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Les Fleurs du Mal, de

Baudelaire.
Parcours de lecture de la section « Spleen et Idéal »
ATLAN Léa - 1L2

PARCOURS DE LECTURE 1
I L’auteur et le contexte
1) Charles Baudelaire naît à Paris le 9 avril 1821. Il est le fils de Charles-Pierre
Baudelaire (1759-1827) et de Caroline Archenbaut Dufaÿs (1793). En 1828, la mère de
Baudelaire se remarie avec Jacques Aupick, un chef de bataillon étroit d’esprit que
Baudelaire n’appréciera jamais. Le poète est exilé, pendant sept mois, en 1841 à l’île
Maurice par son beau-père. Il embarque en juin sur les Paquebots des Mers du Sud. Il
atteint la majorité en 1842 et reçoit donc l’héritage laissé par son père, qu’il dépense sans
compter. Il fait aussi la rencontre de Jeanne Duval, une actrice, au théâtre de la Porte Saint-
Antoine, ainsi que celle de Théophile Gautier et Théodore de Banville et devient ami avec
Felix Tournachon Nadar. Baudelaire est sanctionné par le conseil de famille en 1844 pour
avoir dilapidé l’héritage paternel : il reçoit donc une rente chaque moi remise par un
notaire à Neuilly désigné comme conseil judiciaire de ses biens à partir du 21 septembre. Il
rencontre l’actrice Marie Daubrun en 1847. En 1852, il se met à envoyer anonymement des
poèmes à Madame Sabatier. Le général Aupick meurt en 1857. Cette même année sont
publiées Les Fleurs du Mal chez Poulet-Malassis et De Broise. Le recueil sera censuré à la
demande du procureur Pinard : six poèmes devront en être retiré et Baudelaire et son
éditeur seront condamnés. En 1861, Les fleurs du mal sont rééditées avec 32 poèmes en
plus, ainsi que des corrections et des réagencements mais les poèmes interdits n’y figurent
pas. Baudelaire cède aussi les droits de reproduction exclusif de son travail littéraire paru
ou à paraître. Il meurt le 31 août 1867 à quarante-six ans. Il est inhumé le 2 septembre au
cimetière Montparnasse.

2) Baudelaire est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes, à savoir : Amœnitates


Belgicæ, Le Spleen de Paris, Les Épaves, Les Fleurs du Mal , Poèmes divers. C’est aussi un
traducteur, c’est lui qui a retranscrit l’oeuvre d’Edgar Poe pour le public francophone. Il
s’est aussi essayé à la critique d’art.

3) Jeanne Duval, Apollinie de Sabatier et Marie Daubrun sont les femmes que
Baudelaire a aimé. Ce sont ses muses. Il consacre à chacune un cycle dans son recueil,
dans la partie Spleen et Idéal. Dès 1842, il se lie avec Jeanne Duval, avec qui il aura une
relation tumultueuse, ponctuée de disputes, de ruptures et de réconciliations. Il lui
arrivera d’ailleurs de tenter de se tuer dans ces périodes, comme en 1845. On considère
Jeanne Duval comme une des plus grandes sources d’inspiration de Baudelaire au cours
de sa vie. Deux ans après ses tentatives de suicides, il rencontre Marie Daubrun, une
actrice, qu’il prend pour maîtresse en 1854 après une brouille avec Duval. Il rencontre

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Apollonie de Sabatier deux ans plus tôt et se met à lui envoyer anonymement des poèmes,
la considérant comme son ange gardien.

4) Les Fleurs du Mal ont été portées devant la justice pour offense à la morale
publique et aux bonnes moeurs en 1857. En effet, le recueil est extrêmement critiqué par la
presse, on retrouve notamment dans Le Figaro un article de Gustave Bourdin où il écrit les
poèmes de Baudelaire qu’ils sont des « monstruosités » et va jusqu’à dire que dans
l’oeuvre du poète « l’odieux y coudoie l’ignoble; le repoussant s’y allie avec l’infect ». Le
scandale autour des Fleurs du Mal attire l’attention de la justice de l’époque : sous le
Second Empire, la censure devient presque systématique, à tel point que Napoléon III et
son Ministre de l’Intérieur sont surnommés les Maîtres Censeurs. Malgré l’intervention
d’auteurs et amis de Baudelaire comme Théophile Gautier et Prosper Mérimée, la saisie
des exemplaires restant est ordonnée le 17 juillet 1857 et la date du procès, fixée au 20 août
de la même année. Le scandale autour du recueil est tel que les journaux refusent de
publier un article qui en faisait l’éloge écrit par Barbey d’Aurevilly. Baudelaire est
condamnée à 300 francs d’amende, soit 15 francs de plus que ce que lui a rapporté le livre,
les éditeurs à 100 francs d’amende chacun et six poèmes sont interdits à la publication :
« Les Bijoux », « Lesbos », « Femmes Damnées », « Les Métamorphoses du Vampire », « Le
Léthé » et « À celle qui était trop gaie ».

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II La structure de l’oeuvre
1) L’édition de 1857 des fleurs du mal comprend cinq parties : « Spleen et idéal »,
« Fleurs du mal », « Révolte », « Le Vin » et « La mort » qui forment un ensemble de
100 poèmes (respectivement 77, 12, 3, 5 et 3 poèmes). L’édition de 1861 comprend une
sixième partie, « Les Tableaux Parisiens » ainsi que 26 poèmes de plus. Le recueil est
réorganisé. On retrouve, dans l’ordre : « Spleen et Idéal », « Les Tableaux Parisiens »,
« Le Vin », « Fleurs du Mal », « La Révolte » et « La Mort ». Elle ne comprend pas les
poèmes censurés.

2) Depuis Platon, on associe le bien à la beauté. Baudelaire est en rupture par


rapport à ça est considère que la beauté peut aussi se trouver dans le mal. Ainsi, il
utilise l’expression « fleurs du mal », les fleurs représentant un idéal de beauté. Cet
oxymore reflète l’idée que se fait Baudelaire de celle-ci : quelque chose de subjectif que
l’on peut retrouver dans le quotidien, dans la vie comme dans la mort, dans le bien
comme dans le mal.

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III Lecture de « Spleen et Idéal »
1a) Baudelaire décrit le poète comme un être supérieur mal à l’aise dans la société
dans laquelle on lui impose de vivre. « Le Poète est semblable au prince des nuées / […] /
Exilé sur le sol au milieu des huées / Ses ailes de géants l’empêchent de marcher. » (v. 13 à
la fin - L’albatros).
Le poète est un martyr, son mal-être et sa solitude sont profonds. Il souffre
d’angoisse et n’y trouve aucune solution : « […] l’Espoir / Pleure, vaincu et l’Angoisse
atroce, despotique, / Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. » (v. 18 à 20 - Spleen 4)
.

1b) L’image et la beauté ont le rôle d’amantes du poète. Baudelaire voit les poètes
comme soumis à la beauté car il les désigne comme de « dociles amants » (v. 12 - La
Beauté). La beauté est donc maîtresse et muse de l’artiste : « Mon sein […] / Est fait pour
inspirer au poète un amour / Éternel et muet […] » (v. 2-4)

1c) Le spleen est une mélancolie sans aucune raison précise. Dans le premier poème,
Spleen, Baudelaire évoque son mal-être à travers la nature avec par exemple « le ciel bas et
lourd » (v. 1), « l’horizon » (v. 3)… il compare aussi sa condition à une prison aux vers 5 et
6-7 : « Quand la terre est changée en prison » et « Quand la pluie étalant ses immenses
traînées d’une vaste prison imite les barreaux ». Le deuxième poème, L’Horloge, est un
memento mori. Baudelaire reprend d’ailleurs l’expression en répétant plusieurs fois
« souviens toi » au cours du texte, il va même jusqu’à traduire l’expression en anglais et en
espagnol avec « Remember ! Souviens toi, prodigue ! Esto memor ! » (v. 13) pour montrer
que le temps et sa fuite touche tous les Hommes, quelle que soit la langue de ces derniers.
De plus, il personnifie le Temps et le rend meurtrier avec « J’ai pompé ta vie » (v. 12). La
mort est perçue comme une fatalité avec l’utilisation de verbes au futur simple comme
« planteront » (v. 4) et « sonnera » (v. 21). La vision du poète sur la mort est explicitée dans
la dernière strophe : « Tantôt sonnera l’heure […] // Où tout te dira « Meurs, vieux lâche !
il est trop tard ! » (v. 21-24).

2a) Jeanne Duval est décrite comme une femme grande, à la peau noire et aux
cheveux très épais et bouclés, voire crépus. Ce sont d’ailleurs ses cheveux et sa peau qui
sont principalement décrits par Baudelaire : un poème entier est consacré aux premiers,
« La Chevelure » et il les mentionne dans plusieurs poèmes, tels que dans « Le Serpent qui
danse » dans la deuxième strophe du poème avec « Sur ta chevelure profonde » (v. 4). La
peau de la femme est particulièrement évoquée dans « Sed non satatia » avec « brune

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comme les nuits » (v. 1), « Sorcière au flanc d’ébène » (v. 4). De plus son visage, en
particulier ses yeux, semblent fasciner le poète, qui les évoque dans les deux derniers
poèmes cités plus haut avec « Tes yeux […] // Sont deux bijoux froids où se mêle // L’or
et le fer. » (v. 13-15-16) et « Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme » (v. 9).
La relation charnelle des deux amants transparaît dans le travail de Baudelaire. Ce
dernier évoque souvent l’odeur de la femme, sa démarche, la présentant comme un être
d’une beauté ensorcelante. Il consacre d’ailleurs un poème entier à son odeur seule,
« Parfum exotique ». Dans « Sed non satatia », il décrit Jeanne Duval comme une
« déité » (v. 1). « ton corps si beau » (v. 2 de « Le Serpent qui danse ») appuie l’idée de
volupté chez Duval.
Jeanne Duval est comparée à un serpent dans « Le serpent qui danse » pour évoquer
la démarche balancée et sensuelle de la jeune femme. On peut pousser l’analogie plus loin
en ajoutant que le venin du serpent est ici le corps de l’amante de Baudelaire, qui
l’empoisonne et l’envoûte. Le charme de Duval est fatal pour le poète. Elle est aussi
comparée à une charogne dans le poème du même nom. Dans ce poème, Baudelaire
développe sa recherche de la beauté dans le mal en mettant sur le même plan un cadavre
en décomposition et sa bien aimée. Il rappelle aussi à celle-ci sa condition de mortel avec
« Et pourtant vous serez semblable à cette ordure » (v. 37).
La compagne de Charles Baudelaire est associée au mal dans le poème « Le
Vampire » aux vers 1 « comme un couteau », 3-4 « comme un troupeau de démons »; elle
est associée aux vices de l’Homme dans la strophe 3 avec « au jeu » (v. 9) « à la
bouteille » (v. 10). Elle est appelée « Faust » (v. 3), « Sorcière » (v. 4) et « Mégère » dans
« Sed non satatia », insinuant qu’elle avait vendu son âme pour garder jeunesse éternelle
avec la première appellation et qu’elle était « Proserpine » (v. 14), mère des Furies dans la
mythologie latine avec la dernière.

2b) Apollonie de Sabatier est associée à la religion dans le travail de Baudelaire.


Ainsi, on retrouve le champ lexical du sacré dans les poèmes « Le flambeau vivant » et
« Réversibilité » avec « Ces divins frères » (v. 3) dans le premier texte et l’anaphore en
« Ange » tout le long du deuxième, pour la qualifier.
Le poète est inspiré par Madame de Sabatier « Toute Entière ». Comme il le dit dans
le poème, « Lorsque tout me ravit, j’ignore // Si quelque chose me séduit. » (v. 13-14). Son
amour pour elle est tel qu’il ne saurait dire ce qu’il préfère chez elle, la femme devient
alors une muse dans son intégralité. Malgré cela, Baudelaire consacre quand même un
poème entier aux yeux de la femme, « Le flambeau vivant ». Il leur donne une dimension
divine avec « ces divins frères » (v. 3), les voit comme sauveurs et guides dans sa recherche

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de la beauté : « Me sauvant […] // Ils conduisent mes pas dans la route du Beau » (v. 5-6);
le poète est soumis à ses yeux : « je suis leur esclave » (v. 7).
Madame de Sabatier est décrite par Baudelaire comme une femme enjouée comme le
montre les vers 6, 7 et 9 de « Semper eadem » avec « joie », « curieuse » et « ignorante !
Âme toujours ravie », ou les vers 1, 6 et 21 de « Réversibilité » avec « Ange plein de
gaieté », « Ange sein de bonté », « ange plein de bonheur, de joie et de lumières ».
La poésie de Baudelaire laisse entrevoir un amour chaste et spirituel envers Madame
de Sabatier. Tout d’abord, l’anonymat de ses poèmes montre qu’il ne prévoit pas de relier
à elle, malgré son amour profond. De plus, il décrit son amour comme « un mensonge »
au vers 12 de « Semper eadem » et utilise dans « Harmonie du soir » et « Le Flacon » un
vocabulaire religieux pour qualifier son amour : « Ton souvenir en moi luit comme un
ostensoir ! » (v. 20) pour le premier et « un vieil amour ranci, charmant et sépulcral. » (v.
25).

2c) « Le Beau Navire » est une description de Marie Daubrun où elle est comparée à
« un beau vaisseau qui prend le large » (v. 26). On retrouve donc ses caractéristiques
physiques avec « sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses » (v. 9), « Ta gorge
triomphante est une belle armoire » (v. 18) et « Boucliers provocants, armés de pointes
roses ! » (v. 21) pour évoquer la poitrine de Daubrun, « Tes nobles jambes » (v. 29) et « Tes
bras, […] // Sont des boas » (v. 33-34). De plus, les yeux verts de Marie Daubrun inspirent
énormément le poète puisqu’ils les mentionnent dans « Le Poison » avec « De tes yeux, de
tes yeux verts » (v. 12), dans « Ciel Brouillé » avec « Ton oeil mystérieux ( est-il bleu, gris
ou vert ?) » (v. 2), dans « Causerie » avec « tes yeux de feux, brillants comme des
fêtes ! » (v. 13) et dans la deuxième partie de « Chant d’automne » avec le premier vers :
« J’aime de vos longs yeux la lumière verdâtre ». Marie Daubrun est d’ailleurs comparée à
l’automne dans « Causerie » : « Vous êtes un beau ciel d’automne, clair et rose » (v. 1).
Baudelaire voit en son amante, une femme enfant, une soeur. Il explicite ceci dans les
poèmes « Le Beau Navire », « L’invitation au Voyage » et dans la deuxième partie de
« Chant d’automne » : « Je veux peindre ta beauté // Où l’enfance s’allie avec la
maturité » (v. 2-3 du premier poème), « Mon enfant, ma soeur » (v. 1 du deuxième) et
« Amante ou soeur » (v. 7 du dernier).
La dernière muse de Baudelaire est souvent associée aux drogues et à l’addiction : le
poète compare les yeux et la salive de son amante au vin et à l’opium dans « Le poison »
et sa poitrine à une « Armoire à doux secrets, pleine de bonnes choses, // De vins, de
parfums, de liqueurs, // Qui feraient chavirer ls cerveaux et les coeurs ! » (v. 22 à 24) dans
« Le Beau Navire ».

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2d) On retrouve dans les poèmes « A une Madone » et « A une dame créole » trois
aspects des différentes femmes évoquées plus haut. Tout d’abord, dans le premier poème,
on reconnaît la dimension sacrée et spirituelle de l’amour du poète, comme lorsque
Baudelaire écrivait à Madame de Sabatier avec des références à la Bible, « Madone »
désignant généralement la Vierge Marie, aux vers 37 et 39 avec « Marie » et « des sept
Péchés capitaux »… on retrouve dans les deux textes l’attirance physique éprouvée par
Baudelaire au travers des descriptions précises qu’il fait des deux femmes : « ton corps
blanc et rose » dans le premier et « vos grands yeux » dans le deuxième pourraient être
des évocations de sa passion avec Marie Daubrun, tandis que la « Volupté noire ! » de « A
une Madone » pourrait en être une de Jeanne Duval. Enfin, l’aspect de la femme-muse
présent chez les trois femmes est aussi représenté dans ces deux textes avec la description
de la statue de la Madone que l’ariette érigerait : « Je veux bâtir pour toi, Madone, ma
maîtresse // Un autel souterrain […] // Où tu te dresseras, Statue émerveillée. » (v. 1-2 et
6). Baudelaire end explicite cet aspect de la femme aimée dans « A une dame Créole » avec
les vers 12 et 13 : « Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraites, // Germer mille sonnets
dans le coeur des poètes ».

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Synthèse

En conclusion, on peut dire Baudelaire considère la femme comme une muse grâce
aux images de l’artiste évoquées dans « A une Madone » et dans « A une dame créole » et
à la description constante du corps de ses amantes qui lui inspire un désir profond, mais
aussi un mal-être certain. Ainsi, la femme est à la fois source de haine et objet de culte
pour le poète. Là où les poèmes tels que « Le Beau Navire » ou « Le Flambeau Vivant »
célèbrent d’une manière presque religieuse et dévote le corps de Marie Daubrun et le
regard de Madame de Sabatier, « Le Vampire » montre toute la souffrance que cette
passion fait éprouver à Baudelaire et qui l’amène à détester son amour, comme le
montrent les derniers vers de « Remords Posthumes » : « ‘’Que vous sert, courtisane
imparfaite // De n’avoir pas connu ce que pleurent les morts ?’’ // - Et le ver te rongera
comme un remord. » , où il exprime sa rancoeur envers Jeanne Duval. L’amante du poète
est donc une source de douleur : la comparaison des femmes au poison dans les poèmes
« Le Vampire » et « Le Poison » montre la fatalité de leur charme sur Baudelaire; en outre,
on note aussi que l’amant demande à son aimée la clémence comme dans « De Profundis
Clamavi » avec « J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime // Du fond du gouffre où on
mon coeur est tombé. » (v.1-2). Paradoxalement, la femme est une source d’apaisement
pour le poète, comme l’expriment les textes « Parfum exotique » et « L’invitation au
Voyage », qui décrivent tous deux un moment de paix dans la vie des amants. Cela est
explicité dans les derniers du deuxième poème : « Là, tout n’est qu’ordre et beauté //
Luxe, calme et volupté ».

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