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Conclusion :

Ce poème célèbre la magie et la création poétique


qui renouvelle le monde. Le bris de verre symbolise l’irruption (arriver) de la
poésie dans la réalité banale qu’elle fait voler en éclat.
La fée verte est ici une métaphore de l’absinthe qui rend fou les hommes, et
cette ivresse permet le rêve et donc la création poétique .
Le poète noie-t-il sont chagrin suite au refus d’Annie Playden ?
Ce poème évoque des ondines belles et dangereuses qui symbolise la
femme aimée qui est cruelle pour Apollinaire .

Ouverture :

-Homère, L’Odyssée : Ulysse et les sirènes .


-Apollinaire, « Les colchiques » : évoque également son amour pour une
femme qui est toxique.
-Baudelaire, « L’âne du vin » : parle de l’effet produit sur les buveurs.
-Baudelaire, « Le vin des chiffonniers » : évoque un homme qui s’imagine se
sortir de plusieurs dangers(a cause de l’alcool).
-Le mythe de la femme fatale = basic instinct.

Le surréalisme
> Que signifie surréaliste ?

Au dessus du réel.
La pensée consciente et inconsciente.

> Quelle est la propriété essentielle de l’image surréaliste selon


Breton ?

La liberté (sans limite / sans logique / sans règles).

> Pourquoi le rêve est-il si important ?


Il permet de développer ses idées, on peut tout faire dans un êve dans
choses rationnelles ou irrationnelles.
Le cubisme
Les artistes modernes on abandonné le réalisme : La
peinture de la nature

L’artiste doit maintenant faire passer un message,


en plus de faire quelque chose de beau.

=> Apollinaire se fait le porte parole de cet « esprit nouveau ».


Le mouvement du cubisme se détache du sujet et apporte en plus
du plaisir de la vue une satisfaction des sens en représentant
autrement la réalité .

Lecture linéaire n° 3 : « Le Brasier »


Introduction

→ Réécriture du mythe du Phoenix.

→ Poème central du recueil : 1- « Zone » = évocation douloureuse au passé.


2- « Le Brasier » = Le feu purificateur
3- « vendémiaire »= La joie*

→ Le poète jette son passé et ses amours dans un brasier pour se libérer de
sa douleur et mieux renaître pour profiter de la vie et de l’amour

→ 1er poème de la parte « du feu » (3 poème), écrit en 1908 sans le titre
initiale « le pyrée » (autel du feu chez les perses)
Problématique : dans quelle mesure ce poème est-il une réécriture du
mythe du phœnix ?

Mouvement de texte:
1. Rejet du passé : le poète est un héros
2. Purification du poète
3. Nostalgie
4. Tout prend feu : la vengeance du poète
5. Le poète renaît de ses cendres

Explication linéaire

Citation Procédés / interprétation


Titre : Le Brasier -Foyer d’un incendie
-Foyer des passions
(sentiment amoureux)
-Article défini « le » : le poète jette son passé au feu

« A paul-Napoléon Roinard » Hommage à un poète symboliste et ami d’Apollinaire


Ici, A. utilise le symbole du brasier et du phœnix pour
montrer qu’il rejette son passé pour renaître
1er mouvement : V.1 à 5 Le rejet du passé : le poète héros
-Utilisation du verbe jeter:montre l’importance de ce
rejet
-  « je » : implication du poète
- référence aux offrandes antique qu’on faisait sur les
autels pour les dieux, le titre initiale étant « le pyrée »
(autel du feu chez les perses)
-l’adjectif « noble » divinise ce feu qui semble être
purificateur
-le verbe adorer fait référence à la religion et de
« vives mains » fait penser aux mains jouintes de la
prière
jeux de mots sur le terme feu :
1. « feu » V.1 feu concret
2. « feu ce passé » V.3 (mort)
-Ici le poète renie son passé en oubliant « ces têtes
de mort » V.4 (ces anciennes amoureuses)
Le poète interpelle le feu avec l’interjection
« flamme »V.5 (Personnification de feu, est-ce une
divinité?)
-Opposition entre la mort du passé et le « feu »
personnifié qui semble être vivant : le poète va vers
un renouveau

-Métaphore du phœnix : mort de son ancienne vie


afin de tourner la page
-le poète se soumet au feu : « je fais ce que tu
veux »V.5
2e mouvement : V.6 à V.10 La purification du poète

- Univers mythologique :
Centaures (Créature mi-homme, mi-cheval)
- La reprise des mythes grecs fait référence à la
tradition poétique.
V.6 personnification des étoiles : tout l’univers
participe à la purification du poète.+ le règne animal
(centaure) et végétal (personnification des plantes
V.10)
- Le poète décide d’aller de l’avant dans sa vie, de
manière précipitée. Il pense au futur(strophe 2) et
s’éloigne du passé (strophe 1)

3ème mouvement : V.11 à La nostalgie


15

- Questions rhétorique : Le poète regrette son passé


«Ou sont ces têtes que malgré sa volonté d’aller de l’avant . Il repense à sa
j’avais/ Ou est le dieu de la jeunesse et à ses amours passés.
jeunesse »
« L’amour est devenu - Les relation amoureuses sont pas sincères, il se
mauvais » sent trompé par l’amour. C’est qqch de toxique.

« Qu’au brasier les flammes - Métaphore du phœnix : Le poète jette son passé et
renaissent » ses passions amoureuse pour que ceux-ci meurent
puis que le poète renaisse.

« Mon âme au soleil se - Le poète renaît grâce à une puissance cosmique


dévêt » supérieur « le soleil » (« dieu » + feu)
- Référence au « soleil » : Apollon qui est aussi le
dieu de la poésie, de l’amour… Le poète montre que
dans son recueil, il renouvelle la poésie traditionnelle
(par exemple son poème est exempt de ponctuation).

4ème mouvement:V.16 à 20 La vengeance du poète

« Dans la plaine on poussé - Indication spatiale : le feu se propage, la végétation


des flammes » prend feu : la vie prend feu (métaphore)

« Nos cœurs pendent au -  « nos cœurs » sont une métaphore des citrons :
citronniers » des fruits qui sont le symbole de la naissance voire
de la renaissance du poète.

« Les têtes coupées qui -Métaphore de la mort en opposition avec la vie


m’acclament qui ont saigné/ « citronniers »
Ne sont que des têtes de - Il fait référence à ses anciens amours qu’il tue
femmes » symboliquement.

-Il évoque le fait que ces femmes sont impurs


puisqu’il les fait « saigner »
-Il a comparé les femmes aux « astres » : il a cru
qu’elles étaient exceptionnelles mais en réalité elles
sont sans valeur puisqu’elles saignent.
-référence au sang : Douleur du poète. Ces femmes
l’ont fait souffrir
5ème mouvement : V.21 à 25 Le poète renaît de ses cendres

« Le fleuve épinglé sur la -fleuve : symbole de la vie qui s’écoule : le poète
ville » renaître
- Apostrophe au feu + tutoiement (proximité) : Le
« T’y fixe » / « tu subis » poète s’adresse au feu par le fleuve
-Antithèse entre l’eau et le feu qui sont deux élément
qui s’opposent mais qui vont aider le poète à renaître
« ville » -thème moderne en poésie
« amphion »(musicien) -Référence à Orphée qui est capable de tout
émouvoir : renouveau de la poésie
-évocation de la reconstruction de la « ville » grâce
« qui rendent les pierres au poète : métaphore de la création d’une nouvelle
agiles » poésie
-oxymore entre pierre et agile
-avec l’apparition de l’eau dans cette dernière
strophe, le poète a éteint le feu, il est purifié et il a
rejeté son passé au profit d’une nouvelle vie.

Conclusion :

→C’est un poème qui marque un nouveau départ pour le poète  : Il évoque le


rejet du passé et la renaissance grâce au feu qui purifie (Mythe du phœnix).
→Ce poème est au centre du recueil et met en avant les deux aspects du
recueil Alcools : l’évocation d’un passé douloureux le rejet de ce passé puis
l’appel à a un renouveaux qui mènera vers le dernier poème « Vendémiaire ».
→Ce poème représente une descente au enfers qui va lui permettre de
retrouver la lumière (le bien être) à la fin du recueil.

Ouverture :
→« Zone » et « Vendémiaire »
→  « Les Colchiques » → amour
→ « La loreley » → amour
→ « Nuit Rhénane » → amour
Synthèse sur le recueil

Rôle du poète : Faire le lien entre la traduction et la modernité


Conception de la poésie :
-Une poésie ouverte sur le monde moderne
-qui privilège les images (Peinture, surréalisme, symbolisme et
cubisme)
-intégration du langage courant

Versification :
Rupture avec la versification traditionnelle : il innove avec le vers libre,
les vers et les strophe irrégulières et l’absence de ponctuation .

Thème :
Ville, quotidien, industrie, moyens de transport, amour malheureux,
femmes mythologie rhénane, ivresse ….

Le poète veux :
→La liberté : plus de frontière créative
→Homme de son temps :
Il doit évoqué les technologies modernes
→Création d’un nouveau lyrisme

Esprit nouveau
Dissertation

→ Apprendre des citations sur l’auteur et sur le recueil.


→Connaître des poèmes du recueil + d’autres poèmes.

1er disertation

brouillon :

Apolinaire : Boileau, L’art poetique

zone Baudelaire,
L’âne du vin
vendémiaire Le vin de l’assassin
Le vin du chiffonnier
les colchiques
le vin des amants
le brasier le vin du solitaire

la loreley
nuit rhénan

Rinbaud, le bateau ivre

Apollinaire : « Chaque poème est la commémoration d’un élément de ma


vie »
SUJET : La modernité en poésie transforme-t-elle le quotidien le plus
ordinaire en sujet digne d’attention ?

Problématique : est-ce qu’evoquer la modernité en poésie rend celle ci plus


intéressante ?
I/ La modernité innove la poésie I/Mais la modernité n’apporte rien de plus

a) l’amour : a)la mythologie


> « Le brasier » Mythe du Phoénix
> « les colchiques » il évoque des Orphée/ les centaures
vaches qui meurent pour évoquer so
amour. Il renouvelle le lyrisme

>  « Nuit Rhénane » Le poète est en > « Zone » La mort d’Apollon (« soleil cou
train de boire dans une taverne et coupé »)
montre la toxicité des femmes.
b)Rejet du passé
b) description de la ville : > « Zone »  « à la fin tu es las de ce monde
ancien ».
> « zone » Paris ou il y a des «  zone > « Les colchiques » « Filles de leurs filles »
industrielle. » Tradition des femmes fatales.

> « vendemiaire » il évoque de


nombreuse ville ou la modernité est
présente

>« Pont Mirabeau » Pont de Paris en


metal
Correction commentaire de texte : La Loreley

Problématique : Dans quelle mesure est ce une réécriture du mythe de la


sirène ?

I-Un mythe Rhénan


a- une atmosphère légendaire :
>la sirène
>le Rhin
>la magie

b-un conte
>Une Histoire narrative
>Chevalier/religieux/sirène

II-Une femme ambivalente


a-une femme d’une grande beauté
>séductrice
>tue les homme ou elle les envoûte

b-Mais désespérée
>malédiction de l’enfer
>elle veut se repentir
>elle aime un chevalier
>elle se suicide ?
Dissertation N°2

analyse du sujet :

1 .
>art (peinture)
>Métaphore pour la description littéraire de la ville

2. A la modernisation de la ville et de la poèsie .


3. lien de cause a conséquence.
4. ouverte > thématique.
5. En quoi la description de la ville a-t-elle participé à la modification
de l’écriture poétique ?

I)
A . Thèmes nouveaux : La ville, le bruit, la foule… « zone »

B .contraste entre le monde ancien et nouveau, entre les quartier de


classe social différente.  « vendémiaire » « zone »

C. Personnification de la ville permettant un renouveau poétique.


« pont Mirabeau »

II)
A. Une ville en mouvement : renouvellement du rythme poétique
( vers libre, pas de ponctuation, strophe irrégulière…) « zone » ,
« vendémiaire »
B. mouvement spatial : de Paris au monde entier. « zone »
C. mouvement temporel : cycle du recueil. Opposition entre l’ancien
et le nouveau monde. « le brasier »

III)
A. Homme reflet de la ville, lieu d’aventure. « zone »
« vendémiaire »
B. Reflet du poète : interprétation de la ville selon sa vision et ses
sentiment « pont Mirabeau »
C. Lieu de la création poétique (inspiration)

Du Bellay, Heureux qui comme Ulysse


Ronsard
Victor Hugo, demain des l’aube
L’enfant

Dormeur du val
Rimbeau A la musique
Venus anadyomère

Claude Manet, La gare Saint-Lazar (fin 19e ) Impressionnisme


Gustave Caillebotte, Le pont de l’Europe (1876)
Dissertation
La poésie d’Apollinaire est elle une célébration de la
modernité ?

Problématique : En quoi la poésie d’Apollinaire est une poésie du


renouveau ?

1.La poésie d’Apollinaire est une célébration de la modernité


a-forme des poèmes
>pas de ponctuation « zone »
>vers libre « zone »
>« les colchique » faux sonnet
>rimes irrégulières
>Le poète doit être libre.
>pas de cohérance dans les poèmes
>Langage courant « zone » → quartier/ ‘‘Prospectus‘‘

b-Thèmes modernes
>renouveau du thème de la femme qui devient toxique
« nuit rhénane »  « Les colchiques »
>modernité de la ville « zone » « vendémiaire »
peintre du 19e claude Monet, LA gare Saint-Lazar
II/Une poésie utilise le passé
a-Terme traditionnels (mythologie, cycle de la vie, le lyrisme, les
femme...)
b-Opposition entre e nouveau et l’ancien
>  « vendémiaire »
c- Apollinaire est influencé par d’autres auteurs
« esprit nouveau » → Verlaine Rimbaud
mythologie rhénane
autobiographie → Annie playden
Correction dissertation :

Pb : Le passé est-il le thème principal du recueil ?


« Esprit nouveau »

I / Une poésie moderne.


a) Forme poétique (versification)

« zone » V.1 :
→vers libre
→ strophe irrégulières
→ pas de ponctuation : Le rythme du vers va créer la
ponctuation.
+ Création de double sens → « nuit Rhénane » est-ce le
batelier ou les sirènes qui chantent ?
→ Langage courant « zone » → quartier
Apollinaire brise les interdits en utilisent peu de langage
soutenu // Surréalisme Dali

b) des thèmes nouveaux


→ la ville, l’industrialisation : « Zone » tour Eiffel
« Pont Mirabeau » pont en métal
// Monet, La gare saint-Lazare, 1870 (impressionnisme)
→ Représentation de la femme comme quelqu’un de négatif/
toxique et plus comme une muse. « Les Colchiques »

II/ Mais qui s’inspire du passé

a) Une utilisation importante du passé du poète.


« Choque poème est la commémoration d’un événement de ma
vie » Apollinaire.

→ Nostalgie des amours passés : Annie Playden / Marie Laurencin.


-  « La chanson du mal-aimé »poème ecrit suite au refus
d’Annie Playden.

→ évocation d’un renouveau poétique et dans sa vie =/ passé :


« Le Brasier »

b) Un Poète qui s’inspire de la tradition poétique.


→ Thèmes traditionnels : → le lyrisme / La femme inspiratrice =
« La loreley »
« nuit rhénane »
« Mai »
→ La religion = « Zone », « La loreley »,  « Le Brasier »
→ Le temps qui passe = «  Les colchiques » «  Le Brasier »
→ La mythologie : « Zone », « Soleil cou coupé », Apollinaire.
« Le Brasier », Les centaures, Orphée.
→ Hommage à d’autres artistes = Il dédie ses poèmes à des
artistes « Les Fiançailles » à Picasso (peinture cubiste) réf texte
critique d’art Apollinaire.
→ Hommage à Rimbaud avec santitre alcools (« bateau ivre ») au
lieu d’eau de vie.
→ Ivresse poétique et : les fleurs du mal Baudelaire section le vin.

→ La forme des poèmes reprend les formes traditionnelles : mais


revisitées : le sonnet → « Les colchiques » faux sonnet + Utilisation
de formes traditionnelles → épique : « La loreley »

→ la structure classique du recueil → poèmes rangés par thèmes.

Conclusion : Apollinaire met en avant dans son recueil un thème


traditionnel celui du tempus fugit mais il renouvelle ces thèmes
anciens en ne glorifiant pas le passé mais se tournant vers l’avenir.
Le passé ne sert qu’a mettre en avant un renouveau
Lecture linéaire n°4 : Apollinaire, « La colombe
poignardée et le jet d’eau », Calligrammes, 1918.

Introduction :
→ Poème issu du recueil Calligrammes qui a pour sous-titre
« Poème de la paix et de la guerre ».

→ Poème écrit au front par Apollinaire.

→ Poème dessin qui ont été remis au goût du jour par A. qui a été
jugé par la critique comme étant enfantin.

→ Néologisme inventé par A. = Calligramme vient de calligraphie et


d’idéogramme. (beau/lettres)
→ Cette « invention » marque la volonté d’enrichir la poésie avec
une nouvelle dimension: la dimension visuelle.

Douces figures poignardées chères lèvres fleuries


Mya Mareye Yette et Lorie
Annie et toi Marie
Où êtes-vous ô jeunes filles
Mais près d'un jet d'eau qui pleure et qui prie
Cette colombe s'extasie
Tous les souvenirs de naguère
O mes amis partis en guerre
Jaillissent vers le firmament
Et vos regards en l'eau dormant
Meurent mélancoliquement
Où sont-ils Braque et Max Jacob
Derain aux yeux gris comme l'aube
Où sont Raynal Billy Dalize
Dont les noms se mélancolisent
Comme des pas dans une église
Où est Cremnitz qui s'engagea
Peut-être sont-ils morts déjà
De souvenirs mon âme est pleine
Le jet d'eau pleure sur ma peine.
Ceux qui sont partis à la guerre
au Nord se battent maintenant
Le soir tombe Ô sanglante mer
Jardins où saignent abondamment
le laurier rose fleur guerrière.
Conclusion :
Ce poème évoque la dureté de la guerre à travers les symboliques
de la colombe, de l’eau et de la coupe. C’est aussi un poème
élégiaque puisqu’il évoque ses amours et ses relations amicales qui
se sont éloignées du poète à cause de la guerre.
Enfin Apollinaire ajoute l’aspect visuel à ses poèmes en remettant
au goût du jour le poème dessin et supprime la ponctuation afin de
créer des poèmes modernes.

Ouverture :
→ Ponge, « Le morceau de viande » qui évoque l’humanité.
→ Picasso, Guernica qui évoque la guerre civile en Espagne.
→ Le Journal d’Anne Franck.
Lecture linéaire n°5 : Robert Desnos « J’ai tant rêvé de
toi…»,1930

Introduction :
-Le poème fait parti du recueil Corps et bien et de la partie À la
mystérieuse qui est consacré à l’amour et notamment à la femme
idéale.
-Dans « J’ai tant rêvé de toi… » le poète s’adresse directement à la
femme aimée yvonne George qui refusa l’amour de Desnos. Il a
écrit son poème peu après la mot de celle-ci.
-Poème surréaliste qui évoque le rêve et l’amour.

texte :
J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
et de baiser sur cette bouche la naissance
de la voix qui m’est chère ?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre
à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante
et me gouverne depuis des jours et des années
je deviendrais une ombre sans doute,
Ô balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie
et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi,
je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant,
qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois
que l’ombre qui se promène et se promènera allègrement
sur le cadran solaire de ta vie.

Problématique : Dans quelle mesure ce poème élégiaque associe-t-


il que le rêve et la réalité dans une déclaration d’amour à une
femme inaccessible ?
Mouvements : 1-vers 1 à 12 : la réalité
2-vers 13 à 29 : le rêve

Analyse linéaire :

Citation Procédés et interprétations


L’image de la femme oscille
entre une présence réelle et une
présence (champ lexical du
corps) + champ lexical du rêve =
création d’une distance qui
sépare le poète de la femme
aimée.

« Ô Balances sentimentales » Le poète est séparé en 2 parties


à partir du v.12

« j’ai tant rêvé de toi que tu → 1ere partie : le rêve répéré de


prends ta réalité » Vers 1 sa bien-aimée conduit
paradoxalement à la disparition
de celle-ci de la réalité avec
l’antithèse.

→ 2ème partie : le danger qui


« être fantôme parmi les guette le poète => disparaître
fantômes » Vers 25-26 peu à peu de la réalité pour
rejoindre sa bien-aimée dans le
rêve, seul espace où leur union
est possible
1er mouvement : La réalité Le poète déclare so amour à la
vers 1 à 12 femme aimée :

« J’ai tant rêvé de toi que » Vers 1 – lyrisme amoureux : énonciation


à la 1er et 2e personne du
sanglier = intimidé / Proximité =
le poète s’adresse directement à
la femme aimée

- Anaphore de « J’ai tant rêvé de


toi... »en tête de chaque strophe
vers 1-5-13-22 : mise en avant
du moi lyrique = insistance +
adverbe tant = force de l’amour

« tu perds ta réalité » vers 1, « apparence » vers 9-16, -le « tu » n’est jamais nommé : le
« dors debout » vers 15 lecteur peut s’identifier à la
personne aimée puisque le
« tu » est anonyme. Il partage
ainsi les sentimets du poète.

-Champ lexical de l’illusion =


univers incertain situé entre le
rêve et la réalité

« « est-il encore temps… ? » vers 2


– Sentiments personnels :
L’amour, le désir, le regret, la
résignation, la nostalgie question
Rhétorique

- L’adverbe « tant » vers 1 dans


le titre exprime l’intensité de
l’amour mais, par effet
d’homophonie, laisse aussi
entendre le terme « temps » =
temps qui passe
« D’atteindre ce corps vivant - La femme aimée est présenté
Et de baiser sur cette bouche » comme une femme réelle, il
vers 2-3 s’adresse directement à elle
« j’ai tant rêvé de toi » et parle « 
d’atteindre son corps vivant »
vers 2 et de « baiser la
naissance de sa voix sur sa
bouche » vers 3 + répétition x3
du terme «  corps » vers 2-8-15 +
il parle d’une « apparence
réelle » vers 9

« la voix qui m’est chère » Vers 4 – Expression qui suggère la force
de l’amour : adjectif

« m’est chère » vers 4, « de – Le champ lexical du sentiment


baiser » vers 3, « ma poitrine »
vers 7, « sentimentales » vers
12, « l’amour » » vers 17,
« couché » vers 23

Ce poème est un blason


poétique où le poète évoque la
femme aimée de manière réelle :

– Description des parties du


« corps vivant » vers 2, « cette corps de la femme aimée : le
bouche » vers 3, « ton corps » poète montre une réalité
vers 8, « ton front et tes lèvres » concrète à travers le champs
vers 19-20 lexical du corps = il dessine les
contours d’un être vivant de chair
et de sang (le contraire d’un
fantôme)

« atteindre » vers 2, « baiser » – Et le plaisir qu’elle lui procurent,


ers 3, « étreignant » vers qui touche presque tous les
6, « toucher to front et tes sens :
lèvres » vers 19-20, « couché – l’ouïe, avec l’évocation « de la
avec » vers 23 voix qui est chère » vers 4 ;
– la vue, avec « apparence
réelle » vers 9 de la femme ;

– le touche, qui s’exprime dans


une série de verbes qui mettent
en scène une certaine sensualité

= Cela traduit la volonté du poète


de combler la distance entre elle
J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
et lui.
et de baiser sur cette bouche la naissance
de la voix qui m’est chère ? – L’allitération en [t] crée un effet
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton
ombre d’écho au tutoiement = une
à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas obsession  une intimité
au contour de ton corps, peut-être.

Conclusion
ce poème est une déclaration d’amour dédié à une femme
décédée.
C’est un poème surréaliste puisqu’il évoque le rêve, la réalité et
l’amour fou. Il met en avant un amour fragile voire impossible mais
qui est véritable (seulement dans le rêve).
Ouverture
– Apollinaire, « Les Colchiques » : Amour impossible avec Annie
Playden.
– Baudelaire, « Le vin des amants »:poème sur la sensualité
permise grâce au vin.
– Ponge, « morceau de viande » : poème surréaliste sur la condition
humaine.
– Dali « Les cadrans mous » : qui évoque le temps qui passe.

Séquence 2 – Olympe de Gouges, La déclaration des droits


de la femme et de la citoyenne, 1791.

Parcours : Écrire et combattre pour l’égalité.

→ L’Encyclopédie doit rassembler en un seul livre toutes les


connaissances du monde à la population contemporaine et future.

→ Le fait que tous les hommes accèdent à la connaissace fait de


celui un homme + libre et moins asservit par ses croyaances ou les
dire d’un autre homme.

→ Le savoir permet à l’homme de sortir des croyances grâce à sa


raison (réflexion) =! passion (sentiment)
→ Métaphore des lumières et des ténèbres. (savoir/ignorance)

→ Les nobles armés et le tiers éat plantent ensemble l’arbre de la


liberté = ÉGALITÉ
Abolition des privilèges ?
→ Le mode de vie des philosophes n’est pas en adéquation avec
les préceptes qu’ils professent.

1)
Louis XIV (1723)
Louis XV (1723-1774)
Louis XVI (1774-1789)
1789 = La révolution française.

2-Transformation culturelle :
→ Diffusion + large des livres.
→ Apparition des 1er journaux quotidiens
→ Début des salons littéraires et des café pour débattre.
→ Les écrivains commencent à lutter pour leur droit.

3-La connaissance, la raison, la liberté, lutter contre les injustices et


l’égalité.

4-

5-Voltaire, Diderot, D’Alembert, Rousseau, Montesquieu.


6-Les lumières luttent contre l’obscurantiste religieux, les préjugés,
les traditions la superstition…
7-À l’abus des pouvoirs religieux et monarchiques.
1-Pour la liberté de publication.
2-égalité
abolition de l’esclavage
elle agit en écrivant des textes et des lois.

Les hommes → guerre


→ étude
→ diriger

Les femmes n’ont pas les ressources intellectuelles nécessaire


pour participer à la politique ou à la guerre. Il y a quelques rares
exceptions, mais elles ne peuvent qu’étudier.

a)Les femmes ne sont pas capables de garder un secret, elles


répandent des rumeurs et modifient les faits.
Pandore a fait preuve de curiosité : femme ne sont pas digne de
confiance.

b)La commère, la femme, l’épouse indiscrète = Généralité.

c)Satire = critique en se moquant


→ pas de réciprocité pour la fidélité (seule la femme doit être
fidèle).
→ l’homme gère et dépense l’argent de la famille comme il le
souhaite.
→ éducation des filles : elles vont au couvent pour d »couvrir le
monde (vertu).

1-Il faut instruire dans un but pratique : aider leurs enfants à faire
leurs devoirs.
2-pour éviter les inégalités entre les membres d’une famille et
permettre à tout les monde de trouver le bonheur.

! Condorcet limite l’instruction des femmes aux devoirs


domestiques.

1-Elles ont mauvaise réputation parce qu’elles ne sent plus sous la


tutelle d’un mari.

2-La femme seule a une image négative dans la société, puisque


les femmes pour être épanouies doivent se marier et doit s’occuper
d’enfants (don de soi).
L’Assemblée nationale constituée d’hommes a écrit la Déclaration
en 1789 pendant la Révolution française.
Olympe de Gouges réécrit cette déclaration en faisant un pastiche.
À la reine

Les Droits de la femme. À la reine - Wikisource

1)Elle aurait dû l’appeler « Majesté » (protocole), elle l’appelle


« Madame » pour la traiter comme une égale.

2)Elle représente une révolutionnaire une femme courageuse, un


exemple à suivre, quelqu’un de déterminé.

3) « le glaive » registre tragique.


« mère et épouse » registre pathétique.
Elle donne une leçon : registre didactique.
Cette reine + ennemie : registre polémique.

4)Olympe de Gouges veut bien défendre la reine, mais à la


condition que cette-ci soutienne sa cause.

5) -Apostrophe « madame ».
– Impératif.
– Elle critique l’ambition de la reine « vous aimez la gloire ».
– Elle emploie l’argument d’autorité de l’histoire et de la postérité.
-Elle remet en cause les droits divins dans la monarchie « qui a
celle que le hasard ».
1-Le texte a pour but de provoquer l’homme et attirer l’attentons des
lecteurs.

2-Dans la nature, les femelles et les mâles sont égaux. Sachant que
c’est dieu qui a crée la nature comment se fait-il qu’il y ait une
discrimination chez l’homme ?

3-Elle utilise des questions rhétoriques et insiste sur sa situation de


femme.
Argument Ad Hominem (attaque directe de la personne) : « Bizarre,
aveugle… ».
Antithèse entre lumière du siècle et ignorance de l’homme.
Lecture linéaire N°6 : Préambule.

Préambule : avant propos/introduction

Problématique : En quoi ce préambule est-il une réécriture de la


déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?

Dans quelle mesure ce préambule set à affirmer la légitimité


féminine ?

Mouvement du texte : → 1er mouvement l.1 à 2


→ 2ᵉ mouvement l.3 à 10
→ 3ᵉ mouvement l.11 à 13
→ 4ᵉ mouvement l.14 à fin

1er mouvement : l.1-2 un début efficace


→ l’énumération « les mêmes, les filles, les sœurs représentantes
de la nation » l.1 fait écho à l’ouverture de la DDHC, mais elle
remplace la formulation « les représentants du peuple français » qui
ne renvoie qu’à des hommes par une énumération qui rend compte
les femmes, quelque soit leur statut.
De plus, elle met ene avant le rôle familial des femmes, tout en
montrant leurs revendications communes avec l’emploi du pluriel.
Enfin elle souligne les liens naturels « mère », « filles », « sœurs »
en excluant le rôle d’épouse qui relierait la femme à un homme (lien
imposé et contestable) : les femmes sont égales selon la nature.

2e mouvement : l.2 à 10 un détournement accusateur et


polémique
l.2-3 «  gouvernements » : Ici, elle explique la raison qui a amené la
rédaction de cette déclaration.
Le participe présent « considérant que » introduit le contexte
d’écriture en présentant les inégalités entre les femmes et les
hommes comme le montre l’énumération « L’ignorance, L’oubli ou
le mépris », en expliquant que c’est la cause des
dysfonctionnements de la société : « les malheurs publics » et « la
corruption
Cette phrase est une reprise presque mot pour mot de la DDHC,
sauf qu’elle remplace « homme » par « femme » pour montrer que
celle-ci ont été omise dans la DDHC en 1789, invisibilisées par le
supposé neutre d’homme.

l.3-5 « elles » à « femme » : l’énumération d’adjectifs « les droits


naturels, inaliénables et sacrés » permet de caractériser les droits
de la femme et d’insister sur leur caractère fondamental. Ces droits
sont d’abord les mêmes que les hommes mais les femmes doivent
auparavant gagner le droit d’être considérées comme des égales.
L’adjectif « sacré » renvoie à la création divine évoquée dans
l’adresse aux hommes(Le texte juste avant).
l.5-10 « afin que » : les objectifs de cette déclaration sont alors
précisés.
Anaphore de « afin que » qui introduit les différents buts de la
déclaration (3).
La périphrase « membres du corps social » rappelle que les droits
et les devoirs de la femme sont ceux de toute la société.
Le parallélisme « les actes du pouvoir des femmes, et ceux du
pouvoir des hommes » donne une portée universelle à sa
déclaration.
Le 3e but de cette déclaration est que les réclamations des
citoyennes soient « fondées désarmais sur des principes simples et
incontestables » et donc qu’il contribue « au maintien de la
constitution, les bonnes mœurs et au bonheur de tous » :
vocabulaire mélioratif « respecté »

Elles sont désignées comme « citoyennes » l.8, un statut que les


révolutionnaires masculins leur ont d’abord refusé, avant de leurs
accorder une citoyenneté passive (sans droit de vote) dans la
constitution de 1791. Elle met en avant l’appartenance des femmes
au corps social et leur nécessaire participation à la vie politique de
la natation.

3e mouvement : L.11 à 13 Une fin de préambule


provocatrice

La fin de ce préambule reconnaît la femme comme étant le sex fort


« supérieur », courageux et beau. Une fin qui place la femme sur le
devant de la scène et qui requiert ses droits et ses devoirs en tant
que citoyenne française.
Le connecteur «  en conséquence » donc une valeur conclusive et
qui annonce les articles.
La périphrase « Le sexe supérieur en beauté comme en courage
dans les souffrances maternelles » fait référence aux expressions
de « beau sexe » et de « sexe faible » pour désigner les femmes.
Elle dénonce les souffrances de l’accouchement qu’endure toute
mère, ce qui montre que les femmes ne sont pas si fragiles que les
hommes le pensent. L’autrice montre donc que l’accouchement est
au contraire le signe d’une plus grande force.
4e mouvement : l.14 à la fin Des articles réécrits au féminin
Ces articles témoignent d’un réel projet politique et littéraire pour
Olympe de Gouges : mettre la femme au centre du projet politique
en lui redonnant un statut juridique et social.
Le singulier « la femme » dans les articles 1 et 2 montre que
l’autrice considère les femmes en tant que genre et non comme une
addition d’individualités.
Les hommes ne sont cités que 3 fois dans le texte pour mettre les
femmes au cœur des lois. L’homme n’apparaît que pour évoquer la
symétrie entre des droits des hommes et des femmes « les actes du
pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes », « la femme
naît libre et demeure égale à l’homme en droits », « des droits
naturels et imprescriptibles de la femme et de l’homme ».
Le mot «  droit » est répété 7 fois pour évoquer exclusivement droits
«  de la femme », alors pour évoquer exclusivement les droits « de
la femme », alors que dans les articles les droits sont présentés
comment communs aux femmes et aux hommes.
Par ces ajouts, le texte met en valeur u ton polémique et pointe du
doigt les incohérences et la condamnation de l’homme qui omet la
femme.
L’énumération des droits naturels et imprescriptibles de la femme et
de l’homme «  la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la
résistance à l’oppression » est soulignée par une assonance en [é]
et une allitération en [s].
L’adverbe « surtout » avant la « résistance à l’oppression « 
souligne l’importance de ce droit.
Ces droit sont caractérisés par des adjectifs :
→ « naturels » : nature égalitaire puisque toutes les espèces
« coopèrent ».
→ « inaliénables et sacrés » et « imprescriptibles » insistent sur la
dimension fondamentale de ces droits : les femmes, comme les
hommes, ne peuvent en être privés.

Conclusion :
C’est un plaidoyer engagé en faveur de l’égalité homme/femme et
notamment de la légitimité des femmes à participer à la vie de la
société. C’est une réécriture incisive de la DDHC en mettant tout au
féminin.
Articles 3 à 17

1) C’est l’ensemble des règles qui régissent les rapports des


membres d’une même société.

2) l’utilisation d’articles, le champ (Isotopie) lexical du droit, l’emploi


de vérité générale, la répétition des termes égalité et devoir, et
l’utilisation de la 3e personne du singulier.

3) Ajoute homme + femme + elle utilise un vocabulaire d’accusation


« tyrannie ». Elle propose de changer la loi.

4) Ce texte ne défend pas plus les hommes que les femmes, il s’agit
de donner l’égalité à tout le monde face à la loi.
Olympe de Gouges « Dura lex sed lex » (Dure est la loi mais c’est la
loi)

5) L’argument d’autorité es le fait que la loi et surtout les peines, est


très rigoureuse pour les femmes et donc qu’elles doivent pouvoir
écrire les lois.

6) Article 10.

7) La femme a le droit de dire qui est le père de son enfant


(illégitime)
8)
– travail
– Gérer leurs biens et leur argent
– droit de voter

Lecture n°7 : postambule

Introduction :
La DDFC est un texte juridique écrit par Olympe de Gouges en
1791. Dans ce texte elle appelle les femmes a se révolter pour
demander l’égalité. Dans quelle mesure ce postambule encourage
t-il les femmes a réclamé leurs droits ?

1er mouvement : l.1 à 5 Le réveil des femmes

2e mouvement : L.5 à 14 La revendication des femmes et les


erreurs des hommes.

3e mouvement : L.14 à 20 le soulèvement


l'interpellation directe envers les femmes
interrogation
incitation a la libération/revole
en quoi dans ce Postambule, l’auteur s’adresse directement à la
femme ?

Conclusion :
Olympe de Gouges présente : les femmes comme des guerrières
des lumières qui se doivent de lutter pour revendiquer leurs droits
grâce a leur esprit. Ce texte virulent appelle les femmes à prendre
conscience de leurs conditions servile et à se soulever pour se
battre pour leurs droits.

Ouverture :
→ discours de Théroigne de Méricourt prononcé en 1792.
→ Charles de Gaulle Appel du 18 juin.

HDA sur les femmes

1) Les amazones

Peuple matriarcal où la femme est supérieure à l’homme.


Peuple qui vit au bord de l’Amazonie.
Elles sont célèbres pour leur nature guerrière (cheval).
Les hommes étaient soumis aux tâches domestiques et à la
procréation. On rendait aveugle les enfants mâles ou on leur cassait
les bras et les jambes afin de les rendre inaptes à la guerre ou aux
expéditions.
2) Wonder woman

1er apparition et 1er héroïne féminine en 1941.


Figure féministe.
Naissance de ce personnage pour l’effort de guerre.
Diana = déesse de la chasse.

3) 2017 eddy de Pretto, kid


Il dénonce la condition des femmes dans la société qui doivent être
viriles : musclés, ne pas montrer ses sentiments…
Clip : salle de sport

4) Réécritures de Kid par Barbara Pravi pour la journée des droits


de la femme le 8 mars 2018.
Lecture linéaire N°8

Pb : De quelle manière Olympe de Gouges défend-elle le droit des


femmes ?

Introduction :

La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte


juridique écrit par Olympe de Gouges en 1791. Dans ce texte
juridique, Olympe de Gouges fait appelle aux femmes en exposent
des faits et des solutions pour légalité. De quelle manière Olympe
de gouges défend-elle le droit des femmes ?
Dans un premier temps Olympe de Gouges fait un bilan du
comportement coupable des femmes sous l’ancien régime, dans un
second temps elle décrite les femmes de l’époque et pour finir elle
propose des solutions.

Conclusion : Ce pamphlet dénonce l’inégalité homme/ femme en


exposent des faits réel. Olympe de Gouges propose des solutions
pour rétablir l’égalité homme/ femme.
Lecture linéaire N°10 : Beauvoir, le 2e sexe.

Problématique : En quoi Simone de Beauvoir défend l’égalité des


sexes ?

I/ une différence homme/ femme ?


a) naturels
→ corps/ biologique.
→ psychisme de l’enfant.

b)culture/ éducation
→ coquetterie.
→ maternité.

II/ un texte en faveur des femmes


a) un discours efficace
→ démarche scientifique
→ discours construit (thèse, exemples, conclusion…)
=> convaincre le lecteur.

b) un plaidoyer pour l’égalité


→ comparaison + analogie
Correction Dissertation

sujet : La littérature est-elle une tribune efficace pour dénoncer les


inégalités ?

I. La littérature est une tribune efficace pour dénoncer.

a) Accès facile pour tous + lecture de n’importe quel texte, de


n’importe quelle époque (wiki source, bibliothèque, internet…)

b) La fiction/argumentation indirecte permet de faire passer un


message sans attaques personnelles. EX : Cannibales

c) Facilité de diffusion : dans les journaux, les tracts, textes de


chanson…

d)Postérité : les œuvres/citations sent encore lues aujourd’hui


Beauvoir «on ne naît pas femme on le devient ».

II. La littérature n’est pas toujours un moyen efficace

a) Accès pour tous ? Illettrisme/difficultés de lecture…


de – en – de lecteur : peu d’attrait pour la littérature.

b) la censure
c) Argumentation indirect ne permet pas toujours de faire
comprendre son message, c’est une fiction, le lecteur veut avant
tout se divertir. Ex : Zamore et Mirza, Olympe de Gouges

III. Il y a d’autres moyens efficaces pour dénoncer.

a) Film/cinéma (Images+ Facile pour la compréhension et


accessible à tous/n avec une langue != universel)
Les suffragettes

b) Musique/clip (radio/deizer… )
clip Kid, Barbara Pravi

c) Discours/manifestations (les Femens)


Harengeu orale → ton + gestuel de l’orateur.

d)mouvements sur Internet

Ex : Twitter me too (+efficace, rapide, touhce+ demande…)


théâtre…
Condorcet, Réflexions sur l’esclavage des nègres :

1.Il tente de convaincre.(il utilise des arguments pour nous faire


réfléchir)

2. Oui.

3.Explicite.
On => il englobe tout le monde = les Européens.
Accusateur.

4. Thèse du texte : L’esclavage n’est pas acceptable, ce n’est pas


un acte d’humanité. + 3 arguments

5. Ils ne sauvent pas les prisonniers en les rendant serviles.

6. Ils sont efficaces, Ils montrent l’hypocrisie des Européens qui en


couragent les guerres Afrique pour avoir des esclaves.

7. À illustrer ses arguments.


Chapitre 19

Problématique : En quoi ce texte dénonce la condition des noirs ?

I. Conte philosophique

a) Un conte. (argumentation indirecte)

b) Qui fait réfléchir grâce à une morale. (Persuasion, un apologue


en 3 parties : La thèse, discours de l’esclave, la morde…)

II. Un texte dénonciateur.

a) Le portrait de l’esclavage pour dénoncer. (évocation de ses


conditions de vie al liberté, l’objectivation, les conditions de travail…)

b) Dénonciation du comportement des Européens.(critique de la


religion, portrait du maître…)
Séquence 3 : Molière, Le malade imaginaire, 1673

Parcours : Spectacle et Comédie.

La comédie, la tragédie et le classicisme.

Classicisme : Mouvement littéraire et artistique du 17e.


Les auteurs classiques s’inspirent des auteurs antiques et/ ou des
sujets antiques.

Les règles du théatre :


→ règle des 3 unités : -1 journée, - 1 lieu, 1 action principale.

→ vraisemblance.
→ Bienséance.
→ Action croissante jusqu’au dénouement.

Les règles de la comédie

→ corriger les vices/ defauts des hommes


→ faire rire
Voir sur le cahier de Samuel pour le début du cours

b)Thématiques de la pièce

→ Critique de l’avarice et médecins grâce au personnage


caricatural d’Argon qui se soigne de manière compulsive.

→ Argon est un personnage très dynamique pour un malade.

→ Critique des médecins qui soignent en donnant des remèdes


excessifs (x lavements + x médicaments). Le médecin se fait de
l’argent sur le dos de son patient.

→ Critique de l’argent => Argon fait ses comptes dans un large


monologue : C’est un bourgeois aisé qui aime son argent.

→ Relation maître/ Valet qu’il qualifie de « carogne ».


II- Une mise en abyme (théâtre dans le théâtre)

a) un faux dialogue de théâtre

→ Argon discute avec son apothicaire de manière fictive


pour rendre la scène + dynamique. Il imagine les propos de
Fleurant : « Les entrailles de monsieur ».
Il négocie les prix à la baisse.
→ L’auteur veut ici ridiculiser le personnage pour faire rire le
spectateur = Comédie.

→ À la fin, il y a un vrai dialogue avec les autres


personnages de la maison qui ne répondent pas.

b) La satire de la médecine.
→ Abus de la médecine sur la faiblesse des patients
→ Argan est capable d’inventer les réactions de fleurant ce
qui montre que l’apothicaire est prévisible.

=> cela montre que la médecine utilise toujours les mêmes


méthodes peu importe la maladie (lavement, médicament,
saigné, régime).
→ La médecine veut soutirer de l’agent à ses patients :
celle-ci se résume par une approche quantitative et
matérialiste des soins.

Conclusion :
La scène d’exposition est atypique, en effet à travers le
monologue d’Argon. Elle permet de critiquer la société et de
faire rire le spectateur même si elle n’explique par vraiment
l’intrigue de la pièce, ce qui est normalement la fonction
attendue d’une scène d’exposition.
Lecture linéaire N°1 : acte I, scène 5

Introduction :

Le malade imaginaire est une comédie de Molière


écrire en 1673. Elle met en scène Argan, un bourgeois
hypocondriaque, qui veut marier sa fille à une médecin mais
elle est amoureuse de cléante. A la fin de la scène 5, de
l’acte I, Argan annnce à Angélique qu’elle va se marier à
Thomas Diafoirus mais toinette n’est pas d’accord avec cela
entrainant une querelle entre elle et son maître.

Problématique : En quoi cette scène est-elle comique ?

Mouvement du texte :

1-L.1 à 6 : Une rébellion


2-L.7 à 25 : Une querelle qui ressemble à une scène de
farce.

1er mouvement : une rébellion de la part de Toinette

l.1 : Argan joue le rôle du père en décidant de marier sa fille.


Il impose son autorité avec l’emploi de l’adverbe
« absolument » et par l’emploi du verbe « commander ».
Il utilise le pronom « lui » pour évoquer sa fille sans lui
adresser directement la parole, alors qu’elle est présente, ce
qui monte un certain manque d’intérêt pour sa fille mais
aussi que Toinette détient une certaine autorité vis-à-vis
d’Argan alors que ça ne la concerne pas.

La proposition subordonnée relative « que je dis » insiste


sur l’autorité parentale d’Argan sur sa fille.

l.2 : Elle reprend la construction syntaxique de la réplique


d’Argan (parallélisme de construction) afin de montrer quelle
est son égale.

l.3-4 : Il tente de réaffirmer son autorité de maître vis-à-vis


de Toinette en utilisant 2 questions rhétoriques.

Le déterminant possessif « son maître » remet à sa place


Toinette : c’est une domestique.

Le nom « audace »montre le caractère insolent de Toinette.

l.5-6 : Elle reprend les termes d’Argan et remplace « son »


par «  un maître » : généralité.
Elle utilise un ton de défi très insolent = création d’un effets
comique.

Antithèse entre « maître » et « servante » : elle bouleverse


la hiérarchie des rôles.

2e mouvement : une querelle qui ressemble à une scène de


farce.

L.7 : La didascalie met en avant le fait que ce soit une scène


comique (de situation et de gestes). La bastonnade est une
scène farcesque typique et récurrente.

L’interjection « ah » montre qu’argan est furieux.

L.8-9 : Didascalie = idem.

Le nom « devoir » montre que Toinette s’est donné un


objectif qui dépasse son rôle de servante : Effet comique.

La proposition subordonnée relative « qui peuvent vous


déshonorer » montre qu’elle sert malgré tout son maître en
servant ses intérêts même si elle dépasse son rôle.
L.10-11 : Didascalie = idem.
La répétition du verbe « viens » à l’impératif présent indique
qu’Argan commence à perdre patience et que la tension
monte, il est le plus en plus en colère (comique de gestes
avec « son bâton à la main »).

La métonymie « parler » évoque le fait que Toinette n’utilise


pas le langage des servantes. Argan veut ici corriger le
mauvais langage de Toinette.

L.12-13 : didascalie = idem.

Le terme « folie » renvoie au lexique médical (maladie


psychologique). Toinette qualifie le mariage entre Angélique
et Thomas (une médecin) de déraisonnable, sous-entendant
qu’Argan à un trouble comportemental.

L.14 : l’exclamation montre qu’Argan est en colère puisqu’il


insulte Toinette = comique de mots.

L.15 : L’adverbe de négation « non » (négation totale)


montre que Toinette affirme son autorité face à son maître,
par ailleurs la négation partielle « je ne consentirai jamais »
met en scène un renversement comique des rôles puisque
Toinette n’a aucune autorité sur Angélique. Ici, elle défie
Argan.
L.16 : Comique de mot

L.17 : La négation totale « je ne veux point » indique que


Toinette affirme encore plus son autorité et son pouvoir. Elle
réplique de plus en plus fortement.

Le déterminant possessif « votre » montre que Toinette


critique de manière péjorative le choix d’Argan pour marier
sa fille. Il sert ses propres intérêts en ne choisissant pas un
mari qui conviendra à Angélique.

L.18 : comique de mot

L.19 : La conjonction de coordination « et » indique que


Toinette ajoute des arguments en sa faveur.
Elle utilise le verbe « obéir » pour montrer qu’elle a de
l’autorité sur angélique et qu’elle défend ses intérêts en
s’opposant à ce mariage.
Elle oppose deux pronoms « m’ » et « vous » pour montrer
qu’elle a plus d’autorité qu’Argan.

L.20 : l’apostrophe « Angélique » indique qu’Argan


demande à sa fille d’intervenir dans cette scène de farce.
L’interrogation directe montre la fatigue d’Argan (qui est
malade) mais montre également son autorité vis-à-vis de sa
fille.
L.21 : Angélique semble de se moquer de son père = elle
n’arrête pas Toinette et fait écho au caractère maladif de
son père (et au titre de la pièce).

L.22 : Le chiasme « si tu ne me l’arrêtes pas, je te donnerai


ma malédiction » montre que l’attitude de Toinette le
Fatigue, il menace donc sa fille d’obéir.
Il emploie le terme « malédiction » pour faire un écho à la
bénédiction qu’un père donne à sa fille pour son mariage.

L.23 : La conjonction « et » + le pronom « moi » indique que


Toinette veut avoir le dernier mot en défiant davantage
Argan.

Elle reprend la même la même construction symtaxique


qu’Argan pour se moquer de lui et montrer qu’elle est plus
forte.

L.24-25 : La didascalie montre la fatigue physique et


mantale d’Argan qui laisse Tinette gagner (Comique de
situation et de geste : tragédien).

Les interjection « Ah ! Ah ! » témoignent de sa douleur et


l’emploie du terme « mourir » montre sa grande soiffrance
(exagération).
Cette réplique marque donc la vicoire, de courte durée, de
Toinette, puisqu’Argan ne renoncera pas à son projet.

Conclusion :
Cette scène est comique grâce à linversion des rôles entre
Toinette et argan mais aussi frâce au rythme donné à la
pièce.

Le caractère des personnages est aussi comique :


Argan montre son impuissance et sa « folie », Angélique
montre sa difficulté à exister et à s’imposer, et enfin Toinette
montre son autorité malgré son rôle de servante. Ici Argan
n’est pas vraiment un maître et Toinette n’est pas vraiment
une servante.

Les fourberies de Scapin.


Avare : Harpagon + Valère
Beaumarchais, Le mariage de figaro
Lecture linéaire N°12 : Acte II, Scène 5

Introduction :
Le malade imaginaire, créé en 1673 par Molière, met en
scène Argan, un hypocondriaque, qui souhaite marier sa
fille à un médecin, afin qu’il assure sa surveillance médiacle.
Dans la scène 5 de l’acte II, M.Diafoirus et son fils, Thomas,
viennent se présenter te faire leur demande à Argan et
Angélique.

Problématique : En quoi le personnage de Thomas Diafoirus


est-il caricatural ? Dans quelle mesure cette scène est-elle
satirique ?

Mouvements :
1 – l.1 à 11 : Présentation de Thomas à Argan
2 – l.12 à 31 : Les compliments de Mademoiselle

1er mouvement : Présentation de Thomas à Argan

Comique de mots : le nom des personnages est ridicule.


– M. Purgon: purger (médecin)
- Thomas Diafoirus : préfixe dia- e ngrec signifie à travers +
suffixe -us pour latiniser = pédantisme des médecins ; + le
mot «  foire » qui signifie colique/ diarrhée en ancien
français.
– En opposition à angélique : propres aux anges, innocent,
Innocent…

L.1 à 8 : Comique de mots = parodie de langage précieux


(flatterie et louange)

La gradation hyperbolique « je viens saluer, reconnaître,


chérir et révérer » indique qu’Argan est presque déifié.

Ensuite Thomas fait un portrait antithétique entre son père


et Argan afin de montrer la supériorité de son beau-père : Il
utilise la périphrase « seconde père » pour dire beau-père et
il utilise plusieurs parallélismes qu’il répète pour créer un
effet comique :
– « Le premier m’a engendré ; mais vous m’avez choisi »
– « Il m’a reçu par nécessité ; mais vous m’avez accepté par
grâce. »
– « Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais
ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté »
champ lexical de la « volonté », « choisi » et « accepté » qui
montre qu’il est plus désiré par son « second père » que par
son propre père.
La dernière phrase est une phrase complexe dont il ne
semble pas maîtriser la structure. En effet la répétition de
« d’autant plus » reprend de manière comique les structures
syntaxiques du latin : il semble faire une version latine en
parlant, ce qui montre l’artifice de son langage.
L’exagération de la politesse avec l’adverbe « très » montre
son manque de sincérité (langage écrit appris par cœur).

L.9 : Ironie de la part de Toinette, qui parle tout haut pour se


moquer du ridicule de Thomas, futur médecin +
exclamation.
L’adjectif « habile » renforcé par l’hyperbole « si » montre le
décalage avec Thomas qui est d’une grande maladresse.
Enfin le terme « collèges » évoque le fait que Thomas est
encore un élève qui récite sa leçon et pas un médecin.

L.10 : Cette réplique montre que Thomas ne s’affirme pas et


attend l’approbation de son père, comme un enfant.

L.11 : Le père réagit comme un professeur de latin et félicite


son élève d’avoir bien appris sa leçon.
2ᵉ mouvement : Les compliments de Mademoiselle

L.12 : Le double impératif montre qu’Argan donne des


ordres à sa fille, elle n’a pas le choix.

L.13-14 : Thomas demande encore l’approbation de son


père qui l’infantilise en lui accordant.

L.15-17 : Comique de situation : Thomas présente ses


hommages à sa belle-mère mais s’adresse à Angélique
(quiproquo) ce qui montre le manque de jugement et la
maladresse du personnage.
Argan ne fait pas preuve d’empathie vis-à-vis de Thomas et
lui répond de façon abrupte pour lui montrer son erreur.

L.18-19 : La question de Thomas montre que c’est un


marionnette qui est perdue lorsqu’on s’écarte du script que
lui avant fait apprendre son père.

L.20-21 : Thomas est perdu, il ne sait pas prendre d’initiative


et demande encore l’approbation de son père.
Avec l’impératif « faites » le père ordonne à son fils de
réciter la suite de sa leçon. (« le compliment »= Texte appris
par cœur). Cela montre que c’est un mariage arrangé et que
la déclaration est très artificielle.
L.22-30 : Cette réplique est un exercice de rhétorique (art de
bien parler).
– il commence sa déclaration par une apostrophe «
Mademoiselle » pour avoir l’attention d’Angélique.
– Il compare son cœur à « la statue de Memnon » (statue
antique) pour montrer son avenir et donc montrer qu’il et
prétentieux.
– Il utilise une métaphore qui compare la femme à un
« soleil » : il faut d’Angélique une divinité.
– « vos beautés » = métonymie pour évoquer Angélique.
– Il compare ensuite son cœur à un « héliotrope »(nom
savant du tournesol) + référence aux « natueralistes » =
prétention de Thomas.
–  périphrase « astre du jour » pour évoquer le « soleil » : ici
il compare les yeux d’Angélique à des « astres » =
divinisation.

=> Son discours amoureux est trop élogieux et artificiel.


bi– Enfin la conclusion de son discours l.27 à 30 semble très
scolaire et artificielle :
– Il divinise encore Angélique « autels de vos charmes » et
«  offrande »
– Il utilise un vocabulaire désuet (même à l’époque de
molière) « que j’appende » : ce qui montre montre que
Thomas a recopié ou s’est inspiré de vieux texte.
– L’énumération d’adjectifs l.29 + l’adverbe d’intensité
« très » montré l’hypocrisie du personnage.
– Comique de situation : la phrase semble se terminer à
« serviteur » mais Thomas ajoute au dernier moment « et
mari » (hyperbate, cela suggère qu’il a oublié le motif.

=> Thomas est-il venu pour demander Angélique en


mariage ? Ou bien pour plaire à Argan ?

L.31 : didascalie + exclamation : Elle se moquer de lui et le


ridiculise en l’assimilant de nouveau à un élève qui apprend
« de belles choses »

Conclusion :
Molière critique la médecine à travers le personnage de
Thomas Diafoirus : c’est un sot qu’il n’a aucun jugement
mais qui va réussir à devenir médecin en apprenant ses
leçons par cœur. Mais c’est un très maivais élève qui recite
sa déclaration d’amour sans aucun naturel.
C’est donc une satire des médecins qui sont des
imposteurs, des ignorants et des incompétents.

Ouverture :
– molière, Le Tartuffe : critique des dévots qui sont des
hypocrites comme les médecins.
Lecture N°13 : Acte III, scène 3

Introduction :
Molière a écrit dans la préface du tartuffe que le but de la
comédie est de « crriger les hommes en les divertissant ».
Le malade imaginaire est une comédie ballet écrite par
Molière en 1673. dans la scène 3, de l’acte III, on assiste à
un dialogue entre Argan et son frère, beralde, qui débattent
sur la légitimité de la médecine. C’est aussi l’occasion pour
molière de rompre le « quatrième mur » théâtral pour
évoquer les pouvoir de la comédie. Dans quelle mesure
cette scène de confrontation entre Argan et Béralde permet-
elle de réfléchir sur la fonction du théâtre ?

Mouvement :

1-L.1 à 15 : Un désaccord entre Argan et Béralde.

2-L.16 à 26 : un discours très radical sur molière.


1er mouvement : un désaccord entre Argan et Béralde l.1 à
15.
L.1-2 : Argan montre son agacement par l’utilisation d’une
interjection familière « Ouais! » (« hoy ! »)
– L’hyperbole « vous êtes un grand docteur » permet à Argan de se
moquer (ironie) de Béralde.
– Il utilise le conditionnel pour exprimer le souhait d’être défendu
par « quelqu’un de ces messieur ». Argan n’a aucun argument à
rétorquer à son frère et montre sa faiblesse ainsi. (Comique de
situation)

L.3-6 : Il s’oppose à Argan en restant calme et réfléchi.


– Il utilise le pronom « moi » et l’apostrophe « mon frère » pour le
calmer mais aussi pour montrer qu’il ne pense pas comme lui.
– Il utilise le pronom « moi » et l’apostrophe « mon frère » pour le
calmer mais aussi pour montrer qu’il ne pense pas comme lui.

– Il utilise la négation « ne… point ».


– Il montre aussi qu’il est tolérant « chacun… peut croire tout ce
qu’il lui plaît. » : hypocrisie et supériorité de la part de Béralde qui
explique qu’il connaît la vérité mais qu’il laisse « croire » Argan
ce qu’il veut.

– Il rappelle à Argan que c’est un échange intime et non un débat


public « n’est qu’entre nous » pour qu’il reste calme et pour le
faire changer d’avis.
Acte III, scène 3 ! lectures N°13

Qu’il reste calme et pour le faire changer d’avis. (négation =


restriction)

-Référence à Molière et à ses pièces : il cherche à anticiper les


critiques mais aussi à rappeler aux spectateurs les fonctions de la
comédie 1- « pour vous divertir » 2- faire réfléchir/ dénoncer.

C’est une référence au Placere et docere du théâtre classique :


plaire et instruire.

L.7-8 : Les phrases exclamatives montrent la colère d’Argan.

« Je le trouve bien plaisant… » est une antiphrase comique


d’autant plus qu’en 1673 c’est Molière lui-même qui joue Argan.

Il ne donne aucun argument pour défendre son point de vue.

L.9 : Beralde nuance son propos avec l’isolexisme « médecin »/


« médecine » : il ne critique pas les médecins mais le ridicule d ela
médecine en général.
Béralde explique donc que Molière a pour but de corriger les
mœurs des hommes par le rire.
L.10 à 13 : Cette réplique met en évidence le pic de colère
d’Argan (l’acmé). Il utilise des exclamations et gradation «  bon
nigaud, bon impertinent ».

Il oppose le médecin, qui est très bien vu et respecté dans la


société, et le comédien qui est très mal considéré au 17e siècle.
Il fait l’éloge des médecins « des personnages vénérables comme
ces messieurs-là »

L.14-15 : La question rhétorique questionne la liberté du théâtre


de Molière. Et l’évocation « des princes et des rois » montre
l’absence de limite de Molière qui fait la satire de tout le monde.
=> Ici, Molière célèbre la force de son théâtre !

2e mouvement : Un discours radical sur molière.

L.16 à 19 : Argan fait preuve de démesure dans son discours en


utilisant l’interjection « non de diable » pour montrer son
mécontentement.

Comique de mots : il utilise le conditionnel et une assurance en -


rai pour exprimer son désir vengeur vis-à-vis de Molière pour le
condamner sans le secoureur = comique qui repose sur le
détournement du serment d’Hippocrate.

Comique de mots : répétition de « crève » à l’impératif +


parallélisme « la moindre petite saignée, le moindre petit
lavement ».

L.20 : Béralde crée un décalage comique entre l’énervement


d’Argan et son calme.

L.21 : Il encourage les médecins à ne pas soigner un malade pour


se venger de Molière : futur.

L.22 : Béralde fait l’éloge de Molière et donc du théâtre avec le


comparatif de supériorité « plus ». Il se présente comme un intime
de Molière et présente les hommes de théâtre comme des êtres
supérieurs aux autres : le théâtre a une fonction cathartique = il
guérit l’âme des spectateurs.

L.23 : Argan est content.

L.24-26 : Paradoxe comique = Béralde explique que les médecins


tuent les malades avec leur remède et que pour espérer survivre il
ne faut pas se faire soigner (l.22) et qu’il faut être en excellente
santé pour survivre aux soins du médecin, adjectifs « vigoureux et
robuste ».

L.26 : Ironique parce que Molière est malade à ce moment-là et


est mort à 51 ans après la représentation de la pièce.

Conclusion :
C’est une scène comique qui oppose deux caractères, Argan et
Béralde, l’un qui fait l’éloge des médecins et l’autre qui critique
les pratiques de la médecine. Elle est également touchante puisque
le mal évoqué dans la pièce est aussi celui de Molière. Elle fait
enfin l’éloge du théâtre qui a pour fonction de divertir, critiquer et
changer les mœurs des spectateurs.

Ouverture :
– fin de la pièce
– l’avare de Molière
Commentaire de la scène 14, acte III

Introduction :
Molière, le malade imaginaire, comédie ballet, 1673.
scène 14 : Béralde et toinette critique la médecine et propose à
Argan de devenir médecin. Argan veut que Cléante devienne
médecin pour épouser sa fille et il accepte.

Problématique: Dans quelle mesure Molière à travers cette pièce


remet-il en question les médecins et évoque le pouvo**ir de la
comédie.

I/ Une satire des médecins


II/ Le pouvoir de la comédie

I/ Une satire des médecins


a – Les conditions pour être médecin selon Béralde et Toinette.

b – Argan accepte de devenir médecin parce que l’Habit fait le


médecin.
II/ Le pouvoir de la comédie

a – Corriger et dénoncer grâce au divertissement.

b – Le travestissement grâce à l’évocation du carnaval : mise en


abyme du théâtre = effet cathartique du théâtre (liberté : inversion
des valeurs).

1) Blaise Pascal, Les Pensées.

La comédie est dangereuse selon les chrétiens, car le public va


vouloir imiter ce qu’il voit sur scène (sentiments).
=> Le théâtre doit être un exemple moral.

2) D’Alembert, Article «  Genève  ».

La comédie et les comédiens doivent respecter la morale pour que


les spectateurs s’en inspirent et cela permettrait de rendre célèbre
la ville avec ses spectacles intellectuels.
3)Rousseau, spectacle.

→ Le théâtre permet de libérer l’esprit.


→ Rendre compte du ridicule des hommes => créer un homme du
monde et pas seulement un honnête homme.
→ le théâtre sert à plaire.

4) Hugo, Préface de Lucrèce de Borgia, 1833

→ le théâtre sert à critiquer l’homme pour l’éduquer.


→ l’art n’a pas de limite.
→ Il ne doit pas seulement plaire mais faire réagir en montrant la
vérité.
→ Mettre en avant la vertu.

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