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Tout d’abord, comme on peut le constater en étudiant les poèmes de Baudelaire, la femme
est au cœur du recueil des Fleurs du Mal et plus particulièrement de la section Spleen et
Idéal
Texte Suz:
Félicien Rops
Texte Jo :
Enfin nous pouvons mentionner le peintre, dessinateur, illustrateur et graveur belge Félicien
Rops mais aussi ami de Baudelaire. Dans les œuvres de ces deux artistes nous pouvons
remarquer des sujets similaires. En effet les deux représentent énormément la figure
féminine comme nous l’avons remarqué dans le recueil les Fleurs du Mal pour Baudelaire.
Pour ce qui est de Rops dans la quasi-totalité de ses peintures il représente la femme. De
plus le topos d’Eros et Thanatos est aussi un sujet commun aux œuvres des artistes. Nous
pouvons citer comme exemple “La Dame au pantin” de Rops et “La Charogne” de
Baudelaire. Enfin Rops a dessiné un peu avant sa mort en 1895 “La mort au Bal masqué”
pour illustrer le recueil de son ami “Les Fleurs du Mal”.
Texte Suz:
Cette peinture représente un squelette vêtu d'un manteau d’hermine et barré d’or en croix
avec des larmes noir. La pose du squelette peut faire penser à la grâce d’une femme
notamment d’une danseuse qui s’apprête à battre un entrechat. De plus, l’apparition de sa
cheville fait ressortir l’aspect érotique de la scène. La présence de pourriture sur son jupon
blanc ajoute un effet macabre et inquiétant qui renvoi à la Mort. On remarque dans
l’arrière-plan du tableau un second squelette vêtu d’un long manteau noir. Malgré le fait
qu’il ne soit pas très visible son manteau noir rappelle la couleur de la mort. En effet la mort
est bien représentée dans ce tableau avec la figure du squelette. Par conséquent la femme
est donc perçue comme fatale, maléfique et dangereuse. Nous retrouvons donc dans ce
tableau le topos d’Eros et Thanatos.
Pour conclure, nous pouvons dire que la figure féminine est une source d’inspiration
omniprésente dans le recueil. En incarnant tant bien l’Idéal que le Spleen, la femme si situe,
selon un principe manichéen, entre le Bien et le Mal, elle est à la fois la source de création
poétique comme de la destruction de son génie.