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-Le vers isolé qui suit est redondant : nouvelles injonctions à lui-même avec une
périphrase contenant une seconde synecdoque ( « mon cœur ») et à nouveau le thème
du repos avec le mot « sommeil ».
Le vers isolé qui suit est symbolique de son nihilisme : le « printemps » symbolise le
renouveau, l'espoir, la beauté, mais il a perdu ses charmes « a perdu son odeur ».
Rythme régulier avec 4 accents toutes les 3 syllabes qui sonne comme une plainte :
c'est un tétramètre.
Dernier vers isolé qui évoque l'envie d'en finir dans une apostrophe poétique :
apostrophe à une avalanche qui forme un champ lexical avec la présence de la
« neige », suivie d'une question rhétorique. Mise en valeur du dernier mot « chute »
qui constitue justement la chute du poème avec un effet de surprise puisque le poète
appelle la mort de ses vœux.
CCL :
Un poème qui illustre les thèmes baudelairiens du recueil : le spleen est victorieux et
conduit le poète à désirer la mort. Le temps est au centre du poème : il est l'ennemi
qui dévore le poète, le mettant en difficulté pour achever son œuvre.
Cependant la réussite du poème, sa beauté modèrent l'aspect tragique du poème.
L'écriture paraît ici comme une conjuration du spleen : la boue donne bien naissance
à l'or.