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Constantin Nikolaïvitch Ivanov

Histoire :

1904 : né en 1904 à St Petersbourg d'une femme mariée et de Nikolaï Felixovitch Ioussoupov


(Constantin – nom d'un parent éloigné du côté maternelle)

Est rejeté par sa mère qui décède peu après

Est élevé par son père qui fait peu attention à lui – S'il prend le nom Nikolaïvtich, il n'est pas
reconnu pour autant par son père et prend le nom de famille Ivanov, le plus courant en Russie
(équivalent de Martin ou un truc du genre)

(Nikolaï Felixovitch Ioussoupov :https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Youssoupoff


Décrit comme suffisant et orgueilleux
Maudit ? Existence d'une soi disant malédiction de la famille Ioussopov selon
laquelle le fils ainé de la famille ne doit pas atteindre ces 26 ans - Selon une
légende, cette "punition" infligée aux Ioussoupov a pour origine la conversion de
leurs ascendants musulmans à l'orthodoxie russe)

1908 : Décès de Nikolaï Felixovitch Ioussoupov en 1908 dans un duel contre le mari d'une autre
femme mariée.

1908 : Constantin passe sous la garde de son oncle Félix Felixovitch Ioussoupov

Famille Ioussoupov : https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Ioussoupov


-Immensément riches, possédaient des domaines totalisant 2 000 km2 de terres,
avec des usines sucrières, des moulins, des briqueteries, des mines de charbon, des
distilleries, des usines textiles, etc. et surtout une collection d'art et de bijoux.
-Famille d'origine tatare, descendante du khan de la Horde Nogaï Youssouf-
Mourza1, du prince Potemkine et des comtes de Ribeaupierre, réputée plus riche
que le tsar lui-même - Réputés descendre d’un neveu du prophète Mahomet : leurs
ancêtres auraient gouverné l’Égypte, Damas et Antioche
-résidait le plus souvent dans son palais du 94, quai de la Moïka, à Saint-
Pétersbourg, mais également dans son domaine moscovite d’Arkhangelskoïe, ses
villas de Koreiz et de Kokoze en Crimée, ou encore dans l’immense domaine de
Rakitnoïe, en Ukraine

Armoirie de la famille
Ioussoupov
Palais Ioussopv (dit "de la Moika")

1914 : Mariage de Félix Felixovitch Ioussoupov avec la princesse Irina Alexandrovna, nièce du tsar
Nicolas II
– Pour ne pas gêner l'union, Constantin est envoyé en pension à St Petersbourg – voit son
oncle sporadiquement.

1915 : Naissance de la fille du couple :Irina Feliksovna Iousoupova

29-30 décembre 1916 : Avec le grand-duc Dimitri Pavlovitch, le député Vladimir Pourichkevitch,
le lieutenant Sergueï Soukhotine et le docteur Stanislas Lazovert, le prince Ioussoupov organise
l’assassinat de Raspoutine dans la nuit du 29 au 30 décembre 1916. Bien que le prince se soit
attribué ce meurtre, c'est en fait Oswald Rayner son ami londonien, membre des services secrets
britanniques, qui achève Raspoutine.
Le prince Ioussoupov est arrêté à la gare, alors qu'il allait prendre le train pour s'enfuir en Crimée.
L’impératrice réclame l'exécution immédiate du prince et du grand-duc Dimitri. Félix Felixovitch
est finalement assigné à résidence dans son domaine de Rakitnoïe (oblast de Koursk) par Nicolas II.

Suite à cet exil, Constantin se retrouve seul en pension à St Petersbourg – émergence de problèmes
de comportement (tendance violente/ manique)

3 mars 1917 : Nicolas II abdique. Le Prince Ioussoupov revient à St Pétersbourg. Lors de son
séjour au palais de la Moïka des personnalités illustres rendent visite au prince, des officiers, des
politiciens, des popes, l'amiral Alexandre Koltchak, le grand-duc Nikolaï Mikhaïlovitch de Russie ;
ce dernier lui tient ces propos : « Le trône de la Russie n'est ni héréditaire, ni électif : il est
usurpateur. Profitez de la situation ; vous détenez tous les atouts, la Russie ne peut pas continuer
sans un monarque, et les Romanov sont discrédités, les gens ne veulent pas les voir revenir. »19 Ces
propos laissent le prince dans un grand état d'abattement.

Espérant retrouvé son oncle, Constantin se trouve délaissé, celui-ci n'a pas de temps à lui consacrer
plus que quelques mots avec toutes ses rencontres et son abattement.

Printemps 1917 : le prince Félix Felixovitch Ioussoupov, accompagné de son épouse et de sa fille,
quittent Saint-Pétersbourg pour la Crimée.

Constantin est laissé en pension. Il se sent abandonné (ce qui est possible – peut aussi être vu
comme étant un acte pour le protéger en le coupant de ses liens avec l'aristocratie) Cela amplifie ses
troubles du comportement – entame une longue période de dépression quais-catatonique
(bipolaire?)

Mai 1917 : désireux de visiter son hôpital installé dans sa maison rue de Litenaïa et de passer dans
son palais de la Moïka, le prince, accompagné du grand-duc Fiodor Alexandrovitch de Russie (son
beau frère dont il serait peut être un peu amoureux), se rend à Saint-Pétersbourg. En quittant le
palais de la Moïka, le prince Ioussoupov décroche deux tableaux de Rembrandt et un de Floris
Claesz van Dijck. Il récupère également des bijoux (le produit de leur vente contribuera au soutien
financier de la famille en exil)

Profite de ce très court passage pour aller voir son neveu qui est à la fois dans un mauvais état et
aux anges de voir que son oncle est revenu le voir (même s'il devient agité en apprenant que celui-ci
était revenu chercher des biens et pas lui)
Le prince repart en Crimée, laissant encore une fois son neveu en pension.

Automne 1917 : afin de cacher les biens les plus précieux de la famille Ioussoupov, le prince se
rend à Saint-Pétersbourg.

Les serviteurs restés fidèles au prince l'aident dans cette tâche. Constantin aide également, toujours
déchiré par des sentiments contraires et espérant que son oncle le ramènera avec lui s'il est utile.
Sur la demande de Maria Fiodorovna, Félix Felixovitch se rend au palais Anitchkov. Le prince
ramasse tous les bijoux de la famille et, aidé de Grigori, l'un des serviteurs de Félix Felixovitch, et
de Constantin, les trois hommes prennent la route de Moscou. Arrivés à destination, tout en
ordonnant au serviteur de ne jamais révéler la cachette aux Bolcheviks, même sous la torture, les
trois hommes dissimulent les joyaux sous un escalier. (seront actuellement retrouvés en 1925 au
cours de travaux de rénovation)

7 novembre 1917 : les Bolcheviks prennent le pouvoir. À Saint-Pétersbourg, le prince Félix


Felixovitch Ioussoupov et Constantin sont témoins de crimes commis par les Bolcheviks.

Le prince est arrêté et mis sous surveillance avec son épouse et les membres de la famille impériale
présents dans la Villa Aï-Todor en Crimée.

Constantin est protégé de l'arrestation par son statut de bâtard. Il veut rejoindre son oncle en Crimée
mais est déocuragé par celui-ci. Il reste à St Pétersbourg, coupé de tout support et de tout lien.
Son établissement d'enseignement passe sous contrôle bolchevik qui prend en charge la fin de son
éducation et lui évite de mourir sans le sou.

Son sentiment d'abandon est à son paroxysme. Il a tout juste 13 ans.

16 au 17 juillet 1918 : Assassinat de Nicolas II et de sa famille.

11 avril 1919 : Le prince Felix est contraint de quitter la Russie à bord d’un cuirassé de la Royal
Navy, le HMS Marlborough envoyé à Yalta (Crimée) par le roi d’Angleterre pour sauver ses
cousins russes, membres de la famille impériale. Sa présence d’esprit et son sens de la négociation
lui permettent de sauver une partie de sa belle-famille.

→ Escale à Constantinople, Embarque sur le Lord Nelson → Malte/ Syracuse→ Rome/ Faute de
visas pour la famille, le prince soudoie des fonctionnaires avec un collier de diamants appartenant à
la grande-duchesse Irina1→ Paris → hôtel Ritz à Londres.

Constantin apprend la nouvelle dans son établissement « la fuite des aristocrates ». Pendant ce
temps, St Petersbourg et son lycée sont agités par la guerre civile.

1920 : Installé dans un premier temps à Londres, le prince Ioussoupov est une des chevilles
ouvrières de la Croix-Rouge russe. En 1920, il s’établit avec sa femme à Paris où il crée en 1924 la
maison de couture IRFÉ

Apprenant par la Croix-Rouge russe où est son oncle, pressé de rejoindre les rangs des bolchevik
maintenant qu'il a finit ses études et qu'il a 16 ans, Constantin décide d'aller le rejoindre.

Est aidé par La Fraternelle pour se faire. George Yerzoff membre de la bourgeoisie russe en
personne m'a mis en contact avec son fils Andreï Yerzoff qui dirige la Fraternelle – à faciliter ma
venue.

Avant de partir, il se rend à Moscou récupéré quelques bijoux qu'il avait caché avec son oncle et
Grigori. Ne le dit à personne.

1922 : Arrive à Paris – reprend contact avec son oncle qui à 'l'air sincèrement heureux de la savoir
en vie. L'installe dans un appartement à Paris (se qui déçoit Constantin qui aurait voulu vivre avec
lui)
Constantin commence une vie de dilettante à Paris. Il est de toutes les soirées.
A ses premiers déboires amoureux et ses premiers déboires judiciaires vites étouffés par l'action de
sa famille et de son argent. (compagnon violent/ bisexuel)

Se découvre une passion pour la photographie – parmis les acheteurs un patronyme pourrait
correspondre à celui de Georges Yerzoff.

1923 : A eu affaire à la justice suite à une dispute avec son amant de l'époque (Anton), a tabassé
celui-ci jusqu'à ce qu'il soit inconscient et gravement blessé.– affaire étouffée par sa famille.
Relative tolérance pour les homosexuels dans les années 20.

Comportement:

Rapport à la religion : plutôt distant. A peu d'intérêt pour la religion, voir presque hostile du fait de
ses aventures avec des hommes. Ira aux cérémonies les plus importantes mais sans plus.

Rapport au sexe/relations : s'attache très rapidement. Est limite étouffant. Très jaloux et dans le
contrôle de son/sa partenaire. Plutôt bon compagnon et amant, généreux et démonstratif lais me
problème vient au moment de la rupture. S'il sent que son amant(e) s'éloigne, il devient paranoïaque
et violent.
Ne dit pas non à des aventures sans lendemain
A eu deux relations sérieuses : une avec une jeune fille à St Petersbourg à ses 15/16 ans qui s'est
terminé avec l'itnervention des parents de la jeune fille.
Une avec un jeune homme d'une vingtaine d'années à Paris pendant l'année 1923-24 qui s'est
terminé par une affaire de violences conjugales/

Rapport à la politique : pas aussi indifférent qu'il n'y paraît. Déchiré entre sympathie pour les causes
bolchevik et son attachement/haine à l'aristocratie. Préfère éviter d'y penser. « Russe rose ». A été
contacté par des résistants russes blanc pour qu'il essaye de convaincre son oncle d'adhérer à la
cause. (Union générale des combattants russes (russe : Русский Общевоинский Союз), désignée
par son acronyme ROVS création le 1er septembre 1924)

Possession :

bijoux de la couronne de Russie


Plusieurs appareil photos (dont le dernier sortie le Erneman Ermanox (utile pour les photo de nuit
car ne nécéssite pas de magnésium) – sur petite plaque- et son préféré le Leica I sur film de format
cinéma 35mm)
De nombreuse plaque d'autochrome
Citroen B2 1921 Torpedo

Scénario 1 21/01/23

se rencontre dans le train


-3-4 jours

Arrive au bureau d'Andreï (récupere les passeports) 30 ans environ – costume noir élégant –
énergique (se force à bien se présenter – à l'air timide) -

le 13 janvier 1924 : coup de téléphone d'Andrei qui demande un service (article Blanche Mort de
Meudon)

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