Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTRODUCTION :
Guillaume Apollinaire est un poète du XXème siècle né à Rome en 1880 sous le nom
de Wilhelm de Kostrowitzky . Il publie en 1913 un recueil de poèmes nommé Alcools. Dans
ce recueil, chaque poème est inspiré d'une page, souvent douloureuse de sa vie. L’alcool
renvoie à l’ivresse poétique mais aussi à la saveur amère de l’alcool et par extension de la
vie. Ce recueil se présente comme un recueil à la composition éclatée, comme un collage sur
une toile cubiste.
I- Un amant malheureux
A) L’expression de la souffrance
B) Le décor urbain comme le reflet de l'état d'âme du poète
A) L'expression de la souffrance
– Souffrance
→ physique
→ « doigts endoloris »
→ morale
→ « Triste »
– Sentiment de lassitude
→ « sans avoir le cœur d'y mourir »
– Origine
→ amour passé
→ « Viens toi, toi que j'ai tant aimé »
→ Annie Playden occupe son esprit
→ répétition du pronom « toi »
– « murènes »
→ image du serpent dont la morsure tue Eurydice
– « sirènes »
→ Orphée les avait amadouées par son chant
→ sauver et épargner Jason lors de la conquête de la toison d'or
– Musique
→ « les orgues de Barbarie »
→ néologisme « musiquent
→ mépahore : → « tramways » = instrumentds
→ « rails » = portées musicales
→ Orphée était musicien
B) Un poème de la modernité
– Absence de ponctuation
→ ambiguïtés
→ nécessaires relectures
→ recréation du sens
– Italique
→ en mouvement
→ thème de l'errance
– Rimes atypiques
→ rime masculine avec une rime féminine
→ « gin » / « échine »
– Néologisme
→ verbe musiquer
→ « musiquent »
– Vocabulaire
→ « feux verts » ; « électricité »;tramways »
CONCLUSION :
Cette chanson d'Amour perdu est une complainte qui joue sur les éléments
traditionnels de la poésie antique, romantique, mais aussi sur des indices probant du
caractère nouveau de l'écriture d'Apollinaire.
On peut ajouter que le thème de la rupture est récurrent dans l'ouvrage, souvenons nous
de « Sous le Pont Mirabeau », où le poète faisait référence à une autre déception
amoureuse, celle de Marie Laurencin.