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C ommentaire de texte « L’hi-

ver », Louis Xavier de Ri-


card.
15/20 De bonnes analyses et des commentaires intéressants. Je n’ai pas corrigé les
fautes d’orthographe et de syntaxe, faites attention. Vous améliorerez encore votre
démonstration en reliant mieux entre eux les exemples d’un même paragraphe, afin
d’éviter cet aspect de liste un peu désorganisée.

A la fin du 19ème siècle Alphonse Lemerre publie un recueil poétique : Le par-


nasse contemporain avec pour but de regrouper des poètes qui écrivent en cher-
chant la perfection et la beauté. Louis Xavier de Ricard est l’un de ses poètes qui
va respecter les principes fondamentaux de la poésie : il va créer un nouveau
monde. En effet le mot poésie vient du grec « Poieïn » qui veut dire créer. « L’hi-
ver » est le sixième poème qu’il publie dans ce recueil ou il dépeint un monde
composé de deux univers diamétralement opposés: celui d’une nature hivernal et
l’intérieur douillet d’une maison. Comment grâce à l’antagonisme entre deux uni-
vers, symboliques de l’amour et de la mort , affirme t-il la puissance de l’amour?
D’abord sera étudié le contraste entre lumière et obscurité. Précisez un peu plus
cette partie Puis nous analyserons les jeux d’opposition entre la chaleur et le
froid. Précisez encore ce que vous allez démontrer Enfin nous montrerons la supé-
riorité de l’amour face à la mort.
Introduction convenable

Le poème démontre une opposition flagrante entre lumière et obscurité. La lumière ap-
parait réconfortante et l’obscurité apparait menaçante. Précisez un peu plus cet argument, en
rapport avec ce dont le texte parle
Tout d’abord la répétition du mot « nuit » dans la description du milieu extérieur appuie le
fait que c’est un environnement sombre où l’on ne peut se diriger, qui apparait menaçant car
on ne le maitrise pas. L’assonance en « i » relie des mots tels que « nuit », « grise »,
« brouillard » qui encore une fois évoquent l’obscurité et la confusion, symbole du danger et
de l’inconnu qui règne dans l’hiver. La rime riche complémentaire qui relie les mots « obs-
curément » et « tourbillonnement », accentue l’idée de tourbillon symbole de perte de repère
dans un monde sombre ce qui marque l’hostilité de la nature. Liez un peu mieux vos diffé-
rents exemples Par opposition le champ lexical du foyer lors de la description du milieu in-
térieur: « rideaux » , « fenêtres » , « fauteuil » révèle un environnement familier: c’est une
maison où règne une lumière chaleureuse. La rime suffisante complémentaire de « clair » et
« chair » , s’oppose grâce à une rime antithétique avec le mot « hiver ». Le foyer représente
un lieu de vie antagoniste à la nature extérieur agressive à cause de l’hiver. Enfin le mot
clair revient dans la description du feu, « un feu bien clair ». L’adverbe « bien » est méliora-
tif et suggère le caractère bénéfique de ce feu clair et qui éclaire tout l’environnement inté-
rieur sans perte de lumière. Un environnement extérieur menaçant par son manque de repère
et son obscurité contraste avec un environnement intérieur familier et réconfortant par sa lu-
minosité.
D’ailleurs la lumière du milieu extérieur n’assure sa fonction d’éclairage en opposition
avec le milieu intérieur. Dès le début de la description du milieu extérieur l'utilisation du
mot « firmament » pourrait avoir une connotation positive et reflèter la clarté de l’infini
mais il est complété par l’adjectif péjoratif « morne » qui lui fait prendre son vrai sens d’in-
fini triste et obscur. Le verbe « blanchit » encore une fois dans la description du milieu exté-
rieur, pourrait aussi être symbole de clarté mais relié au tourbillonnement et au brouillard
par l’assonance en « i » il accentue encore l’idée de perte de repères. L’antithèse « soleil…
Obscurément » est révélatrice car même le soleil source de toute lumière ne luit pas en hi-
ver. Cette idée de « soleil obscure » s’oppose avec le « feu bien clair » élément du milieu in-
térieur qui représente en quelque sorte un soleil qui n’est lui pas défaillant. En outre le verbe
« ayant clos » dans le description du milieu intérieur renvoie à l’idée d’un milieu familier
restreint où lumière et obscurité ne coexistent pas, dans notre cas c’est la lumière qui do-
mine. Pas très clair Le poète s’est coupé du monde extérieur hostile pour savourer la séréni-
té de la maison. Concluez ce paragraphe en revenant sur cette idée d’opposition

De plus ce sont aussi deux univers sensoriels du toucher qui sont dépeint par les
contrastes de températures. Explicitez votre argument L’univers extérieur est hostile par sa
froideur.
Tout d’abord, la personnification du vent: « le vent… hurle » témoigne du déchainement des
éléments et montre que le vent souffle extrêmement fort ce qui renvoie à un climat glacial
de l’hiver. Ce déchaînement des éléments est aussi souligné par le rejet de l’adjectif « nei-
geux » qui qualifie le « tourbillonnement » ceci accentue une idée de froideur extreme. Le
rythme des deux premiers quatrains qui décrivent le milieu extérieur est lui aussi froid :
chaque quatrain représente seulement une phrase grâce à des enjambements, on a donc un
rythme plat et froid. L’oxymore au vers 8 : « soleil…froid » renforce la sensation de froid
car cela nous montre que dans cet univers extérieur même le soleil source de chaleur ne ré-
chauffe plus. Enfin le pronom personnel indéfini « on » suggère l’absence de considération
et d’humanité dans la nature. Liez vos exemples entre eux Le poète nous expose bien un
univers extérieur hostile et qui n’est pas accueillant par son climat.
Par opposition le foyer est privilégié et agréable par sa chaleur.
Le champ lexical du foyer « fenêtres » , « rideaux », « fauteuil » montre qu’on se situe dans
un espace privé où la chaleur n’a nul part ou s’échapper. Le jeu de mots de la rime riche
complémentaire « fenêtres » « êtres » souligne que la maison est le berceau de l’être humain
qui est symbole encore une fois de chaleur. Expliquez mieux En effet la chaleur corporelle
est omniprésente dans le milieu intérieur, par l’utilisation du participe présent « mêlant »
qui montre que les deux êtres se réchauffent mutuellement. On le voit aussi grâce à l’utilisa-
tion du pronom « Nous » qui est symbole d’union, ce qui nous rappelle encore une fois la
chaleur des âmes. L’adverbe « mollement » témoigne d’un relâchement paisible, d’un cli-
mat agréable où l’on peut se détendre. Le climat de cet espace est décrit par le groupe nomi-
nal « feu bien clair » , la précision bien clair montre que la flamme est très clair donc chaude
en opposition à la chaleur froide de l’extérieur. Liez bien tous ces exemples entre eux Enfin
le rejet du mot « frémissantes » dans le deuxième tercet rappelle le point de forte chaleur
avant l’ébullition. Le poète nous montre bien que la maison est un espace de réconfort
agréable grâce à son atmosphère.
En somme Louis Xavier de Ricard oppose deux univers different par leur température ce qui
est bien résumé dans le dernier tercet par la rime antithétique « pensées » , « glacées » qui
oppose la chaleur de l’humanité expliquez plus votre idée au froid de l’hiver.

Dans ce poème les lieux ont une forte valeur symbolique et témoigne de la supériorité
de l’amour par rapport à la mort. L’univers extérieur contient une animalité mortelle.
La comparaison « comme un troupeau de loup » relève a dangerosité de la nature déchaî-
née. Cette comparaison est appuyé par l’assonance en « o » que l’on retrouve dans les mots:
« comme », « troupeau », « morne » et « rodants » . L’assonance en « u » quant à elle met
l’accent sur les mots: « funèbre », « hurle » et « pâture » qui sont des mots à connotation né-
gative qui rappellent la mort. Cette idée de mort est accentuée par un champ lexical inquié-
tant de la chasse : « rodant », « pâture »… On retrouve aussi une idée de destin funeste avec
la rime suffisante complémentaire du premier quatrain qui relie les mots « firmament » et
« épouvantablement » qui renvoie à la peur. Les couleurs qui décrivent l’extérieur se rap-
portent elles aussi à la mort: on a le noir qui se rapporte au ténèbres, le rouge qui se rapporte
au sang et pour finir le blanc qui rappel la froideur du crime. Ce milieu extérieur est donc
bien un territoire macabre où l’hostilité rode à travers une animalité omniprésente.
Bon paragraphe
Mais l’amour est protecteur et surpasse l’agressivité du milieu extérieur.
La description du milieu intérieur commence par les mots « mais, tous deux » , ici l’auteur
met l’accent sur l’union de deux êtres qui s’oppose à la solitude du milieu extérieur. L’union
et l’amour qui unissent ces deux êtres va les protéger. Comme le montre le vocabulaire du
charnel: « mollement enlacés », « mêlant nos deux êtres ». Cette pureté de leur union est
aussi dénoté par la rime complémentaire entre les mots « clair » et « chair », qui montre que
l’union de leur chair est associée à la clarté donc la pureté. La rupture de rythme par le point
virgule et la conjonction de coordination « et nous sentons dans notre chair courir le fris-
son » dans la quatrième strophe et en parallèle avec la même construction dans le premier
quatrain: « et rodant autour de leur pâture ». Ce lyrisme sensuel de l’union de ces deux
corps est antithétique de la mort qui rode à l'extérieur . Le champ lexical de l’amour :
« amoureuses », « aimons », « enlacés » associé à un champ lexical de la vie « fièvre »,
« frisson », « chair » , qui soulignent encore une fois l’humanité de cet espace privilégié qui
s’oppose à l’animalité du milieu extérieur. Le poète en sortant des normes et en ajoutant un
tercet supplémentaire tend vers la perfection. Pourquoi ? L’amour est supérieur à la mort.
Plus encore l’humain domine la nature. L’apostrophe « tu peux durer… au sombre hiver »
suggère que le poète défie la nature par sa poésie. La métaphore « réchauffés au creux de
leurs pensées nos cœurs ne craignent point » affirme la perfection humaine, l’union du cœur
et de l’esprit dans le lyrisme poétique.Le chiasme des derniers vers marque définitivement
la force des mots de l’amour contre le froid, la mort et la disparition. Liez mieux tous ces
exemples entre eux
Louis Xavier de Ricard a adopté dans son poème « Hiver » une stratégie d’affirmation
particulière. Phrase pas très claire L’antagonisme entre deux univers, l’amour et la mort.
Puisque l’on la vu l’affirmation de l’amour se fait par le contraste entre un monde chaud
et lumineux ou la vie règne en maitre, et un monde froid et sombre ou la mort rode. Ce
poème rejoint bien les idées du parnasse avec une écriture très travaillée qui affirme la
perfection du coeur et de l’esprit. Il rejoint aussi les idées du parnasse en s’opposant au
romantisme en nous présentant une nature hostile.De même le poète Théophile Gautier
appartenant au Parnasse affirme la suprématie de l’art. L’art est supérieur à la mort, on
le voit dans son poème « l’art pour l’art », où les deux vers expriment cette force de la
poésie et son éternité : « L’art robuste Seul a l’éternité » .

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