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Par soucis de place a collectionner elle crée des tissus avec comme motif des
personne sous une couverture.
Edité a 500 exemplaires.
Le rapport au corps est omniprésent.
Ici on retrouve une dimension catholique, la figure est marie madeleine qui est
de nouveau un sujet qui traverse l’histoire de l’art.
Elle se frotte a des sujets qui avaient comme disparu dans l’art actuel et les
réinterprète.
Ici ce sont ses cheveux qui ne lui permettrent pas de regarder le monde.
On ressent bien la dimension de cire qui est presque de cadavre, Le rapport a la vie
et la mort ce qui est fondamental dans les sujet de l’artiste.
Peu à peu les corps vont disparaitre et laisser la place a des branches dans les
vitrines/meubles.
Branches
Ce sont des préoccupations présente chez Francis Bacon, un artiste qui est très important pour
Berlinde De Bruyckere car chez lui on ne sait pas toujours si les corps sont entrain de faire l’amour ou
si ils se battent.
Elle a été choisie pour représenter la Belgique à la biennale de Venise par la ministre Flamande au
lieu de Lili Dujourie.
Elle va faire un geste très particulier, il y a beaucoup de surface qu’elle a noircie comme l’intégralité
des murs et une partie de la verrière.
La biennale a lieu en plein mois de juin et elle a voulu jouer dans le perceptif, les gens venaient de
dehors ou il y avait grand soleil puis se retrouvaient dans une pièce très sombre, elle créée une
expérience sensible et physique qu’ils ne pouvaient pas maitriser.
Ils voyaient les formes au fur et a mesure que leurs yeux s’habituaient à l’obscurité.
La pièce centrale gigantesque est un tronc d’arbre et des branches en cire avec des couvertures qui
semblent comme des pansements, il y a l’idée de maintenir en vie, soigner cette entité vivante ce qui
renvoie à la nature en souffrance. Une forte sensation de chair s’en dégage, il y a du sang sécher.
Le modèle du tronc d’arbre avait été arraché pendant une tempête, idée de déracinement.
Dimension de fusion entre le corps et la nature et pousse a la réflexion a la nature qui est en
souffrance et que l’homme devrait maintenir en vie.
Actéon
Cette fois à la Biennale d’Istanbul qui se produit dans un ancien bain turc.
Elle pose des bois fait de cire et qui sont ensanglantés.
Elle s’intéresse aussi au mythe notamment celui d’actéon. (chasseur qui voie une déesse nue et elle
se venge et le transforme en cerf), c’est une histoire très violente ou on perçoit de la corporalité,
transformation du corps et la mort qui sont des sujets très présent dans son travail.
De nouveau avec le sang qui est comme encapsulé dans la cire.
Pièce faite sur place, elle a récupéré des étales de boucher, des planches sur lesquels on massait les
gens dans les bains turc et garde cette relation au corps et à la carcasse.