C’est trop vague, c’est trop abs -
trait cela nécessite des texte pour préciser la portée de la norme. Cela qui doit apporter cela est le législateur. Tant que la
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loi n’est pas venu préciser la portée et l’étendu du préambule de 1946, cela ne permet pas d’utiliser cette disposition.
Cette jurisprudence a propos du droit d’asile qui montre la limite de l’invocabilité et surtout à l’applicabilité, a été re-
prise pour d’autres dispositions comme l’article 8

Exemple : condition de travail,…

Le Préambule a valeur constitutionnelle mais ne se suffit pas en lui-même, au bénéfice des administrés.

Cette question ressort une question qui est (cf. Droit international) l’effet direct. Un certain nombre de textes
internationaux plus précisément européens ne sont pas suffisamment précis dans le chef des particuliers. Il faut un cer -
tain nombre de transposition et de précision pour qu’un particulier puisse s’en prévaloir, cette question de l’applicabilité
directe ressemble à la question de l’effet qui concerne les dispositions du droit international, dans certaines conventions
en droit internationale, faute d’être suffisamment précis les individus ne peuvent pas s’en prévaloir devant le juge. Il y a
une parenté ou similitude de raisonnement dans ces deux types de situation.

§2. LES PRINCIPES NON ÉCRITS S ’ IMPOSANT AUX JUGES À VALEUR CONSTITUTIONNELLE

Le Conseil d’État fait application droit administratif dans le cadre de sa fonction de contrôle des actes adminis -
tratifs, le juge administratif va faire respecter un certains nombres de principe non écrit à valeur constitutionnelle.
Dans la hiérarchie des normes, il y a des principes à valeur constitutionnelle qui se situe au dessus des lois et
des traités, les traités se trouvent dessous de la Constitution.

Dans le préambule de 1946 on fait référence aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la Répu-
bliques, ils sont dégagés par le juge et se place au niveau constitutionnel. Il existe 3 conditions cumulatives pour que ça
soit considéré comme principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques. Il faut que le principe énonce
une règle qui concerne des règles essentielles dans la vie de la nation. Il doit énoncer une règle importante, essentielle
pour la vie de la nation. La deuxième condition est qu’il ait une base textuelle dans une loi intervenue dans des régimes
républicaines antérieurs à 1946. La troisième condition est que ce principe a du faire l’objet d’un application continue
c'est-à-dire constamment appliqué au cours des décennies précédentes.
Si ces trois conditions sont réunis on peut faire à faire à des principes fondamentaux reconnus par les lois de la
Républiques. La question est de savoir qui identifie les principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques
et qui fait respecter/appliquer ces grandes principes.

H. L’IDENTIFICATION DES PRINCIPES FONDAMENTAUX RECONNUS PAR LES LOIS DE LA RÉPUBLIQUES

On distingue deux périodes.

2. AVANT 1958

Qui distinguer/ identifier ?

Ça ne peut pas être le Conseil constitutionnel car il n’existait pas.

Qui dégageait ?

Le Conseil d’État, très tôt et avant 1958 a dégagé des principes fondamentaux reconnus par les lois de la Répu-
bliques. L’arrêt du Conseil d’État assemblé, Conseil d'État assemblée, 11 juillet 1956, amicale des annamites de Pa-
ris est très important. Dans cette affaire (cf. TD, p.42), il est demandé aux juges administratifs de contrôler un arrêté du
ministre de l’Intérieur, c’est bien un acte administratif. L’amicale des annamites demandent l’annulation pour excès de
pouvoir d'un arrêté du ministre de l’Intérieur. L’arrêté du ministre de l’Intérieur a prononcé la nullité d’une association
et donc on demande au juge au Conseil d’État d’annuler l’arrêté du ministre l’Intérieur qui prononce, qui constate la
nullité d’une association. Au soutien de cette demande, on invoque un principe fondamental reconnu par les lois de la
Républiques. Le Conseil d’État va donner raison aux requérants et va annuler l’arrêté du ministre de l’Intérieur, au mo -
tif que cet arrêté viole la liberté d’association qui est un principe fondamental reconnu par les lois de la Républiques.
Mais nous sommes en 1956, bien avant que la liberté d’association soit reconnu en tant que principes fondamentaux re -
connus par les lois de la Républiques par le Conseil constitutionnel.
Déjà à cette période le Conseil d’État énonce qu’il existe un principe fondamental reconnu par les lois de la
Républiques issu du préambule et ce principe est celui de la liberté d’association et on peut obtenir l’annulation d’un ar -
rêt administratif. Il donne satisfaction à l’amicale des annamites mais il montre que le Conseil d’État, avant la constitu-
tion, dégageait déjà des principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques et leur faisait produire des ef-
fets car était mobilisable pour annuler un arrêté. Le conseil d'État va confirmer cette position dans un arrêt du 24 jan-

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vier 1958, association des anciens combattants d’Oran, de nouveau le Conseil d’État va s’appuyer sur un principe
fondamental reconnu par les lois de la Républiques pour considérer qu’un acte administratif était annulable.

Avant 1958 et le Conseil constitutionnel, on pouvait obtenir l’annulation d’un acte administratif pour violation
d’un principe fondamental reconnu par les lois de la Républiques.

3. APRÈS 1958

Après 1958, il y a un organe qui dégage des principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques,
dans sa décision du 16 juillet 1971. Le Conseil constitutionnel a considéré que les principes fondamentaux reconnus par
les lois de la Républiques pouvaient permettre d’invalider une loi. Pour la première fois, le Conseil constitutionnel a in-
voqué ces fameux principes, réaffirmer par le Préambule et donc que la loi voté n’était pas conforme à la liberté d’asso -
ciation.

Pourquoi 1971 ?

Charles de Gaulle venait de mourir et on a commencé à de plus en plus solliciter le Conseil constitutionnel. À
partir de 1958, le Conseil constitutionnel est l’organe qui dégage les principes fondamentaux reconnus par les lois de la
Républiques. Il va en dégager de nombreux principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques et ne va pas
se contenter d’un seul principe : principe de la défense, principe de la liberté individuelle, principe de la liberté de
conscience, d’enseignement, de l’indépendance des professeurs d’université,…
Il continue à en dégager de nouveau comme en 2011, comme le maintien de la législation de la collectivité Al -
sace-Moselle, tant qu’elle n’a pas été remplacé, la législation est toujours en vigueur.

C’est le Conseil constitutionnel qui le fait en contentieux, mais il arrive que le Conseil d’État identifie, dégage
des principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques; il le fait en tant que Conseil du gouvernement, il a
une fonction consultative. Lorsqu’il est questionné, il lui arrive d’identifier des principes fondamentaux reconnus par les
lois de la Républiques. Il n’est pas juge mais il le fait en tant que conseil du gouvernement.
Dans un avis du 9 novembre 1995, le Conseil d’État était saisi d’une question du Premier Ministre, l’arrêt se -
lon la règle l’extradition n’est pas accordé, si l’infraction pour laquelle, elle est demande présente un caractère poli-
tique, constitue-t-elle un principe à valeur constitutionnelle ?

Le Conseil d’État avait à répondre à cette question. L’extradition est une procédure de coopération pénale
entre États, ils peuvent conclure entre eux des conventions internationales, permettant la remise d’une personne qui se
trouve sur l’État requis aux autorités judiciaires aux états requérants. Concrètement si un délinquant d’un pays se trouve
sur le territoire français et que le pays demande sa restitution pour qu’il soit sur son pays d’origine, la France peut le
renvoyer dans son pays et inversement. Cette procédure permet aux autorités judiciaires d’un État, de demander à une
autorité judiciaire d’un autre État pour lui remettre une personne qui est soupçonné d’être délinquant. Elle fait l’objet
d’encadrement et de convention, en droit international, il existe la règle de courtoisie internationale. Elle signifie que
lorsqu’un État demande l’extradition à un état d’un ressortissant, l’État requis le fait. La finalité de la procédure est pé -
nale. Dans cet avis, la question était posée que lorsque l’extradition était demandé pour des questions politiques, on
pouvait la refuser, et est ce que cette règle à une valeur conditionnel ?

Il n’est pas question d’utiliser des procédures d’extradition pour des affaires politiques, elles n’ont pas
pour but de régler des affaires politiques contre le ressortissant. Autrement dit, un État peut demander l’extradition d'un
ressortissant mais pas pour un ressortissant politique, on peut lui demander que si il est poursuivi, au plan judiciaire, pé-
nalement.

Le Conseil d’État, dans ses fonctions consultatives, va considérer qu’on est en présence d’un principe à valeur
constitutionnelle « le Conseil d'Etat a énoncé que la règle selon laquelle l'Etat doit refuser l'extradition d'un étranger
lorsqu'elle est demandée dans un but politique constituait un principe fondamental reconnu par les lois de la République
». Le Conseil d’État, dans son avis de 1995, nous dit que clairement, il agit en tant que conseiller du gouvernement,
qu’il s’agit d’un principe fondamental, qu’il identifie seul sans passer par la case Conseil constitutionnel. Il dit qu’il
identifie un nouveau principe fondamental reconnu par les lois de la Républiques, en vertu du quel l’État français a le
droit d’extrader un ressortissant si elle est demandé au titre d’une infraction à caractère politique. Elle n’est pas la pour
permettre ce type d’extradition.

Dans cet avis du 9 novembre 1995, il identifie un principe fondamental reconnu par les lois de la Républiques.
Cela n’est qu’un avis. Le Conseil d'État ne va pas se contenter de cela, il va au contentieux en tant que juge adopté la
même position. Conseil d’État assemblée, 3 juillet 1996, Moussa KONE, M. Koné est un ressortissant malien, il est
poursuivi par la justice malienne pour enrichissement illicite; il existe entre la République française et la République
malienne, un accord de coopération en matière de justice. Cet accord prévoit qu’il est possible entre l’état français et

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l’état malien de demander l’extradition de ressortissant d’un des deux pays et qui feraient l’objet de poursuite policière,
il est poursuivi pour complicité d’enrichissement illicite. C’est une infraction qui donne selon la loi malienne, un empri-
sonnement de 3 à 5 ans.
Le Mali présente à la France une demande d’extradition en invoquant l’accord international de coopération en
matière de justice conclus entre la France et le Mali. Le Premier Ministre français prend un décret d’extradition et il
signe à l’encontre de M. Koné un décret d’extradition, qui dit décret dit acte administratif et qui dit acte administratif dit
possibilité de contester cet acte devant le juge administratif et donc devant le Conseil d’État. M. Koné attaque le décret
d’extradition, il demande d’annuler pour excès de pouvoir le décret d’extradition. Le décret d’extradition a été pris en
vertu d’une convention internationale. Dans la hiérarchie des norme, tel que découle notre Constitution, on y trouve
l’article 55 « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supé -
rieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie. ». Les conven-
tions internationales régulièrement ratifiée ont une valeur supérieur aux lois. A priori, la France doit appliquer la
convention internationale qu’elle a ratifié et qui produit ses effets dans l’ordre juridique interne. On ne peut pas invo-
quer la violation de la loi ou d’un principe législatif car cela ne suffirait pas; le décret attaqué est pris en vertu d’une
convention internationale. Dans la hiérarchie des normes, elle se situe au dessus des lois. A l’appuie de son recours, M.-
Koné doit nécessairement trouvé un principe ayant une valeur supérieur à la convention internationale s’il veut avoir
une chance de gagner.

Quels sont les seuls principes qui ont valeur supérieur aux conventions internationales ?

Les principes à valeur constitutionnelle, dans ce cas, les principes fondamentaux reconnus par les lois de la Ré -
publiques. Autrement dit, pour le Conseil d'État puisse éventuellement remettre en cause la validité du décret est l’iden-
tification d’un principe à valeur constitutionnelle qui permettrait de bloquer le décret. Le Conseil d'État va identifier à la
place du Conseil constitutionnel un principe fondamental reconnu par les lois de la République c'est-à-dire un principe
constitutionnel. Il va lui permettre de contrôler le décret pris à l’encontre de M. Koné, c’est le principe de refuser l’ex -
tradition d’un délinquant si elle est demandé pour une raison politique. M.Koné a invoqué devant le Conseil d'État ce
principe à valeur constitutionnel en vertu duquel la France n’excède pas les opposants nationaux pour un motif poli-
tique. Le Conseil d'État va identifier dans cet arrêt Koné, un principe fondamental reconnu par les lois de la Répu-
bliques et il le fait en tant que juge. Cet arrêt est extrêmement Koné car le Conseil d’État se substitue en quelque sorte
au Conseil constitutionnel, est anti que juge il crée et identifie un nouveau principes fondamentaux reconnus par les lois
de la Républiques. Avant il l’avait dit en tant que conseil du gouvernement ce qui n’a pas d’effet, alors que là il franchit
la frontière et identifie en tant que juge un nouveau principe fondamental et nous dit qu’il y a un accord entre le Mali et
la France mais moi, Conseil d’État, je dis qu’il y a un principe supérieur, en vertu duquel l’état français doit refuser
l’extradition lorsqu’elle est demander pour des motifs politiques. Néanmoins, contrairement à ce que soutien M. Koné,
l’extradition n’est pas demander pour un motif politique et donc il gagne d’une manière juridique mais le Conseil d'État
rejette le recours car il a considéré que la demande d’extradition n’était pas pour un but politique, donc ce qui est impor-
tant de comprendre est que le Conseil d'État a accepté de contrôler le décret. M. Koné est fondé à ce prévaloir du prin -
cipe fondamental reconnu par les lois de la Républiques.Sur le plan des principes, M. Koné a gagné mais d’après les
pièces du dossier, l’extradition n’est pas demandé pour des motifs politiques.
L’arrêt est interessant car le Conseil d'État en quelque sorte à la place du Conseil constitutionnel va dégager un
nouveau principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques et va lui faire produire des effets en conten-
tieux en tant que juge. Désormais à chaque fois que la France procède à une extradition, le juge vérifie si il est fait motif
politique.

Exemple : opposant basque, Espagne demandé pour des faits terroristes mais la France a refusé.

Cet arrêt Koné du 3 juillet 1996 est critiquable car le Conseil d'État ne s’appuie pas sur la jurisprudence du
Conseil constitutionnel mais fait sa propre jurisprudence constitutionnelle car le risque est que le Conseil constitutionnel
ne soit pas d’accord avec le Conseil d’État et que le Conseil constitutionnel ne voit pas dans le droit de refuser l’extradi -
tion pour un motif politique ne voit pas un principe constitutionnel. Le Conseil Constitutionnel, à ce jour, ne l’a toujours
pas, en tant que juge constitutionnel mais le Conseil d'État l’a fait en tant que juge administratif. Cette décision fait re -
courir un risque de divergence entre la jurisprudence du Conseil constitutionnel et la jurisprudence du Conseil d'État.
Rien ne dit que le Conseil constitutionnel considérera qu’on est en présence d’un principe fondamental reconnu par les
lois de la Républiques. A ce stade, le Conseil constitutionnel ne l’a pas fait donc l’arrêt Koné montre que le Conseil
d'État peut lui aussi dégager des principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques s’il le veut.

I. L’APPLICATION DE LA MISE EN OEUVRE DES PRINCIPES FONDAMENTAUX RECONNUS PAR LES LOIS DE LA
RÉPUBLIQUES

Qui fait appliquer ces principes ?

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Normalement le Conseil constitutionnel qui fait respecter, qui applique ces principes lorsqu’un contrôle de
constitutionnel c’est au Conseil constitutionnel qui revient d’identifier et de faire appliquer cette décision et il peut cen -
surer une loi qu’un tel principe n’est pas appliqué. A plusieurs reprises, le Conseil constitutionnel l’a fait car contraire
aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques.

Exemple : 1989, a considéré qu’il n’était pas possible de confier aux juges judiciaires un certain nombre de contentieux
qui mettaient en cause des prérogatives de puissances publiques

Le Conseil constitutionnel a été amené à faire respecter le principe fondamental reconnu par les lois de la Ré -
publiques qui a été dégagé en 1987, la décision du 23 juillet 1987, le Conseil de la concurrence, il a été emmené d’annu-
ler une loi qui transférer aux juges judiciaires certains contentieux en matière de placement des étrangers dans des lieux
de rétention administrative et en considérant que ce contentieux devait relever du juge administratif.

Le Conseil constitutionnel 28 juillet 1989, décision n°89-261DC loi sur les séjours et entrer en France. Dans
cette loi, on avait confier un certain nombre de contentieux, le Conseil constitutionnel l’avait annulé car ne respecter pas
des principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques, issu de la décision du 23 juillet 1987, en vertu du-
quel qu’il en valait du seul juge administratif de connaitre en contentieux, en annulation et en réformation des décisions
prises dans le cadre de l’exercice des prérogatives de puissances publiques. C’est le rôle du Conseil constitutionnel, ce
n’est pas tout. Le Conseil d'État peut être amené à faire application des principes fondamentaux reconnus par les lois de
la Républiques dégagés par le Conseil Constitutionnel. Lorsque le Conseil Constitutionnel a dégagé un principe fonda -
mental reconnu par les lois de la Républiques, le Conseil d'État en fait application. Conseil d’État assemblée, 29 avril
1994, commissaire de la république en Nouvelle-Calédonie. Dans cette affaire le Conseil constitutionnel avait déga-
ger un principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques et le conseil ‘état contrôle un acte administratif
au regard de ce principe; il avait dégager ce principe et le Conseil d'État en a fait application.
C’est la situation la plus classique où le Conseil Constitutionnel dégage un principe fondamental reconnu par
les lois de la Républiques puis ensuite le Conseil d'État en fait application. Le Conseil d'État apprécie la validité des
actes administratifs au regard des principes fondamentaux reconnus par les lois de la Républiques. C’est normalement
ce qui doit se passer dans notre ordre juridique; le rôle du Conseil constitutionnel ne doit pas être minoré, c’est à lui
qu’incombe cette tache.

Il y a un cas ou la France refuse l’extradition est lorsque la peine de mort est pratiquée dans le pays. Par prin-
cipe, la France refuse si le ressortissant risque la peine de mort, c’est arrivés aux Etats-Unis d'Amérique et au Japon car
il pratique la peine de mort; il y a des contentieux nombreux, dans laquelle la question s’était posée car il encourait la
peine de mort dans leur pays. La France n’a garanti l’extradition la garanti que la peine de mort ne sera pas demandé, si
la France n’obtient pas la garantie, alors elle ne procède pas à cette extradition. Ceci c’est déjà passé avec le Maroc.

Section 3. Le contrôle de constitutionnalité

Qui l’opère et comment la Conseil d'État effectue ce contrôle ?

Le contrôle de constitutionnalité des lois est opéré par le Conseil constitutionnel. L’article 61 et l’article 61-1
prévoit que c’est le Conseil constitutionnel qui opère le contrôle. Le Conseil d’État est juge des actes administratifs des
règlements au regard de la Constitution.
D’ailleurs le Conseil d'État considère qu’il respecte, prend en compte l’interpellation que donne le Conseil
constitutionnel, il ne fait pas comme si le Conseil constitutionnel n’existait pas. Conseil d'État assemblée, 20 dé-
cembre 1985, OUTTERS. Dans cet arrêt, le Conseil d'État nous dit qu’il a le plus grand respect pour le Conseil Consti-
tutionnel et qu’il va prendre compte ce que dit le Conseil Constitutionnel et son interprétation. Les juridictions ne sont
pas en opposition, ils s’efforce de prendre en compte l’interprétation notamment dans cet arrêt qui est un arrêt fiscal. Le
Conseil d'État refuse de contrôler la constitutionnalité des lois.

Pourquoi refuse-t-il de contrôler la constitutionnalité des lois ?

Parce que c’est la compétence du juge constitutionnel. Le Conseil d'État n’est pas juge de la constitutionnalité
des lois parce que ce n’est pas son rôle, à chacun sa compétence, à chacun sa tâche. Il en revient pas au Conseil d'État
d’analyser la constitutionnalité des lois. Le Conseil d'État l’a dit très haut dans l’arrêt célébrissime le 6 novembre 1936,
arrêt ARRIGHI. Dans cet arrêt (cf. TD p.23), le Conseil d'État nous dit qu’il n’est pas juge de la constitutionnalité des
lois; il refuse d’effectuer un contrôle de constitutionnalité des lois. Le Conseil d'État va reprendre la même position, il
va réitéré cette position de principe en 2005. Dans un arrêt du 5 janvier 2005, Mlle Deprez, le Conseil d'État en se
fondant sur la constitution du 4 octobre 1958 redit qu’il ne lui revient pas d’opérer un contrôle de constitutionnalité de
la loi. Le contrôle de constitutionnalité est le monopole du Conseil constitutionnel, c’est clair et simple. Le Conseil
constitutionnel n’est pas juge de la loi, mais il est parfois confronté à des questions un peu plus complexe, il refuse d’ef-
fectuer un contrôle de constitutionnalité des lois mais il refuse aussi d’effectuer un contrôle de constitutionnalité des
textes réglementaires pris sur le fondement d’une loi, dont la validité constitutionnalité serait contester. Il appartient au
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gouvernement de mettre en oeuvre les lois et leur application pour cela ils adoptent des textes réglementaires : décret,
arrêtés. Le Conseil d'État considère qu’il ne peut pas contrôler la constitutionnalité d’un règlement, d’un acte adminis -
tratif prit sur le fondement d’une loi, si le motif est l’inconstitutionnalité de la loi, si il fait ça revient à examiner la
constitutionnalité de la loi car si je dis que le règlement qui est pris sur le fondement de la loi viole la Constitution,
c’est-à-dire que le Conseil d'État contrôle la loi au regard de la Constitution, alors qu’il n’est pas juge de la constitution -
nalité des lois. Si un texte administratif, réglementaire est pris sur le fondement d’une loi, le Conseil d'État peut pas ana-
lyser la constitutionnalité de cet acte car la loi fait écran c'est-à-dire qu’elle s’interpose, elle bloque le contrôle, c’est la
théorie de la loi écran. Elle a été développe par le Conseil d’État, cette théorie selon laquelle comme le Conseil d’État
n’est pas juge de la constitutionnalité de la loi, alors il ne peut pas examiner non plus les actes réglementaires pris sur le
fondement d’une loi dont on contesterait la constitutionnalité.
Donc cette loi va faire écran, si on souhaite contester la loi, il faut aller devant le Conseil constitutionnel. La
théorie de la loi écran reste une théorie qui empêche, interdit en quelque sorte, de contrôler un règlement, un acte admi-
nistratif pris sur le fondement d’une loi lorsqu’on conteste la constitutionnalité de la loi.
La théorie de la loi écran est que si un acte réglementaire est pris sur la base d’une loi, le Conseil d'État ne peut
pas annuler ce règlement pour don conformité à la Constitution.

Exemple : loi concerne environnement et on prend des décrets comme des décrets d’application de la loi alors le
Conseil d'État ne peut pas examiner un recours pour excès de pouvoir contre le décret d’application de la loi qui serait
fonder l’inconstitutionnalité.

Pourquoi ?

Car cette question n’est pas de sa compétence, la question de la constitutionnalité de la loi est le monopole du
juge constitutionnel, c’est-à-dire du Conseil constitutionnel. Le Conseil d'État, 19 juin 2006, les eaux et rivières de
montagne, il dit dans cette affaire qu’il ne peut pas examiner la question de la constitutionnalité du règlement, si ce rè -
glement est pris sous la base de loi parce que ça reviendrait à examiner la constitutionnalité de la loi. En l’espèce, c’était
la charte de l’environnement qui était invoqué, qui figure dans le bloc de constitutionnalité depuis 2004. L’association
eaux et rivières de montagne demandait l’annulation d’un décret d’application au motif qu’il violerait la Constitution et
plus précisément la charte de l’environnement. Le Conseil d'État nous dit qu’il ne peut pas examiner car il y a une loi
qui elle fait écran à ce type de contrôle. S’il acceptait, il ferait un contrôle constitutionnel indirect de la loi.

Lorsqu’une loi a été adopté et qu’elle n’a pas été accepté au regard de la Constitution, on ne peut pas attaqué
les règlements d’application d’une loi en invoquant l’inconstitutionnalité parce que la loi fait écran.
Il existe en effet l’écran relatif transparent, la loi s’interposer et faisait écran et interdisait au juge adminis-
tratif d’examiner la constitutionnalité d’un règlement mais parfois l’écran est transparent. Conseil d'État d’assem-
blée, 3 octobre 2008, commune d’Annecy. Une loi avait été adopté par le Parlement, loi du 23 février 2005 et un cer-
tain nombre de dispositions réglementaires avait été adopté par le gouvernement. Ces dispositions réglementaires, ce
décret, n’avaient pas été prévu par la loi. Il y avait bien une loi mais le gouvernement avait adopté un décret qui n’était
pas prévu par la loi et contenait des dispositions qu’on peut qualifier d’autonome par rapport à la loi. Un recours est in-
troduit devant le Conseil d'État contre ces dispositions réglementaires, contre ces décrets autonomes qui contiennent ces
dispositions autonomes par rapport à la loi elle-même. Dans ce cas de figure, le Conseil d’État accepte d’examiner le
décret qui contient des dispositions non prévu par la loi au regard de la Constitution et notamment de la charte de l’envi-
ronnement.

Pourquoi ?

Car il n’y a pas d’écran, la loi est transparente car l’acte contesté n’a pas été pris en application de la loi. La
théorie de la loi écran ne vaut que pour les actes d’application de la loi.

Pourquoi la loi ferait-elle écran ?

Dans ce cas de figure, le Conseil d'État nous dit qu’il accepte d’examiner au regard de la Constitution, plus
précisément de la charte de l’environnement; la disposition réglementaire, le règlement parce que ce règlement n’est pas
pris en application de la loi et n’a pas été prévu par la loi. L’écran de la loi était donc transparent et permettait de passer
outre de contrôler la constitutionnalité de la loi. Le Conseil d’État a confirmé cette position, Conseil d'État assemblée,
le 12 juillet 2013, fédération nationale de la pêche en France. Il s'agissaut encore une fois de la charte de l’environ-
nement, article 3 de la charte de l’environnement « Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, préve-
nir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences ». En l’es-
pèce, c'était une question extrêmement importante, pêche de l’anguille, un décret avait été pris, relatif à la gestion et à la
pêche de l’anguille et elle n’autorisait la pêche de l’anguille que sous certaines conditions. Certains pêcheurs avaient at-
taqué le décret sur la pêche de l’anguille mais le problème était le suivant, il y avait une disposition législative dans le
Code rural et de la pêche maritime qui a une valeur législative. La question posée était de savoir si le décret bénéficiait

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de la loi écran et si le code empêchait que le juge administratif contrôle au regard de la charte, le décret sur la pêche
de l’anguille.
Elle va redire ce que le Conseil d'État avait dit en 2008, « il appartient au Conseil d'État de vérifier si les me-
sures prises en cause, l'ont été en application de la loi ou si elles constituent des mesures réglementaires propres, com -
prenait autonome », le juge administratif va vérifier si le décret en cause est un décret d’application de la loi du Code
rural ou si c’est un décret autonome, si la il pose des règles distinctes. Il y a donc deux questions soit le décret qui est
pris en application de la loi, à ce moment-là, il y a loi cran, soit le décret en cause n’est pas pris en application de la loi,
à ce moment-là, on parle d’écran législatif transparent. On peut examiner au regard de la Constitution et de la Charte de
l’environnement de 2004. Soit décret pur soit ce n’est pas un décret d’application de la loi mais va au-delà de la loi écrit
et impose et donc on est en présence d’un écran législatif transparent.
Dans cet arrêt de 2013, le Conseil d'État va accepter de contrôler la constitutionnalité de ce décret car va consi -
dérer n’est pas un simple décret d’application de la loi mais qui pose des mesures non prévu par la loi et que comme il
s’agit de mesure réglementaire non prévu par la loi, la loi ne peut pas faire écran et ne peut pas interdire au juge admi-
nistratif d’examiner la question de la constitutionnalité du décret. Dans cet arrêt de 2013, le Conseil d'État va examiner
le respect par le décret en cause, de la charte de l’environnement, en considérant que ce décret n’est pas un simple dé-
cret d’application de la loi mais va au-delà de la simple application de la loi mais on est en présence de l’écran législa -
tive transparent. Le Conseil d'État va rejeter le recours car considère que l’article 3 de la charte qui a valeur constitu-
tionnelle n’a pas été violé.
Le Conseil d'État identifie des hypothèses la loi où l’écran législatif est transparent, les cas dans lesquelles ac -
ceptent la validité à partir du moment où les actes réglementaires ne se contentent pas de mettre en oeuvre la loi.
Il n’y a pas que le Conseil constitutionnel qui effectue un contrôle de constitutionnalité, le Conseil d'État est
juge de la constitutionnalité, non des lois mais est juge de la constitutionnalité des actes administratifs et réglementaires
au regard de la Constitution. La Constitution fait pleinement partie des sources du droit administratif, des textes
que fait appliquer le Conseil d’État. Le Conseil d’État fait même preuve d’audace au regard de ces règles constitution -
nelles car parfois il les crée lui même. Le juge administratif applique la Constitution et contrôle le contrôle de la Consti -
tution par l’administration qui est soumise à cette institution constitutionnelle.

Chapitre 3. Les sources internationales et européennes

Est ce que le droit international/européen fait parti des normes que le juge administratif fait respecter et que
l’administration doit respecter ?

Oui, le droit international et européen font parti des règles que le juge administratif fait respecter et que l’admi -
nistration respecte.

En droit international et européen, la France est-elle un pays moniste ou dualiste ? Est ce que le droit inter-
national et interne sont deux ordres juridiques totalement autonome (= dualiste) ou ont elles une connexion (= mo-
nisme, conception dans lequel les deux droits manifestent le même enjeu) ?

La France est moniste mais avec primat du droit interne; on est moniste car on respecte le droit international;
ils sont la manifestation d’un même ordre juridique.

On est moniste avec primat de l’ordre interne, la Constitution est toujours supérieur au droit international. À
partir de la Constitution de 1958, on peut comprendre comment le droit international s’applique. Le titre VI de la
Constitution est un titre essentiel pour ce chapitre, c'est-à-dire les article 52 et suivant de la Constitution « Le Président
de la République négocie et ratifie les traités.», le rôle de l’exécutif est essentiel. C’est surtout les articles qui suivent
qui nous intéresse le plus. L’article 53 de la Constitution impose une loi pour ratifier certains traités internationales,
lorsque la France signe certains traités, ces traités ne peuvent être traité qu’en vertu d’une loi. Il faut qu’une loi soit vo -
ter préalablement, avant que les conventions internationales rentrent en vigueur en France. A contrario, lorsqu’une loi
n’est pas exigée pour ratifier ou approuver un traité ou une convention internationale, il suffit d’un décret. Certaines
conventions donnent lieu à des lois, d’autres donnent lieu à des décrets de ratification mais tant qu’il n’y a pas de ratifi-
cation et de probation; le texte international ne peut pas produire ces effets.
L’article 55 dispose que « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication,
une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre par -
tie. », il édicte ce qu’on appelle une règle de résolution des conflits de norme. Lorsqu’on aborde la question des rela-
tions entre le droit interne le droit internationale, on est en présence de ce qu’on appelle un conflit de norme. C'est-à-
dire qu’on a deux normes qui doivent être combiné, concilié et la question est de savoir laquelle l’emporte et comment
on résout le conflit entre ces deux normes. L’article 55 édicte une règle de conflit de norme.

Quelles sont les règles ? Comment on résout les conflits de norme ? Quand est-ce qu’on va admettre que le
texte international va s’imposer à la loi française, aux textes français ?

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C’est l’article 55 qui joue un rôle essentiel. Le Conseil d’État, dans ces arrêts emploient l’expression « hiérar-
chie des normes », à partir de l’article 55 de la Constitution. Autrement dit, le Conseil d'État fait directement applica -
tion et parle de hiérarchie des normes lorsqu’on met en cause l’article 55, « eu égard de la hiérarchie des normes tel que
découle de l’article 55 » extrait d’un arrêt, le Conseil d’État, 28 juillet 2022, relatif à une question fiscale. Cet ex-
trait fait clairement référence à cette conception l’hiérarchie des normes.

Section 1. Le recensement des différentes sources du droit internationales


Parmi les sources internationales et EU invocable en DA → les conventions internationales

§I. Les conventions internationales


Il y a l’art 55 essentiel de la C° qui pose les conditions selon lesquels une conv intern peut produire des effets en droit
interne. Selon cette article « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une au -
torité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie.» :
→ 1e condition de l’article 55 : La ratification

A) La ratification
Pour que une conv intern puisse produire ses effets en droit interne il faut qu’elle ais été régulièrement ratifié → « régu-
lièrement » figure dans l’art 55.
Que signifie ce mot ?
La C° prévois que dans certains cas il faut une loi pour ratifier une conv intern. Elle prévoit dans son art 53 que une loi
est nécessaire pour que un traité puisse produire ces effets en droit interne.
Selon l’article 53 « plusieurs catégories de traités ou d'accords ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu'en vertu d'une
loi. ».
Le CE accepte de vérifier si l’art 53 de la C° a été respectée, autrement dit si une loi a bien été adoptée pour ratifier un
traité d’une convention internationale. Si les conditions de l’art 53 ont été respectées. Il l’opère dans le cadre d’un re -
cours pour excès de pouvoir contre un acte de ratification. → le CE n’est pas compétent pour examiner une loi de ratifi-
cation la seul instance compétente pour est le CC. Donc si on veut vérifier la constitu d’une loi de ratification on passe
par le CC. En revanche, le CE peut intervenir à propos d’un décret de ratification. Quand on souhaite ratifié une
convention intern il y a deux voix possible :
→ soit une loi qui doit passer par le Parlement
→ soit un décret de ratification adoptée par le Gouv qui fait rentrer dans le droit interne la conv internationale.
Lorsque le Gouv a pris un décret pour ratifier une conv international, et qui n’est pas passé par une loi (= sans passer
par une loi= → possible d’attaquer dev le CE par le biais d’un recours pour excès de pouvoir ce décret de ratification.

Que peut on invoquer à l’appui du recours contre ce décret de ratufication?


On peut soulever l’argu selon lequel un décret n’étais pas suffisant et qu’il aurais fallu une loi et pas seulement un dé-
cret, pour ratifier la conv. Si on se réfère à l’art 53 = dans un certains nbr de cas pour ratifier un traité il faut une loi, il
faut passer par une loi pour ratifier la conv. Si le gouv n’a pas fait voter une loi de ratification par le Parlement → mais
s’est contenté d’un décret de ratification, alors il y a une cause d’irrégularité du décret de ratification.
Il est possible à l’appui d’un recours pour excès de pouvoir contre un décret de ratification, d’invoquer le fait qu’on est
utiliser la voie du décret alors qu’il aurais fallu une loi (en application de l’art 53).

Le CE à l’occasion pour un recours contre un excès de pouvoir, CE Assemblée 18 déc 1998, Parc d’activité de Blodh-
zeim (document 12 de la fiche n°5 du TD), Dans cette arrêt le CE accepte de vérifier si un décret étais suffisant pour
ratifier une conv intern ou s’il fallait une loi, il s’agissait d’une conv relatif à un aéroport qui est celui de Palm Mul-
house, cette conv intern s’est posé la quest de sa ratification et le CE à l’occasion de cette arrêt à vérifier que art 53 de la
C° avais bien été respecté = considéré que en l’espèce il fallait une loi pour ratifier cette convention. Le point important
c’est que le CE accepte à l’occasion d’un recours pour excès de pouvoir contre un décret de ratification de vérifier si art
53 de la C° a été respectée. En l’espèce le CE a accepté d’opérer ce contrôle. Le CE peut aussi être amené à intervenir
dans le cadre d’un recours en exception d’illégalité.

Une exception d’illégalité : c’est un moyen procédural par lequel une partie allègue en cours d’instance l’illégalité de
l’acte adminis qui lui est opposé, l’objet de l’instance n’est pas d’examiner l’acte en cause. Il est donc possible par voie
d’exception d’obtenir un contrôle par le juge adminis de la validité de l’acte.
Ex : à l’occasion d’un procès, je vais profiter du procès pour mettre en cause la validité d’un acte, c’est comme la QPC.
Il est donc possible à l’occasion d’une instance d’invoquer l’illégalité d’un acte adminis et d’opposer l’illégalité d’un
acte adminis.
Il est arrivé qu’à l’occasion d’un litige on demande au juge adminis d’examiner par voie d’exception le respect des
conditions dans lesquels un traité à été ratifié et le CE accepte de vérifier si l’art 53 de la C° a été accepté même lorsque
on agios par voie d’exception :
(CE 5 mars 2003 Aggoun) : CE accepte de vérifier par voie d’exception que les conditions de l’art 53 sont
réunis et respecté. Si non, on ne pourra pas faire produire d’effet à cette conv intern. Donc que se soit par voie d’action

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ou par voie d’exception il est possible d’obtenir par le juge adminis le respect du contrôle, procédural + des obligations
constitu prévu par la C°.
D’ailleurs, même des entreprises essaie d’invoquer exception d’illégalité, notamment en droit fiscales, notamment pour
les conv de double impositions.
En revanche, le CE se refuse à apprécier la constitu d’une loi ayant autorisé l’exécutif à ratifier un engagement ou une
conv intern car ce n’est pas son rôle car le rôle du CC.
Arrêt (CE 8 juillet 2002, Commune de Porta p.60 TD) : CE nous dit « il n’appartient pas au CE statuant au conten-
tieux de statuer sur un engagement intern, ce n’est pas son rôle ».

Le juge adminis prend en compte les éventuels réserve émises la Fr lorsque elle a ratifié + signé une conv in-
tern. Elle peut émettre des réserve = elle refuse qu’une partie de la conv intern s’applique, c’est une technique du droit
intern. Le juge adminis réceptionne ses réserves, lorsque le juge adminis va vérifier si on a bien ratifié un traité il va
prendre en compte les réserves que la Fr a émises.

Arrêt CE, Assemblée 12 oct 2018 ‘Super coiffeur’ : Dans le 3e arrondissement de Paris un salon fait objet d’un
contrôle car deux employés étrangers travaillent illégalement et va donner lieu à une action pénal et devant le juge ad-
minis, donc il va faire l’objet d’une amende de la part de l’adminis. La SARL Super coiffeur va contester l’amende en
invoquant une réserves à un traité intern invoqué par la fr, et le juge va la prendre en compte. Il faut retenir que le JA
prend en compte les réserve que la FR aurais émis lors d’une conv.

B) La publication
Selon l’art 55 : il est mentionné ‘dès leur publication’ c’est la 2e condition pour que un accord soit applicable, c’est ça
publication dans le JO, c’est une condition indispensable pour connaître l’étendu des engagements de la FR, elle permet
d’assurer la publicité d’un acte, CE est compétent pour apprécier la régularité des conditions dans lesquels un traité ou
une conv a été publié.

CE 16 mars 1966, Cartel d’action moral et social ; dans cette arrêt le CE accepte de vérifier que le traité a été publié
au JO.
Quel est la sanction du non respect de cette obligation ?
Le non respect de cette obligation, c’est que le traité/conv ne pourra pas produire des effets.

C) La condition de réciprocité
Que dis l’article 55 ?
Cet article dispose que « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une auto-
rité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie. »
➡ sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie : ici, réciprocité, signifie applica-
tion par toutes les parties signataires. Une convention international c’est un contrat.

Il existe une obligation qu’on appelle l’exécution de bonne foi des engagements qui ont été pris ↪ lorsque l’on signe un
contrat, on doit faire preuve de bonne foi. Quand un état signe une conv intern tout comme un individus, l’autre partis
est en droit d’attendre qu’il respect ses obligations. La bonne foi dans l’exécution d’un contrat c’est que chacune des
parties respecte des obligations qui sont les siennes.

La Réciprocité c’est quoi ?


↪ Toutes partie à le droit d’attendre de l’autre le respect de ses engagements, la réciprocité
c’est cela.
= Si la Fr signe un accord avec une autre partie : elle attends de que l’autre partie respect aussi ses engagements.
L’article 55 de la C° ➛ oblige le juge à vérifier le respect de cette condition.

 Souvent cette quest se pose dans des contentieux relatif à la reconnaissance des diplômes + titres prof :
Les états conclus entre eux des conventions de reconnaissances des diplôme délivré, notamment depuis la conv du 19
Mars 1962 entre la Fr et Algérie, qui prévoit que sous certaines conditions, les grades et diplômes délivré en particulier
dans des universités en Algérie ; bénéficient de la reconnaissance en droit français et inversement. C’est la réciprocité.

La Question posée est la suivante : Qui va vérifier que cette condition de réciprocité est respecté ?
Pendant longtemps le CE s’est refusé à apprécier le respect de ses conditions de réciprocité, et le CE lorsque dev lui
étais soulevé la quest de réciprocité ; le CE interrogeais le ministère des affaires étrangères fr et posais au ministre une
question préjudicielles.

C’est quoi la question préjudicielles ?


Quest qui oblige à un juge à surseoir à statuer jusqu’à ce que l’autorité compétente réponde à la quest du CE.

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Une fois que le ministre aura répondu le CE pouvais reprendre examen du litige.

➤Arrêt CE Assemblée 29 mai 1981, ‘Rekhou’


Cette pratique de la Quest préjudicielle au ministre de affaires étrangères a été jugé par CESDH contraire au droit à un
procès équitable. La Fr a été condamné pour non respect de la convention et donc le CE a fait évoluer sa JP.
RAPPEL: lorsqu’on a vu l’arrêt Kress qui a obligé le CE a faire évoluer sa JP.
Donc là encore, le CE a opérer un revirement de JP dans l’arrêt suivante :

➤ CE, Ass. 9 juillet 2010 ‘Mme Cheriet Benseghir’ (cf. TD)


Ressortissante algérienne qui se trouvais dans la situation d’invoqués la reconnaissance de son diplôme en fr.
On se demandais si cette Dame (qui voulais s’inscrire au tableau pour obtenir la reconnaissance de son diplôme de mé-
decin), quels sont les pers qui ont le droit d’exercer cette prof ?
Elle voulais par le biais de traité de 1962, obtenir la reconnaissance de son diplôme.
 Réponse du CE : Il va considérer qu’il peut mtn vérifier lui même si la condition de réciprocité imposé par
l’art 55 de la C° est respecté.
Il va donc vérifier si Algérie, applique cette convention.
◦ CE va considérer que ce n’est pas le cas : la condition de réciprocité est pas respectée.
CCL : Cette condition n’est pas respecté et que les diplôme délivrer en France dans les mêmes conditions
que en Alg. n’aurais pas été regardé comme valable de pleins droit. Donc le CE va considérer que en
conséquence, la dame ne peut pas bénéficier de la reconnaissance de son diplôme car la réciprocité ne
s’applique pas.

Ce qui est important dans cet arrêt, c’est de se demander est ce que je peu demander au juge le respect de la condition
de réciprocité ? Réponse est Oui.

D) L’effet directe de la convention international


➩ Cette condition résulte de la JP

Pour s’appliquer et être invocable par un particulier, une conv intern doit être d’effet directe :
➩ CE, considère qu’un traité est d’effet directe et donc invocable si il ne nécessite pas l’édiction de mesure d’applica-
tion de la part des autorités internes.

➤ CE, 23 Avril 1997, ‘Jisti’ (Groupement d’infos et de soutiens aux immigrés) (cf. TD) :
Dans cette arrêt, le CE nous dis que par effet direct il faut entendre ‘d’édiction de mesure d’application de la part des
autorités internes’

Ce critère de l’effet direct à donné lieu à des précisions de la part du juge et le CE a été amené à préciser dans un arrêt
récent les critères de l’effet directe, car cette arrêt JISTI manquais de clarté :
➤ Donc ⇨ arrêt d’Assemblée du 11 avril 2012 (JISTI n°2) (cf. TD)
 CE a été amené a préciser les critères de l’effet directe : « une stipulation d’une conv internationale doit être
reconnus d’effet directe par le juge adminis lorsque eu égard à l’intention exprimés des parties et à l’économie
G des traités, ainsi qu’à son contenu et à ses termes, elle n’a pas pour objet exclusif de régir les relations entre
états, et ne requiert l’intervention d’aucun acte réglementaire pour produire des effets à l’égard des particu-
liers » .
Le juge, dans cet arrêt, a été amené a poser un certains nombres de conditions pour que une stipulation d’une conv in-
tern puisse être invoqué.
Enjeux :
➱ Si une stipulation d’une conv intern (= si un art d’une convention intern) est d’effet directe, je peux m’en prévaloir
devant le juge.
➱ En revanche, si la stipulation de la conv (= art de la conv) n’a pas d’effet direct alors je ne peux pas l’invoquer dev le
juge car il ne l’appliquera pas.

La convention existera, mais n’aura pas d’effet concret


Rappel : c’est comme la JP de 1985 ‘France, Terre d’Asil’.
Le CE ⇨une conv ne se suffit à lui même = il faut qu’une loi vienne préciser la portée d’une conv.

Dans l’arrêt Jisti ⇨le CE nous dis la même chose = c’est que ça ne va pas être possible d’invoquer une convention in -
tern si cette conv ne se suffit pas à lui même.
Contexte de l’arrêt JISTI du 11 avril 2012
➟ Dans cette affaire, étais en cause une convention intern de l’OIT (Orga Intern du Travaille) qui adopte des conv in -
tern et une des conv de OIT que la Fr a signé prévois que les travailleurs immigrés doivent être traité sur un pied d’éga-
lité av les nationaux.
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➟ Hors la France a adopté un décret en 2008 qui fixais des conditions diff pour les pers étrangères lorsqu’il s’agissait
de faire respecter le droit au logement. Ce décret prévoyais un certains nbr de conditions (dont le nbr d’année) qui étais
indispensable, lorsque l’on voulais faire respecter le droit au logement.
NB : En FR, il existe un droit au logement opposable (DAOLO), il est possible d’agir dev les tribunaux adminis pour
obtenir se respect au droit au logement.

Ce décret de 2008 prévoyais des conditions diff d’application de ce respect au droit au logement pour les travailleurs
immigrés. le JISTI a attaqué dev le CE le décret de 2008 qui fixais les conditions de séjours en estimant que ce décret
ne respectais pas un certains nbr de texte parmi lesquels la conv de l’OIT.
Qu’à essayer d’obtenir le JISTI ?
L’Annulation du décret pour non respect de la convention de l’OIT.

Est ce que cette conv est d’effet directe pour pouvoir obtenir l’annulation du décret ?
Si cette conv a pas d’effet direct, Non, on peut pas obtenir annulation du décret.
CE profite de ce recours du décret de 2008 qui invoque la conv OIT, pour préciser ce qu’il faut entendre par effet di-
recte.

L’arrêt JISTI énonce réunis 2 conditions pour qu’une conv intern soit d’effet direct :
Il y a donc 2 conditions dans cette arrêts à respecter pour qu’il y est effet directe de la conv :
 conditions objective = le contenu concret de la conv, le juge va lire attentivement la façon dont a été rédigé la
conv, est ce que les signataires de la conv ont entendu que celle ci produisent des effets aux bénéfice des parti-
culiers ou au contraire, est ce que nous sommes en présence d’une conv qui ne régis que les rapports entre
états. ?
Ex : Dans le domaine intern, il y a de très nombreuses conv qui régissent uniquement les rapports entre états.
Tout ce qui concerne le personnelle diplomatique, ces conv ne produisent pas d’effet sur les particuliers.
Il y a d’autre conv qui intéresse les particuliers, comme en matière fiscales avec la conv de la double imposi-
tions.
Le juge va examiner la façon dont a été rédigée la Conv.
Ex : convention international conclus dans les Accords de Paris en 2015, on s’est demandé si cette conv pro-
duis des effets de droit. État FR a été condamné par le juge pour non respect de ses engagements en matière
climatique.
 conditions subjective
Dans l’arrêt JISTI (cf. P.57 du TD) Est il possible d’invoquer dev la conv du travaille, et d’obtenir sur ce fondement
l’examen de la validité du décret ?
CE va considérer que il était possible d’invoquer dev le juge la Convention de OIT, car cette conv est d’effet directe. Il
a donc examiner la validité du décret par cette conv. Il a considérer que on pouvais se prévaloir de la conv intern du tra-
vaille et donc cette arrêt il passe en revu les diff critères que nous avons vu, et arrive à la ccl que cette conv est d’effet
direct.

§II. Les sources du droit de l’UE


☈ On va voir la portée de l’art 88-1 de la C° du Titre 15 sur le droit de UE de la C° de 1958 : « la République participe
à l'Union européenne constituée d'États qui ont choisi librement d'exercer en commun certaines de leurs compétences »

Cette art prévois que la France, a fait le choix d’intégrer l’UE et d’exercer en commun un certains nbr de compétences.
En droit de UE il y a un principe fondamentale dégagé par la cour de justice EU (la CJUE) :

➤ arrêt (très important qui dégage un principe important) Du 5 fév. 1963, ‘Van Gend Nloos’ :
Dans cette arrêt la CJUE a posé le principe de l’effet directe du droit EU ➙ cela signifie que normalement les particu-
liers que nous sommes, nous pouvons nous prévaloir du droit EU devant nos tribunaux.

On a une tension entre le Droit fr et le Droit européen, pendant longtemps, le juge national a fait preuve d’une certaines
réticence et prudence voir méfiance à l’égard du droit de UE, le CE a montré à plusieurs reprises qu’il respectais les en-
gagements de la Fr mais que il se montrais protecteur de la souveraineté du Parlement, le CE a fait preuve d’une cer-
taine prudence à l’égard du droit de UE et n’a pas fais produire la totalité du droit EU et il a déjà fait barrage à l’applica-
tion du droit de UE, et le CE ainsi que JA a progressivement fais évoluer sa JP et aujourd’hui, il fait entièrement respec-
ter le droit de UE. On a deux logiques qui s’affronte, celle de l’ordre juridique interne et celle du droit adminis fr qui
s’affronte et l’ordre du droit EU. Pour le CE cela été très dur. Jusqu’au fameux arrêt Nicolo, il y a eu une certaines réti-
cence à admette que la loi pouvais être mois de coté au profit du droit de UE.

A) Le droit primaire
C’est le droit issu des traités constitutifs des communautés EU d’abord et de l’UE ensuite.

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Ce droit primaire bénéficie d’une présomption des faits directe, on peut s’en prévaloir dev les tribunaux interne mais ce
qui est compliqué c’est que un certains nbr de dispositions des traités concerne uniquement les entreprises. Si le juge fr
a un doute quand à la portée d’une stipulation des traités il doit posée une quest préjudicielle à la CJUE qui est seul
compétente pour se prononcer. En particulier le juge fr ne peut apprécier la validité d’un texte EU. La seul institu com-
pétente est la CJUE.

B) Le droit dérivée
Ce sont les actes des institutions EU, dont l’article 288 du TFUE qui énumère les diff actes pris par les institutions EU.

a) Les règlements
On en connais un : la RGPD ➔ Règlement Général sur la Protection des Données
Protèges nos données perso.
La RGPD est un règlement EU, il est obligatoire dans tous ses éléments et est directement applicable.

➤ CE arrêt du 8 Déc. 1999, RENUCCI


reconnais au règlement EU un effet obligatoire dans tous ses éléments ⇨il est directement applicable.
On peut directement l’invoquer dev les tribunaux ⇨le RGPD est directement invocable dev les tribunaux.

b) Les Directives
➪ Acte adopté par les institu EU qui ne lie que quand aux résultats à atteindre, qui laisse les états membres de l’UE
libre d’adopter et d’adapter leur législation pour la mettre en conformité avec l’exécutif.
Autrement dit : La directive fixe un certains nombres de résultats à atteindre mais elle laisse chacun des états membres
les modalités sur lequel il va intégrer la directive dans son droit interne.
Cette directive va faire l’objet d’une transposition.

C’est quoi une Transposition ?


Acte de droit interne, qui reprend, adapte la directive. La directive ne s’applique pas directement, mais suppose que cha-
cun des actes prenne dans son droit à lui des mesures pour que la directive s’applique.

Ce qui est important à comprendre c’est qu’on laisse un délais de transposition, car les états membres sont réticent à ap-
pliquer les directives EU
Ex : Fr ➦ Il est arrivé que la FR n’est pas respectée la transposition de la directive dans les délais ➾ à ce moment il est
possible d’imposer la directive.

▶ Décision du Conseil Constitu. (cf. TD doc.7 p.75), 10 juin 2004


➙ posé principe selon lequel ‘la transposition des directives étais une obligation constitu’
➙ « La transposition en droit interne d’une directive résulte d’une exigence constitu »

Il redis la même chose en 2006


 ▶ CC, 27 juillet 2006 (cf. TD doc.8, p.67) Relatif au droit d’auteur
« La transposition d’une directive est une obligation constitu. »

➝ Le CE a montré sa réticense à faire produire aux directives des effets directe


▶ CE, Ass, 22 Déc. 1978 ‘Cohn Denbit’
Fr a expulsé l’écologiste allemand Cohn, il a fait un recours en adoptant des directives EU
Dans cette arrêt, CE nous dis qu’il est impossible d’invoquer à l’appui d’un recours contre un acte adminis non régle-
mentaire, une directive EU. La mesure qui «étais en cause ici étais une mesure individuel ».
CE nous dis en 1978, on ne peux pas invoquer contre une mesure individuel, une directive EU.
Il montre donc une certaines réticence à faire produire aux directives ses effets.
Mais il a opérer un revirement de JP :
▶ arrêt CE, Ass, 30 Oct. 2009 ‘Mme. Perroux’ (cf. TD p.74)
Ici, le CE invoque le fait que désormais il est possible d’invoquer une directive EU.
Mme. Perroux, magistrate qui voulais obtenir une place dans l’école de la Magistrature à Bordeaux.
Elle s’est vu refuser le poste pour des raisons à son affiliation à des syndicats.
Elle estimais être victime d’une discrimination et cette discrimination dont elle aurais été victime aurais violé une direc-
tive EU.
CE va commencer par rappeler qu’il y a une obligation constitu de transposition de directive, en application de l’art 88.
En l’espèce la directive dont Mme Perroux voulais se prévaloir, n’avais pas été transposé dans les délais.
CE va plus loin en disant que lorsque État Fr n’a pas transposé la directive dans les délais, il est possible de se prévaloir
quand même de cette directive. On vois ici que le CE reconnais l’effet directe d’une directe non transposé dans les dé-
lais. CE accepte donc que un individus puisse se prévaloir quand même de la directive même si pas transposé.

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Cette arrêt montre que désormais il est possible devant le JA d’invoquer disposition d’une directive alors même non
transposée. Mais le CE dis bien que pour que l’on puisse se prévaloir d’une directive non transposée dans les délais, il
faut que la directive sois précise et inconditionnel. Donc la hiérarchie des normes est bien respectée, puisque la directive
s’impose au droit fr et à l’adminis. Dans cette affaire, il est question d’un acte individuel. Ce qui vaut pour les actes in-
dividuel vaux aussi pour les actes réglementaire.

Acte réglementaire : Acte général et impersonnel.


Le point à retenir, quelque soit la nature de l’acte en cause, on a la même possibilité d’invoquer des directives EU.

c) Les décisions
Il arrive que la commission EU prenne des décisions ➙ adressées à des particuliers ou entreprises, individuellement.
Elles sont obligatoires (ces décisions) dans tous leur éléments pour les destinataires.
Les administrés peuvent se prévaloir d’une décision EU pour contester la légalité d’un acte adminis.
Les décisions EU existent bcp dans le droit de la concurrence.

C) Jurisprudence de la CJUE
Les interprétations donné par la CJUE, s’impose.
Dans le système EU la CJUE joue un rôle essentiel car elle dispose d’un monopole pour examiner la validité des actes
EU. Si on entends contester un règlement/directive/décisions ➵ c’est uniquement dev la CJUE.
On ne peux pas le faire devant le juge national.
Car ce n’est pas son rôle d’examiner la validité des règlements des directives 18.04

CE dans un arrêt du 28 fév 1992, arrêt Rothmans, dans lequel le CE affirme la primauté des directives EU sur les lois.

Qu’en est il de la coutume internationale ?


Elle fait partis des sources internationale : Arrêt Aquaron du 9 mai 1999, dans lequel on s’est demandé Est ce que la
coutume international s’impose à l’égard des lois ?
Réponse : Non. Dans cette Arrêt, le CE dis que une coutume intern ne prévaut pas sur la loi.

§III. La Primauté des sources Internationale et EU sur les sources administratifs


Les sources intern + EU ainsi que les traités intern et actes EU priment sur les actes adminis.

A. Les Conventions Internationales


Elles prévalent sur les actes adminis.
Le JA apprécie la régularité des actes adminis par apport aux stipulations des conventions intern.
Il opère un contrôle de conventionnalité des actes adminis par apport aux conv intern, ce n’est pas nouveau car cela
datte de la IVe République.

▶ L’arrêt de principe qui affirme cela : CE, Ass, 30 mai 1952, Mme Kirkwood
Dans cette arrêt, étais en cause un décret d’extradition (comme l’arrêt Konné)
Dans cette affaire, la ressortissante américaine avais fait objet d’un décret d’extradition, cad acte adminis réglementaire.
Cette dame avais introduis à l’encontre du décret d’extradition, un recours en excès de pouvoir en annulation. Elle in-
voque une conv international conclus entre la Fr et les USA le 6 janv 1909. La dame, pour essayer d’obtenir l’annula-
tion du décret d’extradition, invoque le fait que ce décret ne respect pas la convention intern conclus entre les deux
états. Le juge devais donc confronter le décret d’extradition à la conv intern et décider si il pouvais opérer ce contrôle
de conv, le CE accepte dans cette arrêt d’opérer un contrôle de conventionnalité du décret d’extradition.
Le CE admet la recevabilité du moyen tiré de la violation de la Conv intern par le décret attaquer. En l’espèce le CE
tout en ayant admis la recevabilité du recours rejette la demande de Mme Kirkwood, et elle rejoins les USA.
Mais cette arrêt montre que les conv priment aux actes adminis.
B. Les actes de l’UE
Un acte adminis pris en violation d’un règlement EU doit être annulé.

▶ CE, 24 sept 1990, Boisdet (cf. p.29 TD)


Dans cette arrêt, le CE nous dis que un acte adminis devrais être déclaré illégale par le JA lorsqu’elle n’est pas (17:20)

30 sur 60
La même règle vaut elle pour les directives intern ?
Il faut distinguer s’agissant des directives, deux choses

 Pendant le délais de transposition


L’adminis, ne peut pas prendre de mesure de nature à compromettre sérieusement la réalisation du résultat prescris par
la directive.

▶ Arrêt France Nature Environnement, CE, 10 janv 2001

17:21

 Après le délais de transposition


Les obligations qui pèsent sur adminis, se renforcent, il va y avoir non plus des obligations d’abstention mais des obli-
gations positives, pour se mettre en conformité avec les directives EU. La règle est clair puisque l’adminis est tenu de
ne plus laisser subsister des dispositions réglementaires qui serais incompatible avec une directive EU.

▶ Arrêt CE, ASS, 3 fèv 1989, Compagnie Alitalia


Dans cette arrêt, le CE nous dis qu’il existe un principe obligeant l’adminis à abroger les règlements fr contraire aux di-
rectives EU à l’expiration du délais de transposition de la directive.
En l’espèce, la compagnie à l’Italia, avais un différent avec l’adminis fiscale.
Plus précisément, un litige en matière de TVA.
Elle invoquais pour obtenir satisfaction, une directive EU puisque la TVA est régis par une directive EU. À l’occasion
de ce litige, le CE accepte de contrôler la compatibilité avec une directive des décisions prise par le pouvoir réglemen-
taire, et mieux, il impose aux autorités fr de supp pour l’avenir tous les règlements fr qui ne serais pas compatibles avec
les directives EU une fois le délais de transposition expirée.

Récapitulatif de l’arrêt :
1e point : Cette arrêt concerne l’abrogation, il pose le principe selon lequel que l’adminis doit uniquement abroger le rè-
glement en cause.
2e point important de cette arrêt : il faut une demande adresser à l’adminis.
Le 3e point important c’est que la demande peut être présenté à tout moment. Normalement pour introduire une action il
y a des délais, au nom du principe de sécurité juridique on a des limites aux actions en justice mais la, la demande, nous
dis le CE, elle peut être présenter à tout moment à partir du moment où on constate que un acte adminis fr n’est pas
compatible avec une directive.
Le 4e point, on peut adresser une demande à l’adminis d’abroger un acte réglementaire, que cette acte réglementaire ais
été illégale dès sa signature ou qu’il soit devenu illégale.

Revoir e,regitrmeent

Il existe ce que l’on appelle un pouvoir réglementaire d’application de la loi.


Le PM doit assurer l’exécution d’une loi.
Une loi ne se suffit pas à elle seul et donc il faut un décret d’application.
Le CE a eu se poser la question suivante, quel doit eztre l’attitude du pouvoir réglementaire, et du gouvernement
lorsque une loi a été voté par le Pralement et est incompatible avec une directive ? Est ce que le PM doit quand même
prendre le décret d’application d’une loi avec une direc

Désormais le CE juge que lorsque une loi méconnais une directive EU « il incombe au pvr juridique

Chapitre 4. La loi et le règlement


Les lois et les règlements constituent les sources internes du DA.
Ces sources ont longtemps eu un rôle prédominant au seins des normes du DA
Il en va ainsi pour la loi (acte voté par le Parlement) a longtemps étais tenu pour règles suprême.

31 sur 60
Section I. Les différentes catégories et régime juridique des lois
§I. les divers catégories de lois
On ne s’intéresse pas aux lois voté par le Parlement.
On s’intéresse ici aux textes à valeurs législatifs, textes assimilé à des lois non voté par le Parlement.

A. Les décisions prise en application de l’article 16 de la Constitution


Il existe des textes à valeur légis mais qui ne sont pas voté par le Parlement.

▶ Arrêt de Principe CE, Ass, 2 Mars 1962, Rubans de Servens


Au moment de la guerre d’Algérie
Au moment du Poutch, le général DG décide d’utiliser l’art 16, pour lui permettre d’avoir la totalité des pouvoirs légis
et réglementaires dans le pays en cas de menace.
Suite aux Poutch des généraux à Alger, il décide de faire application de cette article le 23 avril 1961.
Il décide de créer tout seul par une décision du 3 mai 1961, un nouvel ordre de JD. Il institue un tribunal militaire à
compétence spécial. Rubans de Servens, étais un officier qui a attaqué la décision de DG d’avoir recours à l’art 16 et de
créer un nouveau Tribunal auprès du CE. Le CE réponds en 2 temps et rejette la requête.
1. CE va considérer que le décision du GD, décidant de mettre en application l’art 16 de la C° est un acte de gou-
vernement insusceptible de contrôle. Il existe un certains nbr de décisions prise par les autorités suprême de
l’état qui ne peuvent pas faire objet d’un recours, on appel cela ‘in justiciabilité de recours’.
2. La création du tribunal militaire par DG, le CE dispose que le décision du GDG relève de l’art 34 de la Consti -
tution, cad du domaine de la loi. Hors le CE ne peut pas contrôler la constitutionnalité d’une loi. Il dispose
donc, qu’il ne contrôle pas la loi au regard de la Constitution.
La décision du 3 mai 1961 dis donc, qu’elle « présente le caractère d’un acte législatif dont il n’appartiens pas au juge
de connaître ». Le CE s’estime incompétent pour apprécier la légalité d’une décision présidentielle touchant aux ma-
tières de l’art 34. Il rejette donc le recours.

▶ CE confirmera sa position dans un arrêt du 13 Nov 1964, Nivet.

B. Les ordonnance de l’article 38 de la Constitution


Ces ordonnances de l’art 38 de la C°, n’ont pas été crée en 1958. Il existais sous la IIIe et IVe Répub des ordonnances,
on les appelais des décrets de lois. Il existais également des règlements d’application d’administration pub.

▶ CE, 6 décembre 1907, Compagnie Des Chemins de Fer de l’EST


Cette arrêt fait du critère organique, un critère essentiel pour déterminer si on a ou non à faire à un acte adminis.
Une ordonnance de l’art 38, c’est un acte pris par le Gouv et qui va intervenir dans le domaine de la loi.

L’article 38, dispose donc un point important : pour adopter une ordonnance il faut d’abord qu’il y est une loi d’habilita-
tion. Le Parlement doit voter une loi d’habilitation. Elle permet au Gouv de prendre par ordonnances des mesures qui
relève du domaine de la Loi. Et, il faut une loi de ratiofication car le Parlement ratifie les ordonnances, Une fois que le
gouv a pris ses ordoann 24:14

Quel est la nature de l’ordonnance qui est adopté par le Gouvernement, est-ce un acte régle-
mentaire ou un acte à valeur législatif ?
L’ordonnance est un acte réglementaire lorsque l’ordonnance est signé par le PR de la Répub. Par conséquent, on peut
attaquer devant le JA et le CE les ordonnances.

▶ CE, Ass, 24 Nov 1961, Fédération Nationale des Syndicats de Police


Le CE peut connaître dans le cadre d’un recours pour excès de pouvoir des ordonnances adopté par le chef de l’état et
du gouvernement.

La loi d’habilitation qui permet au Gouv des prendre des ordonnances, fixe un délais pendant lequel le Gouv est habilité
à prendre des ordonnances.

Que se passe t-il à expiration de ce délais ? Traditionnellement, on considère que même si le délais d’habilitation étais
expiré, l’ordonnance reste/demeure un acte réglementaire jusqu’à qu’une loi de ratification. Le CE a rendu une déci -
sion :
▶ CE, décision du 28 Mai 2020, n°2020 843 QPC
Cette décision a modifier l’état du droit. Le CC juge que les dispositions des ordonnances doivent être regardé dès expi-
ration du délais d’habilitation comme des dispositions législative au sens de l’art 61-1 de la C°. Cette article, met en
œuvre la QPC. Le CC nous dis donc qu’il est possible alors même qu’il n’y a pas eu de loi de ratification, d’introduire

32 sur 60
contre les dispositions de cette ordonnance même non ratifiée une QPC. Le CC assimile donc les dispositions de l’or-
donnances comme si c’était des dispositions législatives alors même que non.

CE réagis donc en adaptant sa position dans deux arrêts


▶ Arrêt du 16 Déc 2020, Fédération CFDT des Finances
CE dispose que « l’ordonnance non ratifié présente le caractère d’un acte adminis dont la légalité peut être contester de -
vant le JA ». Mais, « dès l’expiration du délais habilitation leur conformité aux droits et libertés garantis par la Constitu-
tion ne peux plus être contester que la voix d’un QPC à condition que les dispositions critiqué relève bien du domaine
de la loi ». CE aligne sa JP sur celle du CC. Ce qu’il faut comprendre, désormais une fois le délais d’habilitation expiré,
l’ordonnance même non ratifié peut faire objet d’une QPC.
On peut voir aussi Arrêt du 21 Déc 2020 (cf. doc 12. P.33 du TD)

Le JA considère qu’il doit annuler en conséquence de la décision du CC l’ordonnance rétroactivement.


Si le CC déclare contraire à la C° les disposition d’une ordonnance non ratifié, le CE saisi et annule toute ordonnance.
Il part du principe qu’à partir du moment ou une ordonnance est contraire ;;;

▶ CE, 26 juillet 2022, UNSA Fonction Publique


Le CE décide qu’il n’a pas d’autre choix que d’annuler une ordonnance dont les disposions aurais été déclaré non
conforme à la Constitution.

▶ Le 19 Oct 1962, le CE a rendu un des arrêts les plus important : Arrêt Canal
GDG y mettra des critiques puisque que pour lui le CE aura commis un ‘empiétement monstrueux’ sur le conseil exécu-
tif. Les accords d’Evian sont conclus en 1962, et une loi est soumis à référendum et est adopté par le peuple fr. Cette loi
est celle du 13 avril 1962 habilite le chef de l’état à adopté par voie d’ordonnance un certains nbr de disposions. Donc
dans cette loi référendaire, il est prévu que le PR de la R »pub peut voter des ordonnances, sur la base de cette loi d’ha-
bilitation le GDG adopte une ordonnance du 1e Juin 1962 créant une cour militaire de Justice. M. Canal, est condamné
à mort par cette cour de justice. Il doit être exécuté le 20 Oct 1962, il introduis à recours pour excès de pouvoir contre
l’ordonnance du GDG, pour parvenir à l’annulation de cette ordonnance qui institue une cour militaire de justice. L’en-
jeu pour le CE est important, le CE se réunis donc la veille de l’exécution pour se statuer.

On se demande si le CE est compétent pour examiner ce recours ?


Oui, car nous sommes en présence d’un acte de l’exécutif, CE fait application du critère organique lorsqu’il s’agit de sa-
voir si on est en présence d’un acte adminis s’agissant d’ordonnance. CE considère que on est en présence d’un acte ré-
glementaire admini susceptible de recours. Contrairement à ce qu’il avais jugé dans arrêt Servens, il y a justiciabilité
(on peut porter devant le juge l’ordonnance).
Qu’en est il de la loi référendaire puisque c’ets une loi voté par le peuple ?
La position du CE est discutable car on est en présence d’une loi référendaire, loi voté par le peuple, donc CE dans arrêt
Canal affirme que qq soit la volonté du peuple souverain, on est en présence d’une ordonnance (acte réglementairement
susceptible de recours) et ce n’est pas une mesure ayant force de loi contrairement à ce qu’avais dis le CE dans arrêt
Servens, on est pas en présence ici d’une mesure qui a force de loi. La 2 e apport de cette arrêt Canal, les principes géné-
raux du droit pénal doivent s’appliquer et le juge adminis face à cet acte référendaire vérifie que les principes généraux
du droit pénal sont respectées. Hors le CE considère que en l’espèce les principes généraux du droit pénal n’ont pas été
respecté et il va donc considéré que l’atteinte au Principes généraux du droit qui se situe dans le cadre de la hiérarchie
ds normes, au dessus des décrets et en dessous des lois, l’atteinte au principes généraux du droit est de tel que il faut an-
nuler l’ordonnance. La conséquence est donc concrète l’ordonnance qui crée la cours ayant été annulé, toutes les
condamnations annoncé par cet cours est annulé aussi. C’est une décision important. Ce qu’on retiens de cette arrêt, le
CE s’est fait défenseur des libertés publiques, c’est un arrêt dans lequel s’opposant frontalement au pouvoir et GDG le
CE a décidé d’annuler une ordonnance. Dans arrêt Servens le CE avais dit qu’il n’étais pas compétent car c’était une
mesure législative hors dans cette arrêt Canal il change de position.

§II. Le régime de la loi


La grande nouveauté de la Vème République, c’est la fin de l’incontestabilité de la loi, loi devient un acte contestable
devant le CE et le CC. Désormais la loi on peut en contester l’inconstitutionnalité et l’inconventionnalité.

▶ CC, 21 avril 2005 (cf. TD)


Conseil Constitu a examiner si les énoncé qu’il figurais dans une loi possède une porter normative, il s’agissait d’une loi
pour l’avenir sur l’école. C’est la Loi Fillon, dans lequel le CC considère que un certains nbr d’énoncé dans cet loi sont
‘dépourvu de porter normative’. Les dispositions, en l’espèce sont contraire à la C°’, le CC nous dis que une loi n’a pas
vocation à énoncer des énoncé généraux, et la loi doit être précise et formuler des RD. Le CC va jusqu’à vérifier le
contenu des lois, pour vérifier la façon dont sont écrites les lois. CC va accentué cette position, ▶ dans une décision
du 28 fév. 2012 (cf. TD), sur le génocide reconnus par la loi, en effet,n certaines lois en qq sorte font d’œuvre d’histoire
et considère que certaines événements doivent être considéré comme un génocide et on s’est demandé si cela relève du

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légis de dire si tel ou tel événement relevais d’un génocide, le CC a dis donc, que les dispositions légis reconnaissant un
génocide, ‘une disposition légis reconnaissant un crime de génocide ne serais être revêtis d’une portée normative qui
s’attaque à la loi’ le CC se montre exigent à l’égard des lois votée par le Parlement.
Il existe une disposition dans la C° qu’on appel la disposition de la dé-légalisation de la loi, elle fais cours à l’art 37-2
de la C°, disposition qui a pour but de protéger le domaine de la loi et du règlement et peut arriver que le légis empiète
dans une loi sur le domaine réglementaire, il devrais se contenter de fixer des règles ou des principes généraux mais par-
fois le légis introduis des dispositions qui empiète sur le domaine réglementaire, une loi n’est pas inconstitutionnelle car
elle contient des disposition qui sont de nature réglementaire = le Parlement peut voter une loi qui contient des disposi-
tions qui relève du domaine du règlement, et le CC a vocation a dire qu’il ne censurais pas une loi qui contient des dis-
positions du règlement mais il est possible pour le 1er ministre détenteur du pvr réglementaire, estime que le légis a em-
piéter sur le pvr du réglementaire, il peut saisir le CC et demander de dé-légaliser les dispositions légis en cause.

Que se passe t-il si une dispositions réglementaire empiète sur le domaine de la loi ?
CE, est compétent pour annuler le décret
▶ CE, Ass 9 juillet 1971, Conseil National de l’ordre des Pharmaciens
Il annule pour incompétence des dispositions réglementaires intervenus dans le domaine de la loi.
Si il existe pas d’habilitation réglementaire, au profit du pvr réglementaire, alors ce dernier ne peut pas empiéter sur le
domaine de la loi. (A connaître au cas où on a un sujet sur cela)

Section II. Les règlements


On parle de grandes diversités d’acte ainsi d’auteur de l’acte.
C’est quoi un Règlement ?
Ici, il faut comprendre le terme règlement, c’est un acte adminis unilatéral de caractère normatif à portée générale et im-
personnel. Le règlement c’est une dispositions et non une stipulation prise par des autorités adminis auquel la C° donne
compétence pour émettre des règles normatives.
Ce pouvoir réglementaire est distribué par la Constitution. Les autorités centrales, en vertus de la C° qui possède le pvr
réglementaire (le PR de la Répub et le 1e Ministre) mais il y a d’autres autorités adminis qui dispose d’un pvr réglemen -
taire. Donc les règlements n’émane pas que du Président ou du 1e ministre comme les décrets. Ce pvr réglementaire est
dont répartis entre bcp d’autorités adminis. Nous allons nous centrer sur les autorités centrales de l’état.
On a deux types de Règlements qui peuvent être adoptés :
 Règlements d’application de la loi
 Le pouvoir réglementaire autonome
§I. Les règlements autonomes
Elles existaient avant la C° de 1958.

A. Avant 1958
Le principe c’est l’omniprésence de la loi. Sous la IVe et IIIe, la loi pose des règles G. Pourtant dès la IIIe, le CE va mé-
nager et reconnaître une place aux règlements autonomes.

▶ Arrêt, CE, 8 août 1919, La Bonne (cf. TD p.83)


Le CE peut-il reconnaître au PR de la Répub un pvr réglementaire autonome ?
Nous sommes sous la IIIe répub et sous les lois constitu de 1864 : le PR de la répub avais adopté en 1870 un décret du
10 mars,sur le code de la route qui institue donc un certificat de capacité des voitures automobiles. (cad un permis de
conduire, autorisation adminis). Si le titulaire du code, commet plus de 2 infractions, le préfet avais le droit de le lui re-
tirer, et M. La Bonne s’est vu retirer le permis et donc il attaque dev le CE le retrait du permis en soutenant que le chef
de l’état étais incompétent pour mettre en place un code de la route car seul les autorités locales et municipales sont
compétent, et que donc, mon retrait de permis est illégale car il a été retiré par une autorité incompétente. (45:16)
CE rejette la demande de M. La Bonne, et le CE nous dis que a priori ; c’est le préfet et maire qui sont compétent pour
édicter les normes relatifs à la circulation de la route, il affirme donc une partie de l’argument de M. La Bonne, mais
nous dis le CE, il existe une mission G, un pouvoir propre du Chef de l’état qui lui permet en dehors de toutes déléga-
tion législative de prendre des mesures de police applicable sur l’ensemble du territoire. « Il appartient du chef de l’état
en dehors de toutes délégation légis et en vertu de ces pouvoirs propres, de déterminer celle des mesures de polices »
Car, la seul autorités compétente sur l’intégralité du territoire, c’est le chef de l’état. Donc dès 1919, le CE reconnais au
chef de l’état un pouvoir propre de police sur ensemble du territoire. Ce pouvoir réglementaire de police existe toujours
aujourd’hui sous la C° de 58 mais ce n’est plus le Chef de l’état qui l’exerce mais le 1e ministre.

On rapproche cette arrêt à celui de l’arrêt Heyriès : Cette arrêt « La Bonne » arrive 1 an après avec arrêt Heyriès, du CE
du 28 juin 1918
Dans cette arrêt, le CE sur le fondement d »es lois constitu de 1875, considère que le Pr de la Répub qui ets le chef du
fonctionnement de l’adminis fr dispose d’un certains nbr de pouvoir particulier.

▶ CE, arrêt du 7 fèv 1936, reconnais à tous chef de service un pouvoir réglementaire autonome : Arrêt Jamart
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Arrêt important politiqué encore ajd par le CE.
Le PR de la répub a le pvr de prendre des règlements autonome, dans cette arrêt, le CE reconnais au ministre le même
pouvoir. Dans cette arrêt, le CE reconnais existence d’un pouvoir réglementaire au bénéficie du ministre.
Cette arrêt repose sur idée que le ministre est un chef de service à la tête de l’aminis. Les ministres sont des chefs de
leur ministères, donc cette arrêt repose sur le fait que le ministre doit disposer du pvr d’organiser le servi ce.
En l’espèce, M. Jamart avais été interdis d’accès à certains locaux et on lui avais interdis de pénétrer dans cerrains lo -
causx en raison de ceraryies lettre qu’il avais adressé au ministre de pension. Il fais donc un recours, et se poise la quest
du droit pour le ministre d’interdire l’accès à des centres ? CE va considérer que le ministre est allez trop loin et donc
donne raison à Jamart. Cette arrêt reconnais au ministre se pvr réglementaire « tous chef de service dispose dans les
mêmes conditions du pvr d’organiser son service ». Il existe une sorte de « pvr réglementaire par nature » (Vedel).

▶ CE, 1e avril 1949, Sir Chaveneau


Dans cette arrêt le CE confirme sa positions
Dans cette affaire étais en cause les services d’homoneries dans les établissements scolaires pub, dans cette arrêt le qCE
dis que le ministre de l’éducation national est compétent pour fixer les modalités d’exécution du service et de réglemen -
ter la création des homoneries dans les Lycées.

B. Après 1958
La C° de 1958 affirme clairement existence d’un pouvoir réglementaire autonome, le 1e ministre dispose d’un pouvoir
réglementaire autonome. La situation semble différente de celle d’avant 58 ou la loi dominait. Le fait que désormais le
gouv et le 1er ministre dispose d’un pvr réglementaire autonome ne signifie pas que ces décrets autonomes se situe en
dehors du droit, au contraire les décrets autonomes que prends le 1e ministre sont soumis aux principes généraux du
droit. Ce sont des principes non écrits, qui s’impose au pouvoir réglementaire y compris au pouvoir réglementaire auto-
nome, quand le 1er ministre en application de l’art 37, adopte un pvr autonome il est pas pour autant en mesure de sous-
traire aux principes généraux du droit, confirmé par le CE du 26 juin 1959, Syndicats G des ingénieurs Conseils, le CE
nous dis que « les règlements autonomes doivent respecter un certains nbr de principes non écrits parmi elles les prin -
cipes généraux de droit ». Si le principe générale du droit est pas respecter le décret du 1e ministre sera annulé. Dans la
hiérarchie des normes, les décrets et règlements autonomes se situent en dessous de la loi.

§II. Les documents à portée générales (règlements innommés)


Expression du CE, mais le prof préfère expression des règlements innomée.

L’administration adopte une multitude de mesure qui porte des noms variés (circulaire, instructions, notes de services
etc.) Cette multitude de mesure pose un pb juridique. Le directeur générale de la police national à adopté une instruction
le 12 Janv 2018, relatif aux ports de tatouage, bijoux etc. par les personnels de police.
Est ce que cela relève du droit ?
Cela est important dans le sens où le recours contre ses mesures ne sont recevable (cad) accueillis par le juge que si on
est en présence de véritable décisions de nature à faire grief. On ne peut pas introduire un recours contre une mesure ou
un acte qui ne constituerais pas une décision de nature à faire grief. Il y a toute une série de mesures + actes adopté par
l’adminis (ce qu’on appelle la doctrine admini) qui a priori ne peut pas faire de recours car elle intéresse les fonctions
interne de services. Certaines des mesures en causes adopté par l’adminis peuvent avoir des conséquence pour les ad-
ministrés, est il acceptable au regard de l’état de droit de ne pas permettre de les contester ? Pendant longtemps le juge a
été réticent à l’égard des recours à l’encontre de ses mesures et actes intérieurs à caractère collectif. De ces actes qui
concerne les agents de l’admini. Progressivement le JA a fait évoluer sa JP.

👉 Ex : Nous allons donc étudier le cas des circulaires


Ce ça pose pb car quand on parle de circulaire, il s’,agit d’une lettre de service qui précise la position de l’autorité hié -
rarchique. Ajd on se pose la question de l’accès à l’info et des besoins de transparence à l’égard d’un certains nbr de cir -
culaire. On se pose la question de critères de justiciabilité des circulaires ➱ position juge à évolué :
▶ CE, Ass, 29 janv 1954, Notre Dame du Kreisker
Question relatif à un circulaire qui concernés l’attribution de subvention par les collectivité locales pour les établisse-
ment pv confessionnel. CE, dans cette arrêt, il va distinguer deux types de circulaires
➱ interprétatifs : elles donnent la compréhension d’un texte qui préexiste et n’ajoute rien à l’état du droit « ce sont des
actes internes non décisoires et pas susceptible de recours car ces actes se borne à reprendre le droit en vigueur ».
➱ réglementaire : modifie l’état du droit, ajoute des règles nouvelles, ne se contente pas de dire ou de reprendre le
droit en vigueur. Ces types de circulaires sont des règlements et on peut les attaquer devant le juge.
CE va faire évolué sa JP en considérant qu’il est difficile de faire la différence entre ce qui est interprétatifs ou régle-
mentaires. Dans un même circulaire on peut retrouver du réglementaire ou de interprétatifs, ce travaille de distinction
reviens au juge.

▶ CE a opéré une « rationalisation » arrêt du 18 déc 2002, Mme Duvignères


CE subordonne ne caractère d’acte faisant grief du circulaire à son caractère impératif, l e nouveau critère de justiciabili-
té de la circulaire n’est plus celle de distinction réglementaire ou interprétatif mais le nv critère du CE c’est le critère du
35 sur 60
caractère impératif de la circulaire. Un circulaire dénuée de caractère impératifs ne fait pas grief. Seul les circulaire qui
contiennent des dispositions impératifs font grief + peuvent être contester dev le juge.
Depuis cette arrêt ➯ le critère est celui de l’impérativité d’une disposition d’un circulaire pour que le recours soit rece -
vable.

Le 10 août 2018 ➯ adoption d’une loi qui a introduis dans le code des relations entre le publique et l’administration « le
CRPA », dans l’article L.312-2, au terme duquel « font objet d’une publication les circulaires qui comporte une inter -
prétation du droit positif ou une description des procédures adminis. Les circulaires sont réputé abrogée si elles n’ont
pas été publié ».

CE a encre fait évolué sa JP :


▶ CE, 12 juin 2020, JISTI
➯ CE emploie pour la 1e fois à propos des circulaire expression de « document de portée générale » ➯ ce sont tous les
documents qui émane de l’autorité publique. CE ajoute « les documents de portée G peuvent être déféré au juge de l’ex -
cès de pouvoir lorsqu’ils sont susceptible d’avoir des effets notables sur les droits ou la situation d’autres pers que les
agents chargée de les mettres en œuvre ». Le critère de justiciabilité est le critère de l’effet notable dès ajd. Et non plus
de l’impérativité. On peut soumettre au juge des documents qui ont des effets notables pour les administrés. Dans arrêt
JISTI étais en cause dune note d’actualité émanant de la police aux frontières relative à des fraudes documentaires sur
les actes d’état civil. Cette note d’actualité de la police aux frontières est perceptible de recours, faits elle partis des do -
cuments de portée G ? Oui eu égard aux effets notables « qu’elle est susceptible d’emporter sur la situation ressortissant
guinéen, dans leur relation av adminis fr, cette note peut faire objet d’un recours pour excès de pvr ».
Cela rejoins le pb des actes de droit souple, avant le droit étais simple avec le Hard Law and the Soft Law, malheureuse-
ment, on a vu apparaître des actes de droit souple (Soft Law), dont on a du mal à déterminer la véritable nature, crée t-
elles des RD ou pas ? Est ce que les actes de droit souples de Soft Law peut on les attaquer ? Le CE a fait évoluer sa JP
et est ajd enclins a accepter que ce type d’acte puisse être contester devant lui. Les circulaires font partis des actes de
droit souple.

Chapitre 5. Les sources non écrites


Les PGD sont une illustration de ce que l’on nomme « le pvr normatif de la JP » ➜ en DA de nbrx règles + principes
procède du travail du juge. On applique pas des R de droit pv en DA. C’est le juge qui va combler le vide. Suite à l’arrêt
Blanco, il fallait bien dégager un certains nbr de R et que les grds théories du DA ont été dégagé par le juge. Pendant
longtemps, le CE fondait ces décisions sur des R dont il n’indiquait pas l’origine. Progressivement, à partir de 1945, il
va faire appel à cette nvl catégorie que sont les PGD. Il va adopté une nvl appellation, celle de ‘principe G du droit’ qui
constitue une seconde Génération de normes jurisprudentielle, dans le cadre d’un DA qui existe.
CE, 26 Oct 1945, Aramu, pour la 1e fois, le CE emploie expression « PGD applicable même sans texte ».

➜ A partir de 1945, on vois émergé ces PGD.


Les PGD, pose des pratiques (leur multiplications enrichis le contenu de la légalité adminis) ➜ plus le juge adminis
(CE) dégage des PGD plus le pvr discrétionnaire de adminis est réduis. Car lorsque le juge dégage un PGD, cela accroît
les règles qui vont s’imposer à l’adminis dans son action. Le pouvoir discrétionnaire se réduis, au fur et à mesure que
les PGD augmente. Donc intérêt des PGD ➜ si le juge prend le temps de les dégager c’est au bénéfice des administrés,
but d’améliorer la vie de l’adminis. La démarche du juge est positive, c’est pour améliorer la situation des administrés et
contraindre l’adminis à respecter un certains nbr de PGD.
Mais le pb, c’est que ces PGD s’accroît, et donc on les connaît pas tous.
➜ C’est donc un pb pratique.
On peut reprocher aux PGD d’être une arme arbitraire pour le juge, puisque seul le juge peut les dégager. Ce qui est
faux. Car il le fait au vue d’un environnement juridique, et des textes en vigueur, ainsi en vue que des principes en vi-
gueur. Le juge les dégage à partir d’une analyse des Règles existantes. Donc, un PGD résulte d’abord d’une analyse du
Juge Adminis grâce aux règles juridique existante puis ensuite le juge consacre le PGD (8:55 audio 1 DA).
Arrêt JISTI, CE, Ass, 10 déc 1978
Le septennat de Giscard à été marqué par des réformes plutôt favorable et libéral au début, un décret de 1976 crée en fa-
veur des étrangers le regroupement familial. Mais, du fait du chômage + crise écono, Giscard, commence à changer de
positon et décide de limiter ce droit pour un étranger de faire ramener sa famille, un texte/décret adopté au sein du
Gouv, qui va donc limiter les droits des travailleurs émigré et va prévoir que si un travailleur étrangers en situation
étrangers à le droit de faire ramener sa famille alors le conjoint n’aura pas le droit de travailler en Fr. Le texte arrive
dans les sections consultatives du CE, et le CE dans sa section social va émette une note de rejet en estimant que ce pro -
jet qui limite les droits du conjoints, est contraire à un PGD celui du droit à mener une vie familial normal. CE consi -
dère que ce principe du droit à mener une vie familial est un principe qui vaut pour les étrangers comme pour les natio -
naux, donc pas de discrimination à opérer entre les nationaux et les étrangers. CE en section consultative, considère que
ce décret viole un PGD. Le gouv ne tiens pas compte de l’avis du CE et décide d’adopter ce décret qui limite le droit du
conjoint au droit au regroupement familial.

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☇ C’est l’objet du décret du 10 déc 1978, qui est pris par le Gouv et est contester par le groupement JISTI
qui va mener un recours pour excès de pouvoir, et le CE en tant que juge doit apprécier la validité du décret, et donc le
CE dans sont arrêt du 10 déc 1978, il va reprendre son contentieux qu’il avais dis au sein du Gouv et va consacrer un nv
PGD ➜ celui du droit à mener une vie familial normale, en s’appuyant sur le préambule de 1946 . « Il résulte des PGD
et de la C° (17:37 audio 1)
Il va donc annuler le décret au motif qu’il y a violation du PGD.
Le CE va donc faire droit à la demande du JISTI.

Le 2nd PB que pose les PGD, c’est un pb théorique ➥ Quel est leur place dans la hiérarchie des normes ?
CE, Arrêt syndicale G des ingénieur conseils, de 1959
- à consacrer la valeur supra-décrétale et infra-législatif des PGD. Dans cette arrêt, du 26 juin 1959, CE nous dis que ces
PGD se situe au dessus des décrets + règlements mais en dessous de la loi. Elles doivent être respecter lors de l’adop -
tion d’un décret. Car se situe au dessus des règlements. Donc le juge peut dégager des PGD qui vont s’imposer à l’ad -
minis dans son action qui vont permette obtenir annulation de texte adopté par l’adminis.
Ces Principes ne sont pas une pur création jurisprudence mais s’appuie sur environnement juridique.

La question qu’on se pose : est ce que le CE est le seul à dégager des PGD ?
Arrêt Konné, le CE avais considérer qu’il pouvais dégager un PFRLR (chose qui appartient au CC)
Il y a le cas ou le CC entre dans le domaine réservé du CE, en faisant des PGD.
Il y a eu des cas ou le CC a crée des PGD.
CC, 26 juin 1969, Protection des sites
Il existe en Fr tout une réglementation sur la protection des sites historiques, et le CC dans sa décision nous dis que
« considérant que d’après un principe général de notre droit, le silence gardée par l’adminis vaut décision de rejet et
qu’en l’espèce il ne peut y être déroger que par une décision légis » ➩ le CC à dégager un PGD. Il a adopté un PGD se -
lon laquel, le silence gardée par l’adminis vaut rejet, si l’adminis ne répond pas c’est qu’elle dit non.
▶ Le CE n’est pas d’accord avec le CC
⇾ Arrêt, Ass, du 27 fév 1970, commune de beaux Bozas
CE, décide d’ignorer le PGD.
Il va admettre que le silence garder vaut acceptation et non rejet de la demande d’un particulier.
C’est ce qu’on appel les décisions contradictoires.

Le CC va réaffirmer en 1995, que le silence vaut rejet.
▶ Décision vidéosurveillance, du CC, du 18 janv 1995
CC va reprendre ce qu’il avais dit en 1969. Il existe un PGD selon lequel le silence de l'adminis vaut le rejet de la de -
mande.

Section I. Les PGD technique


§I. Relatif au droit administratif général
Il y a un certains nbr PGD qui concerne l’ensemble de l’admsinis G.

A. Le principe de la légalité
Adminis doit respecter la loi mais aussi, l’adminis doit aussi, ne pas appliquer une réglementation illégale, au nom du
principe de légalité, adminis doit remédier aux illégalités qu’elle constate.

▶ CE, 14 nov 1958, Ponard


Dans cette arrêt, CE nous dis « il incombe à l’autorité adminis de ne pas appliquer un texte réglementaire illégale » (cf.
TD fiche P.46). Et ajoute « même si il est définitive ». même si il y a un texte en vigueur qui n’a pas été contesté, si
cette règles est illégale = adminis ne doit pas l’appliquer au nom du principe de la légalité.

Il faut rapprocher cette arrêt, de celui de ➜ Compagnie Alitalia, du 3 fèv. 1989


CE, nous dis que adminis est tenu d’abroger un règlement illégale.
Soit en raison d’un vice originelle, soit à la suite d’un changement de circonstance.
CE consacre un nouveau PGD en vertu duquel ON A le droit de demander annulation d’un textebrégleme,taire devenu
illégale du fait d’un changement de circonstance.

B. Le principe de la non-rétroactivité des actes administratifs


▶ CE, Ass, 25 juin 1948, Société du journal l’Horor
CE va consacrer un PGD de non rétroactivité des actes administratif.
Le Code civ ➜ art 2 : la loi ne dispose que pour avenir, elle n’a point d’effet rétroactivité : c’est la même règles appli-
qué pour un acte adminis. L’acte adminis ne vaut que pour avenir.
Il est donc contraire au PGD de faire rétroagir un acte adminis.
Dans cette arrêt, le CE va consacrer principe selon lequel une décision adminis ne peut pas produire d’effet avant son
entrée en vigueur = elle ne peut pas être rétroactif
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Il existe un principe de la compétence rationé tonporis selon lequel une autorité ne peut pas prendre un acte qui rétro-
agirai. Les règlements ne dispose que pour avenir.
C’est ce qui étais en cause dans cette arrêt, relatif à la majoration de taxe des compteurs électriques.

C. Le principe de sécurité juridique


La sécurité juridique implique que les citoyens soient en mesure déterminer ce qui est permis et ce qui est interdis par la
droit. Ce principe qui va être consacré par l’adminis, CE comme un PGD :

▶ CE ; Ass, 24 mars 2006, société KPMG


Suite à certains scandales financiers, il a été décidé de renforcer les règles applicables aux professions de l’audit finan-
cier. A été élaboré un code de déontologie de la profession qui a été approuvé par un décret de 2005, les cabinets d’au -
dit et d’expertise comptable on contester ce décret de 2005, imposant de nvx obligations à ces cabinets, ils estimaient
qu’on faisais peser sur eux de nvl obligations qui n’étais pas celle de la profession.

Lorsqu’on a un règlement nouvelle, l’adminis doit-elle prévoir des mesures transitoires ?


Est ce que les R nouvelles doivent s’appliquer immédiatement où y’a t-il des périodes de transitions ?
En particulier si les R nvl sont susceptible de porter atteinte à des situations contractuelles en cours : Comment cette R
nouvelle va s’appliquer aux contrats en cours ?

Les Règles nouvelles imposé par l’adminis vont accroître, et changer les prestations que doit faire le cabinet d’audit. Ce
code va changer le contrat en cours. Arrêt du CE consacre que ➜ au nom du principe de sécurité juridique, obliga-
tion de prévoir des mesures transitoires de façon à se les R nouvelles ne s’applique pas d’un coup aux contrats en
cours.

CE, 13 déc 2006 (CE va confirmer sa décision dans cette arrêt)
Dans cette arrêt La Croix, reprend arrêt KPMG et confirme cette règle.

§II. Les principes relatifs à l’appareil administratif


A. Le principe du contrôle hiérarchique
Le code G de la fonction pub ➜ art L.121-10 du code « l’agent publique doit se conformer aux instructions de son su -
périeur hiérarchique »
Il est prévu que autorité investis du pvr hiérarchique de donner des ordres.
Code de déontologie de la Police National ➜ art R.434-4 « autorité investis du pvr hiérarchique prend des décision,
donne des ordre et les fait appliquer » ➜ « il assume la responsabilité des ordres donné ».

Dans adminis fr il y a le principe du contrôle hiérarchique.


Cela a des conséq au niveau du contrôle par le juge d’un certains nbr d’acte pris par l’adminis :

➤ CE, 30 juin 1950 (arrêt de principe) Quérald (cf. Fiche TD)


Elle concerne le droit du travail.
Au sein de l’entreprise, certaines catégories de personnel, bénéficie d’une protection par la loi, les pers qui exerce un
mandats syndicale bénéficie d’une protection. Lorsque le chef d’entreprise veut les licencier il doit obtenir autorisation
adminis ; et doit s’adresser à l’inspection du travail.
En l’espèce, un chef d’entreprise a voulu licencier 2 personnel syndiqué, l’inspecteur du travail à refusé le licenciement.
Inspecteur du travail à donc pris une décision adminis, refusant d’autoriser le licenciement du délégué du personnel. Le
chef d’entreprise à introduis un recours hiérarchique et à demander au supérieur de revenir sur la décision de son subor-
donné.

Est- ce que le ministre du travail (supérieur hiérarchique de inspecteur du travail) peut revenir sur le décision prise par
son subordonné ?
CE va poser la règle suivante ➜ « La décision prise de l’inspecteur du travail est soumise conformément aux PGD du
droit pub au contrôle hiérarchique ». Bien sur le contrat de travail est un contrat pv mais en plus au dessus ou à coté du
contrat de droit pv il y a une décision adminis, qui est autorisation ou le refus du licenciement, ce que nous dis le CE
c’est que le ministre peut dans le cadre du contrôle hiérarchique qu’il exerce renversé/changer ou adopte rune position
diff de celle de son subordonné. Le ministre peut changer la décision.
Le CE ajoute un pt important « L’exercice par le ministre d’un tel contrôle peut porter même sur l’opportunité du licen-
ciement » ➜ Quand une autorité supérieur doit examiner la validité d’une décision prise par le subordonné, le ministre
a le droit pke c’est une autorité pol, pour des raisons pol, de changer la décision de inspecteur du travail même si elle
étais régulière. Du coté du subordonné, on doit obéir. Il ne doit pas obéir sans réfléchir cavets le théorie des « baillo-
nettes intélligente », juridiquement, la loi ajoute « sauf dans le cas ou l’ordre donné est illégale et de nature à compro-
mettre gravement un intérêt publique ».
▶ Arrêt de principe, du CE du 10 Nov 1944, L’envieur
CE reconnaît que en l’espèce le subordonné aurais du désobéir car l’ordre donné était illégale.
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Il s’agissais d’une fraude relatif vis à vis du service du chômage. En obéissant à cette ordre illégale, il a commis une
faute.

B. L’obligation d’impartialité de l’administration


➜ de la part des agents administratif = à tout agent pub = PDG

▶CE, 29 avril 1949, Bourdeaux


CE avais déjàs dégagé ce même principe
➜ En du 17 juin 1927, arrêt Valaut le CE avais dis « exigence de impartialité s’imposait » (28:52 audio 2)
C’est en 1949, dans cette arrêt que il consacre un PDG du principe d’impartialité.

▶CE ; 1er déc 2008, SCI Strasbourg


Nous sommes dans le domaine fiscales, dans cette arrêt il y avais des droits sur impartialité d’un contrôleur fiscales à
l’égard du contribuable. Il arrive parfois que les agents des services des impôts utilisent ou puissent être soupçonnée
d’utiliser leur qualité de fonctionnaire. La scie de Strasbourg, exploité une scie.
Les voisins de la scie proteste par une pétition car n’en peuvent plus des nuisances, et que dans dans ce lotissement ou
se trouve la scie habite l’agent des impôts qui va être amener à vérifier la scie. Évidemment, c’est une personne qui fait
partie du voisinage ennuyé par la scie bruyante. Donc cela aboutis à des règles fiscale, la scie Strasbourg va contester
devant le juge adminis les sanctions.

Est ce que l’agent du service des impôts habitant à proximité de la scie pouvais contrôler l’entreprisse ?
Est ce que exigence d’impartialité s’imposant aux fonctionnaires étais respecté ?

▶Le CE dans cette arrêt de 2008, va considérer qu’il existe un doute à l’égard du comptable. Il va donc donné raison
à la société contrôlé contre le service des impôts, car le PDG de l’impartialité n’a pas été respecté.

Est ce que un membre d’un jury de concours peut connaître un candidat, et peut quand même siégeait dans le jury ?
CE ➺la seul circonstance qu’un membre du jury d’un concours ne suffit pas à justifier qu’il participe aux délibérations
en cours en tout impartialité concernant le candidat.

C. Le principe de continuité du service publique


Dès les années 1916/18, le CE a eu l’occasion d’affirmer le principe selon lequel un service pub doit fonctionner de ma-
nière continue.

CE, arrêt important ➜ mais qui ne fait que émerger ce principe


▶CE 30 mars 1916, Compagnie G d’éclairages de Bordeaux
Est-ce qu’il était possible pour la compagnie G d’éclairage de Bordeaux d’interrompre son contrat ?
Du fait de la guerre le coût de ces matériaux avais considérablement augmenté.
A l’occasion de cette arrêt, le CE a dégagé la théorie de l’imprévision. « il peut y avoir des circonstances imprévu, au
cours de l’exécution d’un contrat » Mais le principe c’est que on ne doit pas interrompre son contrat « lorsqu’on est ti-
tulaire d’un contrat, on doit continuer à éclairer » Mais en application de la théorie de l’imprévision, l’état va aider fi-
nancièrement son cocontractant pour lui permettre de continuer malgré tout a exécuter son contrat. C’est un principe de
continuité du service pub. Pendant la guerre, on a admis que la compagnie G de Bordeaux reçoivent de l’argent de son
cocontractant, mais le CE ne consacre pas un PDG.
Le légis en 2016 a pris en compte cette théorie.

➨ Arrêt important qui a amener le CE a concilier un PGD avec le droit de grève des agents publiques.
En 1946, le préambule de la C° a reconnu existante de façon G du droit de grève
Comment combiner droit de grève d’une part et continuité du service publique d’autre part
▶CE, Ass, 7 juillet 1950 Dehaene (cf. TD)
Dans cette arrêt il s’agissait d’une grève dans les préfectures, et ce qui s’est passé c’est que M. Deheaene avais participé
à une grève alors que le ministre de l’intérieur avais interdis les agents pub à participer à toute grève. Il fut sanctionner.
Ce M. a contesté dev le juge adminis la sanction dont il a fait l’objet et à invoquer le préambule de la C° de 1946 qui re -
connais le droit de grève mais ce qui est intéressant, ce préambule indique que « le droit de grève s’exerce dans le cadre
des lois qui le réglemente ».
Existe t-il une loi réglementant le droit de grève ?
Hors, de loi G il n’en n’existait pas.
Il y avais des textes spécifique à certaines professions tel que les magistrats ont pas le droit de grève ou les militaires/
CRS. Mais pour les chefs de bureaux, non.
Le ministre de l’intérieur peut il interdire de participer à une grève alors que le droit de grève est un droit
évoquais dans le préambule de la constitution ?

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➨ CE va dan cette arrêt admettre que des limitations aux droit de grève au nom de la sécu du service pub puisse être
adopté. CE va agir en deux temps
➨ Le droit de grève est un PGD ➨ mais j’autorise la limitation du droit de grève au nom de la continuité du
service pub. Mais cela n’empêche pas que au nom de la continuité du service pub on puisse limiter le droit de grève.
Cette arrêt est intéressant car il consacre au niveau des PGD le principe du droit de grève mais ce droit de grève doit se
combiner avec un autre PGD qui est que les services pub doivent fonctionner de manière continu. CE nous dis donc que
le chef de service (ministre) avais le droit de réglementé le droit de grève des fonctionnaires et d’interdire l’opposition
au nom de la conciliation entre le droit de grève et la continuité du service pub.
CE a rejeter la requête du Sieur Dehaene, il a commis une faute en ne respectant pas cette interdiction de droit de grève
édicter par le ministre de l’intérieur.

Il y a point intéressant à développer qui est la question de la valeur du principe de continuité


du srvice pub, et plus généralement des PGD.
Les PGD ont une valeur supra décrétale et infra-législatif, mais certains PGD ont été repris par le CC.
➨ C’est le cas du principe de continuité du service pub : a été repris au rang de principe à valeur constitu dans une déci-
sion du 25 juillet 1979. On est toujours en présence de cette conciliation entre les principes qui peuvent s’opposer.

Des lois ont depuis été inventé pour limiter le droit de grève de certains fonctionnaire mais il existe pas en Fr de loi G
interdisant aux fonctionnaires le droit de grève en revanche certaines catégories de personnel pub se voit limiter le droit
de grève. Quand un agent pub fait grève il peut être réquisitionner. Il existe donc un pvr de réquisition pour obliger les
agents a venir travailler.

§III. Les PGD s’inspirant du Code Civil


Il y a autonomie du DA depuis l’arrêt Blanco, le DA est essentiellement jurisprudentiel.
Mais le JA peut s’inspirer du Code civ pour en dégager des PGD.

A. La prescription trentenaire
Arrêt du CE dans lequel le juge va consacrer au titre de PGD dont s’inspire le Code civ, le principe de prescription
▶CE, 8 juillet 2005 (doc. 12 P.48 cf. TD) Suisse
Dans cette affaire se posais la quest de la pollution des sols
Il pèse sur les exploitant une obligation de pollution des sols
CE dans cet arrêt, a dégagé un PGD qui vient du code civ en vertu quel il existe une prescription trentenaire en la ma -
tière (art 2262 du code civ). Cette arrêt, depuis la réforme des règles en matière de prescription et que ajd la prescription
trentenaire, il y en a mais dans des cas très limité, mais ce qui nous intéresse c’est que CE a dégagé le principe de pres -
cription.

B. Les PGD du droit du travail


L’état, les université ont des agents
Est ce que les principes qui sont formulé dans le code du travail s’applique aux agents pub ?
CE a considéré que un certains nbr de principe qui figure dans le code du travail, pouvais s’étendre à des personnes qui
travailler dans le milieu pub ? Oui, le CE a affirmé
▶CE, Ass, 8 juin 1973 Mme. Peynet
Il existe dans le code du travail interdiction de licencier une femme enceinte
Hors ce principe n’existais pas en droit pub.
CE a considéré qu’il est interdis de licencier une femme enceinte « le principe posé dans le code du travail, en vertu du-
quel une pers privé ne peut pas licencier une pers au motif qu’elle est enceinte » ➨ il en a fait un PGD
Mais arrêt ajoute « sauf nécessité propre au service ».

CE a dégagé un autre PGD en s’inspirant du code du travail, dans lequel il y a un principe selon lequel l’employeur ne
peut infliger une sanction pécuniaire à ses salariés
CE, dans le cadre d’un agent SNCF a été confronté de savoir si dans le cadre d’une même situation, si ce principe valais
aussi en droit publique ? Oui, c’est un PGD applicable aussi en droit pub
▶CE, Ass 1er juillet 1988, Billard et Volle
2 agents de la SNCF
de nouveaux le CE en s’appuyant sur le code du travail et en s’inspirant de R de droit pv va dégager un PGD applicable
aux agents pub.

Section II. Les PGD normatif


§1 – LES PGD APPLICABLE AUX CONTENTIEUX DE L’ACTION ADMINISTRATIVE
A. Existence de recours même sans texte
(2 arrêt à connaître)
CE, 7 fèv 1947, Daillières
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Cette arrêt, reconnais le recours en cassation comme ouvert même sans texte. Même si aucun texte ne le permet ou le
prévoit, en application d’un PGD de contester/introduire ou former un pourvoi en Cassation dev le CE conte une déci-
sion juridictionnelle rendu en dernier ressors.
En l’espèce, il s’agissait un contentieux en mesure d’épuration après la IInd GM
Les jury d’honneur étais des JD, on s’est donc demandé si il est possible d’attaquer les décisions juridictionnelles prises
par ses jury d’honneur
CE nous dis qu’il est tjrs possible d’introduire un recours en cassation, devant le CE statuant en contentieux même si
aucun texte ne le prévoit.
Cette arrêt se prolonge par un second arrêt

CE, 17 fèv 1950, Dame Lamotte 34 : 03 audio 3


Dans cette arrêt, CE va reconnaître la possibilité même sans texte un recours pour excès de pvr contre une décision ad -
minis. Cette Dame, en l’espèce avais à plrs reprises contesté les décisions du préfet qui concédais l’exploitation de ter -
rains lui appartenant à des tiers, le préfet avais considéré comme cette dame ne cultivais pas un certains nr de terre, ces
terres privais être donner en concession à des tiers. Elle étais pv de exploitation de ces terrains alors qu’elle en étais pro -
priétaire. Elle a donc contester décision du préfet et avais gagné 3 fois ce qui est très audacieux.
Finalement, le régime de Vichy, a fait adopter de loi du 23 mai 1943 aux termes duquel ‘l’octroie de la concession ne
peut faire objet d’aucun recours adminis ou judiciaire’ et donc le préfet pensais être tranquille mais cette dame à quand
même contester cette décision adminis du préfet, le CE aurais du juger qu’il y avais pas lieu de statuer sur le recours
puise la loi a interdit tt recours sauf que le CE n’a pas fait cela :
En 1950, CE a dégagé un nouveau PGD, dans lequel il autorise le recours de Mme Lamotte.
« Ce recours pour excès de pouvoir qui est ouvert même sans texte contre tt actes adminis a pour effet d’assurer confor -
mément aux PGD le respect de la légalité, et au nom duquel il y a tjrs la possibilité d’introduire un recours de pouvoir
contre un acte adminis ». CE va donc contre le texte légis adopté par le pouvoir.

Cette arrêt Dame Lamotte, a fait l’objet d’un prolongement au niveau constitu ➥CC a considéré que au nom du Prin -
cipe du droit au recours, il devais être tjrs possible d’introduire un contentieux contre les décision adminis :
Décision CC, 21 janvier 1994
Le CC a considéré que il y avais un droit des individus à un recours dev une JD en cas d’atteinte substantielle à leur
droit. Le CC s’est appuyé, sur ce droit à un recours effectif sur l’art 16 de la DDHC.

B. Les effets du recours pour excès de pouvoirs


Quand un administré introduis un recours pour excès de pv il demande annulation d’une décision adminis.
Si un fonctionnaire fait objet d’une révocation, il perds sont emploi et conteste la décision de révocation, il attaque donc
cette décision ➥ si le fonctionnaire obtient satisfaction que le juge adminis annule cette décision de révocation ➥ la
conséq c’est que annulation d’un acte adminis implique/ est réputé n’être jamais intervenu. C’est effet rétroactif de an-
nulation contentieuse. Arrive donc la décision, où on dis que la révocation est in justifié, en application du prince de ef-
fet rétroactif on doit faire comme si la décision de révocation n’avais jamais eu lieu.

▶Arrêt, 26 déc 1925, Rodière


CE nous dis que en cas d’annulation d’une décision adminis pour excès de pouvoir ➥ alors effet rétroactif, on fait
comme si elle n’avais jamais eu lieu.
Sauf que faire comme si la décision n’avais jamais existé, alors on remet au fonctionnaire toutes les sommes qu’il
n’avais pas touché. Cette Homme (Rodière) 3 ans qu’il avais été révoqué donc il peut réclamer son dues des 3 ans.
Le fonctionnaire, progresse à l’ancienneté, et on touche plus d’argent car on monte dans les échelons. Cette homme,
non seulement à pas perçu son salaire pendant 3 ans et en plus sa carrière avais été arrêté.
➥ Donc le CE va imposé une reconstitution de carrière.
Le juge peut aller jusqu’à reconstituer la carrière du révoqué
Donc l’effet rétroactif des annulations contentieuse oblige l’adminis à éliminer tt les effets négatif.
C’est très important pour protéger le fonctionnaire.
Mais parfois ce n’est pas simple de remettre les choses en état, dans le cadre de se Monsieur, c’est bénéfique pour lui
mais certains chômeurs, ont leur demande de reverser les droits qu’ils ont reçus. Le JA a mis en place des techniques
contentieuse pour moduler dans le temps les effets de annulation d’un acte (il faut juste retenir cette idée). (CE, ass,
11 mai 2004, association Acé)

§2 - Le PGD relatif aux rapports de l’administration et les administrés


A) LE PGD DE LIBERTÉ
Nous allons faire un peu des libertés pub.

Le principe qui vaut en matière de relation entre les administrés, un administrés à des les droits de dvlp des activités, de
manifester ou de se réunir, tant que usage de ses libertés ne cause pas de troubles à l’ordre pub. L’administration est en
droit de prendre des mesures pour prévenir les troubles à l’ordre pub lorsque elle estime qu’une activité, ou manifesta-

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tion, peut causer des troubles à l’ordre pub, l’administration peuvent limiter voir interdire un certains nbr de manif ou de
réunion.
Il va revenir au juge de vérifier que les mesures qui portent atteintes aux libertés pub ne sont pas disproportionné, en
matière de liberté pub va s’appliquer le principe de proportionnalité. Le juge va tjrs vérifier que les mesures qui ont été
adopté par les pvr pub ne porte pas une atteinte excessif aux libertés pub.

▶Arrêt (important), CE, 9 mai 1933, Benjamin


Cette arrêt concerne le contrôle des mesures de police qui porte atteintes aux libertés pub
Il faut comprendre que le juge est extrêmement attentif aux fait qu’on ne porte pas une atteinte aux libertés pub. Surtout
lorsque l’adminis adopte une mesure de police. Il existe un loi municipal de 1884, qui confie aux maires la maintient de
l’ordre pub dans une commune. L’autorité municipal a donc le droit en application des pvr de police qu’elle détient de
limiter certaines liberté.
En l’espèce, Benjamin, écrivains, viens à Nevère pour tenir une conférence littéraire.
Le maire de Nevaire, considère que cette tenue de cette conférence risque de donner lieu à des troubles à l’ordre pub.
Le maire décide d’interdire la réunion + conférence de se M. en invoquant les risques de troubles à ordre pub.
M. en question, mécontent, attaque dev le JA la décision du maire.
➜ Est ce que la mesure prise par le maire étais la seul mesure possible pour prévenir trouble à ordre pub ?
CE considère que lorsque une autorité de police, en l’espèce le maire, prend une mesure aussi attentatoire aux libertés il
va opérer un contrôle extrêmement poussé de la décision municipal. Le contrôle opéré par le juge peut se résumer de la
façon suivante
➜ La mesure de police est elle adapté aux fait et finalités qui l’ont motivé et poursuivis par son auteur ?
C’est ce qu’on appel le contrôle de proportionnalité et de la nécessité de la mesure adopté, et le CE va considérer que la
mesure est disproportionné. Il doit concilier exercice de ses pvr av la liberté de réunion.
CE nous dis « il résulte que éventualité de trouble allégué par le maire ne présentais pas un degré de gravité tel qu’il
n’est pus sans interdire la conférence maintenir l’ordre pub » ➜ il aurais pu prendre des mesures de police moins atten -
tatoires aux libertés pour obtenir le même résultats.
Et le maire a donc commis une faute ➜ une fois que Benjamin a obtenu satisfaction, il poursuis la commune pour de -
mander des indemnité et, cela donne lieu à une condamnation de la ville. CE « en prenant une mesure d’interdiction il
commet une illégalité ». Il poursuis la commune pour faute et demande l’engagement de la responsabilité de la com-
mune. Cette JP Benjamin, c’est une JP important en matière de liberté pub. Il existe un PGD de liberté de manifesté
ou de se réunir.

Ajd, il existe des moyens bcp plus efficace que un recours pour excès de pvr contre une décision administratif c’est le
référé ➜ possibilité lorsque une autorité pub prend une mesure qui porte atteinte gravement à une liberté pub pour obte -
nir une réponse dans les 48h du juge.
Récemment le tribunal adminis de Paris a considéré, le 28 Sept 2023, que la décision du préfet de police de
Paris interdisant le spectacle de Dieudonné, dans son bus. En effet, Il a pris un arrêté pour interdire son spectacle, Dieu-
donné à donc décidé de faire un référé, il a mener l’affaire dev le Tribunal Adminis de Paris en référé de liberté « Art
L.521-2 du code de justice et de liberté ». Il a gagné son procès car le juge a dis que la décision d’interdire le spectacle
était disproportionnée.
Hors, nous dis le tribunal adminis de Paris dans son ordonnance du 28 Sept 2023, peut être qu’il y avais des risques
mais cela ne justifie pas une interdiction et « il n’est pas établis que le spectacle en cause contiendrais des propos de na-
ture à caractériser une atteinte à la dignité de la pers lui-même ».

Le point important c’est que le juge nous dis la mesure d’interdiction est disproportionné. « La mesure d’inter-
diction porte une atteinte grave et illégale à la liberté d’expression ».

B. Le PGD d’égalité
Elle est relatif aux rapports entre adminis + administrés.

1. CE, 30 Nov 1923, Couidéas


Nous sommes en Tunisie, à Souss, sous le protectorat Fr
M. Couidéas, est propriétaire de terrain en Tunisie
Sur le terrain, vive « 8 000 autochtones », M. Couidéas n’a jamais autorisé ces 8 000 pers a vivre sur son terrain et donc
introduis expulsion de ses squatteur, le tribunal de Souss, lui donne satisfaction.
M. C demande donc que il est recours à la force pour pour faire exécuter ces personnes de son terrain.
Il s’adresse aux autorités fr en Tunisie, et refuse de lui prêter leur concours au motif qu’il y est des risques pour ordre
pub. Au regard du DA fr M.C étais dans son droit. Il saisis donc le JA, d’une demande d’annulation de la décision par
laquel le ministre fr à refuser l’indemnité auquel il estimais avoir le droit du fait de la non exécution de la décision de
justice.
Donc, le CE va examiner la demande de M.C ➜ « le justiciable est en droit de compter sur appui de la force pub pour
assurer la force d’exécution du titre qui lui a été octroyé ». Tout chose égal par ailleurs.

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Le CE nous dis que un justiciable à la droit de compter sur appui de la force pub, CE ajoute que « si le gouv a le droit de
refuser le concours de la force armée car estime qu’il y a un danger pour la sécurité et l’ordre, le préjudicie qui peut dé -
couler de se refus ne saurais être regardé comme une charge incombant à l’intéressé ». CE nous dis que il peut com-
prendre la position du gouv pour des raisons pol ➜ mais il ne serais pas équitable que le propriétaire subissent seul les
conséq de cette décision que pèse sur lui la charge de cette décision. Le CE dans cette arrêt, va admettre que l’on puisse
engagé la responsabilité de l’état pour rupture de l’égalité devant les charges pub. Lorsque état refuse de prêter son
concours ➜ il doit verser au propriétaire une indemnité en compensation de se refus, car il est pas responsable.
On est en présence de la responsabilité sans faute de la puissance pub car raison pol mais cela cause préjudice au pro-
priétaire. ➜ M.C va par un arrêt du CE de 1923, obtenir une indemnité d’1M 500 000 francs au nom du droit de jouis -
sance.

CE, va donc prolonger cette arrêt Couidéas


CE, arrêt du 9 mars 1951, Société des concerts du conservatoire (cf. TD)
Dans cette arrêt le CE va ériger le principe d’égalité du fonctionnement du service pub en principe G du droit.
Dans cette arrêt, se plaignais d’avoir été traité différemment des autres société qui donnais des concerts.
CE considère qu’il existe un PGD d’égalité obligeant à traiter de la même manière tt les pers qui se trouve dans la
même situation. A contrario ➜ si c’est pas la même situation on peut être traiter différemment.

THÉMATIQUE NOUVELLE N°III : LES ACTEURS DE L’ADMINISTRATION

Nous allons voir la façon dont notre adminis est organisé car elle produit des effets sur le DA. On va insister sur deux
point marquant de nos IA.
1er Point) Les IA, occupe une place importante dans le fonctionnement du pays, leur importance à aug. Ce qui
constitue la base permanente : ce sont les corps adminis, il y a qq chose qui est permanent chez nous se sont les services
adminis qui jouent un rôle, ces services jouent un rôle car rendent un certains nbr de service et taches essentiel. Donc le
1er point c’est la permanence et solidité du corps adminis. Il y a en FR deux constitu ⇨celle formel/écrite de 1958 mais
il y en une autre ⇨C° secrète/silencieuse qui est celle de l’an 8. Celle de Napoléon, on ne comprends rien aux fonction -
nement des IA en FR si on a pas à l’esprit celle du 22 frimaire AN 8, qui établit le consulat et qui donne la primauté au
pvr exécutif, marqué par la mise en place de tout les IA.
Sans rentrer dans les détails, Bonaparte a mis en place les « masses de granites » ⇨Bonaparte avais guidé qu’il fallait
mette en place de grands INSTITUTIONS qu’il appelait les masses de granites.
2e Point) Les IA actuel, ont été conçus à une époque, où les taches confié au consulta n’étais pas la même que
aujd, lorsque Adminis fr a été pensé c’était en 1800, au moment ou on pense cette organisation adminis on attendais pas
de ces IA, les mêmes choses que ajd, on a un certains nbr de IA qui n’ont pas été conçu en fonction ds missions qu’elles
ont ajd, avec la loi du 28 pluviôse an 8, c’est elle qui a admis en place des conseils de préfecture (ancêtre des tribunaux
adminis). Donc, un des pb récurent c’est la quest de la réforme de l’état, évidement il faut tout le temps réformer l’état.
L’organisation adminis est pensé à partir de la notion de personnalité juridique, on va voir apparaître au sein de
l’état un certains nbr d’autres pers morale qui vont exister et concourir aux fonctionnements de l’état et de la vie admi-
nis. Ces pers vont prendre en charge la fonctions adminis.
La personne la plus importante c’est l’état.

Le deuxième niveau sera les collectivités territoriale et leur libre adminis . On aura un 3e type de personnes, les
établissements publique. Puis, on va parler des autorités administrative indépendante. (AAI)

Chapitre 6 : L’administration d’Etat


Qu’est ce que l’état ? Les juristes savent que l’état est quelqu’un ⇨juridiquement, c’est une personne moral de
droit publique. Juridiquement l’état est une personne morale mais ce n’est pas une personnes morale de droit pub
comme les autres.
Pourquoi ? Car elle dispose in certains nbr de pvr et de prérogatives qui lui sont propre et spécifique, elle dis -
posais du pouvoir de donner la juridicité, de créer du droit, il a le pvr/ monopole de la violence légitime. Pour nous les
adminis, l’état c’est un appareil gouvernant dans lequel s’exerce le pouvoir. En tant que appareil gouv, l’état est compo-
sé de plrs types de services.

Sections I : Les services centraux (L’état central)


On va faire du DA gouvernemental. Il y a pas que le juge constitu qui contrôle le gouv mais il y a aussi le JA.

§I. La régulation des prérogatives du gouvernement


Comment le JA contrôle les prérogatives du gouv ?
Régulation ⇨L’Académie Fr, nous dis que c’est le contrôle d’une activité ou d’un système complexe visant à
s’assurer de leur bon fonctionnement et à orienter leur évolution. Réguler c’est donc contrôler un système pour s’assurer

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qu’il fonctionne bien, le dictionnaire rajoute « régulation n’est pas synonyme de réglementation » car la réglementation
ets G, imperso et permanente.
Quel type de régulation opère le JA sur les prérogatives du gouv ? Le gouv dans le système de la Ve c’est vu octroyé
une série de prérogatives gouvernemental. Comment le juge contrôle t-il cela ?

A) une régulation fonctionnel


Le JA va réguler/contrôler et s’intéresser aux diff fonctions des membres du gouv.

1) La régulation des fonctions du 1er ministre


Le 1er ministre dispose à l’égard des membres du gouv d’un pouvoir d’instruction politique. Qui prend généralement de
la forme d’un circulaire ou d’instruction. Ex ⇨ le 1er ministre Edouard phillipe prends un certains nbr d’orientation,
dont celle du 24 juillet 2018 relative à l’organisation de adminis centrale dans lequel il donne des instructions aux mi -
nistres qui compose sont gouv.

CE, arrêt 26 déc 2012, Association Libéré les mademoiselle


Il a pris une instruction qui demande de ne plus employé « mademoiselle » dans le fonctionnement. CE nous dis que il
est tjrs « loisible sur le foncement des dispositions de art 21 de la C° en vertu desquels, il dirige l’action du gouv, pour
le 1er M d’adresser aux membres du gouv et aux administrations des instructions leurs prescrivant d’agir dans un sens
déterminé ou d’adopter tel interprétation des lois ou règlement en vigueur » CE reconnaît au 1eM un pvr d’instruction.

Mais, le 1er M n’est pas constitutionnellement parlant le supérieur hiérarchique des ministres, le 1er M, ne peut pas se
substituer à ces ministres pour prendre des disposions qui entre dans le champs de leur attributions. (Il faut se rappeler
de arrêt Kéralt.) ▶CE, 12 Nov 1965, Compagnie marchande de Tunisie

La C° permet au chef du gouv, de déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres. Le 1 er M peut donc déléguer
certains de ces pouvoirs, mais le CE a préciser qu’il ne pouvait en être ainsi qu’en vertu d’un texte expresse en son sens.
Il faut que obligatoirement un texte spécifique soit adopté pour déléguer certaines de ses compétences aux ministres. Le
DA fr interdis toutes délégations de compétence si elle ne résulte pas d’un texte écris. C’est PP général du DA.
▶CE, 20 fév 1981, Assos Défense et promotion des Langues de FR
Dans lequel ce principe y est inscrit.

2) La régulations des fonctions des ministres


En application de l’arrêt Jamart, du 7 fèv 1936, les ministres, disposent d’un pvr réglementaire en tant que chef de
service.
La quest qui s’est posé en JP ⇨ il existe des décrets que on appel décret d’attribution de compétence, on s’est demandé

Lorsque un décret associe un membre du gouv a t-il le droit de signer des arrêté ministériels
dans le domaine concerné ? Alors, Non ; le fait que un décret associe un membre du gouv à une politique, cela
ne lui confère pas ce pouvoir de signer un arrêté ministériel.


▶CE, 19 mars 2008, Commune de Binningen
CE nous dis que ce n’est pas parce que on associe un ministre à une pol gouv que pour autant il peut signer des arrêté
ministériel dans le domaine concerné
Par ailleurs le CE a opéré une distinction entre les ministres responsable de l’exécution, et ceux chargé de
l’exécution de la politique.
 L’art 19 de la C° évoque les ministres responsables,
 L’art 22 évoque les ministres chargé de l’exécution.
▶ Dans l’arrêt SICARD, CE, 27 avril 1962, que l’on a déjà vu, il s’agissais d’un décret non délibéré en Conseils des
ministres, l’art 22 dans cette arrêt est utilisé par le CE, selon cette art « Les actes du 1er ministres sont contresigné par
les ministre chargé de leur exécution, alors que les actes du PR sont contresigné par les ministres responsable de
leur exécution » Donc dans la C° il y a une différence entre les ministres responsable et ceux chargé
Dans arrêt SICARD, CE nous dis que les ministres chargé de l’exécution sont ceux qui ont compétence de signer/contre
signer les mesures que comporte l’exécution du décret. Les ministres qui applique/prépare les actes du 1 er ministre pré-
vu à l’art 22.

CE, a eu dans un 2nd arrêt à préciser ce qu’il faut entendre par ministre responsable de l’exécution
▶ CE, 10 juin 1966, PENON

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FR ⇨ a l’étranger un certains nombre d’école et d’institution qui se relève de la pol culturelle et enseignement de la Fr à
étranger, dans cette arrêt DE dis que le ministres des affaires étrangère n’a pas a signer l’acte en cause car il est pas un
ministre responsable et que le seul ministre responsable en l’espèce c’est le ministre de l’éducation national. CE nous
précise c’est quoi un ministre chargé de exécution, et celui responsable de l’exécution.

3) La régularisation du conseil des ministres


Tous les mercredis se réunis le CM, le CE a eu à se prononcer sur les délibération en CM
Les délibération en CM sont elles susceptibles de recours ?
▶CE, arrêt 17 mai 1957, SIMONET
CE affirme que les délibération en CM constitue « de simple déclaration d’intentions du gouv non susceptible de re-
cours ». Les délibération en CM sont des déclarations de PP qui n’auront de portée juridique qu’une fois que les actes
juridique seront adopté.

CE a confirmer cela ⇣↓
▶CE, 25 Nov 1977, Compagnie des architectes en chef des bâtiments civiles et palais nationaux
CE juge que cette compagnie n’a pas intérêt à agir contre une décision de principe qui résulte d’une délibération en CM
car pas d’effet juridique.

 On doit se rappeler de arrêt GISTI 2020, qui concerne les documents de Portée G, le juge fais le tris entre ce
qui est un acte contestable en justice et ceux qui ne le sont pas. Les décalrations de principes ne sont pas sus -
ceptibles de recours.
 En revanche les actes adoptée en conseils des ministres sont susceptibles de recours car elles sont adoptées.

B) La régulation procédural
Le CE opère une régulation procédural de l’activité du gouv.
CE est le conseiller juridique du gouv.
Par ailleurs, il y a le CE mais aussi un autre organisme, qui est le secrétaire G du gouv. ⇨ s’occupe du travail gouv.
Ce n’est pas tout car ce qui va nous intéresser c’est que CE régule les nominations gouv. On se rappel de l’art 13, et
l’art 20/21 de la C° se combinait, il y a un certains nbr de nomination qui émane du gouv

CE a jugé dès les années 30 que le gouv disposais d’une autonomie des nominations et de révocations des
hauts fonctionnaires.


▶CE, 24 janv 1934, VEBER
CE nous dis que le gouv dispose d’une autonomie de nomination et de révocation de certains haut fonctionnaires

Par ailleurs le CE contrôle les emplois à la décisions ou à la discrétion du gouv.


CE va parfois être amené à contrôle un certains nbr d’emplois ⇊
▶CE, 27 mars 2019, Syndicat CGT des Affaires étrangères
Dans cette affaire, étais en cause un décret du 3 août 2018 qui avais ajouté à la liste des emplois à la discrétions du
gouv, les emplois de consul G. Et le CE a annulé ce décret car ce type d’emploi ne relevais pas des emplois qui devais
être la discrétion du gouv.

N’empêche que le contrôle qu’opère le CE est un contrôle restreint. (ces types de contrôles seront étudié au IInd se-
mestre).

§II. La limitation des prérogatives du gouvernemental


A) CE contrôle les décision ministériels
CE en application du code de justice adminis (art R311-1) CE est le contrôleur des actes et décisions pris par les actes
du gouv dans exercice de leur fonctions. IL vérifie que les actes et décision pris respecte la légalité adminis.
Quelques illustrations de ce contrôle

Arrêt IMPORTANT :
▶CE, Ass 23 Déc 2011, D’ANTHONY
CE étais confronté à un recours pour excès de pvr, fondé sur le défaut de consultation d’un organe autrement dut
d’avant d’adopter un a acte il fallait consulter un organe, on appel cela un vice de forme. Cela relève de la légalité ex -
terne. Dans cette arrêt le CE a accepté que malgré le vice de forme l’acte puisse être valable.
Il est possible d’attaquer acte des ministres pris irrégulièrement affecté d’un vice de forme.

 ▶CE, 23 mars 2018, Inspections G de la Justice

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⇨Gouv avais décidé de créer une inspection G de la justice
CE valide cette décision, mais estime qu’elle ne peut contrôler la cour de cassation.

 ▶CE, 31 Janv 2020, Mme La Roche


CE a suspendu un circulaire, qu’on appel la circulaire Castanère de décembre 2019, relative à l’attribution des nuances
politiques. Le ministre de l’intérieur est en charge des élections municipales en fr et il attribue des nuances pol aux diff
parties et le ministre de l’intérieur de l’époque, M.Castanère, avais attribué des nuances pol aux parties (extrême gauche
par es), cela a été attaqué et ils sont obtenu satisfaction.

B. Le contrôle de la gestion ministériel


Le JA, et juge des comptes contrôle la gestion des ministres. On va parler des règles de l’ordonnateur et des comptables.
Le ministre est un ordonnateur qui ordonne la dépense mais il ne paye pas lui même la dépense. Ensuite, on a un agent
qui va payer les dépenses. Malheureusement, il arrive que certains ministre ne respecte as tout à fait les R, et oublie
qu’ils ne peuvent pas directement manipulé l’argent publique. Dans ce cas là, c’est une irrégularité sanctionnable.
Lorsque un ministre détourne de l’arg publique pour de enrichissements personnel il peut être déclaré comptable de
faites, et donc devra rembourser sur ces donnés personnels cette somme.
Cela est déjas arrivé :
▶CE, 6 janv 1995, Christian Noucci
M. a été déclaré comptable de fait dans une affaire CARREFOUR DU DVLP
Il a détourné l’argent.
Déclaré comptable de fait.
Dans cette affaire intéressante, étais en cause la quest du respect du droit de la défense.

§III. La protection des prérogatives du gouvernement


JA ne se contente pas de contrôler le gouv, il le protège.
⇨ On doit se rappeler des JP Meyet et COLAS :
- Avec le principe de parallélisme des formes et des compétences et la possibilité pour les ministres de modifier un
décret adopté en CM. Et donc, il est pas possible de modifier ces décrets si ce n’est que par un autre décret du PR de la
Répub.

A. La protection par le biais du régime des actes de gouvernement


⇨ On pense à l’arrêt Rubans De Servans
CE nous dis que il ne contrôle pas la décision de mettre en œuvre art 16 car c’est un acte de gouv.

Les actes de gouv, sont des actes du pvr exécutif non susceptibles de recours.

Un certains nbr d’actes ne sont pas examiner par le JA, les décrets relatif à la nomination d’un membres du
gouv ne sont pas susceptible de recours :
▶CE, 29 déc 1999, Le Maire
CE refuse de se prononcer les décrets relatif à la composition du gouv ou à la nomination du gouv car ces actes organise
des rapports d’ordre Constitutionnel entre PR, 1e M et gouv.

CE a sauvegarder, par sa JP, l’autonomie du Gouv, par plrs décisions il a cherché à limiter les actes pris
par les ministres n’étais pas susceptible de contrôle :
▶CE, Section, 13 juillet 1979, Compagnie de Participation de recherches et d’exploitation pétrolière (COPA -
REX)
Nous sommes en Algérie, exploitation pétrolière du SAHARA.
La COPAREX étais une société qui exploitais des champs pétrolier en Alg
Mais, à un moment la COPAREX a reçu une lettre du ministre des finances, en demandant en application d’un accord
entre état fr et du gouv Alg de verser 500 millions de francs à l’Algérie.
La COPAREX, a contesté cette lettre pour cette décision.
Le CE a refusé d’examiner se recours, et déclare irrecevable ce recours car on est en présence d’un acte de gouv.
Qui se rattachais à l’ex diplomatique du gouv fr.

Lorsque certaines décisions gouvernemental interviennent dans l’exercice de l’activité diplomatique du gouv
fr, ces décisions bénéficie d’une immunité juridictionnel. Le JA, refuse de s’immiscer dans l’activité diplomatique du
gouv, les actes du pvr exécutif lié aux accord internationaux bénéficient donc d’une immunité. C’est ce qui est arrivé en
l’espèce. De même le CE a sauvegarder l’autonomie du Gouv en jugeant que certaines notes des ministres, ou de cabi -
net du ministre ne pouvais pas être contrôler. Tout ce qui prépare le travail gouv ⇨constitue un acte de gouv. Et donc
n’est pas susceptible de recours

▶CE, 15 avril 1996, Syndicat CGT des Hospitalier de BEDARIAUX

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Le CE nous dis que on ne peut pas attaquer devant le juge des notes du ministres qui sont du travail gouv.
La question posée : est ce qu’il est possible à défaut e pouvoir les contester devant la justice d’en obtenir
communication ? Il existe en Droit adminis un PP de transparence, un certains nbr de notes, par exemple l’action d’un
maire ne pourrais pas donner lieu à ex de communication ? Donc, non.

▶Arrêt Meyet, 15 fèv 2002


CE a refusé d’examiner la décision exprimé verbalement par laquel le 1 er M a interdis aux membres du gouv de cumuler
les fonctions de maires et de ministres. La 1e M de l’époque, Jospin, avais interdis cela, aux membres du gouv de cumu-
ler fonctions de ministre et de maire. Même non inscris dans la loi, c’était une décision verbale du 1e M. Meyet a voulut
contester cette décision, CE nous dis qu’il est pas possible car c’est un acte de gouv.

B. La protection par le biais des mesures d’ordre intérieur


Organisation gouv, est régis par un certains nbr de décision + de règles interne.
Gouv pour fonctionner, adopte un certains nbr de règles.
La question est de savoir si les actes que les ministres prennent pour organisation de leur adminis, sont elles
susceptible de recours ? Les ministres dispose d’un pouvoir réglementaire (JP JAMART), on doit se rappeler des MOI,
les mesures d’ordre intérieur, elles ne sont pas susceptible de recours car elles sont pas destiné au grand pub, elles ne
concerne que les fonctionnement interne.

▶CE, 8 mars 1963, Mailhon


Dans cette affaire, le ministre avais décidé de créer une nouvelles organisation de son ministère.
La décision du ministre en interne, est elle susceptible de recours ? Non car c’est une MOI.

De même un décret prévoyant que des fonctionnaires pouvant être mis à disposition des services d’un autre ministère,
n’est pas susceptible de recours ⇨ CE, 14 Janv 1959, Valéani

▶CE, 31 déc 2019, UNTSA


CE, estime que on est en présence d’acte qui ne peut pas faire objet d’un recours.

Section II. Les services déconcentrés


Nous avons parlé de la quest de la déconcentration
La Déconcentration, c’est un mode d’organisation d’un état unitaire.
La Fr est un état unitaire avec un mode d’organisation qui consiste à implanté un certains nbr d’autorité adminis qui re -
présente l’état dans des circonscriptions locale. Il y a donc des circonscriptions, cad des lieux dans lequel l’état va avoir
des représentants qui vont prendre un certains nbr de décision. Ces représentants sont nommé + révoqué par le pouvoir
centrale, ils sont soumis à l’autorité hiérarchique de l’état. Par exemple, le préfet est aune autorité déconcentré et est
sous autorité hiérarchique du ministre de l’intérieur.

Pourquoi déconcentre t-on ? Comment ses services sont organisé et Pourquoi déconcentré ?
Cette volonté de déconcentré n’est pas nouvelle, elle existe depuis longtemps, d’où la formule « on peut gou-
verner de loin mais on administre bien que de près », il y a une distinction entre le gouv et l’adminis qui se fait de près.
Dès un décret de 1852, cette volonté de rapprocher l’état et les autorités de l’état, du local, des terri existe.
Dans ce décret il est prévu de déléguée un certains nbr de pouvoir central au préfet.
On a un décret du 5 nov 1926, signé par Raymond. Carré qui s’appelle « décentralisé et déconcentré », il y a
idée en 1926 que quand on décentralise il faut en même temps crée des autorités déconcentré, cad des agents locaux du
pouvoir.
« L’heure est venu de réaliser une double ouvre de décentralisation et de déconcentration ad -
minis dont le geste hardive est commandé par le labeur même que notre nation déploie » On met donc
une place un mouvement de décentralisé et un mouvement de déconcentration administrative avec un renforcement des
pouvoir des représentants locaux.
Ce mouvement de déconcentration va se poursuivre mais va falloir attendre longtemps pour que une loi reprenne à con
compte cette idée, c’est la loi du 6 fèv 1992, relative à l’adminis terri de la Répub. Cette loi, pose le pp suivant « placée
sous l’autorité du 1e M et de chacun des ministres, les adminis civil de l’état se composent d’adminis centrale et de ser-
vice déconcentré ». La loi pose le principe selon lequel il y a deux étages
audio 10:20 A8

On confie, aux administrations central les missions qui présentent un caractère national, les missions fonda-
mentale de l’adminis, tandis que tous ce qui est relation entre l’état des collecT relève des services déconcentré. Tout ce
qui est pilotage, stratégie etc c’est niveau central que cela se fait et tout ce qui est mise en œuvre de la pol, c’est au ni-
veau local. Cette clé de répartition des compétences est posé par la loi de 1992.

 On peut se demander, pq déconcentre t-on ?

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Non pas pour dé-saisir les supérieur, mais au contraire pour soulager les échelons supérieur dans leur taches. On ne peut
pas prendre toutes les décisions dans le centre de Paris. D’autre part, les subordonné, cad les pers qui se trouvent au ni-
veau local, ils sont plus au courant des pb à résoudre au niveau local « plus on est près du terrain mieux on connaît les
pb du terrain ». On voit bien qu’il y a deux raisons (une bonne répartitions des taches et un bon niveau d’information »,
donné du pouvoir aux centralités locale, c’est un choix du pouvoir exécutif. La Fr est un état unitaire, et pendant long-
temps elle avais le choix de ne pas bcp déconcentré.

▶CC, décision du 21 janv 1997 (audio 18:48) A8


Il a rappelé que la quest de la répartition des attributions, relève de la compétence du pvr exécutif en vertu de l’art 20 de
la C°. CC nous dis que le pouvoir exécutif peut choisir de déconcentré une partie du pvr qu’il détient lui. Dans cette dé-
cision, le CC étais en présence d’une demande de dé légalisation de la loi du 6 fèv 1992. En application de l’art 37 de la
C° il est possible lorsque le pouvoir légis à empiéter sur le pouvoir réglementaire, il est possible pour le 1er M de déclas-
ser la dispositions adopté par le gouv. Le gouv est allé donc dev le CC et lui a demandé de constater que la loi du 6 fèv
1992, n’aurais pas du intervenir et que cette quest relevé du domaine du règlement et non pas de la loi. Le CC a donc
donné raison au Gouv et au 1e M. Les conséquences d’une dé légalisation, va faire que le gouv peut modifier la disposi-
tions en cause.

Juridiquement, tant que le subordonné (autorité déconcentré) n’a pas agis, le supérieur ne peut se substituer à
lui. Une fois que le subordonné à agis le supérieur peut se substituer à lui. Si on a fais le choix de déconcentré et de don-
ner des pvr à des subordonné, c’est pour qu’il agissent et non pas pour que l’autorité central examine tout à leur place.
A partir du moment où on a fait le choix de donner compétence à des autorités au niveau local, il faut que ces autorités
locale est agis avant que le supérieur (autorité central) ne reprenne la main.
 ▶CE, 12 nov 1949, Yasri
Dans cette affaire, concernait l’armée.
CE nous dis que il est pas possible pour le ministre des armées, qui ets le supérieur hiérarchique de se substituer à son
subordonné, tant que son subordonné n’a pas agis.

 Quel autorité dirige les services déconcentré ?


Les ministères ont des services déconcentré, répartis sur plrs niveau géographique (circonscription), ils sont
placé sous autorité d’un préfet, c’est le préfet qui dirige toutes les directions départemental. Mais, au dessus du préfet de
département, il y a un autre préfet qu’on appel le préfet de région. Ce préfet de région depuis 2004, il est l’autorité qui a
compétence pour imposé ces vues, aux diff préfets de départements. La région et le préfet de région jouent le rôle essen-
tiel aujourd’hui. Depuis 2004, il y a une volonté d’accroître les pouvoirs du préfet de région.
Il existe un certains nbr de ministères qui ont une organisation spécifique, en matière de justice, ou même d’ad-
ministration fiscale c’est pas la même règle qui s’applique. Les ministère de la Justice, ou même fiscale ont une org spé -
cifique car ils échappent à l’autorité du préfet.
Le point important, c’est que aujd c’est la région qui est devenu le niveau de pilotage de droit commun,
ou on veut que les décision soient prise au niveau déconcentré.

En 2007, a été initié la révision G des politiques publiques (RGPP). Le PR Sarkozy, avais décidé avec
Fillon, qu’il fallait remettre à plat la façon dot les pol pub étais dirigé, on a initié la RGPP, elle permet de rationaliser les
services déconcentré, pour faire en sorte qu’elles fonctionne mieux. La RGPP a voulut donc améliorer les fonctionne -
ments des services déconcentré en les regroupant. Donc c’est la façon dont on rationalise, il y avais 8 directions qu’on a
regroupé sauf que cela ne va pas améliorer l’organisation des fonctionnements pub. Un des meilleurs ex, c’est la ratio-
nalisation des services déconcentré de l’emploi et de l’insertion. Avec le décret du 9 déc 2020, qui a pour but de regrou-
per les compétences. Sauf que dans la réalité cela ne fonctionne pas énormément.

Le maire est aussi une autorité déconcentré de l’état, il assure un certains nbr de tache, lorsque le maire tiens l’état civil,
il accomplis des taches pour le compte de l’état. Il a une double casquettes, à la fois élu locale et aussi déconcentré de
l’état, notamment quand il assure un mariage.

Chapitre 7 : Les Autorités Indépendantes


L’administration classique, celle que nous connaissons à 2 dimensions. En effet, celle de la hiérarchie, et celle
de la tutelle. La hiérarchie c’est le fonctionnement selon lequel il ,y a des supérieur et il y a des subordonné . Et la IInd
dimension c’est celle de la tutelle, elle va avoir une importance réel, c’est lorsque on est en présence d’organisme qui
ont été décentralisé et qu’on a doté de perso moral, et de compétences + de mission, et sur lesquels le pouvoir central
ne va pas exercé un pvr hiérarchique mais seulement un pouvoir de tutelle. L’autorité qui a une pers moral a plus d’au-
torité que celle soumis à la hiérarchie.

48 sur 60
On a les collecT, commune , département , région = c’est une forme de décentralisation. On verra qu’on a es-
sayé d’alléger ce type de tutelle. Deuxième types on a les établissement pub, ce sont des pers moral de droit pub qui bé-
néficie d’une autonomie dans son fonctionnement. Cette harmonie, hiérarchie d’une part et tutelle d’autre part, elle a
été remise en cause, car cette structure pyramidale, n’est plus aussi vrai ajd. On a va voir que une certains nbr d’orga-
nisme ont été crée, qui sans être qualifié d’autorité décentralisé ne sont pas pour autant soumis au pouvoir hiérarchique
du gouv. Il y a un certains nbr d’organisme qui ne sont pas soumis au pvr hiérarchique du gouv.
Audio 8 51:34
Ces autorité, ne sont pas soumise au pouvoir hiérarchique du ministre ou du gouv. Normalement on résonne
soit en terme de hiérarchie soit en terme de tutelle. Du coté de la hiérarchie on a des organisme qui ont des compétence
et un pvr de décisions et qui vont échappé au pvr hiérarchique traditionnel. A partir des années 60, on va voir progressi-
vement ce nbr d’organisme.

 CE, 18 mai 1962, Société Roy


En 1941, a été adopté une loi, qui crée une commissions de contrôle des banques, en FR, la 1e illustration d’une autori-
té indépendante c’est ça. Et, dans cette arrêt, la société avais voulus devenir une banque en déposant un dossier auprès
de la commission de contrôle des banques qui étais pas une commission qui avais une autonomie, cette commission a
refusé son dossier. La société Roy a porté l’affaire devant le contentieux. Elle a attaqué cette décision dev le CE. CE a
examiné cette décision et a annulé. Cette arrêt illustre qu’il existe des commission qui dispose d’un pvr de décision qui
ne sont pas soumis au pvr hiérarchique du ministre et dont on peut attaquer les décisions devant le JA.

 CE, 6 déc 1968, Ruffin


Dans cette affaire, de nouveau, on étais en présence d’une décision d’un commité de révision militaire, elle octroyer des
sursis d’incorporation. On pouvais aller devant cette commission et demander à ne pas être appelé pour faire son service
militaire. La commission avais octroyé un sursis d’incorporation à Ruffin, mais le ministre des armée estimais qu’il
n’avais pas le droit d’avoir son sursis et il a contesté sa décision. Le Ministre pouvais t-il revenir sur cette décision d’in-
corporation ou est ce que le ministre des armée pouvais seulement allez devant le JA pour contester cette décision ?
CE considère que la seul voie qui s’ouvre au ministre c’est le recours au Juge. Il y a donc un certains nbr d’organisme
qui n’ont pas la personnalité moral et qui pourtant dispose d’un pouvoir propre, et si on est pas d’accord avec leur déci-
sion la seul voie pour le ministre ou même autre, c’est de contester devant JA. Dans l’arrêt Ruffin on peut voir qu’on
peut contester les décisions prises par ces autorités.

Ce modèle des AI, n’est pas FR, les 1 er AI apparaissent aux USA, dès la fin du 19 e, disposant d’une autonomie,
ce sont des « Independant Agences », plus précisément en 1887, va être crée aux USA, The Commerce State Commis-
sions. Ces organismes publique qui sont dans le pouvoir exécutif mais qui vont bénéficier d’une certaines autonomie.
Dans le système américain ont a la théorie du Share Powers, entre différentes institutions. Ce modèle américain va être
réceptionné dans les pays Scandinaves et bcp au RU, dans lequel on a un grand nombres d’organismes qui disposent
une certaine autonomie dans la sphère adminis, ce sont les ‘Quango’s’.
On en a aussi dans les pays Nordiques.
En France, il a fallu attendre, pour que cette notion de AI soit consacré, la 1e AI, qui sera reconnu c’est la com-
mission National de l’informatique et des Libertés, en 1978.

 Comment définir ces AI ?


CE nous dit que ces AI ont en commun « d’agir au nom de l’état, sans être subordonné au Gouv, et bénéficie
pour le bonne exercice de leur mission de garantis qui leur permet d’agir en pleine autonomie ». Et la seul personne qui
peut intervenir c’est le Juge. Ces AI agissent au nom de l’état, elle ne sont pas subordonné au gouv, et elles bénéficient
de garantis qui permettent à ces AI d’agir en pleine autonomie et le seul contrôle qui s’opère sur elles, c’est celle du
Juge.
Ces AI, posent pb en particulier au Parlement. Car ces AI échappent au contrôle du parlement. Le Sénat en
particulier, a rendu/adopté un rapport dans lequel il dénonce la prolifération des AI, qui pour lui, détruisent l’état. C-a-d
Que le Parlement est gênée par cette « prolifération » nous dit le Sénat, de ces AI. Le vrai pb, c’est celle du pb du
contrôle démocratique.
Là où le Sénat a raison c’est que la formule de Autorité adminis Indépendante n’est pas neutre, si on met en
place une AI, c’est qu’on a une méfiance à l’égard du pvr traditionnel, et que on ne fais pas confiance à l’état et qu’il
faut s’en remettre à une autorité autre que lui (état) pour gérée un secteur. Mais en plus, ces AI marque une méfiance à
l’égard du pvr judiciaire. Il y aurais plus d’une quarantaines de ces AI.
En 2017 ; une loi est intervenu, (cf. TD p.93) Loi du 20 janv 2017, qui contiens une liste des AI que le légis
accepte de reconnaître comme tel. Cette loi a restreint le nbr d’AI et a crée une nvl catégorie, les Autorité Publique In-
dépendante. Désormais, il y aurais en FR 26 AI selon cette loi.

Section I. Pourquoi des AAI ?


Il y a eu deux vagues, de créations des AI, 1e pour protéger les droits et libertés fondamentaux, puis, 2 e pour réguler un
certains nbr de secteur écono + technique.
49 sur 60
§I. La protection des liberté et des droits fondamentaux
L’article 34 de la C° prévois que c’est la loi qu fixe les R concernant les garantis fonda accordé aux citoyens
pour exercice de l’Autorité pub. Il est apparu au légis que le meilleur moyen pour protéger les droits, étais de créer ces
AI, et notamment la commission national de l’info et des liberté. En 1974, Chirac, 1e M, avais décidé de créer un fichier
du nom de « Safari » qui avais pour but de rassembler un certains nbr d’infos sur les citoyens fr, ce sont des donné privé
qui devais être récolté. Et donc Chirac, propose de créer ce fichier qui regrouper les infos sur les FR. Cela donne lieu à
l’art Safari la Chasse aux FR, et le ministre de l’intérieur a donc abandonné se projet.
Le 2e projet qui a posé pb c’est le fichier Gabin, qui récoltais un certains nbr de donné sur les renouveaux né, donc de
nouveaux, on se rend compte que ces fichiers infos ne va pas être très protecteur des libertés pub. *

A9 22:44

En Fr, on va faire donc un rapport, qui va aboutir à la création de la CNIL « entité hybride » selon le rapport parlemen-
taire, qui serait une AI, qui ne dépendrais pas du ministère de l’intérieur et qui serais composé non seulement de magis -
trats mais aussi de perso qualifié d’expert du secteur. Ils vont pouvoir aidé à mieux comprendre enjeux plus risques de
certains informatiques/technoiligies. Cette CNIL va être crée par la loi du 6 janv 1978. Elle va donc être indépendante.

Ce modèle de la CNIL va être repris dans des états de secteurs tel que le secteur de l’audio-visuel etc. Car on estime que
ces un modèles qui garantis une certaine indépendance. Depuis on a eu une création nouvelle, d’une AI qui a un statut
protégé par la C° c’est le défenseur des droits, la réforme constitu de 2008 a prévu la création de cette AI, et qui peut
être saisi par vous et moi lorsque on estime qu’il y a eu un dysfonctionnement d’un pvr pub. Il est en charge d’après
l’art 4 de la loi de 2011 de défendre les droits dans le cadre des relations des citoyens.

§II. La Régulation des Secteur Techniques et Economique


Dans un certains nbr de domaine l’état a accepté la libéralisation, l’ouverture à la concurrence de certains sec-
teur écono qui étais autrefois organisé sous la forme de monopole (électricité, transports etc.) et donc dans toute une sé -
rie de domaine il y avais des monopole pub. L’état a accepté l’ouverture à la concu de ces monopoles, du fait de la
construction EU.
L’état a don considéré qu’il étais nécessaire pour ses secteurs de mette en place des autorités de régulation qu
ont pour but de s’assurer que l’ouverture à la concu de certains monopole écono s’opère dans des conditions loyales.
L(état dans les années 80, a multiplier les régu dans le champ écono notamment par ex, le Conseil de la Concurrence.
On va voir se dvlp des nouvelles AI qui ont pour but de garantir une régulation indépendante.
Quand état met fin au monopole de France Télécoms, cela ne plais pas à Orange, en 1990, FR décide de chan-
ger l’orga et de scindé les postes de télécommunication, et on va ouvrir à la concu le secteur de Télécoms. Et à
l’époque, France Télécoms n’avais aucune envie de voir des concurrents. L’état va mettre en place une autorité de régu -
lation pour s’assurer qu’il y est de la concu dans le domaine de Télécoms, et cela va donner à l’ART. L’état fait de
même avec les activités postales. De même en matière d’énergie, on ouvre à la concu le Gaz et l’électricité et on crée
une nvl autorité de régulation de l’énergie. Lorsque l’on ouvre à la concu l’audiovisuel et que on crée des chaînes
concurrentes, on met en place une régu également.

Section II. Les questions soulevées par la multiplications des AAI


§I. Le statut des AAI
Pendant longtemps, il y a pas eu de statut G des AAI, certaines étais collégiale, d’autre étais individuel. Le parlement a
décidé de voter une loi dont le but est de rationalisé les AAI. Cette loi, c’est celle du 20 janv 2017. Cette loi pose plrs
règles :
 Seul la loi peut créer une AAI.
CC a rendu une décision dans lequel il confirme que cela relève du domaine législatif.
 Le CC range les AAI parmi les Adminis de l’état
Lorsqu’il a a eu examiner la quest des AAI, pour lui une AI fait partie des adminis de l’état. Cela relève du pouvoir exé-
cutif. Le CE va être sur la même ligne, notamment dans deux arrêts :
 CE, Ass 10 juillet 1981, Retail
 CE, Ass 7 juillet 1989, Ordonneau
Dans ces deux arrêts le CE confirme = il est clair que les AAI font partie des Adminis de l’état.
En conséquence leur décision peuvent être soumise au JA.

 Peut-on parler d’AI, si c’est une Autorité adminis ?


L’indépendance de l’autorité tiens en son statut prévu par la loi, le mode de désignation des membres de l’au-
torité ainsi que la durée des fonctions sont prévu par la loi et constitue une garantis d’indépendance puisque le gouv ne
pourra pas mettre fion de façon anticipé au mandats des membres des autorité.

Le Gouv, peut-il mettre fin à l’existence d’une AI et peut-il décider de la remplacer ?


50 sur 60
Le CC a eu à répondre à cette question en 1986 dans une décision importante :

▶CC, décision du 18 sept 1986 (Cf. TD), CNCL


C’était une loi sur l’audio visuel, dans lequel le CC étais saisi d’une disposition qui mettais fin à une autorité audiovi-
suel pour la remplacer par La Commission National.
La quest étais de savoir si le légis peut mettre fin au mandat des membres d’une AI et crée une nouvelle autorité, la ré -
ponse ? Réponse ; Oui.
Dans son considérant n°4 « il est loisir au légis statuant dans le domaine qui lui est réservé par art 34 de la C°
de modifier ou d’abroger le texte en vigueur en leur substituant d’autre dispositions ». = Cad, le CC n’est pas compé-
tent pour censurer le légis quand il agit de la sorte. Il ne lui est pas moins loisible d’adopter des modalités nvls pour la
réalisation de la conciliation d’objectifs de nature constitu. = c’est au légis d’apprécier en opportunité si il veut/convient
de remplacer l’autorité par une autre. Et que donc, le CC ne contrôle pas sur ce point le légis. Il n’est pas juge d’oppor-
tunité mais juge de la légalité. Donc ce que nous dis le CC c’est qu’il est possible pour le légis de remplacer une autorité
par une autre, simplement, le CC va vérifier que les libertés pub, et les droits de nature constitu ne sont pas violé. Que le
légis puisse voter une nvl loi pour remplacer une AI par une autre, c’est possible. Il y a un effet criquet.

Réponse de notre question : Donc, oui à condition de ne pas porter atteinte à des exigences de nature constitu et à ne
pas faire régresser les droits.
En 1986, la Loi Léotard modifie ce qui avais étais instauré en 1982, et met en place une nouvelle AI.

Le point important, le CC n’a jamais reconnu valeur constitu au principe d’indépendance des membres adminis
indépendante. En revanche il existe pas de valeur constitu au principe d’indépendance aux membres des autorités indé-
pendante. Donc le CC admet qu’on peut mettre fin à une AI et aux mandats des membres et à les remplacer par des nvx
membres, c’est conforme à la CC car ce ne sont pas des magistrats.

§II. Les pouvoirs des autorités indépendantes


Les AAI, disposent d’une grande palette de pvr en leur possessions.
Le cas par exemple, de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, qu’on appel l’ARCOM, qui vérifie
que les chaînes de télé respectent un certains nbr de règle. Et justement cette autorité, c’est elle qui fait respecter la loi
Léotard de 1986.

Illustration sur les décisions de l’ARCOM

1/ 1e décision : Dans une émission de télévision, appelé « TPMP », l’animateur suite au meurtre d’une jeune
fille, a dis que « pour moi c’est terminé, c’est perpétuité direct, on en peut plus de ce laxisme juridique », autorité au-
diovisuelle a donc considéré que les propos tenus lors de cette émission n’étais pas respectueux d’un certains nbr de
principe du droit français. L’ARCOM a donc pris une décision mettant en demeure la société C8, le 16 Nov 2022, de
respecter un certains nombre de principe qui doivent valoir en matière de communication audiovisuel. L’autorité à
considéré que le sujet délicat du meurtre d’une jeune fille, devais être abordé de manière prudente hors les propos te-
nus dans cette émission de manière répété, ne respectais pas ce principe de prudence et par ailleurs, l’autre pb dans les
propos, c’est qu’il y avais des propos univoque, dans un sens ; appelant à une condamnation à perpétuité. L’autorité rap-
pel qu’il doit y avoir un équilibre, avec différents point de vue.

2/ 2e décision : Dans une 2e décision de ARCOM, le 31 mai 2023, concernant « TPMP », l’animateur parlant
de la non installation de fin de zone dans la ville de Paris durant la coupe du monde, a tenu des propos insultant envers
la maire de Paris. Et donc, ARCOM à prononcé 300 000 euros d’amendes, suite à la demande de la maire de Paris de
prendre des mesures de sanction.

3/ 3e décision : Dans encore « TPMP », au cours d’une diffusion en 2017, l’animateur à fais un recours homo-
phobe, et là, ARCOM, a prononcé une amende de 3M d’euros, conséquence, C8 décide de contester la sanction dont la
chaîne de télé a été l’objet. Ce qui est intéressant c’est que lorsque une autorité indépendante prend une décision aussi
lourde, il est possible de contester en justice la sanction.
Cette émission, a été condamné et a porter l’affaire en justice : CE dans un arrêt du 28 sept, a rejeté le recours
de la société de C8 car il y avais atteinte à la vie privée.

A. Le pouvoir réglementaire
Le légis a t-il le droit conformément à la C°, de reconnaître aux AI, un pouvoir réglementaire ?
Est-il conforme à la C° et l’art 21 de la C° qui attribue le Pvr réglementaire au 1er M, de confier une partie du pvr ré-
glementaire à une AI ?

▶Le CC, a trancher cette quest dans la décision sur l’audiovisuel, du 18 Sept 1986, Loi Léotard

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Le CC a répondu « les dispositions constitu, l’art 21 de la C°, confère au 1 er M exercice du pvr réglementaire à
l’échelon national » dans son considérant 58 (cf. TD). Par la suite, « ces dispositions ne font cependant pas obstacle
à ce que le légis confie à une autorité de l’état autre que le 1e M, le soin de fixer dans un domaine déterminé, et dans
le cadre définis par les lois et règlements, des normes permettant de mettre en œuvre une loi ».
➝ On a bien un pouvoir normatif reconnus aux AI, mais sur le plan de principe, même si il est pas interdis au
légis de confier une partie du pvr réglementaire à une AI, on vois bien que le CC encadre quand même cette possibilité.
Ça n’est que dans un domaine déterminé et dans le cadre définis par les lois et règlements = il faut que le légis sois pré -
cis = s’agit pas de donner un pouvoir général à l’autorité sinon ce serais vu comme un dessaisissement du 1e M de son
pouvoir réglementaire, et dans un cadre définis par loi + règlements et donc cela suppose que avant AI est un pouvoir
réglementaire, il y est un cadrage des diff pouvoirs qui peuvent être confié à AI.

Illustration : La CNIL ➝ elle est en charge de la protection des données personnels, et la CNIL, a adopté un règle-
ment type, qui concerne la biométrie sur les lieux de travail. L’objet du règlement, est de fixer un certains nombres de
règles applicable aux organismes pub et privé, pour l’accès aux locaux. On comprends que pour un certains nbr d’entité
il faut avoir recours à la biométrie pour avoir accès à certains nbr d’outils, locaux etc.

Mais la question est de savoir si ils peuvent le faire ?


La CNIL encadre la possibilité pour les employeurs, d’utiliser la biométrie, car risque de collecte de donné personnel.
La CNIL nous dis que on peut utiliser ces outils, mais moi je vais encadrer cela.
CNIL a donc adopter un règlement, dans un cadre contraignant qui s’impose aux entreprises/organismes, et les R édic -
tées sont des règles de droit.

Le 2e pouvoir des AI : celle de sanction.

B. Le pouvoir de sanction
Est-il conforme aux droit constitu, et au principe de séparation des pouvoirs de doter les AI, d’un pouvoir de
sanction ?
L’AI ➝ autorité qui relève du pouvoir exécutif ; arrêt Rotail, Ordono etc.
La réponse est oui. ☈

▶CC, décision du 28 janv 1989 (cf.TD doc.4 p.96), Loi relatif au Domaine de la transparence et Du Domaine Fi -
nancier (AMF)
- CC ➝ posé le principe selon lequel il est pas interdis de confier à une AI un pvr de sanction.
« le principe de la séparation des pouvoirs non plus, que aucun principe de valeur constitu ne fais obstacle à ce que
une AI, agissant dans le cadre de prérogative de puissance pub, puisse exercer un pvr de sanction ».
Ce qui est intéressant, c’est que le CC semble consacrer admission « d’une administration juge ». C’est une AI qui va
elle même prononcer la sanction. L’enjeu, c’est que les AI disposent d’un pouvoir réglementaire, par ex, une autorité tel
que ARCOM, peut décider d’arrêter une chaîne de télé, de même une autorité des marchés financier peut retirer le droit
à une autorité de travailler dans le domaine du marché. Etc.
Ce qui est intéressant c’est que le CC parle d’autorité agissant dans le cadre de prérogatives de puissance pub, et la
conséquence c’est que c’est la compétence du JA. Oui sanctionné, c’est exercer une prérogative de puissance pub. Et
c’est le compétence du JA. Le CC nous dis que nécessairement le Juge compétent pour contester ces décisions de sanc-
tion c’est le JA. On rattache ce contentieux aux JA.
Mais, le CC encadre ce pvr de sanction.

L’institution de sanction, suppose l’intervention du légis, seul compétent au terme de art 34 pour fixer garantis
fondamentales, accorder aux citoyens pour exercice des libertés pub. Donc, le CC dis clairement, que c’est au légis
d’intervenir pour reconnaître u pvr de sanction à une AI. Bien évidement le pvr de sanction ne peut être accordé à AI
que dans la limite nécessaire à l’accomplissement de la mission confié à l’autorité.

De plus, les sanctions ne peuvent pas aller jusqu’aux peines privatives de liberté. Clairement, le CC nous dis
que il est pas question que une AI, puisse prononcer des peines privatives de liberté, il va considérer que les exigences
de art 8 de la DDHC s’impose en matière de sanction . Il nous dis que les « principes énoncé à art 8 de la DDHC ne
concerne pas seulement les peines prononcé par les JD répressives mais s’étend à toutes sanctions ». Il ajoute
« même si le légis a laissé le soin de la prononcer à une autorité de nature non juridictionnelle ». une AI est pas une au-
torité juridictionnel ! Pour autant elle peut prononcer des sanctions. C’est toutes les garantis en matière pénal dont il
s’agit là.

 C’est du droit pénal et donc tout cela ☇ s’applique :


Le principe de la légalité des délits et des peines
Le principe de nécessité des peines (avec le contrôle de proportionnalité)
Le principe de non rétroactivité
Le principe des droits de la défense
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▶CE, arrêt 11 mars 1994,
Il y a obligation pour la personne qui va être sanctionner, d’avoir accès au dossier et de pouvoir présenter ses observa-
tions sur les faits qui lui sont reprochés
➝ arrêt ARAMU, ou même Trompier-Gravier

CE, a eu examiner récemment une question lié au pouvoir de sanction reconnu aux AAI
A quel condition une AI, peut-elle à la fois édicter des normes et ensuite en sanctionner les violations ?

L’AI ne se contente pas d’édicter des règles en vertu du pouvoir réglementaire


Elle sanctionne les R que elle même a édicter, est ce qu’il est conforme au PP juridique d’impartialité, que une même
autorité indépendante édicte les R ? N’est il pas un risque pour état de droit, car le pp sur la séparation ds pouvoirs
énoncé par art 16 de la DDHC, est ce que cette art 16 est respecté ?

Réponse : ↷

CE, arrêt 15 oct 2021, société Mazars


Dans cette arrêt, Mazars (c’est un commissaire au compte) ➝ il existe en droit français une autorité indépendante qu’on
appelle le haut conseil du commissariat au compte.
La société Mazars, en l’espèce, avais fait l’objet d’une interdiction pendant 12 pis d’exercer la fonction de commissaire
au compte. Elle a donc contesté en justice cette sanction.
Et, elle a affirmé que il étais contraire au pp de la SP des pouvoir que une AI fasse des normes et ensuite sanctionne la
violation des normes qu’elle avais elle même édicter et que l’autorité qui a énoncé la sanction n’étais pas impartial car
c’ets la même autorité qui engage les poursuite contre Mazars.
 CE, st donc confronté à une double mise en cause, d’une part pour non respect du principe de sp des pvrs
et d’autre part, pour le pp d’impartialité.
CE, va d’abord admettre que une même AI fasse des normes et sanctionne la violation des normes édicter par elle
même. Mais, ce qui est intéressant c’ets que dans cette arrêt étais soulevé une QPC
« le principe du cumul d’un pouvoir d’élaboration de normes et de sanction de leur reconnaissance n’est pas de nature
à méconnaître des exigences découlant de art 16 de la DDHC. » Donc, le CE ajoute que on peut cumuler mais le pvr de
sanction doit respecter le droit de la défense. Et s’agissant de la portée du principe d’impartialité, le CE va dire que oui,
elle s’impose au stade de la formation en charge de sanctionner, au sein de AI il y a plrs formations, celle qui sanctionne
et celle qui poursuit. Et le CE nous dis que le pp d’impartialité s’impose au stade de la formation en charge de
sanctionner mais pas au stade des structures en charge des poursuites.

CE intègre dans son contrôle la quest de la théorie des apparences :


▶CE, 30 mai 2007, Société Europe Finance et Industrie
CE fait sienne de la question de la théorie des apparences lorsque il est question de l’impartialité.

Tout cela n’est pas surprenant ➝ on a vu l’arrêt Didier, qui dis la même chose.
Il y a un rapporteur mais qui ne participe pas aux délibérés.
Et donc, pas de violation du principe d’impartialité.

Donc, arrêt Mazars, CE rejette la requête de la Société.

Dans la fiche, on a également, une décision du CC, Groupe Canal +, du 12 Oct 2012, et dans lequel l’art 16 de la
DDHC étais en cause, et que dans cette décision, le CC va là encore adopter la même position que celle du CE
Il est pas contraire au pp d’indépendance et d’impartialité que une même autorité puisse contrôler et sanctionner.
« Au regard des garantis, la saisi de l’autorité de la concurrence n’opère pas de confusion, entre les fonctions de pour-
suites et d’instructions et le pouvoir de sanction».

§III. Le contrôle des actes des autorités indépendantes


AI adopte plrs types d’actes :

A. Les contrôles des décisions administratives indépendantes


Lorsque une AI adopte une décision ➝ il est possible de la contester devant le Juge.
Attention, on a bien dis une décision faisant grief.

▶CE, arrêt 23 Mai 2007, SACEM


Dans cette affaire, étais en cause la question de la contrefaçon d’œuvre musicale sur internet

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Cette société qui cherche à empêcher que par le biais de fichier, on diffuse des contrefaçon sans payer des droits aux au -
teurs de musiques, cette société avais voulu créer un fichier de façon à envoyer aux contrefacteurs, un message, en di -
sant que en téléchargeant ce type de fichier, on commet un délit de contrefaçon.
La CNIL, avais refusé la constitution de se fichier, car il y aura des infos personnel.
☈ Elle a donc pris une décision, celle du 18 Oct 2005, refusant à cette société la mise en place de ce type de fichier.
La CNIL avais refusé car obligeait les fournisseurs d’accès à internet à diffuser des messages de sensibilisation émanant
de Tiers à destinataires des internautes.
➸ CE va donner tort à la CNIL dans cette arrêt de 2007, dans lequel il annule en tant que
juge de excès de pouvoir, la décision de la CNIL refusant de la mise en place de ce type de fichier au nom de la lutte #
la contrefaçon.

Le contrôle des décision de sanction :

B. Les contrôles des actes de droit souple


En matière d’autorité indépendante, on a un très grand nombre d’actes de droit souple.
Pendant longtemps, le juge a refusé d’examiner les recours contre les actes de droit souple
pris par les AAI.

Le CE va commencer à évoluer par un premier arrêt.


CE 11 octobre 2012 Société Casino
Dans cet arrêt, il s’agissait de l’autorité de la concurrence qui est une AAI : elle avait rendu un avis concernant la distri-
bution à Paris.
A l’époque, la société voulait implanter plusieurs Casino dans Paris.
L’autorité de la concurrence a pris un avis et la société Casino a contesté devant le CE l’avis.
Le CE va considérer que l’avis en lui-même « ne comporte pas d’appréciation susceptible d’emporter des effets de
droit. »
 « Si c’est avis était repris par l’autorité de la concurrence dans le cadre d’une autre procédure, alors il pourrait
faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir. »
 Si on utilisait cet avis ultérieurement pour prendre une décision, on pourra dans ce cas le contester.
Cet arrêt montre que le CE commence à faire évoluer sa position en la matière.
Le CE va aller encore plus loin.
En 2013, il publie un rapport sur les nouveaux procédés d’actions administratives.
Dans ce rapport, il identifie un nouveau type d’acte que sont les actes de droit souple qui ne sont pas des « actes déci-
soires » mais qui doivent quand même pouvoir faire l’objet de recours.

En 2013, le CE montre qu’il va faire évoluer sa jurisprudence : il considère que ses actes de droit souple sont suscep-
tibles d’avoir des effets en influençant ou en dissuadant les acteurs économiques.
Le CE dit qu’il faut prendre en compte les conséquences de ces actes : c’est ce que l’on appelle le droit conséquentia-
liste.
 Ce qui compte, ce sont les conséquences de l’acte.
On ouvre le recours pour excès de pouvoir contre ses actes.

Dans deux arrêts important du 21 Mars 2016, le CE va ouvrir encore davantage la possibilité d’un recours
contre les actes de droit souples des AI.

CE, 21 Mars 2016, Société Fairvesta (cf. TD) + CE, 21 Mars 2016, Société Numéricâble
Dans ses deux arrêts d’assemblée, le CE va élargir la recevabilité du recours pour excès des pouvoirs contre des actes
qui sans avoir de caractère de décision, peuvent produire des effets notables ou influé sur les comportements.
Les arrêts élargissent la recevabilité pour excès de pouvoir à des actes, qui sans avoir une caractère de décisions, pro-
duisent des effets sur les comportements des acteurs et des individus.
Dans l’arrêt Fairvesta, il s’agissait d’une AAI : AMF.
C’est une autorité indépendante qui avait pour objet de réguler la bourse et elle a publier un certain nombre d’informa-
tions sur les acteurs économiques.
L’AMF publie sur son site internet, dans la rubrique mise en garde, un communiqué qui s’intitule l’AMF « l’autorité
marché financier attire l’attention du public sur les activités de la Société Fairvesta. » Ce communiqué à pour but de dis-
suader les épargnant d’utiliser/acheter les produits de la société Fervesta, mais formellement il s’agit d’une mise en
garde.
Evidemment = il y a eu une diminution brutal des souscriptions des produits de plaçements.
Dans le communiqué, il disait que les placements proposés par la société présente des risques.
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Les investisseurs n’ont plus mis placements dans les produits de Fairvesta : elle a voulu introduire un recours pour ex-
cès de pouvoir contre ce communiqué.
 Il n’y a aucune décision : c’est une simple mise en garde.
AMF dis juste Attention ; ces produits peuvent être risqué.

La société victime donc Fervesta à voulu poursuivre l’AMF pour ces propos, la question est donc la suivante :
Est-ce qu’on peut introduire un recours pour excès de pouvoir contre un communiqué, une mise en garde ?
Si le CE était resté sur sa jurisprudence, il aurait dû répondre par la négatif.
Pourtant Il a opéré un revirement de jurisprudence : désormais, il est possible d’introduire un recours en annulation
lorsque l’acte contesté est « de nature à produire des effets notables, notamment de nature économique, ou lorsqu’il a
pour objet d’influer de manière significative sur les comportements des personnes auxquelles il s’adresse. ».

En réalité on vois bien qu’il existe deux critères alternatifs qui peuvent fonder un recours pour excès de pouvoir contre
l’acte de droit souple d’une Autorité de régulation
 le 1e : critère des effets de l’acte : CE, « il faut s’attacher aux effets suceptibles d’etre produits par l’acte atta-
qué »
 le 2e : critère de l’objet de l’acte : l’acte en cause vis t-il à influencé les comportements des pers soumise à la
régulation.

Désormais il est possible, avec ces deux arrêts, d’introduire un recours pour excès de pouvoir contre effets de droit
souple pris par les autorité de régulation. Ce que dis le CE, il est désormais possible d’introduire un recours, une fois le
juge sais , rien n’indique qu’il donnera satisfaction à la société concerné. Donc le CE accepte de connaitre du recours
introduit par la société contre la mise en garde de l’AMF. CE, va rejeter le recours, il a examiner si cette autorité qui a
fait ses mises en gardes étais bien fondé, et a examiner si en effet, les produits vendus par la société fervesta étais pas
des produits dangereux. Et donc, le CE conclus que l’autorité indépendante est bien compétente et qu’elle agit bien dans
le cadre de sa mission : elle a bien fait de mettre en garde les investisseurs.
C’est même son rôle.

Si on se rappel de l’arret GISTI de 2020, sur les documents de protée G, on vois bien que le CE aujd élargis les cas dans
lesquels ont introduis les recours pour excès de pouvoir contre les actes administrarif.

Nous allons nous intéresser à 2nd arrêt :


CE 10 novembre 2016 Madame Marcilhacy (cf. TD) et Fondation Jérome le Jeune
Tout pars d’un message publicitaire, certains messages visent un intérêt G
La législation fr autorise au seins des messages pub l’insertion de message d’intéret G
Et dans cette affaire, il s’agissait une affaire qui met en cause l’ARCOM.
Dans le cadre de la journée mondiale de la Trisomie 21, avait été diffusés sur plusieurs chaines de TV, des courts mé-
trages intitulés « Chère future maman ».
Ce sont des courts métrages mettait en scène des jeunes atteintes de trisomie qu’il pouvait continuer à vivre et travailler
comme tout le monde. Donc c’était un message contre l’avortement.
 L’idée du clip était de fortement incité les mamans à ne pas mettre fin de façon anticipée leur enfant lorsqu’ils sont
diagnostiqués de trisomie.
Le CSA a reçu de nombreuses plaintes qui dit qu’on essaye d’empêcher les femmes d’avorter librement.
- Il reçoit des milliers de plaintes (maintenant ARCOM) qui disaient que ce clip n’a pas sa place dans l’intérêt
général.
Se pose la question si il s’agis d’un message d’intéret G ?
et donc Le CSA prend position et adopte un communiqué le 25 Janv 2014, dans lequel il considère que « le message de
sensibilisation […] n’a pas sa place au sein des messages d’intérêt général. » .
Est ce qu’il est possible d’introduire un recours pour excès de pouvoir contre ce communiqué ?
CE, va considérer que en application de la JP fervesta, il faut considérer que la délibération du conseil de l’audiovisuel
sur la portée d’un message télévisuel peut faire objet recours pour excès de pvr. Donc oui la Fondation Le Jeune peut
contester. Le CE va valider la position du CSA : la CSA n’a pas commis d’erreur.

Conclusion
Ces autorités indépendantes posent un certaines nombres de problèmes nouvelles : elles obligent à repenser le cadre
d’analyse et le jugement traditionnel.
 Avec ses autorités, on a affaire des autorités qui relèvent de l’exécutif mais qui sont tout de même indépen-
dantes.

 Ils ont un pouvoir d’édicter des règles alors qu’ils ne dépendent pas du pouvoir gouvernemental.

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 On a des autorités qui produisent des actes d’une nature nouvelle et le juge a été obligé de faire évoluer sa ju-
risprudence pour tenir compte de ce nouveau type d’actes auxquels il est confronté.

 Toutefois, elles posent un problème démocratique puisqu’elles ne peuvent pas faire objet contrôle du Parle-
ment.

Chapitre VIII. Les collectivités territoriales

ENREGISTREMENT DA 11

Le principe de la compétence en matière de


Date examen DA partiel 9 janvier de 13h30 à 16h30

Art 72 de la C°
Elle constitue le socle sur lequel s’appuie la libre adminis des collecT et nous avons vu que progressivement c’est ce
fondement de art 72 de la C° c’est se fondement de la C°

Le CC a étendu la compétence légis, décision du 25 fèv 1982, relative aux lois Deffere, le point important c’est que tout
au long de la JP le CC va procéder à une extension de cette compétence sur plan matériel et organique. Et le CC, va ré -
duire se faisant la place du pouvoir réglementaire autonome. Le point à connaître c’est idée selon laquel c’est au légis
de fixer toutes les règles en matière de répartitions des compétences des collectT, qui fait quoi ?
Donc les matières et compétences c’est au légis à qui reviens de les fixer.

De même c’est au légis, pour fixer non seulement les R applicable aux collecT mais aussi aux groupements de collecT,
la libre adminis ne concerne pas
Elle concerne aussi les établissement pub de coopération intercommunale, il existe une volonté de regrouper les com -
munes au sein d’établissement de coopération, et le CC à considérer qu’il revenais de déterminer les R applicable, les
groupements de collectivité sont créer pour gérer un certains nbr de compétences locales. Ces établissement ermette
d’obtenir un service de meilleur qualité en se regroupant. Au niveau organique, s’agissant de la compétence ratione, ona
une compétence légis large et aussi bien poour les établissement intercommunale et les rgpmt locaux.

CE a un JP identique à celle constitutionnelle.


CE, 14 Mai 1971, Fasquelle
Dans cette arrêt, le CE confirme ou adopte la même position que le CC en considérant que seul la loi peut porter atteinte
Dans cette arrêt, CE nous dis que seul la loi peut porter atteinte à la liberté contractuel d’un centre hospitalier
Donc on a une extension des compétences du pouvoir légis au détriment

B. La place subordonné du pvr réglementaire national


Puisque en matière de libre adminis des collectivité locale, la compétence légis est le principe, il n’y a pas place pour un
pouvoir réglementaire national autonome vis à vis de la loi. Il faut comprendre qu’il existe bien des règlements natio -
naux, mais, les règlements nationaux sont subordonné à la loi.
Ex : le RNU, ce sont les maires qui délivre les permis de construire. Donc, il existe un document appelé le RNU, elle est
applicable aux collectivité locale et est subordonné au code de l’urbanisme.
Tout ce qui relève de administration d’état relève de adminis national, en vertu de l’art 20 et 37 de la C° tout ce qui re -
lève de adminis
A l’opposé l’organisation et fonctionnement des collecT échappe au pvr réglementaire et reviens au pvr légis.

Le contrôle administrative

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Elle est exercé par état sur les collecT, affecte directement leur libre adminis, nous sommes dans un état unitaire, dont
organisation est décentralisé.
La Répub est une et indivisible.
L’état, l’adminis d’état, les représentants de l’état contrôle donc les collecT.
Il est donc impensable que les collecT soient autonome.
Evidemment, le domaien et l’étendu du contrôle amdinis exercé par état relève de la compétence légis

Il faut comprendre que c’est au légis de fixer les R en la matière, en revanche il appartient au pvr réglementaire de ré -
partir les attribution de se contrôle entre les différentes autorités de l’état susceptible de les exercer.
Qui va effectuer ce contrôle ?
Donc cela relève de organisation de l’adminis d’état et c’est le pvr réglementaire qui est compétent.
CC l’a affirmé dans sa décision : CC, 12 Mai 1964 (à ne pas connaître).

Le maire

Le maire, n’est pas seulement un élu local, il est aussi agent de l’état, c’est aussi un OPJ.
L’art L2122-27 du code des collecT, énonce que ces fonctions spéciales sont attribué par des lois

Versailles est aller au CE a attaqué en excès de pouvoir le décret du 26 fèv 2001 relatif aux conditions de délivrance et
de renouvellement des passeports. La ville de Versailles à gagner :
CE, 5 janv 2005, elle a donc obtenu annulation du décret. Le CE a annulé car aucune compensation budgétaire n’étais
prévu, il dis que l’état peut confier de nvl taches au maire mais à ce moment là il faut que l’état en assume le coût et non
à la commune de supporter le coût.
Il arrive que le CC soit aussi saisis de cette question et parfois sois moins enclins à condidérer qu’il y est des charges in-
dus qui pèse sur les communes ainsi désormais l’enregistrement du PACS, il est ajd enregistrer par officier de l’état ci -
vil dans les communes, et les communes pensais que cela remettait en cause

CC, 17 Nov 2016, La loi J21


Considère que l’enregistrement du PACS par officier d’état civ impose à la commune charge trop faible
Critique selon laquel on faisait peser sur la commune une nouvelle charge

Donc le CC se montre moins protecteur des collectivité locale.

Il existe en matière de libre adminis des collecT un pvr réglementaire national. Mais ce pvr ne peut apporter à la libre
amdinis des collecT d’autres restrictions que celle qui découle de la loi elle même. Le pouvoir réglementaire national ne
peut pas empiéter syr le domaine de la loi et restreindre la libre adminis.
En ccl, le pvr réglementaire peut intervenir, théoriquement il est frappé inefficacité.

§II. La libre adminis des collecT : règle de fonds s’imposant au légis


Le principe de libre adminis des collecT permet de contrôler l’action du légis + de moduler ces pouvoirs en matière de
collecT = le CC c’est emparé du pp de libre amdinis terri pour contrôler les lois relative aux collectivité locales.

Décision du 16 Juillet 1971, CC, liberté d’Association


Le CC s’est érigé en garant des droits et liberté
Il a élargis au bloc les diff normes pour son contrôle
il a dégagé un PFRLR : la liberté d’assos

Le CC a défendu la libre adminis locale contre les empiétement de la volonté légis. Il a défendus les libertés locales
contre les lois qui cherchais à la limiter.
 Décision du 23 Mai 1979
 Décision du 25 fèv 1962
A revoir pour illustrer

A. La portée du pp de libre adminis


Le CC utilise la méthode synthétique, il agrège entre elle les diff liberté énuméré par la C°
Donc le CC n’a pas une lecture analytique de la C° mais une vision synthétique, le CC a réunis tout les éléments du sta -
tut constitu des collect locales pour vérifier si pas d’atteinte direct.indirect aux conditions de la libre adminis. Il fait une
sorte de synthèse de toutes ces dispositions.
La CC consacre la liberté et charge la loi de fixer le régime.
Ex : le droit de grève
 La CC en matière de droit et de liberté consacre la liberté mais charge la loi d’en fixer le régime.
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Par def, la plus part des normes posé par la loi apporte des restrictions au pp de liberté. Donc la plus part des normes po-
sé par la loi vont apporter une restriction au pp de liberté. Il faut donc distinguer ce qui est admissible au regard de la C°
et ce qui ne l’est pas = c’est au CC de le faire
Il donne donc la même réponse à chaque fois : « il appartiens au légis de remplir la mission qui lui est confier
par la C° et de mettre en œuvre le pp de libre adminis, en écartant toute atteinte qui aurais pour objet ou pour effet de
le dénaturer. » . Le point important est là, il y a un seuil au-delà duquel le légis doit être censurer car il dénature le pp
de libre adminis. Mais, ce qui va rendre les chose subtile, le juge constitu, ne se reconnaît pas le même pvr d’apprécia -
tion que le légis, dans toutes ces décisions, le CC rappel qu’il n’est pas le légis, il n’a pas le même pouvoir que légis « il
a la gomme pas le crayon » (Vedel). Il peut censurer les disposition mais pas écrire une légis « il est chien de garde de
la C° ». Souvent, le CC se refuse à aller trop loin à l’égard du légis et préfère lui reconnaître un certains pvr discrétion -
naire, autrement dit, le CC ne censure que l’erreur manifeste d’appréciation du légis. Le CC laisse une certaines marges
de manœuvre au légis.

Le CC, cherche si les lois voté par le parlement porte atteinte à la libre adminis des collectivité local, quand on examine
la JP du CC, on observe que le CC est pas très protecteur de la libre adminis des collectivité locales. Dans le rôle qui est
le siens, il fait preuve d’une certaines retenus.
Le CC sacrifie souvent la libre adminis au profit d’une autre norme avec laquel elle entre en conflit, elle est souvent
obligé ou amené à concilier plrs normes. « libre adminis vs principe constiut », et quand on a deux normes constitu qui
sont en concurrence c’ets souvent la libre adminis qui perds

Décision du 18 Janv 1985, Loi chevènement


Il s’agissais d’une loi relative aux contrats d’assos entre l’état et les établissement d’enseignement pv
Il y a une loi qu’on appel la loi Debré de 1959 sur l’éducation qui prévoit ces contrats sur assos qui prévoit que établis -
sement pv doit respecter les programmes scolaires. Ce sont des contrats d’assos entre état et établissement pv.
La loi de 1985 prévoyais que commune + département devais financer les établissement pv signant contrat av état
Les communes dans lesquels se trouve ces établissement aide + subventionne ces établissement
La loi a été contesté dev le CC au motif qu’elle aurais porter atteinte au pp de libre adminis en obligeant les communes
+ département à financer, la libre adminis se serais incliner dev la liberté d’enseignement
Et donc deux liberté s’oppose
Quel liberté devais l’emporter ?
 CC a fait prévaloir liberté enseignement sur la libre adminis des collecT
Il a considéré que la liberté d’enseignement = liberté pub importante.
Ce qui veut dire que le dépense qu’on va imposer aux collecT est obligatoire.

DA 11 BIS ENREGISTREMENT

Le CC exerce un contrôle de proportionnalité sur les restrictions apporté par la légis à la libre adminis
On doit se rappeler de la JP Benjamin de 1933, concernant à la liberté de réunions
Si les restrictions apporté à la libre adminis paraisse excessif et injustifié il y verra une atteinte à la libre adminis prévu à
l’art 72 et censura la loi en question.

La tradition jacobine fait que le CC a tendance à valider les lois même si elles portent atteintes à la libre adminis. Il y a
des cas quand même ou le conseil constitu à censurer les lois pour atteinte à la libre adminis. Dont la loi du 29 Janv
1993 relatif à la loi de la corruption « la loi Sapin ». Cette loi du 29 janv, a fait objet d’une censure du CC dans une dé-
cision du 20 janv 1993. Censure pour atteinte à la libre adminis des collecL, le CC étais confronté à des dipos qui limi -
tais les liberté locales. Certains contrat passé par les collecL étais considéré comme sources de corruption (contrat de
délégation de service pub par ex) (à ne pas connaître).
Et dans un but préventif, le légis a voter un certains nbr de disposition limitant liberté des collecL lorsque elle conclus
ce type de contrat.
La question étais est-ce que limité la liberté des collecL en leur interdisant de conclure ce type de contrat ;
est ce que cela pouvais limité restriction inconstitu à la libre adminis ?

CC a considéré que le légis étais aller loin dans cette loi, et donc à censurer certaines dispositions de cette loi. On peut
pas interdire à une collecL de conclure un avenant de contrat. Il a donc invoquer pp libre adminis des collecL pour cen-
surer.

Dans cette loi Sapin, il y a avais une disposition qui prévoyais que le représentant de l’état pouvais dans certaines do -
maines obtenir la suspension des décisions + délibération des collecL. Dans cette loi, la loi prévoyais que il était pos-
sible pour représentant de l’état, d’obtenir la suspension automatique des délibération des collecL.
Le CC a eu à se prononcer pour savoir si prévoir des suspension automatique des délibérations des collecL ça n’étais
pas une atteinte à la libre adminis des collecL ?

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Dans ça décision de 1993, CC donne de nouveau raison aux collecL contre l’état et censure cette suspension automa-
tique sans limitation de durer.

Donc à deux reprises, le CC estime que le législateur est aller trop loin.

Autre décision :
QPC, 17 Mars 2011 – QPC n°2010-107
CC censure une disposition à posteriori, qui confiais aux représentants de l’état des pouvoirs trop important de contrôle
sur les actes des maires de Polynésie FR, le CC estime que la généralité des pvr de contrôle conféré aux représentant de
E sur les actes des maires, prive de garantis suffisante exercice de la libre adminis.

QPC, 8 juillet 2011, Département des Landes


Affaire importante (cf. TD) sur ce département du CE, Ass, du 12 déc 2003 (p. 134 doc 12)
Suite à cette arrêt, le légis a voter une dispo qui a fait objet d’une QPC
Dans cette affaire, la loi voté par le parlement, interdisais aux collecT + notamment département de moduler les aides
accorder aux communes. En fonction du mode de gestion du service pub.
Le département des Landes est hostile : une collecL qd elle est en charge de service pub, elle doit l’a gérer elle même et
ne dois pas la déléguer. Elle ne doit pas faire objet d’une délégation.
Le légis avais voté un texte interdisant possibilité de moduler les aides
- DONC département fait QPC
Est ce que il est contraire au pp de la libre adminis des collecL d’instaurer une tel interdiction ?
CC a donné raison au département des Landes + censurer pour violation de la libre adminis locale.

NB : La question de la tutelle ?
Normalement il y a pas de tutelle des collecL. Est ce que en instaurant ce type de dispositif on se rapprocherait pas
d’une tutelle ? À voir.

Une hirondelle ne fait pas le Printemps – Dreyfus

B. Les conditions de la libre administration


Pour que une collectivité s’administre librement il faut des compétences + ressources. Il faut qu’elle est des attribution
affectives qui lui sont confié. Il faut avoir l’argent pour exercer les compétences.
Dans les conditions prévus par la loi, les collecT s’administrent librement par des conseils élus
Le pp en libre adminis, c’est adminis par des organes élus doté d’attribution effective
Si un conseil élus n’a pas de compétence = pas de libre adminis

CC, 8 août 1985, Terri de la Nvl Calédonie


Dans cette décision, le CC nous dis que il est nécessaire qu’on sois en présence d’une collectivité qui est un conseil élu
doté d’attribution effective.

La IInd composante :
Il faut qu’il y est des ressources suffisantes
Décision, CC, 6 mai 1991, n°91 291 DC
étais en cause la péréquation entre diverses collectivité cad on prélevais à certaines collec riches (forte ressources fis-
cales) pour les redistribuer aux collec les plus pauvres. Le CC, a considéré que on pouvais faire de la péréquation sur
d’autre communes plus riche pour les affecter par biais d’un fond à certaines communes.

Section II. La politique de décentralisation


La FR est un pays de centralisation croissante, puis progressivement, on s’est éloigné de ce système de centralisation.
Notamment dus au triple héritage de la révolution du Consulat + 1e Empire, avec un principe d’uniformité, avec un
corps de préfet. Là on est dans un système qui est extrêmement centralisateur avec une volonté de faire remonter à Paris
le plus de décisions possible. Progressivement, on va sortir de ce système à partir de la IIIe Répub qui va marquer un
changement avec vote de deux textes important :

Loi du 10 août 1871- charte des départements


Elle organise élection au suff univ du conseil G, qui prend un certains nbr de décisions.
Mais le préfet reste autorité exécutive du département

Loi du 5 avril 1884 – charte des communes


Les municipaux vont être élus aux suff univ
On aura art 61 de la loi : le conseil municipal règle par ses délibération les affaires de la communes
Compétence large au conseil municipal « c’est la clause G de compétence »
le conseil municipal, peut intervenir dans tous ce qui concerne les affaires de la commune
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Elle figure aujd à l’art L.2121-29 du code G des collecT

On veut à plrs reprises aller plus loin mais cela échoue, de même DG, échoue car DG après le référendum perdu de
1969 est obligé de quitter le pvr. Il faut attendre 1982 pour que la loi du 2 mars 1982, Loi Deffere, qui est la loi relative
aux droits et libertés des communes/département/régions (Cf. P. 116 TD).
 Cette loi est très important = elle va remodeler + réorganiser adminis fr
 La région de FR va devenir collec à part entière
 On généralise le système de élection au suff univ direct
La loi va mettre en place des transfert de compétence :

§I. Les transferts de compétences


La loi de 1982, fais un transfert de compétence du centre ver la périphérie en appliquant un certains nombre de R
- on tiens compte de hist des collec = certaines collec se sont spécialisé dans un certaines nbr de domaine.
Quand la loi décide d’opérer un transfert de compétence de l’état vers une collecL le transfert est globale .
Ces transferts de compétences doit aboutir à des bloc de compétences : fait échos aux bloc de grannites de Napoléon.
Ex : bloc département dans le domaine sanitaire + social (aide à l’enfance etc.)
bloc régional (dvlp économique etc.)
Puis, dernier point, les transfert doivent être compensé par des transferts de ressources : tout argent que état consacre à
une compétence, si il transfert compétence, il doit transférer ressources avec. Mais, par moment, l’état « triche », il ne
rajoute pas chaque année plus d’argent. Et cela peut poser une difficulté pour les collec.

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