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Berlinde de Buycker (1964-) BE

C’est l’une des artistes féminines belge la plus


célèbre à travers le monde. Elle fait
principalement de la sculpture, des couvertures
des toiles d’oreiller, il y a une sensation de
volume, une perforation.
C’est un principe de superposition.

Ce sont des couvertures en laine comme on en trouvais


régulièrement, on en trouvait très facilement
Elle sature une cargaison d’un camion pour donner la sensation que
ce camion est rempli de corps ce qui évoque les trains de déportation
durant la guerre mondiale.
En termes de contenance, il y avait plus de déportés que la capacité
des wagons.
L’idée est de saturer l’espace avec des couvertures y fait songer.

Elle perfore ici ce tas de couverture.


Réalisation de carottage comme si elle recherchait un corps.
Elle superpose des couvertures de telle sorte qu’elle crée un lit, il n’y
y a pas de corps à l’intérieur mais il est comme bombé.
Les perforations, carottages permettent généralement de chercher
les strates, ici on est sur un principe de strate qui est présent grâce a
cette superposition de couverture.
Les corps font leur apparition.
Question du refuge, sur la peur et le paradoxe entre cette personne qui
cherche refuge dans cet arbre a au-dessus de lui une couverture
Cette couverture la handicape, cette image qui est récurrente dans son
travail, elle provient d’une image de presse qu’elle a vue et qui est une
image de réfugié au rwanda, parfois leur seul objet précieux est une
couverture et pour ne pas la perdre ils la mette sur eux.
Ici, elle recouvre la totalité de la tête, plutôt que d’aider ça va plutôt
empiéter sur sa capacité d’agir. Rend le corps vulnérable, il ne peut pas
voir le danger.

Sculpture de deux personnes se réfugiant dans une couverture.


Ici on a la sensation qu’il y a une relation affectueuse entre les deux personnes,
comme si elles cherchaient a se couper du monde mais devienne a nouveau
extrêmement vulnérable.
Particularité dans cette pièce, on ne genre pas les corps.

Par soucis de place a collectionner elle crée des tissus avec comme motif des
personne sous une couverture.
Edité a 500 exemplaires.
Le rapport au corps est omniprésent.

L’idée du corps va aussi être un corps fragmenté, qui aurait été


violenté et dont il ne resterait plus que des fragment mais ils semblent
encore vivant.
La sensation de vie se traduit par la posture, visage dans une sorte de
bande, comme un masque qui se prolonge.
Le corps est en cire, ca devient le matériau de prédilection de l’artiste.
C’est un matériau très sensuel et qui a une énorme fragilité.
On retrouve cette idée de fragilité, protection.
Ici, de nouveau un personnage complètement enfermé dans une bande en
tissus et on remarque une déformation anatomique.
Ses pieds, jambes vont enchâsser la planche de bois, torsion et étrangeté
dramatisante.
Expressionniste limite, dans l’art Flamand il y a beaucoup d’artiste
expressionniste.

Toujours un fragment il y a toujours cette question de


fragments mêler à la sculpture.
Cela renvoie a l’histoire de la sculpture au 19e siècle
plus particulièrement à une période qui a été
marquée par le fait d’arrêter de représenter des
corps uniquement entier. Rodin l’inspire donc
énormément.

Autre forme dans sa pratique.


Il faut savoir que de Buycker est une fille de boucher donc elle a un
rapport très particulier avec la carcasse notamment en particulier
celles des animaux.
Elle récupère des peaux de chevaux et va reconstituer une forme
contrariée du cheval, certaines choses sont refermées sur elle-même
comme si le cheval était emprisonné en lui
De nouveau c’est assez dramatisant.

Elle à eu une commande c’est penché aux primitifs. Il en est la


représentation, les corps sont affalés et le reste de la sculpture, le fait
de transpercer la cher donne un rapport assez étonnant.
Ici les chevaux sont en suspension comme lorsqu’ils courent.
Elle recouvre aussi des structures avec de la peau pour créer une
tension de celle-ci, elle recouvre ici les pieds du cheval et la tête de
cire.

Elle va beaucoup s’intéresser à l’histoire de l’art et


notamment les représentations religieuses.
La plupart du temps lors des crucifixions c’est avec une croix
latine (✞) ici c’est la croix hitlérienne.
A l’époque ce n’était pas réellement des croix, cela
ressemblait plus à des potences. (T)
Les corps étaient mis par au-dessus.
L’image ici est extrêmement expressionniste, ce corps a l’air
d’être compressé et est complètement tordu et elle a l’air
d’être fasciné par ses représentations et elle va en faire des
sculptures. Elle va les traduire en sculpture mais pas
directement.
Ce qu’elle veut conserver c’est une forme très brutale et le traduit en métal rouillé et elle va
enchâsser le corps de cire par-dessus.
Ici on a presque l’impression d’une agrafe au mur. On retrouve cette sensation de peau qu’on avait
déjà chez les chevaux.

On peut songer au travail de son père (boucher) avec


ces carcasses qui pendent au crochet comme un corps-
viande.
Bacon évoquait aussi cette préoccupation.
Elle avait aussi un sens très aiguisé du dessin .
La particularité de ses dessisn c‘est qu’ils sont systématiquement
Réalisé sur du vieux papier, selon elle lesyndrome de la page
blanche est surmontée grace a au fait que le papier est ancien,
comme il y a déjà une charge dans le papier elle est moins
craintive.
Le sujet ici est la relecture des crucifixions, ce sont généralement
des aquarelles et ne sont parfois des dessins préparatoirs d’une
sculpture mais plutôt des études pour se devier vers un sujet.

Ici on retrouve une dimension catholique, la figure est marie madeleine qui est
de nouveau un sujet qui traverse l’histoire de l’art.

Elle se frotte a des sujets qui avaient comme disparu dans l’art actuel et les
réinterprète.

Ici ce sont ses cheveux qui ne lui permettrent pas de regarder le monde.

Rapport à l’histoire d el’art et à son travail, on a l’impression lorsque qu’on


voit ce tableau ancien mis en relation avec la sculpture qui a plusieurs jours
entre les deux et non pas plusieurs siècle.

Progressiment la question du couple, de l’étreinte


amoureuse va apparaitre avec une dimension très
érotique.

Toujours en cire/cadavre et qui traduit le désir, la


violence.
Ici de nouveau l’idée d’être enfermé, la couverture n’est plus présente mais les
sculptures sont présente dans des meubles/vitrines .

On ressent bien la dimension de cire qui est presque de cadavre, Le rapport a la vie
et la mort ce qui est fondamental dans les sujet de l’artiste.

Dimension entre corps et nature, C’est un corps en cire qui se transforme en


branche. Elles sont presque comme des bras et des jambes.

Peu à peu les corps vont disparaitre et laisser la place a des branches dans les
vitrines/meubles.

Branches

Ce sont des préoccupations présente chez Francis Bacon, un artiste qui est très important pour
Berlinde De Bruyckere car chez lui on ne sait pas toujours si les corps sont entrain de faire l’amour ou
si ils se battent.
Elle a été choisie pour représenter la Belgique à la biennale de Venise par la ministre Flamande au
lieu de Lili Dujourie.
Elle va faire un geste très particulier, il y a beaucoup de surface qu’elle a noircie comme l’intégralité
des murs et une partie de la verrière.
La biennale a lieu en plein mois de juin et elle a voulu jouer dans le perceptif, les gens venaient de
dehors ou il y avait grand soleil puis se retrouvaient dans une pièce très sombre, elle créée une
expérience sensible et physique qu’ils ne pouvaient pas maitriser.
Ils voyaient les formes au fur et a mesure que leurs yeux s’habituaient à l’obscurité.
La pièce centrale gigantesque est un tronc d’arbre et des branches en cire avec des couvertures qui
semblent comme des pansements, il y a l’idée de maintenir en vie, soigner cette entité vivante ce qui
renvoie à la nature en souffrance. Une forte sensation de chair s’en dégage, il y a du sang sécher.
Le modèle du tronc d’arbre avait été arraché pendant une tempête, idée de déracinement.
Dimension de fusion entre le corps et la nature et pousse a la réflexion a la nature qui est en
souffrance et que l’homme devrait maintenir en vie.

Actéon

Cette fois à la Biennale d’Istanbul qui se produit dans un ancien bain turc.
Elle pose des bois fait de cire et qui sont ensanglantés.
Elle s’intéresse aussi au mythe notamment celui d’actéon. (chasseur qui voie une déesse nue et elle
se venge et le transforme en cerf), c’est une histoire très violente ou on perçoit de la corporalité,
transformation du corps et la mort qui sont des sujets très présent dans son travail.
De nouveau avec le sang qui est comme encapsulé dans la cire.

Pièce faite sur place, elle a récupéré des étales de boucher, des planches sur lesquels on massait les
gens dans les bains turc et garde cette relation au corps et à la carcasse.

Tous les dispositifs sont très importants en fonction du lieu.


Aujourd’hui elle travaille beaucoup plus sur des couvertures qui ont
été très malmenées, déchiquetées, déchirées, vieillies et qui
deviennent comme des tableaux abstrait par superposition.

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