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Cours d’histoire de l’art L 3

Cours 22 09 2023
Le moyen âge russe dure jusqu’au XVIII.
L’église ferme l’accès à la culture mais Pierre I ouvre « une fenêtre sur l’occident », et a la
possibilité de créer une ville à partir de zéro. Les villes anciennes, elles, n’ont pas de plan
rigoureux, car elles sont construites au fur et à mesure.
On trace une nouvelle ville qui n’a rien à voir avec une ville russe, qui est étrangère.
De grandes avenues, de grands parcs sont construits.
Ceci est imposé par la force. Cette période est un grand chantier, avec des invités étrangers,
qu’il faut faire venir, car les Russes ne maîtrisent pas la technique pour cela.
Ces étrangers ont eu des titres de noblesses, et ils parlaient peu le russe, mais l’allemand,
l’italien et surtout le français. Ils avaient tous leur palais, et avaient une prédominance sur la
population locale. Rupture avec la société

Cette ville moderne, présente une rupture avec le reste de la société.

On crée le corps des professeurs, et assez vite, on crée une académie des sciences, et
l’académie de l’architecture.
Il faut des artistes pour décorer, meubler, tapisser.
Sera créée plus tard l’académie des Beaux-arts.
Cette institution sera hébergée par les académiciens, puis on construira l’académie des Beaux-
arts. C’est un établissement d’enseignement mais aussi une institution qui dirige toutes les
affaires artistiques.
Les étudiants rentrent très jeunes pour être « endoctrinés », ce sont souvent des enfants très
jeunes qui vivent dans l’académie. C’est une institution auto suffisante.
Les académiciens restent toute leur vie qui reste liée à l’Académie.
Certains seront des artisans d’autres seront des créateurs.
Vers l’âge de 15 ans ils vont se spécialiser dans les ateliers.
Avant ils apprennent « tout », deviennent des personnes occidentalisées, cultivées. Il y a une
rupture générationnelle.
Il y a tous les ans trois médailles pour chaque matière, avec hiérarchiquement
-peinture historique
-peinture de portrait
-peinture de paysage, qui est la moins considérée
Chaque tableau a un prix, et il y a « un cahier des charges ».

Tous les académiciens sont diplômés, et « libres », mais ils restent très liés à l’Académie, qui
leur garantie des soins, et une retraite.
Cette machine institutionnelle va fonctionner après l’époque soviétique, jusqu’aux années 50.

La direction a été prise initialement par des Français qui pouvaient enseigner.
Puis survenue d’une révolte contre les Français, permettant une direction russe grâce à la
première génération d’académiciens.
Tous les artistes connus de la culture russe, ont été médaillés. Les autres sont restés anonymes.
Les médaillés étaient bien mieux payés, et ceux les mieux payés avaient une médaille d’or.
Ces académiciens deviennent enseignants peuvent partir à l’étranger. La contrepartie : envoyer
leurs travaux.
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Ils rentrent à l’Académie avec un chef d’œuvre majeure.

Les premiers artistes font des portraits de piètres factures.
C’est une peinture très innovante pour la Russie.
Tous les commanditaires devaient passer par l’académie et touchaient des honoraires de
l’’académie

Ivan Vishniakov (Вишняко́в) (1699-1761)

C’est le portraitiste le plus en vue de son époque

Portrait de Fermor (1749)

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Ivan Nikitin (Никитин)(1686-1741)

Portraitiste de la première génération, connu pour les portraits de Pierre le Grand, artiste
officiel

Pierre le Grand (1715)

Pierre le Grand (1717)

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Pierre le Grand (1725)

Andreï Matveev (Матвеев) (1702-1739)

Pierre le grand (1724-175)

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Autoportrait avec sa femme, allégorie de la peinture (1729)

Il faut tout faire pour couper avec les traditions anciennes, avec le problème également c’est
que ne sont pas les meilleurs étrangers qui sont venus….car qui a envie de s’éxiler loin et dans
le froid…

Parmi eux Georg Grooth (1717-1802)

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L’impératrice Elisabeth de Russie (1743)

Cours 27 092023 absent

Cours 07 10 2023 : pas de cours
Cours 13 10 2023
Quelques conseils de travail et de réflexion
• Danger des stéréotypes (Russie = URSS)
• Problème de l’endoctrinement interne et externe
• Avoir un regard différent, avoir une réflexion
• En Russie il n’y a pas d’évolution « normale », comme en occident

Ivan Argounov (Аргунов) (1729-1802)

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Autoportrait (1750)

Portrait d’une inconnue (1784)

Alexeï Antropov (Антропов) (1716-1763)
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Autoportrait
Peinture avec sujet qui n’a rien de russe (Drojdine)
Il avait une grande vitesse de production, pastels
Portrait de femmes décorées par Catherine II
Artiste qui est encore très officiel
Dans certains portraits il casse les habitudes
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Portrait de l’archevêque Kouliabka (1774)

Atman F.I.Krasnoschekov_(1761) Militaire non russe

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Portrait de Pierre III

Très disproportionné

Portrait de Catherine II
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Portrait de Pierre I
Portrait assez maladroit
Considéré comme un grand portraitiste

Grands changements à la génération postérieure

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Dmitri Levitski (Левицкий) 1735-1822

Élève du précédent
Volonté autre
Commandes de grands mécènes

Portrait de Kokorinov (1769)

Directeur et premier recteur de l’Académie des Beaux-Arts il montre le plan de l’académie
grand intellectuel à l’origine d’une institution
Il est représenté dans son bureau et debout
Portrait d’un grand humanisme
Tout est accentué sur lui et son œuvre
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Portrait Prince Demidov : richissime russe (1773)

Philanthrope, représenté de manière simple : il arrose ses plantes sur son balcon
Belles couleurs du tableau
Le livre derrière montre sa culture

Portrait Maria Diakova (1778)

Jeune femme très cultivée de l’aristocratie russe, belle modeste dans l’harmonie des couleurs
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Portrait Khrouchtchova et de la prince Khanvanskaïa (1773)

Catherine a créé une école pour les femmes pour leur apprendre la vie moderne. C’est dans
cette école que l’aristocratie venait chercher leurs épouses
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Portrait de Liviskaïa (1785)

Contraste entre ce portrait intime avec les portraits officiels. Il veut garder son indépendance,
plus simple, il n’y a rien d’artificiel
Grande chaleur humaine. Derrière le personnage : le sel et le pain : l’essentiel
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Portrait de Vorontsov (1780)

Fixation sur le regard du personnage
Vêtement bleu couleurs harmonieuses

Portrait de Maria Vorontsova (1784)

Une génération après la société russe, s’est éduquée.
Les Russes ont perdu une partie de leur culture et de leur langue
Les gens simples sont opposés à l’occidentalisation
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À chaque changement de civilisation on perd des éléments culturels

À cette époque rivalité entre l’aristocratie et le peuple

Portrait des époux Matrofanov (1795)

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Portraits de Catherine II (1780, 1783)

Très hagiographiques
très copiés sur les portraits royaux occidentaux

Pierre le Grand voulait montrait qu’il voulait rattraper l’occident

Portrait de Novikov
Journaliste qui s’est opposé à la vision officielle de l’histoire, franc maçon. Il est considéré
comme le premier journaliste russe.
Il a osé parler des problèmes et a prédit un avenir sombre. L’avènement de la révolution
française, va changer l’attitude de Catherine II à son égard : son imprimerie est confisquée, et
sera incarcéré pendant 15 ans
Son portrait, est différent
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Vladimir Borovikovski (Боровиковский) (1757-1825)

Portrait de Borovikovski par Bougaevski (1824)

Portrait de Catherine II à la fin de sa vie (1794)

Paysage derrière renaissance italienne
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Portrait d’Arsenieva (1796)

Mixte d’influences, femme qui sait ce qu’elle veut, courtisane

Portrait de Lopoukhina (1797)

Très manipulatrice, intelligente, elle sait ce qu’elle veut

Il met en place des personnages, de manière « franco-italienne »

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Portrait des sœurs Gagarine

Portrait à composition

Portrait d’Anna Bezbordko avec

ses filles (1803)
Femme riche
Exprime la difficulté de marier ses
filles
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Photo de princesse qajar sur la relativité de la beauté

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Cours 20 10 2023
Autre style du même peintre

Grande Duchesse Maria Pavlovna (1800)

Paysage harmonieux derrière elle et calqué sur la peinture de la renaissance
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Portrait du prince Koutcharine (1802) représenté comme constructeur

le paysage représente son œuvre

Inauguration de l’académie des Beaux-Arts le 07 juillet 1765 (1889)par Jacobi (1834-

1902)
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Œuvre antique apportée en Russie en 1765 d’Italie, ce sont les meilleures copies des
sculptures grecques
Pour meubler les couloirs ou les salles, on commandait les copies à Saint Pétersbourg
Point rayonnant pour le monde soviétique et ex soviétique
Sur les murs sont des copies, puis remplacés par des peintures russes
Présence de Catherine II
œuvre documentaire
Cahier des charges pour la réalisation des œuvres
Parfois mythologie inconnue des artistes lors de leur examen
Enfermement pendant 24 heures, une fois fini, ils faisaient des propositions pour chaque
tableau, avec une centaine d’esquisse préparatoire. Cette tradition persiste à l’académie de
saint Pétersbourg, ils font des croquis en permanence

L’Académie est très influencée par l’occident.

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Lossenko 1737

Portrait de Choumski (1760)

Style italien

Comte Chouvalov (1760)

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Volkov. Portrait (1763)

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Pêche miraculeuse (1762)

Christ au milieu entouré de la foule. On voit le cahier des charges : composition circulaire,
avec diagonales.

Abel
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Vladimir et Rogneda (1770)

« Horreur »
Personnages secondaires très mal représentés

Piotre Ivanovitch Sokolov (Соколов)(1753-1793)

Venus et Adonis (1782)

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Dédale (1776)
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Mercure et Argos (1776)

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Grégori Ougrioumov (Угрюмов) (1764-1823)

Intronisation de Fedor Romanov (1800)

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Rentrée d’Nevski dans la ville de Pskov (1800)

Tableau les personnages ont des positions aberrantes
Rien n’est russe mais ce sont les premiers tableaux historiques russes
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Ian Ousmar Légende slave (test de force) (1796-1797)

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Capture de Kazan par Ivan le Terrible (1800)

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Mini et Pojarski (Mini fait appel au prince Pojarski pour le salut de la patrie) (1800)
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Portrait de Kamenski (1810)

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Vassili Chebouïev (шебуев) (1777-1855)

Autoportrait et Chiromancienne (1805)

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Vision d’Ezekiel (1837)

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Présentation au temple (1847) Nativité (1847)

Cours 10/11/2023

L’élite de l’académie peinture historique

Ils errent entre l’académisme classique et les demandes qui deviennent de plus en plus
contraignantes. 3 grands peintres : Aleksandr Ivanov Brioullov, , Fedor Bruni

Ils étudient ensemble

Alexandre Ivanov (Иванов) (1806-1858)

Passe d’un académisme dure à un académisme réalisme

Origine juive
Très croyant
Peintre qui a révolutionné la peinture

Pendant ses années études, s’intéresse aux thèmes bibliques

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Tableaux classiques et académiques tendance vers le réalisme

Pendant ses années d’étude, il a fait des esquisses qui n’ont rien à voir: étude de plein air
Style et talentueux

Bellérophon s'apprêtant à partir combattre la Chimère (1829)

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L’apparition du christ à Marie Madeleine (1835)

Sujet imposé, composition en diagonale envoyé en Italie

Comment changer la peinture académique dans la peinture russe, il dit qu’il sait comment le
faire. En Italie (grâce à sa médaille), après un voyage, il y avait Gogol, et se réunit « la
fratrie »

Gogol écrit dans ses nouvelles, écrit que les peintres russes, sont comme les plantes qu’il faut
sortir. L’Italie favorise cette éclosion
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Ivanov veut régler ceci avec une œuvre, la venue du Messie, ou l’apparition du christ au
peuple (1837 1857)

On voit peu le christ qui est loin

Saint Jean est au centre du tableau, mais c’est lui qui montre le christ
Ligne d’horizon « sfumato », c’est l’élément qui change les couleurs au loin. C’est une
manière de capter la modification des couleurs. L’horizon s’éloigne
Ivanov annule son voyage à Pompéi
La tête du christ est déclinée à partir de sculptures
Il copie des personnages travaillés par d’autres artistes
Il demande de l’argent son père quand il rentre il est dépassé par ses camarades
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Karl Brullov Брюллов (1799-1855 )

C’est une victime de son succès

Il part en Italie, il fait des portraits

Succès inattendu Les derniers jours de Pompéi (1830 1833)

Tous les matins ils entend le ragazzi crier les derrières trouvailles de ces fouilles : sujet
d’actualité on découvre Pompéi.

Les autorités italiennes vont l’utiliser comme presque comme un reporteur

Intérêt pour ce que les archéologues ont trouvé dans le suer
Il met 3 ans pour réaliser ce tableau. Le tableau est un évènement dans la ville. Les peintres
vont voir le tableau
Au centre de 2 diagonales une femme est morte
Une mère tient dans ses bras un bébé.
Le tremblement de terre, le feu anéantis la file. Il se représente

Brullov devient le chef de la peinture historique.

C’est le peintre le plus coté

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Portrait de Pachkov (1836)

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Portrait de Bek (1839)

3couleurs le rouge le bleu et ‘argenté

Portrait de C.et M. Narychkine (1827)

Improbable position de la cavalière

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Bruni (1799-1875)

Peintre italien ayant exercé dans l’empire russe, représentant de la peinture académique. Fils
d’un peintre qui l’a emmené en Russie

Autoportrait (1810)

Tête de Christ (1849)

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Il fait des fresques

Il est moins connu

Le serpent d’airain (1841)

Les deux derniers peintres ont des tableaux aux constructions identiques à ce que recommande
l’Académie, alors qu’Ivanov a lui, révolutionné la peinture de l’époque .Importance
générationnelle
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Le paysage russe

Ivan Aïvazovski (1817-1900)

Longévité artistique a traversé tout le siècle 75 ans

Il est né en Crimée, origine arménienne en 1817,c’est le petit dernier. Il est allé dans une école
arménienne.
Il dessinait les bateaux qui arrivaient au port de Feadossia , ce qui a beaucoup fâché les
habitants, le maire le prend sous son aile
Il part avec une bourse, pour l’école de Sébastopol, la même que celle des enfants du maire:
ses talents font qu’il va à l’Académie des Beaux-Art de Saint Pétersbourg. Yarrivant à 16 ans
il est avec des étudiants qui sont là depuis l’âge de 5 ans

Cours 17 11 2023

Parallèle entre Aïvazovski et Aznavour sur la durée de la carrière et l’influence qu’il a eue
Il est retard sur tout le monde
Il sera un peu mal mené. Il rencontre pendant son parcours des gens exceptionnels.
À l’académie ses professeurs remarquent son talent
Le paysage était là pour enrichir les tableaux à composition
Le paysage était plus la reproduction d’un souvenir qu’une réalité
Il va dans la classe « des paysages »
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Jerusalem (1821)

Vorobiov est son professeur, son tableau (voir photo) est un paysage inventé

Vue de la grande cascade à Peterhof et du grand palais de Peterhof (1837)

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Il faudra attendre 60 ans pour que les artistes sortent, et peignent dehors…

Aïvazovski est diplômé à 20ans , diplômé parmi les meilleur, il peut quitter Saint
Pétersbourg. Ainsi après un voyage en Russie où Tanneur reçut la protection du tsar et où il
entra à l'Académie impériale des beaux-arts où il eut comme élève Ivan Aïvazovski.

Tanneur arrive invité par l’empereur, et veut aider Tanneur. Il se fait exploiter ce dont il se
rend compte par le biais de son fils avec qui il est ami.

À l’époque de l’exposition d’hiver le responsable demande à ce jeune peintre formé par que
Tanneur un travail. Pouchkine visite cette exposition et ne retient que ses 4 tableaux.

Scandale, jalousie, ses tableaux sont demandés à être retirés. Krylov prend sa défense :
l’Empereur refait mettre les tableaux, et le laissera faire un voyage sur son cuirassé, ce qui
sera déterminant pour la suite de sa carrière, comme peintre officiel de la marine, et pour son
goût pour les marines

Il gagne une médaille d’or

A rentre à l’Académie, et un nouvel atelier va être créé.

Voyage en Europe, Italie, France etc…Il va surprendre le monde en faisant voir la Russie.
Il a le droit de porter l’uniforme

Tout le monde se l’arrache, et il devient célèbre, on le compare avec Turner (1775-1851).

Son frère ainé, étudie chez les pères maritaristes. Il le revoit vers Venise.

Son nom change, car il est russifié. Ils décident de signer Aïvazovski, et son frère, Gabriel,
signe Aivosian,

Il a travaillé pour le Pape.

Il va voir le pape, avec un cadeau Chaos « création du monde », 1841: le tableau est refusé par
les cardinaux …..dans un premier, puis accepté avec médaille et titre. Gogol l’accueille en lui
disant qu’il a mis le « chaos »…
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Chaos (1841)
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Il est le peintre le plus en vogue de l’époque, il connaît très bien la mer, et voyage plusieurs
mois par an, et a une extraordinaire mémoire visuelle

Il va découvrir la Turquie, la Grèce.

Café près de la mosquée Ortaköy à Constantinople (1846)

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Soir au Caire tableau volé et retrouvé (1870)

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Convoi dans la steppe (1858)

Il a eu la légion d’honneur pour « обоз в степи » convoi dans la steppeIl a changé le paysage,
et a rajouté une forme de « réalisme romantique »
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Сonvoi hiver (1857)

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Paysage d’hiver (1876)

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Cathédrale Saint Isaac (1891)

Gondolier (1843)
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Neuvième vague (1850)

Jalon dans l’histoire de l’art

Il ne nous donne pas les réponses, œuvre romantique
Transparence due à la technique du « glaçage », superposition des couches de peintures tant
qu’elle n’est pas sèche

Il est richissime
Il restaure sa maison, et la transforme en palais, actuellement c’est un musée

Il n’est pas aimé par les peintres russes

Il a deux types de peinture officielle et non officielle
Le principal personnage : la mer
C’est un peintre qui a ouvré pour la culture russe
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La vague (1889)
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Cours 24 11 2023

La neuvième vague coupe le siècle en deux

Aïvazovski est porteur de deux cultures, et arrive à les combiner. Il est 100% russe quand il est
le représentant de la flotte russe, sauf quand il arrache la décoration remise au sultan…et
arménien quand il pose les fondements de la peinture nationale arménienne.
C’est un mécène, et le premier peintre russe qui va exposer en dehors de l’académie dans le
musée d’archéologie.
Ce grand mécène qui va financer de nombreux artistes a aussi le plaisir de créer pour lui. Il
peint la mer.
Voir le tableau la vague : impression de relief
Il est touché par la puissance de la nature, où l’homme n’est rien. La lumière n’est pas loin sur
ce tableau, les vagues sont transparentes : côté romantique

Une nouvelle génération commence à être mécontent de l’académie et ont envie d’autre chose.

Kramskoï (1837-1887) Крамской vit dans une misère noire, et n’a que quelques mécènes
russes. Il a du pouvoir sur la jeunesse et se fait piéger,et a mis en danger la vie de sa femme.

Cette année Aïvasovki peint la mer noire. Kramskoi qui le déteste regrette ce qu’il a dit de

lui.

La mer noire

Tous ceux qui le critiquent, les ambulants, reconnaissent sa compétence : à 70 ans il finance
les jeunes peintres (Ambulants, Передвижники) sans exposer avec eux
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Chagrin inconsolable (1884) de Kramskoï qui rend hommage au « maître », en mettant sur
son tableau « mer noire », arrière-plan. Réalisé lors de la mort de son fils.
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Navire sur une mer déchaînée (1887)

Technique du glacis qui vient de la renaissance mais qu’il applique sur de grande surface. Un
glacis est une couche de peinture transparente que l’on superpose à une autre déjà sèche. Son
but est de créer un effet lumineux, qui va donner un effet de profondeur et de subtiles nuances.
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Tableaux montrant les influences de l’œuvre d’ Aïvazovski

Il finance les étudiants arméniens. Il a aussi beaucoup peint pour la culture arménienne.

Il se révèle très différent dans ses tableaux arméniens : les personnes sont en spirales. Les
montagnes sont comme suspendues.

Aïvazovski n’a pas créé la nationale peinture russe, mais la peinture nationale arménienne.
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C’était également un musicien qui jouait du violon de manière traditionnelle

Lors d’une fête, il a remis à chaque invité un tableau de mer.

Problème entre les russophiles et les occidentalistes

Ce mouvement prend toute la création artistique, dont Aksakov.

Quand on doit fêter l’anniversaire de l’académie, on va choisir des artistes, Kramskoi était
soutenu par les professeurs.

Demande aux académiciens : changer le règlement : ne plus avoir à passer d’examen de fin
d’étude (thème de la mythologie, bible, légendes occidentales). Les jeunes artistes veulent
dessiner des sujets « russes », des sujets sociaux basés sur la vie quotidienne. Le plus connu,

Pavel Fédotov Федотов (1815-1852)

C’est un homme issu de la noblesse russe, famille pauvre. Militaire de formation car unique
endroit pour avoir un revenu (aider sa mère et payer la dot de sa sœur). Il prend des cours à
l’académie. Chaque tableau est accompagné d’un poème.

Ce sont des petits tableaux évoquant les hollandais, il est pauvre et fait des petits tableaux pour
faire ce qu’il veut. C’est une peinture de genre

Le cavalier frais 1848

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Dans ce tableau, l’aristocrate 1848, qui a un chien (qui trahit l’origine aristocrate du
personnage principal) mais il est pauvre : mange seul, et son chien aboie quand une personne
rentre.
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Les noces d’un major 1848

La fiancée de veut pas de ce noble désargenté qui veut redorer son blason

01 12 2023

Fedotov (suite)

Il n’est pas académicien

Tableaux petits , amour du détail
Restreint dans ses moyens, artiste amateur
Arrive a assister aux cours de l’Académie
Il était présent devant chaque tableau aux expos, avec les poèmes qui les accompagnaient
Beaucoup se sont moqués de lui
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La fiancée difficile 1847

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La jeune veuve 1851-52

Représente sa sœur
Belle jeune femme, enceinte dont le mari est mort. Veuve restée sans fortune, elle tourne le
dos à son mari, et à l’icône. Son frère a tout sacrifié pour elle.
3 versions de ce tableau
Logique de représenter le quotidien
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Portrait de son père 1837

Cet artiste n’est pas un artiste mineur

Portrait de Nadejda Jdaniv 1849-1850

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Maladie oculaire

Fin de vie assez jeune, assez vite et aveugle

1863 : centenaire de l’Académie

Importance des médailles

Pas d’homogénéité

Un artiste est en vogue c’est Ivan Kramskoï (Крамской)(1837-1887)

Portrait d’une femme 1883

Sous l’égide Kramskoï, 14 élèves (tous les élèves) refusent le sujet « banquet au Walhalla », et
quittent la salle d’examen.

Kramskoï est le seul perdant car c’était le seul qui aurait pu avoir la médaille d’or

Un seul de ces 14 est revenu et n’a jamais pu exercer la peinture (ce qui a été considéré
comme la pire des trahisons).

Ces artistes vont se réunir et sortir les arts vers la population. On ne pouvait voir les tableaux
qu’à l’Académie, ou chez les aristocrates.

Ces artistes forment les « itinérants ».

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Aïvazovski avait en premier fait une exposition dans sa ville

Ces artistes vont faire des expositions, dans différentes villes de Russie

Ilia Répine (Репин) (1844 1930)

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La résurrection de la fille de Jaïre) 1871

Tableau religieux académique : espace fermé, lumière dirigée
Ilia Répine et ses amis vont allez sur la Néva.
Ils veulent apporter la culture aux masses, mais les « masses » ont elle envie de voir des
tableaux….

Les haleurs de la Volga 1870 : tableau réaliste en plein air, immense contraste avec le tableau
précédent
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Le tableau reste académique avec la diagonale. Le bateau avec le mât vertical équilibre le
tableau
Personnage en rouge a un autre mouvement vertical avec les 2 bateaux
Paysage en plein air

D’autres peintres ont aussi peint la même sujet

Ils participent à des fêtes

La procession 1883

En lien avec la fête de pâques

Toutes les couches de la société sont représentées
Foule énorme dont le nombre est évoqué par la poussière
Tableau très équilibré avec les diagonales et avec des renforcements
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Les Cosaques 1880-1891

Œuvre qui a marqué, tableau historique

Ils écrivent une lettre au sultan, exprimant leur détestation
Deux diagonales
Truculence et joie de nombreux personnages
Certains personnages sont mécontents, expriment leur dégoût
Le chef sait ce qu’il fait, prend le plaisir de dicter les mots
Le scribe est distant et est amusé
Verticales évoquant Ucello ou Rembrandt
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Personnage de dos en blanc faisant un cercle central avec le personnage en blanc et le crâne
Présence également Un autre cercle plus éloigné
Les ambulants vont traiter l’histoire de la Russie

Ivan le terrible 1885

Drame
Corps du fils , soutenu par le père dont les yeux sortent de leurs orbites
Il y a eu une bagarre avant, et le trône est renversé l’héritier est tué
Il représente la Russie médiévale, et aspect orientaliste
Tapis persan , tapis arménien
Instants dramatiques
Rupture avec l’académisme 20 avant

Tous les peintres ont des maladies professionnelles avec des tendinites, des douleurs de
colonnes vertébrales

Répine avait du mal à réaliser et se faisait aider par des étudiants

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Section du conseil d’empire pour son centenaire en 1901

Il va aussi traiter par Kusodief

Rythme des Colonnes

Sujets sociaux

Refus de la confession 1879-1885

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Le prisonnier ne regrette rien, et ne veut pas se confesser

Il s’oppose à la croix et à l’église
Ambiance morose
Le prêtre ne représente pas la lumière

Ils ne l’attendaient pas 1884-1888

Le prisonnier rentre , ses enfants ne se souvenaient pas de lui

Retenu de la part des enfants
Ce tableau reproduit une chambre de Abramstsevo
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Moussorgsky 1881

Homme malade sur le tableau

Mendiante 1874

C’est en fait une normande, peinte lors d’un séjour en Normandie, où les russes et les français
s’ignoraient
Coquelicots
Portrait réaliste
Idée de créer un tableau réaliste
Grande modernité
Tous les ambulants sont des artistes de plein air
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Tolstoï 1887 et Stassov 1883

Les deux personnages représentés de manière non classique

Tolstoi a été très représenté par Répine
C’était un idéologue pour Répine.

Portrait de Kramskoi 1882

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Mamantov crée Abramtsevov

Il est le cinquième enfant. Lui qui est le petit dernier, ne veut pas étudier le droit, mais la
musique. Sa famille est contre ce choix dans une famille d’entrepreneur
Le père cède, mais exige qu’il fasse des études de droit
En Italie, il croise des peintres russes, qui ont perdu leur fortune, et qui sont venus en Europe
car ils peuvent travailler librement
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Il rencontre Répine etc

Il crée un centre à Rome
En Russie, il crée Abramtsevo , sorte de lieu de création pour leurs amis
Ils apprennent que la fille d’Aksakov doit vendre la demeure de son père, et lui achète la
maison à prix fort, et pense que c’est lieu idéal.

Ils veulent que cette maison symbolise quelque chose, et restaure tout en l’état, en raison des
personnes qui ont fréquenté l’endroit
L’arrière de la maison s’ouvre derrière avec un jardin

Été à Abramtsevo (Répine) 188

Toute la peinture russe reproduit ce bâtiment

La cuisine à part abrite un musée d’art populaire
Comment vont ils accueillir les artistes, ils décident de construire des maisons en rondelle de
bois, dans la tradition locale

On arrive à l’art nouveau

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Cheminée de Vroubel à Lille

Ce travail de patience fait apparaître un grand décor en demi-cercle s’épanouissant autour d’une partie centrale
évidée. De par sa forme, il s’agit d’un manteau de cheminée avec l’âtre au centre. Le décor est tout à fait spectaculaire.
À droite, un homme en armure tient une massue. Derrière lui, un fougueux destrier (un cheval) ébroue sa crinière. À
gauche, un paysan massif au costume étoilé tient fermement sa charrue et sa jument sous un soleil resplendissant. Ils
sont entourés de part et d’autre de deux oiseaux à tête de femme à la coiffure russe traditionnelle et de deux serpents
affrontés.Le thème illustre la légende (byline en russe) du guerrier Volga et du laboureur Mikoula qui célèbre la
victoire du paysan russe sur l’aristocratie. En bas à gauche, l’artiste a signé son œuvre : M. Vroubel pour Mikhaïl
Vroubel.

Cet artiste est choisi pour représenter la Russie dans le pavillon de ce pays à l’Exposition Universelle de Paris en
1900. La cheminée, placée au centre d’une isba (maison) traditionnelle est couronnée d’une médaille d’or.Elle est
ensuite rapportée au Palais des Beaux-Arts de Lille pour compléter la collection des céramiques Art Nouveau. Mais
dans les années 1960, peut-être pour des raisons de mode et de place, la cheminée de Vroubel est démontée et mise en
caisse. Après 4 ans d’étude, de restauration et de soclage, la cheminée peut à nouveau raconter la légende de Volga et
Mikoula.