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Cours de l’histoire de l’art :

Figurer la “nature”
Figurations du non-humain de l’âge classique à nos jours
Exam = série de questions de compréhension

Dérèglement climatique = quel est notre lien à la nature


Comment les êtres humains ont tenté de rendre présent la nature dans leurs images?

!! On ne va pas parler de nature mais de non-humain, animaux, végétaux…!!

Cours 1

Partie 1 : l’invention de la nature

Inverse de la nature = culture ; non-humains/humains


Le monde des humains, par hiérarchie, est plus important que le monde non-humains
Humains → animaux→ végétaux → minéraux

Mais la nature n’existe que grâce à la culture et


inversement → couple nature/culture

Philippe Descola​ : anthropologue, est parti voir des


chasseurs cueilleurs pour comprendre leur lien au
monde non humains (il se rend compte qu’ils sont en
interaction avec ce monde, donc qu’ils ne font pas de
différences entre les deux mondes)
Donc la séparation entre la nature et la culture avec une
hiérarchie entre les deux n’existe que dans l’occident, la
nature ne devient qu’une convention
Ici il explique que sur tout ce qu’on voit, des ​filtres culturels​ agissent, appelés ​ontologies​ :
selon l’endroit et l’époque où on est né les choses ont des significations différentes, en
fonction du contexte culturel dans lequel on se développe

Quatre types d’ontologies d’après P. Descola


- Naturalisme​ = notre filtre ontologique → on pense que tout le monde obéit aux
mêmes lois de la physique (mdr il a pris l’exemple de la mouche et de l’homme
pendant 3 plombes ehe) mais ont ne partage pas la même intériorité, nous sommes
les seuls à avoir une conscience

- Animisme​ = par exemple chez les chasseurs cueilleurs de Philippe → on pense que
toutes les espèces ont un corps différents, ce qui les fait vivre dans un monde
différents, mais en revanche tous les êtres vivants ont une intériorité (ils pensent que
tous les êtres vivants sont être humains mais qui ont un costume donc chaque être a
une culture)

- Totémisme​ : chez les aborigènes → tout le monde a le même corps et la même


intériorité (avant il y avait des dieux “les êtres du rêve”, et ils se sont fondus dans le
paysage) puis il y a des catégories des êtres du rêve qui se sont construits : tu viens
du rêve serpent donc tu es colérique et sérieux et tu partages ces caractéristiques
avec un type de cactus, avec le kangourou et le serpent par exemple ; le corps et
l’esprit des humains ou non humains en fonction de du type de rêve

- Analogisme​ : mayas, grecques, romains … → chaques personnes est particuliers, on


vient d’un dieu et à partir de ça on est unique, on a un corps et une intériorité
L’art en fonction des Ontologies

Opération de dessin, contrairement à l’écriture, est


universelle ; mais ce que ça signifie change en tout point
en fonction de la culture et de l’époque

Donc les filtres ontologiques vont avoir un impact sur la


représentation de la nature
Animisme :
Dans l’animisme faire une représentation = faire un
double
C’est un masque à transformation : un sorcier va porter

ce masque pour incarner un non


humain
On voit qu’il y a un visage
humain, une forme d’épervier et
des dents de morses donc on
devient une identité en portant ce
masque (et après ils prenaient
des substances psychotropes et
ils pouvaient parler aux morses,
aux éperviers, on pouvait voir
comme ils voient …)
Donc l’art, par le masque n’a rien
à voir avec nos peinture, mais a
une signification particulière

Ici on voit que le masque change en fonction de la


face vue
Ici petite figurine de l’ours = tous les
esprits des ours, c’est l’origine, l’animal
en question est la conséquence de la
petite sculpture, c’est la sculpture qui a
créé l’ours et qui permet au indiens
yup’ik de les chasser
Pour nous dans le naturalisme c’est
l’inverse : la sculpture est la
représentation de l’ours déjà vivant

Ces parures corporelles ont retrouvé des plumes , des dessins de mâchoires, des taches
sur la peau qui imitent les aspects des animaux. On essaye alors de transformer son corps
pour se transformer en animaux et donc avoir ses capacités. Ils veulent interagir avec le
non-humain en prenant une partie de leur corps. Ces dessins sont faits par eux-même.

On va toujours se poser la question de ​l’espace temps​.

La nature c’est un espace et on se représente dedans. Avant, on n'avait jamais vu de temps


ni d’espace. On voit juste des esprits pcq l’espace est partout et on est dedans.

Dans les peintures des aborigènes. C’est une représentation qui rentre dans le totémisme.
(à revoir)
Dans cette représentation on voit des
cartes mais pas d’espace pcq pour eux,
les êtres sont les espaces. Tout est
conséquences des êtres du rêve. Donc
chez les totémistes pas de
représentation de l’espace temps. Ou
alors on trouvera ce genre de cartes

Ici il n’y a pas de représentation du corps


mais on a celle de l’espace (une espace de
cartographie pour raconter un mythe, souvent
tracer au sol pcq documents secrets). On a
pas de différence entre le corps et l’espace
pcq le corps = espace. On retrouve jamais de
configuration où on a les deux. Il a y une
continuité entre le corps et ce qu’il l’entoure.

C’est une représentation médiévale de


l’idée qu’un corps humain est traversé par
un tas de signes astrologiques. Le corps a
donc chacune de ces parties qui est associé
à un signe astrologique.

Le corps humain est la résonance d’un


corps plus grand : le cosmos. Donc
l’astrologie aujourd’hui est une fond de
croyance encore présent.

Une grande croyance c’est qu' à partir d’un dieu


on trouve des petits bébés qui sortent de ce dieu :
c’est une antiquité dans lequel tout descendrait et
tout est ensuite classé par hiérarchie.

Ce dieu/super corps peut être différent en fonction


du peuple : Dieu, le pharaon, l’empereur inca (pcq
considéré comme descendant de dieux). A partir
d’un super corps on trouve tous les autres corps :
d’où l’idée de père dans Dieu.
(à revoir)

Dans la peinture de paysage, on ne trouve pas


d’êtres humains pcq on veut configurer l’espace.

Ici dans la configuration analogisme, le


personnage n’est jamais représenté dans un
espace réel

On a pas de perspective comme aujourd’hui


mais on a de la perspective imagée : par
d’impression de profondeur mais impression
d’aller de bas en haut.

Mort de Marie, dans laquelle on ne trouve


pas d’espace. Juste un fond doré qui
représente la hiérarchie de l’univers.

Le fait qu’il soit la donne une structure de


l’espace mais pas dans le dessin en soit.
Comment on arrive au naturalisme ?

Par la perspective italienne avec le point


de fuite. On représente ce qu’on voit :
l’expérience vision c’est la configuration
de ce que l’on voit de la position de
l’individu dans l’espace. Ce mouvement
va avec la représentation de la vie des
gens, de la réalité, du quotidien. On voit
alors la question de l’espace temps
apparaître. On est au XVe siècle
(1430-1470).

L'arrivée est progressive pcq on trouve des tas de tableaux et de traités dans lesquels on
étudie la perspective.

Ce tableau a une perspective probablement


décalquée pcq trop bien réussie : sachant que
l’on parle de la photographie depuis très
longtemps, on pourrait penser à la petite
boite, appelée ​camera oscura​ (la chambre
noir/obscure) dans lequel on voit le reflet de la
réalité. Ce phénomène est réalisé par un petit
orifice qui projette à l’envers l’image perçue
par la lumière qui le traverse. On voit alors
l’image sur un écran, que l’on peut décalquer.
Le seul pb pour parler de photographie pure,
c’est qu’à l’époque, l’image n’est pas fixée (on
peut pas l’avoir en papier etc...).

Au même moment on voit l’apparition de ​portrait​.Le portrait et la perspective sont les deux
éléments qui marquent le mouvement naturaliste, d’après P.Descora.

Pendant longtemps on a représenté de façon


idéalisée mais d’un coup on représente la
réalité, on individualiste les humains dans
l’espace. On montre son tout, ses émotions,
ses habits, ses défauts (tout). Par exemple,
on a ici Charles VII, qui n’est pas beau du tout pcq on ne cherche justement pas à l’idéaliser.

Puis on voit l’apparition de l'arrière-plan qui


amène encore plus l’idée de l’espace temps.
Tout devient plus proche de la réalité.

On trouve ainsi de plus en plus la séparation


de nature et culture. Les humains
deviennent alors séparés de la nature.

Le paysage va ensuite devenir le ​décor des êtres humains​, il va les implantés dans un
espace temps.

Dans ce tableau, c’est la première fois qu’on


représente une environnement qui existe. On
commence à voir l’envie de ​situer​ des choses.

Première fois que l’on voit l’apparition d’un


événement météorologique.

Première fois que le centre du tableau c’est le


temps mais en étudiant un peu plus le tableau
est la scène on se rend compte que le temps
est simplement utilisé comme allégorie des
humains/ d’une pensée.
Dans la même idée, on retrouve ​La Joconde​ qui
s’implante dans un décors qui a amené de
nombreuses interrogations : est-ce un lieu existant
ou simplement le reflet de la
pensée/humeur/personnalité de Mona Lisa ?

Les environnements souvent sont des projections


symbolique de la pensée de

(à revoir)

On trouve ensuite des


représentations de la vie naturelle :
les peintures paysages.

Les actions humaines sont très


souvent placées devant le paysage,
qui devient lui-même simplement du
détail. En effet, si le non humain est
représenté, il est placé au rang
secondaire, il illustre juste quelque
chose du monde humain.

Ici, on peut dire que le paysage a quand même une


place très importante dans la peinture mais les
actions humaines ont toujours cette place primaire.

Néanmoins, on a une innovation pcq devant ce


tableau, l’expérience visuelle amène une expérience
physique. C’est presque comme si l’on était dans le
tableau et que l’on ressentait le vent etc... On sent
presque une continuité de la réalité dans la scène du
tableau.

Mais dans les tableaux du XVIIe siècle, la scène


est toujours faite par qqch d’humain. On retrouve
toujours un sujet qui crée la scène : on va
souvent voir un humain dans le tableau qui
amène l’idée de la scène et qui va donner sens à
la temporalité de la peinture.
On trouve alors des sensations physiques qui
se mettent en place. Presque l’intérêt c’est de
pouvoir aller dans le tableau, se projeter.

(j’ai pas trop compris le truc je crois mdr)

Dans ces peintures, ce n’est pas la réalité


mais une nature idéale. Pour se faire, les
peintres choisissent des éléments réels. Les
paysages peints ne sont jamais trouvables
dans la réalité.

A.Carrache crée un paysage d’arrière plan


idéalisé en collant des choses non
existantes dans la réalité : on trouve alors
une part d’invention dans ses tableaux.

Même s' ils semblent réels, ils sont toujours un


collage de ce qu’on a pu observer : cela permet
donc de donner un cadre qui ancre dans
l’espace temps les actions humaines, en
insistant sur le fait que ses actions peintes ont
bien pris place dans notre réalité.

La nature représentée est à l’image de la scène, c’est une nature idéale dans lequel tout est
créé par des formules géométriques (tout est vu par la perspective).

Si on regarde ce tableau, on trouve des figures


géométriques qui emprisonnent les actions des
humains et le reste est secondaire. On a un
détachement de l’espace temps et de l’humain.
On a une cohérence dans le monde des
humains puis on trouve une autre scène dans le
paysage.

(j’ai pas eu l’exemple du cours mais c’est un peu le même type que cette peinture là. C’est «
Countryside with Diogenes – Nicolas Poussin »)

N.Poussin est aussi très géométrique :


apparition de plans, de « trucs » de
compositions qui donnent les
perspectives et de la profondeur
(souvent amené par de l’eau).

Fin bref, c’est toujours la même chose


dans tous les tableaux de l’époque.
Donc, on a ainsi la preuve que les
paysages ne sont pas réels mais
idéalisés en fonction d’éléments pour
mettre en avant les actions humaines.

Pour N.Poussin, la nature est la création de


Dieu mais en se développant de manière
anarchique, le peintre a le devoir de faire des
choix qui permettent la représentation unique
du beau de la nature, ce qui la rend gracieuse
et à l’image de Dieu.

On trouve différentes perspectives :

1. linéaires, celle qu’on apprend avec Catherine :(


2. atmosphériques, celle qui prend en plus en
compte le rendu des lumières.

On va par exemple trouver les contre-jours, le flou des


choses éloignées et leurs bleuissements, etc.
On note le caractère photographique dans la représentation.

Pour ce peintre, on sait qu’il construit ses


perspectives sont faites avec la camera
obscura. La seule variation c’est qu’il choisit ce
qu’il veut représenter pour que le tableau aille
dans son sens.

Il peint de manière très différentes pcq il utilise


des méthodes complètement différentes des
autres.

(ça on va le revoir et je crois qu’encore une fois j’ai pas compris pcq pas de sens dans ce
que je raconte)

Le naturalisme se trouble pcq on trouve une impression d’appartenir au monde, donc


nécessité de changer la représentation.

On va parler de deux autres notions plus tard :

● l’agentivité, c’est les questionnements suivants : qui fait quoi ? Qui décide de
quoi ?

Dans certains mouvements, c’est l’artiste qui décide ce qu’il représente mais pour d’autres,
c’est l’âme/les dieux rêveurs/l’esprit/la nature qui choisit ce qu’il représente (dans les
peuples indiens par exemple).

Ainsi, est ce que la nature a qqch à dire ? Par exemple, chez Poussin, on voit que non car
tout est choisi et idéalisé.

● l’hylémorphisme, est la croyance artiste dans laquelle l’artiste impose sa volonté à la


matière (la peinture se voit imposer des formes et n’a rien à dire).
C’est l’image qu’on a de toutes les créations (même si elle est fausse) : on a un objectif est
c’est l’objectivité qui le met en place. C’est les idées des naturalistes, la matière fait ce qu’on
veut mais non pcq la matière a ses limites, les matériaux ont qqch à dire.

(les trucs à savoir c’est juste pouvoir expliquer ce qu’on a vu mais pas besoin de connaître
tous les titres de tableaux)

Questions :

un ordre rationnel dans la nature. La nature relève de l’humain. La nature pousse de manière anarchique et nous
on met de l’ordre. Surtout dans sa représentation.

Ce qu’on définit comme réalité est conventionnelle, il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Dans le
naturalisme on veut trouver des réalités expérimentales : en fait, réalité objective que dans une partie des choses
(que dans le cas des pdv) mais subjective dans sa représentation.

(pas grave si tu captes pas la partie des questions)


Cours 2

Partie 2 : La peinture en plein air

La définition de la réalité, de la précision et de la vision dépend de la personne qui souhaite


et qui désire. On va parler de la peinture sur du motif (peinture sur motif = peinture en plein
air). Au XIXe siècle, on trouve une idéologie de peinture de paysage dans le paysage. Avant
le XIXe siècle, il est arrivé que les artistes soient allés dans les paysages/la nature pour
l’étudier mais tous les tableaux étaient faits dans des ateliers (qq semaines, mois ou même
années plus tard). De toute manière, rappelons que leurs peintures étaient un collage de ce
qu’ils trouvaient le plus beau.

Mais si on veut faire une peinture réaliste et correcte d’un paysage, un objet ou une
personne, il faut se trouver devant celle-ci (c’est plus simple de faire un portrait en face que
de mémoire). Au XIXe, cette pensée devient ainsi une idéologie : il faut commencer et
terminer devant la chose que l’on représente.

On veut se rapprocher de la nature, et donc sortir en quelque sorte du naturalisme. L’idée


d’aller peindre en plein air est pratiquée au XVe siècle car ils vont étudier la nature dans la
nature mais, encore une fois, le travail de peinture est fait en atelier et filtrer pour suivre des
normes. Ce qui nous intéresse c’est qu’on comment à théoriser, à faire une norme pour
peindre le paysage. C’est ​Pierre-Henri Valenciennes ​qui insiste le plus sur ce point.

Ce qui faut préciser, c’est que l’art en générale est dominé par le système académique.
C’est le seul moyen de faire carrière, c’est ce qui permet d’en faire un métier. Cette
académie à ériger une hiérarchie des sujets. La grande peinture est la peinture d’histoire
(mythologique, religieuse, historique (les rois, grandes batailles)). Pour la dernière partie,
c’est des vrais gens et donc de la société. C’est la seule méthode de faire carrière et d’être
payer.

On a ensuite la peinture secondaire : de genre (vie quotidienne), le portrait, le paysage, la


nature morte.

Dans ce contexte d’académie, on reflète la hiérarchie humain/non humain et sociale.

Dans le XIXe siècle, on veut une vraie peinture de paysage qui sera mise en avant. On a un
trouble qui remet en question la hiérarchie de l’art et la représentation du non humain peut
être mis au même niveau que l’humain. Ce trouble dans le naturalisme est observable.

I. PH Valenciennes
Né dans le sud de la France, il fait partie du tiers état mais fait des études reconnaissables.
Son éducation est religieuse, littéraire, mathématique et artistique : basique à l’époque. À
cette époque, la peinture de paysage est semblable à celle d’Albert Cuyp.

Il va rentrer dans l’académie Royale de Toulouse est à très haut niveau (seule en dehors de
paris). C’est une école d'élite. Là-bas, il va être influencé par JB Despax qui fait de la vue en
perspective, une sorte de description cartographique. À l'époque, on veut tout maîtriser qui
se ressent dans ce tableau.

Un autre peintre va l'influencer car il


sera son élève et va terminer ses
tableaux : Doyen. Doyen fait des
peintures mythologiques. Ainsi, V va
multiplier les études des peintures de
nature.

Pour étudier les paysages et les peintures, les


écoles recommandent d’aller en Italie pour avoir une
idée des peintures de l’époque (pas de musées et la
majorité des grands étaient italiens).

D’ailleurs, dans les tableaux, la nature idéale que l’on retrouve est très souvent inspirée de
celle que l’on pourrait trouver en Italie vers Valence. Mais chez V, il tente de rester fidèle à
ce qu’il voit.
Il commence à échafauder toute une théorie sur comment représente le paysage. Pour lui,
on trouve souvent des tableaux trop similaires au niveau des paysages en arrières plans.

On est dans l’idée d’une révolution scientifique : on ne se contente plus des principes que
l’on nous donne (de la religion), on veut aller vers une expérimentation pour corriger ce
qu’on nous raconte (=les expériences scientifiques).
Il fait des manuels pour les élèves qu’il va avoir : pour V la peinture n’est pas faite avant
qu’on l’ait faite, comme l’académie l’apprend (on suit les normes de l’époque, plusieurs
plans etc..). Mais pour lui il faut d’abord observer les choses. On passe de l’induction à la
déduction : on prend les choses qui nous viennent de la nature au lieu de les tirer vers nous.

ici on a un exemple de perspective


atmosphérique.

Il va inventer/participer à l’invention d’un


mouvement, le paysage historique : il
représente un paysage le plus vrai possible
pour raconter un mythe.

Ce qui est intéressant, c’est que par


l’obligation de raconter une histoire, il montre
le paysage. Ici l’histoire devient accessoire
du tableau. C’est la représentation
météorologique qui l’intéresse et non les
activités humaines. Il y a un vrai travail de
lumière.

Dans ce tableau, on voit ce qu’il voit


vraiment. Il modifie le minimum possible
ce qu’il voit.

L’agentivite : c’est la nature qui


commande. C’est différent, on prend ce
que la nature donne.
Aujourd’hui, on voit souvent uniquement ce genre de travail de V mais gardons en tête que
de son vivant il ne les a jamais montrés. Pour lui, ces peintures étaient intéressantes dans
un cadre pédagogique, pour ces cours de perspective (cours de dessin à des écoles). Ils ne
les considèrent pas comme des œuvres d’art mais des exercices pédagogiques.

Ici, on voit presque une photographie de ce qu’il voit. On a toujours la position du sujet, on
comprend où il est dans l’espace temps.

Ses écrits de traités (1801) ont un succès énorme à son époque et plus tard. Souvent utilisé
pour l’éducation du dessin.

V a mis en place des méthodes picturales qui servent au changement profonds plus tard. Il
conseille de beaucoup voyager, de prendre des notes pour peindre. Il faut récolter des
informations pour trouver des indices pour un tableau véridique. Il va recommander de
représenter des paysages à un moment donné.

En fonction de ce que l’on veut peindre, le temps de peinture doit être limité.

● Par exemple, l’exécution ne doit jamais dépasser deux heures dans l’après midi car
sinon, la lumière ne sera plus la même, les ombres non plus etc..

● Pour peindre des couchers de soleil, des évènements météorologiques, il faut se


limiter à 30 minutes de prise de notes pour préciser spatio-temporellement ce qui se
passe.
Il veut éviter les paysages idéalisés pcq on va vers du faux, en changeant les tableaux, on
s’éloigne de ce qu’on voit.

C'est ce que V expose et fait carrière. Ce qui intéresse V c’est qu’il tente réellement de faire
des vrais paysages mais en incrustant des histoires. Dans ce tableau, on remarque d’abord
les paysages puis les humains. On veut nous montrer qu’on est devant ce qu’il a vu.

On parle de peinture « fenêtre sur le monde ».

Mais tout est quand même composé pcq le peintre doit quand même réinventer les choses.
Donc un peu étrange pcq il dit parfois qu’il faut rester fidèle puis qu’il faut recomposer (la
nature est pas toujours intéressante, il faut savoir la modifié un peu). On essaye de se
placer dans un équilibre entre la nature, sa ? et le peintre qui lui donne de l’ordre.
V est le tributaire des règles académiques mais aussi veut représenter la réalité. On trouve
de nombreux questionnements qui mettent en contradiction les choses.

Recherches de méthodes picturales pour pouvoir se rapprocher de plus en plus sur ce qu’on
voit pour de vrai.

Le rendu est extrêmement précis.


On peut voir le caractère ? de V

(à revoir)

Informations archéologiques

Ici, c’est le même évènement que sur le


tableau ci-dessus mais la peintre ne l’a pas
vu : ici on est encore dans du naturalisme.
Dans son tableau, c’est les humains
d’abord puis le volcan.

Alors que chez V on a un rapport de force,


la nature l’emporte sur les humains. Alors
que chez l’autre, les humains sont en
maîtrise de la situation.

Dans la question de la représentation de l’espace temps on a un trouble.

David réinvente la peinture d’histoire

(à revoir)

Il fait une expérience journalistique.

Arrangement avec la réalité


Chez David, on représente les choses telles qu’on les voit et on les améliore.

V va laisser une trace institutionnelle. Il va avoir une carrière honorable mais disparaît. En
1790, David dissout l’académie royale pour en faire des instituts. On commence à
s’intéresser aux peintures secondaires. Donc cela provoque des changements artistiques. V
ne va jamais avoir de poste en académie mais à la vie de sa vie (1818) on crée en 1816, un
prix de peinture paysagiste historique. On appelle ça des prix de Rome qui permettent de
rentrer en académie et donner des cours. Les deux premiers vainqueurs de ce prix sont
deux élèves de V.

Avec ses livres, il marque plusieurs époques après la sienne. De son temps il est connu
pour des peintures historiques mais aujourd’hui il l’est pour ces peintures paysages qui sont
voulues très vraies.

II. L’école de Barbizon

Suite direct de Valencienne (et Bertin et Michalon, ses élèves)


Il va il y avoir une génération de peintre qui vont peindre la nature comme un ​motif​ (cad que
c’est déjà une représentation, la nature devient figuration)

Ces peintres vont travailler en sachant qu’il y a un prix de paysage, donc ils vont beaucoup
s'entraîner, ils doivent avoir des exemples de nature dans leur esprit “un portefeuille”
(expression de Valencienne)
Et pour s'entraîner ils vont créer une sorte de cluster, de groupes de peintres qui
s'entraînaient dans les forêts au alentours de Paris, ce qui développe énormément les
peintres de paysages

On sait où on se trouve dans l’espace et premier


peintre à supprimer sa signature pour que le tableau
ne soit pas altéré par quelque chose qui n’a rien à
voir avec le paysage
Georges Michel (français),​ sorte de nouveaux
Ruysdael (néerlandais)​, et qui s'intéresse
énormément aux paysages hollandais

Guerre culturelle entre l’Italie et l’Europe du Nord


(hollandais ou flamand) = Paysage idéalisé (grandes
scènes dans des environnement de paradis sans
saison …)/paysage précis (peinture d’un éclair par
exemple)
Et début 19e siècle les français, après la révolution,
vont décider de plus s'intéresser à la peinture
hollandaise plutôt qu’à la peinture italienne
Exemple de peinture hollandaise :

Volonté de faire sentir les choses, de faire sentir la boue et le froid

La peinture anglaise arrive également


dans le monde de la peinture notamment
avec ​John Constable​ :
Il a une influence pour peindre les nuages
différemment

Deux générations dans l’école de Barbizon :


1. La première génération dite “néoclassique”
- Il n’y a plus que du paysage mais il subsiste une
codification, on ne peint pas que ce qu’on voit
Camille Corot (formé par Bertin et Michalon) plus grand
peintre de la première génération
Il tente de peindre ce qu’il voit (on voit la position du
peintre, la perspective linéaire, la lumière qui diffère avec
les montagnes…)
Il travaillait sur papier puis il collait son oeuvre sur une
toile (est une esquisse)

Une fois réellement peint les esquisses se transforment


en ça :
On voit qu’il a idéalisé son esquisse (+bosquet d’arbres
qui n’existe pas…)
Invention du 19e siècle (1820-1840) = le chevalet et
les tubes refermables de peintures
Révolution matérielle car avant c'était très dur de travailler et de peindre dehors (il fallait faire
une grande préparation pour avoir des couleurs, pour transporter il fallait stocker ses
couleurs dans des vessies, bref très chiants)

En plus un marché des représentations du paysage en peinture se créer, ce qui motive


certains peintres à peindre des paysages simples

2. La deuxième génération dite “romantique”


- Meneur de cette deuxième génération : T.
Rousseau = se retrouve avec la nature, est
un ermite qui ne veut pas de la ville qui se
développe fortement à cette époque, la
nature est une sorte de divinité
“celui qui vit dans le silence devient le
centre du monde”
“la société nous fait perdre la santé de
l’esprit comme la santé du corps”

Attention il ne peint pas ce qu’il voit mais il


veut traduire la sensation intérieure qu’il
ressent en voyant le paysage
TRADUCTION DES ÉMOTIONS, IL NE
TRADUIT PAS LA NATURE TELLE
QU'ELLE EST MAIS TELLE QU’IL LA
RESSENT
L’état d’esprit du peintre se mélange avec la
vraie vision de la nature
Autre peintre de la deuxième génération : Charles-François Daubigny
Il peint vraiment au plus près de la vérité

Paul Huet :
Nature sans histoire mythologique, volonté de
retranscrire la force de la nature

Narcisse Diaz :
Finit par ne peindre plus que la forêt (on voit dans
son travail la transition histoire mythologique
encore présente dans les représentations/ plus
que la forêt)

A retenir :
Volonté d’aller vers une peinture de paysage autonome
On voit néanmoins des reconstitutions (de paysage avec Corot et d’émotion avec
Rousseau)
Donc le renforcement du sujet laisse une part d’humains dans le non humains
On le fait notamment car la photographie est arrivée donc les peintres vont mettre en avant
ce qu’ils ressentent de la nature (ce que la photographie ne peut pas encore représenter)
Également car une nouvelle philosophie se développe, qui met l’expérience sensorielle en
avant (siècle des lumières je pense avec Darwin et la science qui explose)
Cours 3

Partie 1 : L'énigme romantique

CONTEXTE

Aujourd’hui on parlera de l’Allemagne, et de l'Angleterre.

On a déjà un nouveau rapport des peintres à la nature. On trouve la naissance d’une


peinture de paysage autonome.

1915 à 1866 : on parle d’une redéfinition complète de la place de la nature. On trouve deux
pays émergents (Angleterre, pendant la deuxième heure et Allemagne, territoire très
puissant).

Quand un pays commence à se former, il réfléchit à une forme d’art nationale. Et en


Angleterre qui fait sa révolution 100 ans savent l français et l’Allemagne est un nouveau, il
réfléchit à leur identité et comment on le représente (on lui donne une personne) : moment
de formation des pays nations (lange, frontière) dans le XIX et début XX. À ce moment-là,
on voit les trois peintres cités.
Le romantisme est le retour au spirituel de l’esprit du siècle des Lumières. Ces révolutions
en Angleterre et en France ont un énorme impact en Europe. On était dans une monarchie
absolue (tous les pouvoirs en une personne et roi = dieu sur terre). Donc pour tout le peuple,
on retrouve une crainte de vengeance des cieux. En effet, on coupe la tête du roi, le
descendant de Dieu donc il devrait y avoir des conséquences. Mais le seul changement que
l’on remarque, c’est la montée en puissance de l’Angleterre et de la France, qui deviennent
les pays les plus puissants de l’Europe.

Ainsi, ce manque de conséquences sur le peuple amènent une remise en question de la


croyance religieuse et ? . On note alors une chute de la croyance religieuse pure et dure
mais on voit naître une croyance dans la nature : celle-ci deviendrait l’image du divin, elle le
refléterait. Le romantisme est alors une forme d' animisme (esprit dans la forêt), ce qui
amène un petit problème : les animistes sont toujours polythéiste. Mais le romantisme ne
considère pas la nature comme un ensemble d’éléments divins mais comme un tout qui
reflète Dieu.

Dans ce cadre, où la nature peut reprendre ses droits (avec un dialogues


avec l’humain), est ce que l’on va trouver un équilibre entre le non
humain et l’humain ?

I. L’Allemagne
En Allemagne, on retrouve une fièvre littéraire et intellectuelle à la fin du XVIIIe ; contexte
dans lequel CD.Friedrich va se situer. Beaucoup de choses vont alors se passer : mais
surtout, on retrouve un modèle italien vieillissant et une volonté forte d’innovation/de
nouveau.

Dans les années de 1770/80, de nombreuses réflexions sur le mouvement néoclassique et


ses règles apparaissent : en effet, les règles du néoclassique veulent mener la recherche de
l’ordre, du calme, etc. Cela nous ramène à une peinture semblable à celle de N.Poussin,
c'est-à-dire une rationalité humaine tentant de tout contrôler. Le personnage le plus
marquant pour ce retour est WINCKELMANN.

Progressivement, on imagine qu’il faut se détacher de cet idéal italien. Pour cela, de
nouvelles références sont à activer et à aller rechercher dans l’histoire du pays (toujours
dans le cadre de l’identification des pays). Les références trouvées vont être des figures du
Moyen-Âge, qui avaient une approche plus spiritualiste, et surtout la philosophie allemande,
surtout Kant.

Rappelons que Kant amène son idée de la perception de la réalité faite que sur le plan
individuel, appelé Aufklarung. Ainsi, en étant héritier des idées du siècle des Lumières, il
déclare qu’il faut expérimenter pour comprendre les choses : nécessité de peindre ce que
l’on voit et ne pas l’idéaliser. Chez Kant, on est dans une idéologie perspective (« je crois ce
que je vois et je peux sentir »). Mais attention, on trouve tout de même chez Kant l’idée d’un
monde parfait, qui est atteignable que par sa propre perception spirituelle.

On trouve aussi Descartes avec son ​cogito :​ la seule façon de savoir que le monde existe
c’est de comprendre ce que nous pensons. C’est lui qui pose les bases, « pcq je suis la, le
monde est la » = naturalisme.

Mais en Allemagne, on trouve​ la Tempête et la Passion,​ Sturm und drang : un mouvement


dans lequel les romans mettent en scène des personnages dominés par leurs émotions.
Souvent la nature et les couleurs jouent des rôles importants sur la réflexion des émotions.

(à revoir, plus trop suivie pendant 2/3 minutes)

L’INNOVATION DE FRIEDRICH

Friedrich veut confronter les idéologies qui existent déjà en créant une peinture qui ne suit
pas les règles actuelles. Néanmoins, les peintures d’histoire sont encore bcp présentes et il
va commencer par ça. Gardons en tête qu’elles ont un rôle très important pcq l’on est
toujours dans cette volonté de création de l’histoire des pays. Par exemple en 1810, en
France, on est dans un contexte d’affirmation nationale avec Napoléon etc…).

Histoire d’Arminius : il est une


figure très importante en
Allemagne.

Dans cette peinture on voit d’abord


le paysage, et chez F c’est le
paysage qui fait l’histoire. Mais on remarque que F a globalement une vision très pessimiste
de l'histoire.

Si l’on prend l’exemple des peintures françaises de David ou de Delacroix, on note que les
peintures prônent la victoire, un peuple combattant (bcp d’armes et de mouvements dans
ces tableaux). Souvent les peintures montrent la défaite (l’instabilité de l’Europe avec la
chute des anarchies)

(à revoir)

on trouve en plus des changements dans les transports et du temps qui passe. En France
on est les seuls où l'on ne ressent pas le changement des choses. Chez F, on trouve
beaucoup de ruines, de disparition de civilisations…

A partir du milieu du XIXe siècle, on a bcp de rénovation des églises pcq de manière
générale, les bâtiments sont bcp en ruines et détruits. Chez F, avec sa vision de l’histoire et
du temps. On voit ici que l’espace temps est présent. On a un tombeau recouvert par la
nature. Le coucher ou lever du soleil est ici la source d'espoir qui annonce le nouveau.

Naturalisme ici c’est comme utilisé par P.descola donc attention par le mouvement
naturalisme comme la définition de tout !!!

Ici on a pas de sensation de profondeur,


d’effet d’enfoncement mais on a une
perspective latérale (tout se passe de
manière horizontale, le seul chemin qu’on
peut faire c’est de droite à gauche). En
terme de proportion, le personnage est
avalé par le ciel (80%) et la mer et la
terre

F détruit l’histoire du point de vue d’une


personne.
Il va alors mettre en place la perspective latérale dans la majorité de ces tableaux.

On a pas d’espace temps très concret.


Il crée une ombre au premier plan, un
flou au dernier et une vision claire au
milieu. Pas de vision de l’espace
triomphante

on est plus dans la construction très


conventionnelle pour la profondeur. Chez F, on a
que deux plans : un espace puis un dernier plan.
On a alors la sensation que le dernier plus est très
proche.

Il va aussi utiliser la triche, cette


perspective est impossible. Il remonte
la mer pour nous empêcher d'accéder
à l'horizontale, il veut fermer l’espace.

Perspective étagée
La majorité de ces tableaux coupe alors l’espace. D’autres cultures vont utiliser cette
technique mais pas pour les mêmes raisons.

Chez F, on va avoir l’impression


qu’il reprend les conventions
italiennes mais il manque toujours
qqch. On sent qu'il veut nous dire
qu’il manque une communication
entre l'intérieur et l’extérieur.

Chez ses collègues on trouve ça :

Le grand principe de composition chez F,


c’est le personnages de dos, perdus dans
les pensées et dans le paysage. L'identité
nous échappe et est devant le paysage qui
l'éclate. La nature reprend ses droits et
passe avant l’humain. C’est un principe
récurrent chez F. Contrairement à Poussin,
on capture des petits moments où l’on voit
l’idée du temps qui passe. Que peut vouloir
dire ce revu de pers ? La nature = personne principale. Ce genre de compo inverse le
schéma habituel

La deuxième réponse dans les personnages de


dos. Réduction des humains par rapport au non
humain qui est la force dominante du tableau. La
disparition de la perspective (remise en cause de
qqch depuis 400 ans), on a tout pour dire que fin
du naturalisme chez F. Mais pour la disparition
d’une chose, on a le renversement de dos. Gens
qui regarde qqch (rappel spectateur), qui regarde
le paysage (induit un regard humain sur la
nature), il fait alors naître le paysage sous le
regard humain pcq il pas d’humain personne ne les voit. Il les réduit tout de même pcq on
voit pas la réaction et le ressenti des personnages

On est obligé de penser que le personnage est dans une réflexion profonde. On ne trouve
souvent que deux ou une seule personne (deux = plan du sentiments et seule = remise en
question). Il veut amener la question de l’individualisme. On a une intériorisation. On a une
approche sentimentale, spiritualiste, émotionnelle.

Fermes l'œil de ton corps afin que tu vois le tableau par ton œil intérieur.

F travaille en atelier, donc transforme bcp ces paysages. Donc il veut vraiment faire ressortir
l’intériorité du spectateur. Le tableau veut rendre une émotion plus que décrit un paysage, le
paysage est symbolique.

F rend le tableau très plat en rapprochant les plans.

En Italie on veut faire croire à l'œil qu’il peut se balader dans le tableau mais chez F, le
regard est empéché et renvoyé à lui-même. La lecture du tableau et

Pour conclure, il y a bien la structure de la perspective mais qui est faite de telle sorte que
l’on comprenne que c’est un pdv intérieur d’un personnage et non une description. Le
spectateur n’a jamais été aussi présent dans un tableau car il est rappelé dans la nature.

Le romantisme n'est pas une opposition des


Lumières. Il décale l’envie de la connaissance
rationnelle vers une connaissance émotionnelle
et spirituelle.
II. L’Angleterre
Les portraits et l’angleterre

Jsp s’il faut noter mais il blablate sur la montée


du portrait et du paysage en Angleterre, 80 ans
après sa grande révolution
Mais le portrait déjà important depuis longtemps
en Angleterre avec Hogarth ou Gainsborough

Parlons de William Turner :


William Turner, fils de pauvre qui va suivre
un ascenseur social de ouf (en étudiant la
sculpture, l’architecture et la peinture) ce qui
le mène dans les hautes sphères des
paysagistes de l’époque

A 11 ans il a fait ça :

Ensuite il se fait engager par des nobles


pour peindre un château :
Il peint également des ruines de châteaux délaissés par l’Angleterre après la révolution

Puis s'intéresse au phénomène


météorologique (aime bcp les peintres
hollandais) :

Ici on voit une inversion avec


Poussin par exemple : les
personnages ne sont plus que
des détails et le paysage prend
toute la place

Ici il tente de rendre la peinture


d’histoire en peinture d’actualité (et
en plus il nous montre la force de la
nature avec le non humain qui
terrasse l’humain + le tableau tourne
autour des trois éléments air eau et
feu)
Ici Turner montre le moment de transition, de
bascule entre le dernier navire de guerre vers la
machine à vapeur

Le rameau d’or = l’histoire d’Henné et


le rameau d’or mais suggéré car on
ne le voit pas, on ne voit pas la scène

Ici l’humain et le non humain commencent à fusionner


(j’ai pas noté mais en gros ça semble être un
naturalisme nostalgique face à la fin de la cérémonie à
Venise après l’invasion de Napoléon en Italie)

Ici fusion entre le premier et le


dernier plan

Ici le seule chose visible = point de fuite, le reste est


abstrait
Parlons de John Constable

Là où Turner faisait des croquis des voyages … avant


de se poser l’hiver et de peindre en atelier, Constable
lui, même s’il fait aussi des peintures en atelier, est
plus proche de la nature

Son grand sujet de réflexion sont les ​nuages​, pour lui


c’est le ciel qui détermine le paysage <3

Constable est le seul ayant retranscrit avec précision


les phénomènes météorologiques des nuages, il allait voir des spécialistes de nuages …

Il ne représente que la
campagne anglaise avec
seulement quelques rajouts
de personnages ou
d’architecture (mais pas de
personnages
mythologiques, de
châteaux…)
Mais sa nature est intériorisée (quand sa femme a été malade puis est décédée, Constable
s’est mis a dessiner des ruines et des ciel ombragé) (alors que dans son souvenir de sa
ferme natale, le ciel est lumineux et la nature joyeuse)
Cours 4

Partie 2 : Monet du naturalisme à l’animisme


(mais surtout sur Monet)
Comment l’humain se rapporte au non humain via les images ?

I. Première partie de la vie de Monet


On se concentre sur la deuxième partie de du XIXe, soit l’impressionnisme. Mais 30 ans qui
restent, il ne continue pas dans de l’impressionnisme, les avants garde.

Né à Paris de parents commerçants


puis déménage au Havre. Globalement
bon élève, milieu modeste mais ça va.
Dans les cours de dessins qu’il prendra,
il suit les cours de Ochard, qui est un
élève de David (néoclassique). Il a un
enseignement traditionnel du coup et
est très bon ; en adolescence, il se
concentre surtout sur la peinture, la
peinture de plein air surtout. Monet a
alors un enseignement de croquis.

Perd sa mère donc quitta les études. Son


éducation est reprise par sa tante peintre
donc il veut vivre aussi de sa peinture. Il est
un dessinateur de base (expose des
dessins et des caricatures de bourgeoisie).
La première qu’il fait lui permet de
rencontrer Eugène Boudin. Boudin est un
peintre du paysage.

Donc on est 25 ans après les premières cours donc on est loin de l’idéalisme de ce qu’on
voit. Donc ils passent beaucoup de temps ensemble pour faire des peintures ensemble.
Monet commence alors d’exposer ses peintures de paysages. Il met alors un pied dans la
peinture pro mais donc va partir à Paris pcq plus intéressant pour les artistes. Soit on se
rend dans un atelier libre ou dans une académie officielle. Monet tente de se rendre dans
l’atelier privé de Couture qui fait des peintures très conservatrices pour le cours. Toujours
héritage du néoclassique. Monet tente de rentrer dans cette voie mais Couture refuse.
Monet visite quand même à Paris. Il va voir des peintures de Delacroix qui est un très grand
peintre pour ses couleurs. Et on a Daubigny qui est celui qui se rapproche le plus de
l’enregistrement de ce qu’il voit : il veut seulement représenter le spectacle offert devant non
œil.

Monet va découvrir des ateliers plus libres et va rencontrer Pissarro, un peintre qui évolue
avec le temps dans son style. Il va faire un service militaire mais revient vite avec une
maladie. La question de la lumière et sa qualité est forte. C’est une découverte pcq pas très
lumineuse en Normandie.

On est en 1860, sous Napoléon III, Charles Glaire est un peintre académique et veut
respecter les traditions. En 62, il trouve que cours = terrible pcq que temple grecque… et
pas de paysage pas idéaliste. Il va retrouver d'autres élèves comme lui (Bazille, Sisley et
Renoir) qui quittent l’atelier pour faire carrière tout seuls.

Manet l’inspire et va continuer sur cette . Par


exemple avec La Femme en robe verte qui
montre sa technique. Le tableau veut faire
ressortir le réalisme ou naturaliste dans le
sens ou on fait des descriptions avec une
certaine pression.

Le Déjeuner sur l’herbe de Manet a fait


scandale (aller voir sur internet si on veut
connaître l’histoire mais en gros il révèle
la vérité sur la bourgeoisie : les bourgeois
qui vont tromper leurs femmes avec des
prostituées mais plaît chez les gens pcq
ils cherchent à faire des tableaux
descriptives et non idéales) mais Monet
reprend le titre pour en faire un tableau
dans lequel on retrouve Courbet : un
peintre et homme politique, très important
mais dont les peintures sont centrés sur
les gens de tous les jours et non pas les
rois etc.

Sinon au niveau des couleurs du tableaux, on voit qu’il y a un vrai travail : les couleurs sont
définies par rapport aux positions et l’éclairage. On veut décrire qqch qui existe, avec la
trajectoire de la lumière et l’absence de sujet (pas d’histoire). Dans cette peinture la question
c’est comment on peint.

Dans ces années-là, on voit que Monet est dans un débat très important avec son style. Il se
cherche. Mais en plus on arrive dans une période scientifique dans laquelle on comprend
mieux le fonctionnement de l’œil et la perception des couleurs.
Monet a eu des petits succès mais après il a de plus en plus de mal. Caillebotte et Bazille
l’aident pcq lui réussit bien. Monet a un enfant mais vit très mal avec sa famille.

En allant sur l’île de la Grenouillère, on voit l’apparition d’un style radical chez Monet. On voit
que tout ce qui compte c’est la question de la lumière et de reflet. La scène et
l'espace-temps sont peu importants. Chez les impressionnistes, ce qui les intéresse c’est le
mouvement continue de ce qui se passe devant eux. Mais en soit, la peinture est fixe. On
trouve alors des techniques qui permettent de stimuler l’impression de mouvement. On
cherche à figer le moins possible la représentation. Ce qui est observé, c’est qu’il n’y a pas
de contour dans l’observation des choses.

Si on ne veut pas faire de contour on fait des taches de couleurs.

Chez Monet, ce tableau va lui faire rendre compte que si on veut approcher la réalité du
sujet il faut en donner plusieurs versions. En fait pour peindre une chose, il faut plusieurs
pdv et à plusieurs moments. On ne peut pas normalement pcq on peint ce qu’on regarde
mais la on veut faire un tour autour en plus ? Un bordel

Une guerre éclate et Monet ne veut


pas y aller pcq 40 ans et donc il
dessine pour la fuir. En Angleterre,
il rencontre la peinture de paysage
anglaise. Ça va raisonner ces
questionnements et voit que les
peintres aussi ont ce genre de
questionnements.

Chez Turner, tout est lié comme une unité/force dans


le tableau. On ne définit pas vraiment les choses, on
leur donne des morceaux/des allusions qui
fonctionnent bien entre eux. On a alors pas besoin de
représenter le choses en entier pcq l’esprit complète
les vides. Le travail de l’imagination nous permet
d’animer et de mettre plus de choses.
On est alors dans une illusion que
dans des représentations mtn. Mais
il représente encore bcp pcq pas les
mêmes préoccupations entre
Turner et Monet. Il débarrasse
l’importance du sujet, travaille les
couleurs qui en font un tableau,
paysage aquatique pcq continuité
entre l’espace du ciel et de l’eau.

C’est comme ça qu’on arrive à ça et souvent considéré comme premier tableau


impressionniste. Mais scandale pcq impression de pas fini. Certes pas le premier à faire ça
mais le premier à exposer. Avec moneton commence à les montrer : cette audace va être
critiquée par la presse, qui permet de faire naître le mot « impressionnisme ». dans ce
tableau Monet voulait donner l’impression que lui il a en regardant ce tableau. Lui, Monet
voulait peintre vite (moins d’une heure) pour donner l’impression de lever de soleil.

Mais pb vraiment dans les couleurs du tableau. Ce tableau est qualifié comme une
impression de tableau.

Effectivement si on compare avec une autre peinture académique de l’époque, on trouve ça


: un univers grecque, idéal.

Mais le rapport non humain/ humain, il est pas sur qu’il y ait une différence entre les deux :
on a une volonté d’illusion (description chez Gérôme et la lumière chez Monet) et dans
l’espace temps on a la même chose (chez G on a une figuration d’un instant avec une
perspective respectée et aussi une intériorité exprimée : le naturalisme est exprimé). Chez
Monet on a toujours un rapport du monde précis/court qui a demandé à Mont de réinventer
la technique picturale. On a une perspective restée aussi dont celle atmosphérique est
puissance 1000 au niveau du bleu. Donc pas la même chose, Monet fait tout pour s’éloigner
de l’académie mais sur le rapport du monde et de l’espace temps, on trouve la même chose
: une perspective humaine avec une profondeur sur le spectacle de la nature. On trouve une
impression (ce que ça nous fait sur nous), on trouve ce que Monet a capté de la scène d’où
comme

Illusion aussi pcq le travail du peintre est caché chez Gérôme et pas du tout chez Monet. On
voit qu’il impose à la peinture un mouvement. Ici le tableau est donc plus

intériorité pcq question d’impression. L’impression vient de la qualité du sujet, c’est une
représentation des choses pcq Monet était là, un vrai coucher de soleil. C’est pour ça que
c’est intériorité. C’est le sujet « Monet » qui fait le tableau.

II. Deuxième partie de la vie de Monet (30 ans avant qu’il


meurt)

(à revoir)

Comment Monet va évoluer ?

Fin 1870, il va avoir un petit succès chez les étrangers et donc va sortir de sa pauvreté.
C’est chez lui, son jardin dans
lequel il fait aussi construire son
atelier avec une lumière naturelle.
Il a son propre jardin. Il va pas
seulement être dans la création de
l'humain mais aussi du non humain
(plusieurs fleurs).

Au moment où il s’installe là-bas, on voit


l’apparition des tableaux en série. On va
trouver 25 tableaux en un an de la même
chose. Tous différents, il invente qqch en
représentant la même chose mais pas la
même position lumière. Il continue alors
la représentation basique. Mais ici il
révolutionne pcq une peinture ne dit pas
la vérité il donne juste une partie de la
réalité.

(à revoir)

Changement d’aspect des objets pour lui rendre justice il faut multiplier les pdv.
Changement chez Monet et dans sa peinture.

L’agentivité : il choisit le moment et le mouvement pour un seul tableau mais en se


déplaçant on devient esclave de ce que la nature nous donne elle donne les lumière le
cadrage et Monet enregistre les possibilités. Il accepte l’idée que l’artiste peut faire le tour de
son sujet.

Il n’a pas voulu faire ces différentes vues juste à cause des tableaux japonais mais pour
plusieurs raisons.

Importance de la découverte des


peintures japonaises. Le Japon pendant
longtemps a été un pays fermé pcq les
Européens ont tenté de coloniser mais
pas réussi puis plus tard les Occidentaux
reviennent pour forcer l’ouverture du Japon au monde. Donc l'arrivée des esquisses
japonaises en Occident. Et révolution de l’art pcq art complètement différent mais très
intéressant. Pour Monet l’idée d’aller piocher dans cette nouvelle culture va être intéressante
et une ouverture lui permettant de sortir de l’académie des occidentaux.

Monet a forcément été inspiré pcq justement eux aussi avait fait fait 36 vues d’un mont et
dans les couleurs de chez Monet. Pas de naturalisme chez les japonais. On va être dans
l'animisme. Ces tableaux japonais vont alors avoir une conséquences sur son travail.

(à revoir, relation entre Monet et le japon)

Tadamasa Hayashi

cette convention de ne pas faire rentrer les arbres dans le cadre. Au japon, l’arbre qui
traverse montre que le regard est limité, que la scène ne peut pas être représentée en
entier. On suppose que l’on ne peut pas tout représenter (pcq petite chose par rapport à la
grandeur de la nature, façon de dire que c’est trop grand pour nous). Donc Monet va
représenter lui-même des morceaux pour faire comprendre que ce qu’il voit n’est pas
suffisant, il faut le raccrocher à d’autres.

Estompe​ : un multiple. Une image sur un morceau de papier que l’on grave sur une plaque
de bois ou métal puis en mettant de l’encre on peut faire ça. Une sorte de tampon au final.
Elle compte au moins 4 artistes différents.

LES NYMPHÉAS

Les ​Nymphéas​ (les fleurs sur le


tableau. Il peint ça pendant plus de 30
ans (surtout mais pas que). Il en peint
des centaines. Il est absorbé par ça.
L’état français veut construire un
musée pour Monet pour exposer ce
projet des ​Nymphéas.​ On a un petit
accord en 1914, il donne juste une
condition mais à chaque fois il manque
qqch pcq il veut peindre toutes les
possibilités possibles (donc infini). Ce projet prend vis quand Monet meurt.

La présentation des ​Nymphéas ​est


importante aussi.

(à revoir, musée de l’orangerie)

On fait disparaître la position de


l’humain, on a pas de profondeur et de
latéralisation des choses. On a un
rapport de forces inverses. La nature a
survécu au travail de Monet. On a la fin
du naturalisme ici pcq la position du
sujet est plus intéressant on veut
multiplier le espaces temps pour rendre
compte des

(bref à prendre en note jpp)

Gauguin qui suit le mouvement de répétition de Monet

On parle de Van Gogh, gros cœur sur lui

p’tit coucou à Picasso aussi avec un nez bizarre pcq deux pdv différents en un même
instant. C'est-à-dire qu’il va mélanger deux pdv dans une seule image et plus de mélanger
les fonctions de représenter ; ronds à gauche et facetté à droite (impression de relief) .
Picasso continue la juxtaposition des choses : il cite des artistes par les pauses des femmes
du passé de différentes époques (Michael Ange, très éloignés, visage romains et d’autres).

Breff flemme de finir :(


Cours 5

Perspective “indigènes”, les artistes


non-occidentaux au début du XXe siècle
Comment ces gens vont-ils figurer ce rapport entre humains et non-humains avec leur vision
du monde qui diffère complètement de notre civilisation ?

I. Un mot sur l’histoire du Mexique


Il y a eu différentes civilisations
On ne connaît rien de la civilisation mayas à cause du temps et des destructions des
colonisateurs
Mais on remarque qu’il n’y a pas de perspective, les corps humains sont l’espace, il n’y a
pas de paysage ni rien, tout diffère au naturalisme
Début du 15e siècle = début de la conquête du Mexique par les espagnoles (renverse le
pouvoir aztèque présent pour faire “la nouvelle Espagne”)
Les colons vont finalement tenter de devenir indépendant et en 1810-1822 ils l’obtiennent
(en argumentant avec la logique des lumières)
Pourquoi si long? Parce qu’il y a eu une révolution
Après ça on met l’accent sur l’égalité, l’éducation et l’origine autochtone du Mexique (et non
pas une sorte de pays Européen en Amérique du Sud)
Ensuite ils vont se voir annexer une grosse partie de leur territoire par les USA (toute la côte
Ouest) entre 1836 et 1846
Et vers 1860 le pays va se stabiliser avec Porfirio Diaz

Ici on voit une représentation fait par un


aztèques : on remarque que les personnages
Aztèques sont représenté en profil alors que la
Malinche (jeune aztèque que Cortès avait pris
sous son ail) et Cortès sont de face et en volume
Il avait déjà compris la différence de
représentation entre les deux cultures
On voit un élément animiste : on a tous le même
esprit mais notre corps diffère en fonction de
notre espèce

Ici on voit une figuration néoclassique


du peuple mexicain (perspective
parfaite et insistance sur
l’individualisme humain)

II. Les artistes Mexicains

Alfredo Ramos Martinez​ = jeune mexicains très doué


pour la peinture
Il va venir à Paris s’inspirer de l’art européen (il va même gagner une médaille d’or au salon
d’automne) et cela va le projeter au premier plan
Ici le tableau ressemble vaguement à un Monet (un peu de perspective, ombres…) et
traditionnellement naturaliste
Et au moment de la révolution
Mexicaine, il va décider de remettre
l’accent sur son origine autochtone,
donc 10 ans après il refait un portrait
de femme, et ça devient ça :

Corps = disparition du volume,


réinterprétation symbolique et corps
inscrit dans le non humains (continuité
colorée avec la couleur des fleurs et le
t shirt/peau de la jeune fille + tiges qui
deviennent lanières) donc refus très
net du naturalisme, revient à ses
origines mexicaines

Le Mexique dans la représentation mentale


générale est une femme autochtone

Ramon Cano Manilla​ = élève de Martinez

On voit également une tradition


très ancrée (avec la robe
traditionnelle, dans un cadre
naturelle abondant, sans
perspective), il veut remonter
dans les mémoires, dans
l’origine du Mexique
Il veut aussi revendiquer la
mexicanité du territoire (avec un
contexte d’annexion du territoire
par les USA)
Diego Rivera
Va également à Paris pour s’inspirer (puis est auréolé de gloire comme tous ceux qui
allaient en Europe)

Il fait de la peinture sur des


murs = elle ne voyage pas
donc inscription de la peinture
dans un espace (mets en
cause le caractère marchand
de l’art)

Encore une fusion humain non


humain et manque
d'individualisation (tous les
mêmes visages…)

Il était très révolutionnaire d’où cette représentation de


Zapata

Ici il tente de représenter


l’identité Mexicaine = plusieurs
couches (le tissu traditionnel, le
fusil signe de modernité et de la
révolution, le chapeau des
colonisateurs, la nature avec la
montagne…)

On remarque une influence


européenne (Picasso)
Toujours un refus de la profondeur et notons des couleurs jaunes et vertes en puissance
(couleurs chaude car il n’a pas vécu la tristesse de la révolution, donc il est plein d’espoir de
joie et tt, là où Orozco qui a vécu la révolution est très mélancolique, heurté par la violence
de cette époque = couleur terne)

Orozco
Peinture murale
Il mêle la figure avec l’espace, l’humain
avec le non humain
On voit la différence corporelle entre les
deux civilisations
Frida Kahlo

Elle a une double culture : son père est allemand (qui s’est migré au Mexique pcq
déçu de l’Europe) et sa mère est mexicaine. Quand la révolution éclate, ces parents sont du
côté des bourgeois. Elle a une bonne éducation. Elle va avoir un accident grave qui lui
permet d’avoir du temps pour peindre.

Regardons comment elle explore son identité à travers ses tableaux.

Une des ses premières peintures. Elle se présente comme une bourgeoise
occidentale : elle a une peau blanche, des habits occidentaux et signe avec un E dans son
prénom pour insister sur son origine occidentale (Frida c’est allemand de base et
normalement y a un E mais je sais pas où).
Très marquée par la révolution de l’époque au Mexique, elle fait tout pour s’en
détacher. typiquement, elle va dire qu’elle est née trois ans plus tard, la même année de la
fin de cette révolution. Ainsi, on retrouve dans ce tableau son envie importante de
renaissance/nouvelle vie qui n’a aucun lien avec cet évènement. Ici, elle se peint alors sa
naissance. Ce tableau apparaît après à la mort de sa mère, d’où le fait qu’elle semble être
un cadavre.

On va commencer à trouver des tableaux dans lesquels elle va se relier avec ses
origines mexicaines. En effet, ici elle donne des détails de ses origines : on remarque son
haut blanc et ses boucles d’oreille/collier, très retrouvé au Mexique dans l’artisanat de
l’époque.

Chez Kahlo, le travail de l’autoportrait est essentiel : elle permet que l’on comprenne
la vie au Mexique dans ces années.
Dans ces tableaux, on trouve aussi beaucoup de liens entre sa souffrance intérieure
et le cosmos. En effet, rappelons qu’elle a eu de lourdes opérations suite à son accident de
voiture, lui limitant le mouvement de ses jambes. Alors, on voit un lien entre souffrance et
destinée macrocosmique. Cette destinée est dans le passage du soleil à la lune : passage
d’une immobilité du monde près du soleil vers un changement constant près de la Lune.
Toutes les cultures sud-américaines étaient passionnées d’astrologie. On peut dire que la
perspective verticale (au lieu d’une perspective spatiale) permet d’insister sur cette idée.

Elle se lie alors avec l’univers.

Bel exemple de la relation non-humain / humain : son corps et les racines sont en
symbiose (le corps de l’artiste nourrit les racines et vis-versa) et se mélangent
complètement. tellement que pour certaines racines, on ne distingue pas leurs origine.
Encore une fois, une fusion entre elle et le non-humain.

Parfois le rapport entre le non-humain et l’humain est même sexuel : c’est un rapport
animiste.
La question de l’origine est encore omniprésente : elle se représente dans les bras
d’une nourrice au visage de divinité aztèque.
Encore une fois, on a un corps incrusté dans le paysage. Elle a une tête d’adulte pour
insister qu’elle a grandi dans ce contexte et même plus âgée et mature, elle se “nourrit” et
apprend de la nature.

(à revoir)
Ce tableau va apporter la sensation que l’univers est réduit à une seule image
(univers, la terre, le couple, la nature dans un même tableau). C’est un rapport général entre
la vie cosmique et ce qu'il se passe dans sa vie à elle, encore une fois.

(est ce qu’elle est à l’origine de la citation clichée « les opposés s’attirent » du coup?)
Dans ses tableaux, sa relation forte et importante avec des animaux se ressent. Elle
a eu beaucoup d’animaux de compagnie dans sa vie.
Pour ce tableau, c’est un tableau de deuil : elle a perdu son perroquet mais aussi son père
au même instant. Ainsi, elle fusionne ces deux figures (celle animal/non humaine et
paternelle) dans le perroquet. Elle intervertit alors les rôles des humains et des non
humains.
A nouveau, on a un fond végétal qui ne se détache pas de la figure de Kahlo. À chaque fois,
elle se représente frontalement et plongée dans des éléments non humains : ceux-ci nous
permettent de comprendre ses ressentis et le sous-entendu car en fonction du non-humain
choisi, un caractère précis ressort.

Dans ses tableaux, la fluidité des genres est importante : ici, elle a les cheveux
courts, de la moustache et est en costumes. La question de l’identité se ressent alors d’au
tant plus : qu’est ce que c’est une femme mexicaine et interrogation sur la couleur de peau.
En effet, la question de la représentation des femmes est un sujet à prendre en compte à
l’époque : la majorité est faite par des hommes mais leurs représentations sont contrôlées et
fantasmées. En se peignant elle-même, elle devient son propre sujet, ce qui ne laisse pas à
un homme le loisir de la représenter et donc de la changer.

Par ailleurs, elle se représente très sérieuse et froide car sa vie n’a pas été facile (il a
dit qu’elle n’avait pas de raison de sourire, triste) et ses tableaux dénoncent des choses
sérieuses.
On ne va jamais voir de représentation autobiographique où le sujet devient
fusionnel avec le non humain parce que chez les autres peintres, la tentation de se voir
comme un non humain n’est jamais apparue.
Pour la deuxième image, ce sont des noix de coco qui pleurent, elles sont humanisées : on
doit des attributs humains au non-humain. Ça montre la fusion importante du non-humain et
de l’humain chez Kahlo.

Wifredo Lam

Originaire de Cuba, il admet une double origine : chinoise, par son père émigré (qui devient
notaire en qq sorte car il est lettré) et sa mère, une mulâtresse descendant d’Espagnols et
de Noirs du Congo déportés. Son père va lui apporter une éducation littéraire importante.
Par ses origines, on ressent fortement la question de domination et être dominé.
L’esclavage et le racisme seront omniprésents dans sa vie : d’abord par ses origines et les
nombreux refus qu’il va ressevoir avec comme seul justificatif sa couleur de peau ou ses
opinions politique (il était communiste).

Si on se concentre sur son enfance/sa vie en tant qu’artiste, il a toujours était entouré
de papier et a donc toujours eu l’occasion de peindre/dessiner. C’est ainsi qu’il reçoit une
bourse pour aller étudier à Madrid. Là- bas, il découvre d’autres artistes et leurs styles.

Mais dans les années 20, rappelons que l'arrivée de la république espagnole a créé
avec elle une grande guerre civile (fascistes de l'extrême droite qui ne voulait pas de
république). Dans cette guerre civile, Lam se range du côté des républicains espagnol : il se
lance alors dans un combat républicain compliqué. La guerre se conclut sur une victoire
blanche (?), ce qui lui laisse une espérance de vie compliquée et s’exile en France.
En France, il rencontre Picasso qui va le prendre sous son aile. Picasso lui témoigne
son approbation et son soutien : « Je ne me suis jamais trompé sur toi. Tu es un peintre.
C’est pour cela que j’ai dit la première fois que nous nous sommes vus que tu me rappelais
quelqu’un : moi ».

Etudions mtn ces tableaux.

Tout d’abord, Lam avait une représentation figurative, illusionniste et presque réaliste
des choses quand il était à Cuba. à Madrid, il va complètement métamorphoser sa peinture
et celle-ci va tendre vers une peinture presque surréaliste et expressionniste. On ne
retrouvera pas de sensation de profondeur mais une de verticalité.
En 1940, la France voit le régime Vichy monter au pouvoir. Encore une fois, il doit
fuir le pays. Pour se faire, il va migrer par bateau vers les Etats-Unis, où il se verra refuser
l’accès à cause de sa couleur de peau et de ses opinions politiques. Il va alors se retrouver
à Cuba en 1941.

A Cuba, il se sent dépaysé dans son propre pays dans un premier temps et est
révolté par la misère des Noirs sous le régime de Batista. Il a alors un déclic qui changera
radicalement ses toiles : elles dénoncent et contestent. « Alors j’ai commencé à fabriquer
des tableaux dans la direction africaine », en puisant dans le monde magique de son
enfance, en s’inspirant des cérémonies de la santería ou des rites abakuas (des religions
indigènes qui se cachent derrière le catholicisme des colons), qu’il apprend auprès de
spécialistes ou de connaisseurs (entre autres l’ethnologue​ ​Lydia Cabrera​). Mais Lam reste
un athée. Il peint le drame de son pays en faisant revivre les mythologies d’une population
brimée et asservie. Il utilisera beaucoup de représentation non humaine

Anamu = esprit africain

Sa toile la plus connue est celle-ci. Très grande et très travaillée dans ses couleurs,
elle va d’abord faire scandale en 1944, la première fois qu’elle sera exposé ​La Jungle​.
Néanmoins, elle est achetée par le MoMA​ (​Museum of Modern Art​) dès 1945, ce qui
donne à Lam une liberté absolue dans sa peinture.
Si on se concentre plus précisément sur celle-ci, la fusion entre le non humain et
l’humain est inévitable : tous les personnages sont fusionnés entre eux (ils deviennent un
tout) et dans leur paysage. Dans les personnages on trouve aussi des pieds sous la forme
de mains. Cela peut être dû à la volonté de Lam de représenter des mythes d’une
population et sa croyance (à l’époque interdite car volonté de montrer que le pays est
“moderne” avec une religion commune).
Les tiges sont des cannes à sucre, pour rappeler Cuba. Dans les couleurs des
personnages, le bleu représente le caractère nocturne (d’où la lune est figurée) et le vert
renvoie à la nature. Les personnages sont métamorphosés avec le cosmos. Cette idée de
métamorphose peut trouver justification dans le fait que les Esprits peuvent parfois nous
posséder dans les croyances de Cuba.

Le titre amène tout de même une confusion car il n’y a pas de jungle au premier
degré mais dans le second, on la retrouve dans l’espace géographique qu’il fait ressortir et
l’espace spirituel qu’il veut amener (jungle de pensés, de culture, de religion et croyance). Il
représente ​el​ ​monte,​ un moment de culture de la santeria : la récolte se fait à ce moment
pcq les plantes/fruits/etc sont chargés en forces nocturnes et en celles de la journée.

On va ensuite voir disparaitre le paysage pour laisser place à un fond noir. Les
personnages sont considéré comme suffisants (retour à l’animisme). Le travail sera
concentrer sur les personnages qui qui sont en constantes métamorphose : sur le tableau
ci-dessus, on trouve dans un même personnage la trace d’une figure humaine (un visage et
un sein), une figure animale, cosmique et végétale.

La trace de l’animisme est alors très forte : le fond noir, la métamorphose et le


principe de la chimère (par lerus métamorphoses, les protagornistes peuvent à la fois être
l’un et l’autre). Souvent dans les croyances africaines, on a des croyances analogistes mais
chez les colombiens, on a des croyances animistes.

Ainsi, chez Lam l'idée d'exprimer la fluidité de l’identité devient très importante : c’est
qqch qu’il a ressenti par le métissage qu’il connaît au sein de ses origines, des différents
pays dans lequel il a vécu/voyagé et des différentes cultures.
Glissant a livré les pages les plus véridiques au sujet des travaux de Lam.

Glissant est un immense poète. Ici, il décrit ce par quoi on peut être défini : on est des
strates d’identités qui dialoguent entre elles. En vieillissant, on mûrit et apprend à avoir un
équilibre entre elles.

(à revoir)
Dali

(j’y arrive plus deso :((( il est 11h39 est on a toujours pas fini, mon cerveau sature et je
comprends plus de quoi on parle… help)
(mdr tkt même moi je suis partie à partir de Dali pcq j’arrivais plus à écouter…)
Cours 6

Le land art et l’arte povera


Tous les cours sont sur moodle

I. Land-Art
Le Land-art, aussi appelé Earth Art, naît dans la fin des années 50. Ces œuvres
s’inscrivent dans des contextes naturels tels que les montages, les prairies, les déserts
(souvent relativement proches des villes). En bref, ils sont en dehors des musées car les
artistes veulent supprimer l’objet dans l’art (ce qui va excéder le mouvement lui-même).

Si l’on donne un contexte à la période des années 50, notons la grande période de
contestation, visant à mettre fin au monde capitaliste : on ne veut plus limiter l’art conceptuel
à une exposition dans un musée, un objet que l’on peut posséder. On veut le faire devenir
une activité expérimentale.

L’époque est aussi très marquée par John Dewey et son roman ​L’art comme
expérience​ : il déplace l’expérience artistique de l’artiste vers celle du spectateur. A la fois
psychologique et philosophique, cet ouvrage donne la nécessité des visiteurs/spectateurs
dans le travail de l’artiste : c’est eux qui s’en rappelleront. J’ai trouvé une citation de Dewey
qui explique bien ce que le prof voulait dire mais en soit t’es pas obligé de le lire.

« En effet, pour percevoir, un spectateur doit créer sa propre expérience qui, une fois créée, doit
inclure des relations comparables à celles qui ont été éprouvées par l’auteur de l’œuvre. Celles-ci ne
sont pas littéralement semblables. Mais avec la personne qui perçoit, comme avec l’artiste, il doit y
avoir un agencement des éléments de l’ensemble qui est, dans sa forme générale mais pas dans le
détail, identique au processus d’organisation expérimenté de manière consciente par le créateur de
l’œuvre. L’artiste a sélectionné, simplifié, clarifié, abrégé et condensé en fonction de son intérêt. Le
spectateur doit passer par toutes ces étapes en fonction de son point de vue et de son intérêt propre.
Chez l’un et l’autre, il se produit un acte d’abstraction, c’est-à-dire d’extraction de la signification.
Chez l’un et l’autre, il y a compréhension au sens littéral, c’est-à-dire regroupement de détails
éparpillés physiquement visant à former un tout qui est vécu comme une expérience. La personne qui
perçoit accomplit un certain travail tout comme l’artiste. Si elle est trop fainéante, indolente ou
engluée dans les conventions pour faire ce travail, elle ne verra pas et n’entendra pas. Son «
appréciation » de l’œuvre sera un mélange de bribes de savoir et de réactions conformes à des
normes d’admiration conventionnelle, additionné d’une excitation émotionnelle confuse même si elle
est authentique » (110-111)

Les artistes du Land-Art veulent inverser la volonté de l’art traditionnel. Celui-ci veut
traditionnellement reproduire la nature en miniature, c’est-à-dire qu’il veut un transfert plus
ou moins fidèle à la réalité. Mais dans le Land-Art, l’art se crée en manipulant directement le
sujet. On retrouve plus ou moins le principe de la peinture de motif/en plein air, qui rend
confus la distinction entre ce que l’on peint et la nature : ils veulent réduire la distance entre
l’objet et sa représentation. Or, dans le schéma traditionnel philosophique (soit celui de
Platon), la différence entre l’objet et sa représentation est fondamentale.
Dans ce travail, aucune différence se
remarque entre la nature et la
présentation car elle sont mélangées.
La volonté de rapprocher et créer un
dialogue et ​présentation ​prend alors
son sens.

On veut reconnecter l’humain au


non-humain.

Toujours dans l’explication du contexte, notons la forte question démocratique dans


le Land-Art sous deux points :

● le travail en extérieur, qui permet de se séparer de la galerie et du musée. Le musée


est presque considéré comme de la triche, pour eux car rappelons que le lieu influe
toujours sur le spectateur et sa capacité à être plus ou moins réceptif au travail de
l’artiste.

● la question sociologique, aussi liée avec le musée. En effet, il peut parfois amener
des hésitations chez le spectateur, il peut ne pas avoir les moyens de venir ou ne
pas se sentir légitime. Bref, peu de gens qui vont au musée à l’époque. Le Land-Art
veut alors aller chercher le tout public.

On a parlé des moments de contestation plus tôt. Ils sont majoritairement retrouvable
en Amérique avec la guerre froide, l’opposition du peuple à la guerre du Vietnam. Cette
opposition déchire les États-Unis.

N’oublions pas les luttes pour les droits civiques (période où on note encore bcp trop de
racisme), les décolonisations de certains pays et la lutte pour les droits des femmes et
l’égalité homme/femme. Le plus important dans ce mouvement et que l’on retrouve dans les
œuvres c’est la question écologique naissance (entre 67 et 72). Tout invite les jeunes gens
à se dire qu’il faut changer le monde et donc l’art, notamment avec la question de la pureté.

C’est l’expressionnisme
américain, le premier courant
américaine ayant une
répercussion mondiale en 15
ans.

C’est un art individuel exprimant


les sentiments de l’artiste : le
contenu d’une seule personne
agit alors dans la tête d’une
autre. C’est presque du
romantisme.
Une des innovations faites dans l’art c’est au niveau de l’autonomie de l’art. Par
exemple chez Pollock, la peinture ne représente rien : elle ne renvoie qu'à nous même.

Sur la toile, seul le geste du peintre et les coulures de peinture sont sujet (y a une référence
à ça dans skam ;) ). Dans l’art traditionnel, il faut que l’art soit pure, qu’il fonctionne par
lui-même, donc qu’il soit autonome. Mais à l’époque, les jeunes veulent un art qui les
raccroche à la vie qui ait un sens pour eux.

Richard Long

Il est le premier artiste considéré comme un land artiste.

Ici par exemple, il fait une ligne en marchant,


prend une photo puis l’expose.

Dans ses travaux, on trouve des actions faites sur place/dans la nature : elles sont
simples (à la porté de tous), anonymes, ne peuvent pas être posséder matériellement (le
seul moyen d’acheter son travail c’est par la photographie) et éphémères (la nature reprend
vite ses droits sur son travail).

Ici, on a l’impression qu’il nous propose des sortes de protocoles pour reproduire ses
œuvres. Néanmoins, toutes production sera différentes et semblables à la fois (pas le même
paysage etc..).

On comprends alors que l’œuvre d’art est partout : dans l’action même, dans la
photographie et dans l’expérience des spectateurs (qui vont peut-être recréer le geste).

Les deux éléments à retenir : question de la temporalité qu’on retrouve dans le geste, la
photo et chez les spectateurs. Et le manque de « fin » dans l’œuvre.
La présence humaine demeure dans bcp de ses œuvres par l’utilisation des formes
humaines (ronds, droites) avec les éléments naturelles.

On voit que l’articulation nature/culture est importante dans son travail : soit les
formes humaines travaillent dans le monde naturel soit le contraire. L’exemple parfait c’est
son travail avec les morceaux de rondins de bois (choisi dans la nature tel quel) puis placer
un rond.

Robert Smithson

Dans ses premières œuvres, l’idée que


l’humain soit dans un rapport visuel avec
l’art le marque.

Ici, le dispositif de miroir donne deux


fonction à ces derniers : ils nous renvoient
notre reflet et donnent une sensation de
l’espace. Mais aucune des deux fonctions
n’est réalisé car il choisit de les placer
pour être mis en échec.

Il va s’intéresser au rapport entre l’intérieur et


l’extérieur des choses.

Il met des choses non artistiques dans un contexte


artistique.

Ici, il travaille sur le regard avec le verre, qui donne


des milliers de reflets. La encore, il veut encore
mettre en échec la perspective unique.

Ici, on voit une espèce d’hélice ou le


paysage est reflété et multiplié (deux miroirs
qui se font face). Version un peu classique

(à revoir)
on ne peut pas faire autrement : toujours une personne qui crée un œuvre d’art mais la il
donne des milliers des regards comme si ils étaient les yeux du paysage.

(à revoir)

sédimentation, une énergie qui courent depuis des milliers d’années . Craies = êtres vivants
fossilisés.

En mettant les miroirs face aux spectateurs, il


crée la sensation d’être observé par le
non-humain. En effet, cette sensation va de
paire avec la verticalité pcq pas de ligne
d’horizon. Dialogue équilibré entre deux forces.

Ici il veut montrer comment les forces non


humaines gagnent toujours : il place de la terre
sur le toit d’une maison et attend plusieurs
années. au fur et à mesure, la nature s’installe et
finit par être plus forte que la création humaine.

Cette maison devient par la suite le lieu référence


pour les contestations de l’époque. On trouve un
graffiti citant le 4 mai, le jour d’une manifestation
contre la guerre du Vietnam qui a fait plusieurs
morts.

Cette maison n’existe plus.

Question : est ce qu’on lui a reproché d’avoir provoqué cet effondrement ?

Les interventions sont parfois très importantes donc oui mais après on est au début donc
pas de recul sur les paradoxe qu’on peut trouver.
On fait déverser de la terre sur un terrain : il critique les gestes très forts et très expressifs de
l’artiste (Pollock). Par exemple pour ce travail, la couleur violette est due aux activités
humaines (ligne de chemin de fer qui ont favorisé le développement de certains
microorganismes). Mais surtout, c’est la construction de cette spirale qui est très et trop
imposante, générant des travaux bcp trop importants.

S est fasciné par les arts d’avant (avec les menhirs) : à l’origine l’art était forcément
textuelle. Le terrain inscrit le travail non humain, nécessité de revenir à cet art.

Nancy Holt

Elle a travaillé avec Smithson car elle s'est mariée avec pendant un temps.

Ils sont arrangés en motif de croix


pour pouvoir être alignés pendant
les solstices d'hiver et d’été.

Chaque tunnel a des trous qui


représentent des constellations :
celle de colombes, capricorne,
percé, et une autre.

(à revoir)

Chaque tube oriente sur une image précise.


L'œuvre n’est pas conditionnée par le temps
mais aussi l’espace.
Ramener le temps humain au non-humain.
(revoir la fin pcq pas réussi à suivre)
Heizer​ = déplacement de grosse pierre, tente
de créer des oeuvres gigantesques qui ne
peuvent pas rentrer dans un musée

Il veut expliquer que la nature est infini,


l’homme ne peut pas capturer toute son
essence

Walter de Maria​ = fait entrer le naturel


dans le culturel
Il rempli tout une galerie de terre (c’est
étonnant et le fait que ce soit étonnant
démontre le fait qu’on a pas l’habitude de
voir le mélange des deux)

Il a mis pleins de paratonnerres pour


qu’on puisse avoir un dialogue avec la
nature, avec les éclairs

Apparemment c’est un peu de l’arnaque


et il y a pas tant d’éclairs que ça
Notons que le prof voudrait quand même
y aller pour faire du camping sauvage
dans les grandes plaines américaines :)
II. Arte Povera
Mouvement artistique italien = l’Amérique domine le monde (notamment au niveau de l’art)
Le mouvement va se développer avec des moyens pauvres
C’est Germano Celant qui, en s’inspirant du théâtre pauvre de Grotowski, théorise l’Arte
Povera

Giuseppe Penone ​= Représentant du mouvement


C’est un fils d’agriculteur choqué par la recherche du
profit dans les villes
Ici il fait un câlin à un arbre avec des crochets (pour
laisser sa trace) et il laisse une trace de sa main sur
une jeune pousse d’arbre (comme ça il laisse une
trace humaine dans le non humains, ce qui rend
unique le non humain)

Ici il travail dans la mémoire


phylogénétique (dans les cercles des
troncs on peut déterminer le
développement des branches, donc il a
sculpté l’arbre d’où provenait le tronc)

Penone fabrique aussi des moules de


différentes parties de son visage et après il
plante une pomme de terre dedans

Donc la pomme de terre prend la forme des


moules (donc on a l’impression que la pomme
de terre t’écoute, te parle, te sent …)

(Genre là la photo c’est des pomme de terre X)


si drôle j’adore le concept)
Mario Merz ​= révolutionnaire communiste très politisé (il a fait le seconde GM)

- Dans les sacs = terre glaise


(terre avant la sculpture,
donc pas celle qu’on utilise,
matériau d’essai (important
pour l’autre explication))
donc le monde de l’art ;
- l’igloo qui ressemble à un
mur de protection donc
monde militaire ;
- et le néon monde de la
publicité et de l’économie

Et en mettant un matériau faible


dans les sacs = la nature se fait
terrasser par l’homme et par la
culture

Question de la multiperspective : six miroir


qui font un cube
Mais on ne voit que la partie de derrière,
donc pas les miroirs mais le support
Il suppose ainsi l’infini, les miroirs dans le
noir face à face
Mais on ne voit pas l’oeuvre car on ne peut
pas voir l’infinité, on a des limites, on est
des êtres finis qui ne voyons que le fini

Euh j’ai pas trop capté mais c’est une énorme pierre
dans un couloir du centre pompidou, et dedans il y a
une boussole mais la pointe ne montre pas le nord et
c’est pour nous donner l’impression d’un retour à la
nature dans la randonnée

Ici il fait une structure en pierre tombale


(granite), l'immuable … mais il met une
laitue qu’il va falloir changer toutes les
semaines = différence de temporalité dans
le non humains
Jannis Kounellis

Ici on a une plaque d’acier d’où sort une natte de cheveux


(plaque dure VS cheveux fin et biologique) donc deux
éléments non pas contraire mais complémentaire (j’ai rien
capté…..) sorte d’animisme en plus

Sorte de sculpture vivante pour


montrer la solitude des animaux
(expérience corporelle très forte :
odeur, tactile…) En plus c’est
dangereux, alors que d’habitude
quand tu regardes des tableaux
bonnn tu te sens un peu plus en
sécurité

Il veut expliquer le fait qu’on est


arrivé à un stade de l’art très
étrange (en effet), et en même
temps il veut revenir à l’origine
de l’art :

Il veut également parler de l’évolution des moyens de


transport (car le cheval a accompagné l’homme sur un
temps très très long de la civilisation, dans l'agriculture,
le transport…)

Donc le fait que la présence d’un cheval dans une


galerie d’art nous paraisse étrange = on a perdu notre
rapport avec le cheval (entre la culture/cheval)

En gros de ce que j’ai compris​ jusqu’au 20e siècle, la


présence d’un cheval en ville ou dans un lieu de culture
était normal, et on a perdu cette relation avec le cheval
soit à la nature car le cheval nous a accompagné depuis
toujours donc si on a même plus de rapport non malaisé
entre cheval/ culture ça veut dire qu’on a brisé la relation culture/nature (voilà jsp si t’as
capté...)
J’ai pas écouté la conclusion mais en gros dans l’art il n’y a plus d’objet : l’art n’est plus
transportable
Cours 7

Eco-féminisme / Ana Mendieta et Gina Pane

Le rapport au non humain va être englobé de manière plus globale et dans un rapport plus
politique (entre les femmes et les hommes).

Si on repose le contexte, on est toujours dans la fin des années 60 et début 70. Mais
en plus de tout ce dont on a parlé plus tôt, de nombreuses artistes femmes vont s’emparer
des sujets de genres et de l’écologie. Notons tout de même que l’on ne trouvera pas
vraiment de groupe général dans ce groupe, chacun fait ce qu’il veut sans mise en place de
‘’normes’’.

A la fin des années 60, beaucoup d'interrogations vont avoir lieu, ramenant
continuellement la question de la place des femmes dans l’art contemporain. En effet, bien
qu’il y ait toujours eu des femmes artistes (et dans bien d’autres domaines), elles ont
toujours été oubliées et mises de côté de manière volontaire par les hommes. Écrivant
l’histoire, ils les ont toujours effacées. Typiquement, on retrouve ce phénomène dans le
domaine de la photographie : les femmes ont toujours été présentes dans ce milieu, depuis
le XIXe siècle, et ont même fait certaines découvertes/parmi certaines découvertes mais
encore une fois, on ne retrouve aucun nom feminins dans les récits.

Leur place dans l’histoire de l’art suit le même schéma mais on les retrouvait tout de
même plus en tant que sujet que d’artiste : souvent, l’homme représente le corps féminin et
ainsi, le peint avec son regard masculin (soit pervertis, dans une grande majorité, par ses
envies et fantasmes). On va autant remettre en question la place de la femme en tant
qu'artiste, que sujet.

(à revoir)

La question écologique et du féminisme sont alors fusionnées : d'où le nom (mais


plusieurs justifications). C’est un mouvement exclusivement animé par des femmes. On va
croiser dans la question du sujet, la domination des blancs sur les non blancs
(intersectionnel, pas enfermé les gens dans des identité mais analyser les multiples formes
de dominations, par exemple même dans le mouvement, opposition entre les femmes
hétéros et homosexuelles qui leur reprochent de les dominer EN GROS, c’est dans un
même ‘’mouvement’’ opposition pcq l’un domine toujours l’autre).

I. Ana Mendieta

Elle naît à Cuba dans une famille bourgeoise. Au départ, ses parents pour la révolution au
début mais le fait que le mouvement devient athée et communiste, il devient contre.
Mouvement de la baie des cochons. Son père va être en prison pendant 18 ans. Mais pour
pas que ses enfants ne vivent la même chose, il les exilent (opération de peter pan) aux
États-Unis. Ana est dans un pensionnat où elle est séparée de toute sa famille.

Elle ne parle pas anglais mais va dans un pensionnat très religieux. Donc trouble de
l’identité (pcq passage de bourgeoise à pauvre et pas blanche pcq latino, pour considérer
par les EU comme noires : grandit dans des pays très différentes). Elle a une image d’elle
inversée. Elle est séparée très longtemps de ses parents : question de l’éducation qui rentre
aussi dans trouble identité.

Qui suis-je ? Important

Elle s’intéresse aux arts.


Travail autour du paysage. Fac perdu donc que des artistes jeunes avec des pratiques un
peu extrêmes et libres. Les cours sont donc radicaux et proposent des choses très très
libres. L’atelier dans lequel Hans Berder travaille dans Intermedia. Veut dans des
recherches des formats/décloisonner les styles artistiques. On ne veut plus rester sur des
genres traditionnels. Elle rencontre les travaux de Carolee Schneemann.

(à revoir)

Elle donne l'exemple d’une forme d’art utilisant le corps et le féminin comme un enjeu
politique. Le fait que les artistes femmes utilisent leurs corps intéresse dans ce mouvement.

Anthropologie des images : comparait de façon comparative ce qu’on peut avoir. On


s’intéresse aux artistes non occidentaux et ce qu'ils peuvent faire. Ils rencontrent alors les
arts dans les autres pays/populations. Elle va rencontrer les peintures précolombiennes. Elle
va alors se sentir très connectée. Elle fait des fusions entre les utilisations féminines et les
utilisations des précolombiens. Elle veut faire des réflexions sur le corps femin et la
colonisation.

Performance en film.
Ana est végétarienne comme par rapport à la viande. Utilise le sang donc fait rentrer une
sorte de rituel dans l’art. Sang donc réflexion du corps humain. Tous les travaux
anthropologiques on indique que la chasse et autre, on a des interdits de faire verser du
sang. Les entrepo féministes ont lié sa à la perte du sang menstruel donc ne peuvent pas
verser un autre sang pcq sinon trop de sang : donc à l’homme de le faire.

Souvent sang = mort mais pour feministe = vie, naissance. D’où l’emplacement de la tête du
poulet qui déverse son sang à un endroit précis. Fusion de l’ordre humain et non humain :
un vrai non-humain

Perfornance nue, elle se réapproprie le corps de la femme.

Elle ne va plus travailler avec des animaux morts pcq violent (sans blague sérieux)

sang animal + plume et dans un


environnement naturel (toujours nue).
Donc on ne sait pas quand, si pas
l’année. Puis elle va dans l’eau, le sable,
les plumes = ressortir sous une nouvelle
forme (animisme, utilisation de son corps
sur lequel on ajoute des éléments non
humains).

Transformation complète du corps et


positions : soit de naissance soit
masculine. Dans tous les cas affirnation
de qqch, volonté de transgression de
genre : une identité fluide (entre le npn
humain et les femmes/hommes)
De cet ordre chez Kahlo, idée de passer du petit à l’immense. Phrase 100% animiste.

Elle s’est cachée dans l’herbe. On voit juste l’herbe se soulevé : elle respire quoi mais donne
vie au non humain.
Illustre qqch de contextuel dans le ilieu féministe, le culte de la grande déesse mère de tout.
On imagine un systèe matriarcale. On va refuser le monde moderne (blanc et patriarcale).
Échange corporel entre humain et non.

ici idée qui agite bcp tout le monde mais pour elle débat occidentaux donc ne la concerne
pas.

On va voir les silouetas, qui fait disparaître l’humain, fusionne le non humain et l’humain. Qui
disparaît plus tard.

Gros qui peut apparaître en négatif ou en positif. Disparaisition de la frontière entre la nature
et la culture.

Souvent c’est des traces de son


corps mais elle n’est pas sur la
photo
utilisation de la chimie/des éléments.

entrepo pas seulemetn dd’activer un nouveau rapport u nnon humain mais rapport à la
nature mais aussi plus politique, dans le discourt contemporain ou va faire rentrer des
pratiques indigènes, primitives (on cherche un double équilibre, dans le rapport au monde)

réflexion intéressant pcq dans un monde patriarcal, l’art est crée par l’homme pcq femme
crée les enfants. Mais on ne sait pas. Elle veut alors faire de l’art avec le corps de la femme
et la naissance

Question :

elle n’a pas eu de reconnaissance dans les années 60. à la fin de sa vie et après sa mort.
Trop radicale, soit enfermé comme artistique hispanique ou féministe ; elle a été mise de
coté dans les deux groupes.

j
Ana Mendieta parle également beaucoup du viol
Elle a en effet été très marqué par le viol sauvage d’une
personne dans son campus

Encore une fois elle utilise son corps


Elle veut choquer en créant une scène de post viol avec
son corps
(En gros elle est dans un salle et elle demande aux
gens de prendre direct ce qu’ils voient en ouvrant la
salle et ils voient ça:)

Ca gène ça choque tout ça tout ça

(c’est moi ou j’arrive au pire moment x( )

Gina Pane
Elle interroge la dimension destructrice et dynamique du
geste artistique
CAD qu’on associe le geste artistique à une gestuelle
masculine, autoritaire, dynamique

Les pierres déplacées :


Elle active cette complémentarité entre le minéral et
l’animal (par le mouvement en déplaçant des pierres)

En gros elle a vu des pierres dans de la mousse et


elle s’est dit pourquoi ne pas les déplacer vers le
soleil donc en activant cette complémentarité, elle
casse aussi le truc du cailloux qui devait rester à sa
place jusqu’à très longtemps car il bouge pas (il y a
un mot pour ça !!! je le trouve à la fin du cours : je
pensais à caractère immuable :) )

Il y a également la question du regard : le regard


du soleil… on aide la pierre à changer de
perspective mais c’est le soleil qui décide où
regarder
Mais on déplace le regard de la pierre
(Bon deso j’ai rien capté comme tu peux le voir…)
Noam pense qu’en faisant ça elle
veut aussi exprimer le fait qu’elle
tente de changer les mentalités de
place, changer la société, la faire
bouger comme elle bouge les
cailloux (le prof était d’accord) mais
bon je vois pas trop en quoi changer
le regard du soleil et du cailloux et
changer la destiné cosmique de ce
cailloux changerait quoi que ce soit
à la société
Perso je pense que là sa performance ne
dépasse pas les strates de la culture
mais juste elle met en oeuvre son
pouvoir d’humain en changeant la nature
et sa destiné, et met en valeur la
complémentarité animal/minéral…
éventuellement on peut voir son geste
comme une dénonciation de la
domination humaine à l’égard de la
nature… mais vrm à mon avis les
pensées qu’elle voulait transmettre ne se
concentraient que sur la nature et son impact dessus (en plus c’est plus logique dans la
continuité du cours)
Brrrrrrrrrref

Situation idéale : terre - artiste - ciel


Dans la logique naturaliste, il y a une perspective pour
qu’on ait une vision profonde du tableau (en mode en
3D en profondeur)
Elle combat l’art visuel (en mode la peinture, la photo ...
l'art stagnant) qui est d’après elle forcément défaillant
car étant une représentation, et qu’il faut plutôt opter
pour un art de performance ou du texte philosophique
qui va avec

Ici avec les cailloux, l’artiste et le ciel, on a se rend compte qu’il y a trois plans mais on a
également cette impression d’un seul et même plan
Le personnage humains est donc juste tout petit (pas en profondeur)
On a une fusion des différents éléments (fusion artiste/nature?)

En plus le sujet et l’artiste sont la même personne, elle est aussi objet de la construction
Elle se pose comme un objet créé par l’artiste mais comme c’est elle l’artiste elle se crée elle
même contrairement aux femmes dans la société qui sont créées par le regard des hommes
(Je suis désolé je comprend mais tellement rien)

Terre protégée I Terre protégée II


Elle protège la terre car la nature est en train
d’être détruit par l’homme

Enfoncement d’un rayon de soleil

Ce qu’elle va faire : elle se balade dans


les champs de l’Eure (ehe c’est chez
moi) avec un miroir

Donc elle dévie le cosmique pour


enfermer un rayon de soleil dans la
terre (elle fait des trous dans la terre
elle met son petit miroir et hop elle
rebouche : le rayon de soleil est
enfermé dans ce petit trou logique)

Pour elle le corps est une enveloppe


étanche = individualisme, et c’est
notre limite lors qu’on devrait
l’imaginer comme une porte d’entrée
avec le non humain
Ici l’artiste se laisse
tomber d’une carrière, sa
mort dépend du terrain

Là elle fait un chemin


avec des bouts de bois
dans la montagne et
après elle dévie de son
chemin (jsp pk)

Là elle fait des tas de


terre (j’ai pas la capture
d’écran mais genre juste
elle fait des tas de terre)

Vrm pas d’explication il laisse juste passer des


petites images comme ça
Mais il veut certainement dire que dans la plupart de ses oeuvres elle utilise la nature et fait
de l’art seulement avec la nature et elle et son corps

Ca me dégoute au plus haut point


Mais elle fait des vidéos où des vers se baladent sur
son visage, elle laisse son corps être un support
passif, elle laisse la nature s’exprimer sur son corps

Judy Chicago
Question de la magie, des sorcières
Figure de la femme détentrice du pouvoir (plus
elle vieilli, plus elle a du pouvoir, contrairement à
la femme en réalité ; les hommes ont peur
d’elles ; bref femme de pouvoir)
Donc elle va demander à des sujets de se
balader nues dans la rues ou dans la nature
(recouvert de peinture) avec des fumigènes dans
l’a mains pour montrer la puissance des femmes
en tant que sorcières (je capte pas grand chose
à son délire non plus desoooo)
Carolee Schneemann
Multiperspectivisme : ne pas enfermer le coprs de
la femme dans une case
Fait par des éclats de verre qui montre son corps

en pleins de fois
Cours 8

La nature dans l’art contemporain japonais


Japon sont très connecté à la nature depuis toujours
Les bâtiment millénaire côtoie les building = ancienneté/modernité

Japon = archipel donc pendant très longtemps le Japon va être très isolé (contact seulement
avec la Corée ou la Chine)
Très peu de rapport avec les occidentaux (les portugais vont arriver un jour évangéliser le
Japon, et pendant 200 ans le pays va exclure tous les occidentaux voulant s’aventurer sur
l'archipel)
Et vers 1850 les Etats Unis arrivent avec leurs armes pour les obliger à commercer (alors
que le Japon est encore au stade médiévale avec leur épée et tout)
Meiji = moment où le Japon va vouloir rattraper le retard technologique, et culturel (change
son art)

Dans le Japon contemporain 3 types


d'ontologie :
- animisme (à cause du shinto présent
depuis très longtemps, c’est le fait de
croire au khami CAD les esprits
présents partout, dans les rivières, les
animaux, le feu…)
- Analogiste (l’empereur étant la base
de tout et bouddhisme)
- Naturalisme
Le we wei
Le shizen
Le non humain est plus haut que l’humain
dans la pensée japonaise

Exemple classique d’un paravent du 17e


siècle (perspective très vite fait)

Pas de notion de profondeur sur cette gravure (pas de


second plan)
Autre exemple de gravure traditionnelle
Année 60 : mouvement de contestation (souvent
réprimé par l’armée) notamment contre la culture
américaine qui a contrôlé le Japon (ils ont fait leur lois
…)
Leur idée pour s’extirper de la culture américaine est le
retour à la nature en posant des pierres et des troncs
d’arbres dans des galeries d’art
Plusieurs groupe artistiques vont se créer
mono ha
jikken kobo
neo dada organizers
gutai

L’ambition de ce mouvement là est de sortir de l’art traditionnel en se séparant de


l’impérialisme culturel local

Le wabi sabi = fascination des objets troués, abîmés par le temps (d’où les pierres non
changées, exposées comme elles ont été trouvées
Le ma très important pour Lee u Fan = la relation qui lie deux choses séparées

Donc ici quand on expose de


pierre c’est plus pour leur relation
de vide entre elles que pour les
pierres en soit
Pour eux il y a une différence
entre nature et culture mais les
deux peuvent concorder
(contrairement au land art qui
voulait perturber en mêlant les
deux)
Notons la présence des Sansui au Japon étants les jardins de pierre faisant face à un
paysage (comme si le paysage était la continuité naturelle du jardin artificiel)
Illustrons tout ça avec trois artistes de l’art contemporain japonais :

Tadashi Kawamata

Tadashi Kawamata né à Hokkaido dans la ville de Miksa : elle est l'île la moins
touchée par l’urbanisation, elle se compose majoritairement d’espaces agricoles.

Dans les années 70, il fait les beaux-arts à Tokyo dans une époque revenue à
l’usage de la peinture et s'interrogeant sur l’idée des matériaux. Il va alors se retrouver à
peindre sans vraiment comprendre pourquoi il aime ça. Quand il recherche une raison, il
découvre qu’il est très intéressé par la matière des toiles, des chevalets, des pinceaux plus
que par la peinture en elle-même. On parle de peinture sans peindre.

En remarquant la destruction d’un bâtiment et la reconstruction de celui-ci, il note


une espèce de cycle métabolique dans les villes : on appelle ça le métabolisme urbain. La
ville produit aussi des matériaux.

Le travail qu’il va alors développer suite à cette observation, utilise les matériaux
rejetés par la ville pour en faire des œuvres d’art : il amène des questions d'architecture car
souvent il construit des parcelles ou des abris. Les idées de la précarité et de la
disparition/mort apparaissent. Cette dernière idée se retrouve à un niveau personnel pour
l’artiste : avec l’éruption du sida dans les années 80, il y a bcp de mort dans les milieux
artistiques. Il va ainsi perdre beaucoup d’amis. Mais aussi au niveau de l’esthétique
japonaise : dans cette culture, le caractère éphémère est très présent. En effet, le Japon est
le pays des catastrophes avec les nombreux phénomènes météorologiques (tremblements
de terre, tsunami) et les explosions/accidents nucléaires. Son architecture est alors
majoritairement en bois pour pouvoir tout remplacer rapidement et facilement. Les
constructions éphémères sont alors très présentes dans la culture japonaise.
Dans ces structures, il va suivre un schéma simple :

● intérêt à l’histoire de lieu et à la raison de la construction


● repère les matériaux faciles d’accès et disponibles (souvent bois). ​On pourrait penser
à l’architecte conceptuel B.Fuller qui dit que la pollution n’existe pas mais quelle est
une énergie que l’on ne sait juste pas encore utiliser. Potentiellement tout est
réutilisable, ce qui rejoint les idées du bouddhisme
● appel aux bénévoles pour aide à la construction

Le lieu joue un rôle déterminant dans la forme globale de la construction et dans le


choix des matériaux. Mais l’appel aux bénévoles nous fait comprendre plusieurs choses :
pas besoin de qualification (donc accessible à vraiment tout le monde) et les laisse
déterminer la forme et la manière de faire son œuvre. Il n’intervient pas dans les
constructions. Son but premier est de créer une communauté entre les humains par du non
humain. Le but est en aucun cas architectural.

Souvent, il dessine des projets en lien avec une problématique puis il suit le schéma. (ici,
besoin thérapeutique de la passerelle, à développer)

Le bois devient alors support d’une relation sociale : par le non humain, les humains
sont mis en relation. Ici, la question nature et culture est inopérante car le non humain ne
l'intéresse pas.
On trouve l’idée de la circulation, il va chercher
les matériaux dans l’environnement mais si les
constructions sont exposées, comme ici, elles
sont détruites et les matériaux utilisés sont
souvent remis dehors. Il rend à la nature ce
qu’il lui a emprunté.

c’est l’école et Kawamata qui on fait ça y


a 3 ans genre wooow.

pour te situer si t’as du mal, c’est au


niveau de derrière l’école des ponts, le
bâtiment en vague mais fermé avec le
corona pcq espace fait pour se
rassembler et faire des soirées

Ce qu’on retrouve aussi beaucoup dans les œuvres de Kawamata, c’est les idées de
collaboration et de la continuité de l'œuvre :

● collaboration : Kawamata se trouve tributaire du lieu, des matériaux et de


ceux qui construisent bénévolement. La volonté de l'artiste n’est pas
déterminante dans ses projets car il veut former des liens entre les humains
en plus de ceux avec les lieux.
● continuité : l'œuvre n’est jamais vraiment finie. On ne fait pas des choses
fixes dans le temps mais changeant en fonction des usages faits.

Beuys ​parle de structures sociales pour les constructions de Kawamata.


Kôichi Kurita

Pendant son voyage de noces, il va beaucoup se promener au Japon et en faire le


tour à pied. Dans ces randonnées, il remarque que les terres sont complètement différentes
dans le pays et ont des caractéristiques intéressantes. Il va alors collectionner la terre et
créer la ​soil library​ (la bibliothèque des terres). Celle-ci comporte presque des échantillons
de terre de toutes les villes du Japon. Aujourd’hui, il tente d'étendre son travail à une échelle
mondiale.

Dans ses expositions, il présente des échantillons de terre à proximité d’où il expose:
il tente de nous montrer la richesse de nos terres dans leurs textures et dans leurs couleurs
(on trouve presque des palettes de peinture). Ainsi, on se trouve dans une position dans
laquelle un étranger nous fait découvrir et comprendre notre territoire.

Le choix de tout placer par terre est stratégique : il remet le spectateur dans le
contexte dans lequel, lui, a repéré ces terres.

On trouve, comme Kawamata, une dimension sociale dans son travail : il relie les
gens à leur propre territoire. Le non humain devient ainsi un lieu de rencontre.

Il expose trois fioles de terre des

(à revoir)

idée de la précarité, de la fragilité (petite et si on


souffle c’est fini, idée de la catastrophe.

Motoi Yamamoto

Un artiste très marqué par le décès de sa sœur, Yamamoto aura beaucoup de mal à
faire son deuil. Il va faire des recherches de thérapie, ce qui va l’amener à s’intéresser au
rituels funéraires. Au Japon, le sel est un élément important pour ces événements. (lien avec
le mythe d’Izanagi, va chercher sur Wikipédia). Pourquoi le sel ? Car il vient de la mer, de
l’eau dans une idée plus globale, là où Izanagi s’est purifiée. C’est ainsi la raison de
l’utilisation du sel dans les funérailles. Ayant été proche de la mort, on se purifie pour
chasser les mauvais esprits (en plus, il détruit et conserve).
Il travaille avec le sel, rapport analogique important. L’idée de l’éphémère se note.

Le sel porte donc l'importance de la mort : ses travaux lui permettent d’animer le
souvenir de sa soeur. Il réactive le processus de mémoire.

Comme Kawamata, on retrouve aussi le processus biologique du phénomène


métabolique : on utilise le sel de la mer puis à la fin des expositions, celui-ci est récupéré et
remis à la mer. Il est alors retrouvé sous une autre forme dans la société (sel dans les plats
par exemple) ou bien dans d’autres œuvres de cet artiste. Le sel passe donc par plusieurs
états et peut-être même par plusieurs êtres (esprits).

Si on s’intéresse à la réalisation de ses


travaux, notons qu’ils sont faits en public
sur plusieurs jours/mois : c’est très lent.

Pour lui, la réalisation est plus importante


que le résultat. Tellement que ces œuvres
(donc le sel) sont collectées par des
spectateurs puis versées dans la mer. Il
permet à chacun d’avoir une agentivité
certaine dans son travail.
Idée de lien entre les générations par le sel. Sa fille et le fantôme de sa sœur sont
reliés.

Conclusion :

Le non humain n'est pas l’opposé de l’humain mais une partie du tissu social. Les liens sont
activés par des matériaux reliés à un territoire, une terre, la chaîne des humains. L’artiste
n’est jamais le moteur principal de l’œuvre. L’idée c’est qu’on rend toujours ce qu’on rend
toujours ce que l’on reprend à la nature.

Idée de cycle important. Pas de fixe, idée de temporalité qui lie les humains par le non
humain. Peu de différences entre l’humain et le non humain. L’humain est dans le cycle du
non humain, il est une petit partie.

Les notions qu’on a sont presque plus vraiment justes. (à revoir)

On a des rapport animisme pcq qualité presque morale donné et idée de circularité (de
temps, répétition infinie) et dimension analogisme. Les amas de terre sont des résumés de
l’univers, des terres, de faire une petite communauté (relier les êtres humains entre eux).

Les façons de parler sont très marquées par le naturalisme. Par compris à revoir.

Dimension très humaniste dans leur travail, volonté d’embrasser le vivant et de créer des
liens. Les sujets ne sont pas intéressants mais les connexions le sont. mésologie = Idée que
le lieu est le lien entre les choses.
Cours 9

Panorama contemporain : quelles


perspectives pour les rapports
humains/non-humains ?

L’essentiel des œuvres et des mouvements non pas toujours au courant qu’ils
commençaient qqch. La on va voir des gens qui activent clairement la question du
non-humain

L’art contemporain anticipe bcp des débats de la société. Ils ont souvent un siècle d’avance.
La compréhension et la connaissance nous fait entrevoir ce que la société va nous amener.

On va tenter de répondre aux mêmes questions.

Révolution du savoir au XXIe siècle = le tournant ontologique. On retrouve l'ontologie


(premier courant). On le définit par les recherches de trois chercheurs :

● Latour, souvent dans la radio


● descola dont le cours est un peu la continuité de son travail
● Ingold, britannique
Ce sont tous des ontologies qui font des recherches sur les populations écartées de
l’occident. Ingold a

(à revoir)

Le travail scientifique n’est jamais vraiment objectif.

Les trois ont mis le plus en avant le contexte de nature et séparation du non humain et
humain c’est très occidental pas du tout mondial. La nature n’existe pas : il y a un monde qui
se déploie selon différentes relations et interactions. Le fait que le non humain interagit
continuellement, n’a pas de pb. C’est non qui avaient un vision des choses marginales et
détaillés : on fait une conventions en séparant le non et humain

Deuxième élément : réflexion sur la décolonisation des savoirs. On vole qqch pcq on pose
des mots à nous sur leurs modes de vie on veut alors une symétrie pour faire émerger des
conceptions. On le met sur un pied d’égalité avec nous et on tente de les comprendre le
mieux possible et le plus proche d’eux. On essaye de mettre des mots occidentaux sur leur
monde : typiquement utilisé l’idée de nature active un échec dans la compréhension.
Symétrie entre les différentes manière de penser, rééquilibrer le nord et le sud et le savoir.

Souvent ils ont été témoins des pb entre eux et le monde contemporain : idée politique ou il
faut repenser les droits pour tout : non et humain (par exemple le fleuve qui a eu des droits
politiques en Nouvelle Zélande).

H
on va trouver des auteurs qui

● Gell : lui qui pose le contexte que le non humain n’est pas passive mais active dans
de nombreux domaines

Trois autres sont des philosophes (belges ) qui réfléchissent à comment le monde est habité
par le monde animal ? Elles réactivent la vision du monde et la question de la perspective
est cruciale : elle amène l’idée d’une perspective limitée. En voulant préciser la vision du
monde, c’est intéressant et bénéfique

● Stengers reprend la notion umwelt (le monde vécu, chaque espèce va avoir une
perception du monde particulier)

● Haraway Parle du rapport aux animaux, sur les féministes, les machines. Réflexion
politique, elle invente les savoirs situés (pas de savoir objectif, on parle toujours de
qui on est). Encore une fois idée de perspective, il y a des tas d’avis et de
connaissances du monde donc il est bon de connecter tout ça pour avoir une bonne
vision du monde : perspectives qui amène une certaine politique.
Tous ses livres depuis la fin du XXIe, influent sur l’art.

Parlons des expositions :


Bruce Albert, anthropologues qui travaillent bcp avec les indiens. Dans le livre (la chute du
ciel), sur lequel la couverture présente un échange et non pas une étude.

Ici le titre suggère une subjectivité à l’arbre. On trouve :

Hallé = important

Mancuso = recherche sur intelligence végétale

Coccia = philosophe LA vie des plantes qui étudient la place des plantes dans la société.

De bonnes intentions sont transmises sur le plan plastique de l’exposition. Mais on a un


rapport au monde naturaliste qui résistent

il remarque un effort considérable pour les cultures animales mais la dimension du végétale
et encore peu pris en compte
ici arbres et indiens

à part ça, on avait des dessins. Donc impression très visuel (question thématique) donc
difficultés de les rendre présent. On avait toujours des dessins d’humains. Est ce que c’est
pas plus tout nous, les humaisn et les arbres ? Mais exceptions ou vrais dessins d’arbres
par des dessins d’indiens qui habitent dans la foret.
Fusion entre l’espace et les êtres vivants.
Projeter dans les jardins de la fondation cartier. Pendant un temps, ils ont projeté sur les
arbres, il voulaient faire surgir les caractères des arbres. Une vraie tentative

Jean Nouvel

Thijs Biersteker (si curieuse)

un petit film par des témoignages face caméras. Rapport interpersonnel avec un non humain
: personne avec un arbre en particulier.
Presques humanisme pcq que des humains dans le film mais le sujet est non humain : l'
humanisme n’est pas un pb mais il faut savoir le ‘’manipuler’’

On suggère à tel titre dans une démarche que le non humain va parler. Que des films de
salle en salle. La question plastique se pose : pas de végétaux, animaux donc expérience
humaine mais dans le films, que des relations de gens avec des non humains.

4 expériences de vies racontées pas des femmes. Comment vivre dans le monde en étant
femme et en ayant une relation particulière avec le non humain. Non blanche.
- 1​er​ qui vit dans la forêt et qui veut tout tirer de celle-ci, rapport de reprotoxicité

- amérindienne, qui veut renouer avec les rites de son peuple. Elle était mal avant mais mtn
bcp m

- ancienne éleveuse de porc ou elle transforme sa ferme en hôpital. Veux amener des liens,
d’interaction

- afro-américaine qui a monté une ferme bio. Elle recueille des jeunes qui ont eu des pb pour
leur permettre de se réintégrer dans la vie. Souvent les jeunes n’avaient vu que des villes
(très capitalisées en Amérique). Offrir un espace temps nouveau pour les reconnecter avec
le non humain.

Réparation du rapport humain non. A part dans le cas de l’eleveuse on peut parler de
caractère primitif.

Deuxième élément dans ce film , dans river sites, on nous raconte le quotidien d’un peuple
au nord du brezilien

terme collectif = peuple mais plus approprié de dire ça pcq englobe aussi la nature.

Collectifs qui ont des rapports très fort avec la rivière.


Tahitiennes qui racontent leurs quotidiens. On leur fait avoir des poses de Gauguin

(à revoir)

Dans la peinture de G forte fétichisation, on s’associe au rêve, onirique. Dans ce film on veut
inverser l'œuvre d’art on veut voir la vie de leurs pdv. On veut éviter la représentation
paradisiaque de ces pays, qui n’ont rien de paradisiaque dans on y vit.

Ta partie normalement.

Comment utiliser le non humain et interagir dans le domaine du bio art, bio design avec une
nouvelle volonté de créer.
Question écologique, s’interroger sur limite question viavant et la limite entre naturel et
artificiel. Est ce que artificiel dans le vivant et naturel dans milieux naturel.

Idée que processus informatique que le moment ou les éléments vont avoir une idée de
conscience et autonomie, robot qui prennent conscience qu’ils sont robot

On imagine les objets comme des personnes pas seulement des fonctionnalités mais un
être. Volonté animiste.

Q qch intéressant pcq on est dans l'anthropomorphisme ; dans idée noble de se rapprocher
du non humain, on le fait en imaginant juste que nature = éco au non humain
bio design, système de lampe

luminaire sans électricité ? On a des micro-organismes qui produisent de l’électricité.

Abeille = acteur d’objet et de structures


fruits union entre humain et non humain : nouvelle espèce troublantes

Il fait pousser le saule contre des formes de chaises.


Traite le vivant pour obtenir cette forme.

On modifie les gènes de la plante pour avoir une nouvelle plante


création de pigments

on contraint la croissance pour obtenir ce que l’on veut.


Si on observe l'agentivité : on trouve des intérêts dans les ​deux sens​ (leur capacité donne
un caractère à l’objet) puis on trouve un autre intérêt, ou la matière qui n’a pas de chose à
dire, on a des contraintes chez les végétaux pour faire de l'activité humaine. On l'a modifié
au niveau végétal pour faire un meuble de plus.

(à revoir, je ferais pas les DEUX heures.)

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