Vous êtes sur la page 1sur 9

Thème n°1 : le bonheur

Introduction :

I.

4 profils (?) :
L’hédonisme
L’eudémonisme
Stoïcisme
Epicurisme  se rattache au plaisir
Béatitude  rechercher étymologie
Fin universelle  tt le monde veut être heureux
Dans des ouvrages contemporains on parle aussi de bien-être ou de
mal-être.

Lexique :
- L’hédonisme (plaisir)  lier la vie heureuse avec le plaisir : figure
de la vie heureuse qui peut déboucher sur des excès (Freddie
Mercury est un hédoniste)
 Divisés en Epicuriens
- L’eudémonisme : gens qui pensent qu’il n’y a pas d’autres sens à
la vie à part être heureux (Aristote disait que le bonheur est la
finalité dernière) + principe de moyen-fin (exemple de partir en
vacances, mais le moyen est l’argent)  réussir ma vie pour être
heureux (les sadomasochistes aussi eudémoniques par exemples)
Kant (pense qu’on en a trop fait avec le bonheur  la vie n’est pas
un long fleuve tranquille) et Nietsche (pense qu’on nous a trompés
sur le bonheur  des choses + importantes dans la vie) ne sont
pas eudémonistes
- Réévaluation du bonheur au XIX/XXème siècle
- 3 familles sur la question du bonheur (doctrines) : l’hédonistes
(plaisir = bien), on n’est pas prévus pour être heureux (les un peu
pessimistes), il n’y a pas que le bonheur / on a surestimé cette
question
- Exemples de Philosophes : Kant, Nietsche, Pascal, Rousseau,
Montaigne (fait partie des un peu pessimistes), Merleau-Ponty,
Megel, Freud (pense qu’on n’est pas conçus pour le bonheur mais
pense que le bonheur c’est quand on n’est pas malheureux 
exemple des parents quand on a tout donc on n’a pas à être
malheureux)
- Le XXIème siècle est particulier qui change la conception du
bonheur (bonheur inquiet ou éphémère) / une nuance que les
anciens ne connaissaient pas à cause des catastrophes à venir
(ex : fabrique du crétin, environnement)
- Si on réfléchit comme Aristote, est-ce que la fin est accessible ?
(« La vraie vie est ailleurs » - Rimbaud = bonheurs tjs demain avec
l’exemple du lycée)
 Qu’est ce qui est la cause du non-accès du bonheur (faute au
bonheur ou faute à nous ?
Le bonheur est accessible à tout le monde, ce sont le manque,
la débauche et l’abus qui sont synonymes de malheur : « Usez,
n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent heureux » et
ceci est vérifiable avec les dépenses que l’on peut faire, une
abstinence de dépenses engendre un manque de biens et de
plaisirs pouvant alimenter le bonheur. A l’inverse, une vie de
débauche peut également mener à se ruiner et inévitablement
revenir au cas où il y a un manque de dépenses et donc de
plaisir.
 Le bonheur se construit-il (faut-il faire qqch pour être heureux) ?
Non, le bonheur peut aussi être le résultat de l’abstraction d’un
trait de caractère, ou de qqch de sa vie : « L’essentiel n’est pas
de vivre, mais de bien vivre »  le bonheur d’être dans son
corps ne réside pas dans la possession palpable, mais dans la
recherche de soi et dans l’amélioration.

En psychologie : principe du plus jouir débouche sur un auto-


classement social

Vision humaine = le bonheur est une compétition (je suis plus


heureux qu’un tel et moins heureux que l’autre)

Paragraphe 2 : Est-ce que le bonheur se manifeste ou bien est-ce


quelque chose d’abstrait ?

- « Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer » - Rousseau


- Ce qui marque le fait d’être heureux est un peu avant l’événement
qui rend heureux
- Sur la question du désir : il est doit être consommé et il faut tjs
consommer derrière
- On constate 2 phases dans une vie : 1 où on est sérieux et une
autre où on ne se fait pas de souci
- Est6ce que les choses sérieuses sont-elles un obstacle au
bonheur ou plutôt une chance d’être heureux ?

I. Bonheur et malheur (bien-être et mal-être)


a) Le bonheur comme exception (PASCAL/FREUD) :
Pour certains philosophes, les moments de bonheur sont des
moments rares
L’ennui existentiel selon Pascal (exemple des soirée, du
cinéma) + association de l’ennui avec qqch d’ennuyeux mais
si on enlevait toute source d’ennui, on trouverait quand
même un moyen de s’ennuyer  ennui existentiel puisqu’on
s’ennuie « pour le simple fait d’exister »
Divertissement Pascalien  il faut sortir de sa voie, on
s’occupe l’esprit (voire même s’inventer des problèmes)
 le défaut humain qui le condamne à ne jamais être
heureux
« Estime toi déjà heureux si tu as déjà échappé aux affres de la
souffrance psychique »
Conscience et vie psychique partagent la même surface ou
la vie psychique peut englober la conscience
L’inconscient existe : une personne à 3 étages :
 Le sur-moi  règles et interdits intériorisés en
grandissant
 « Je »
 Ça  pulsions positives et négatives
On ne voit pas l’inconscient
Chez Freud, on est tiraillés (entre être qqn de bien ou se
laisser tenter)
L’équilibre psychique est métastable ou précaire  combats
entre ces trois étages et c’est un événement contrastant qui
va bouleverser les équilibres puis s’intégrer au quotidien
jusqu’à l’indifférence
L’image et les sensations d’un événement sont quasiment
collés pendant 15 jours puis les sensations vont se
métaboliser
 C’est le souvenir
Mais le processus inverse existe (images disparues alors que
les sensations persistent)  traumatisme

TLDR : Pascal = ennui existentiel


b) Bonheur et conscience (MERLEAU-PONTY/HEGEL) :
Merleau Ponty (pour lui, le bonheur consonne avec
insouciance et innocence comme un nouveau-né ou un
animal de compagnie) soulève un problème : l’homme a une
conscience  conscience malheureuse est donc un
pléonasme
Une fois qu’on est conscients, le bonheur nous est enlevé
sauf dans de très rares exception
On est dans une impasse selon eux puisque c’est la
conscience qui permet d’être heureux mais c’est elle aussi
qui empêche d’être heureux

Selon Hegel, le désir de reconnaissance est un mécanisme


archaïque qui fonctionne chez tout être humain. Il pense que
nous sommes toujours tiraillés entre in-soi et pour soi
« déchiré »
Hegel pense que tout le monde cherche reconnaissance pour
avoir raison d’existence chez l’autre, une existence sociale
(exemple des problèmes amoureux)  on est en éternelle
lutte pour être reconnu
Fait divers de Richard Durne (2002) : meurtre de masse au
conseil municipal de Nanterre + il se défenestre le lendemain
(« je voulais faire une fois du mal, pour me sentir exister »)
Etre reconnu = se sentir exister
Reconnaissance = bonheur
La reconnaissance est dépendante des autres
c) Bonheur et conscience du bonheur
Expédiant : substance nous mettant dans un état second
(paradis artificiel)
Vrai bonheur si on est dans un paradis artificiel ?
Un bonheur imperceptible n’en n’est pas vraiment un
Analogie santé et vie heureuse
La Rochefoucauld : « on n’est jamais si heureux, ni si
malheureux qu’on se l’imagine » = on exagère toujours nos
moments de bonheurs comme de malheurs
C’est quand on a perdu le bonheur qu’on se rend compte que
l’on en avait
On ne sent pas le bonheur car ce ne sont pas des objets de
la objets de la raison, ni lisible, c’est un objet de l’imagination.
Kant définit le bonheur comme un idéal mais un idéal de
l’imagination (comme un rêve/image) => on en a trop fait
avec le bonheur
Se doctrine est compliquée car le bonheur n’est pas le but
premier selon lui
Par malheur, le bonheur est un concept si indéterminé que ça
serait difficile de savoir ce qui rendrait heureux lorsque la
question nous est posée. C’est si compliqué car on base
l’image du bonheur en fonction de ce qui nous manque à
l’instant T
« il a toujours un écart entre ce que j’imaginais, et la réalité
advenue »
Bonheur est spontané, ça ne se commande pas et ne revient
pas, ce n’est pas programmable. On a certaines obligations
envers soi-même : en cultivant les conditions d’un
évènement, on peut attirer les chances (conditions au
nombre de 3 : ne pas négliger sa vie matérielle, ne pas
laisser les opportunités passer, prendre soin de sa santé)
mais être quelqu’un de bien ne signifie pas forcément d’être
heureux

Un épinal se contente de juste manger et dormir, etc…


Hédonistes et épicuriens trouvent qu’il n’y a pas de bonheur
sans plaisir.
Les épicuriens visent le plaisir de sorte que l’on soit
internement satisfaits et ne pas être troublé. Mais le
problème c’est que dans une mesure extrême, cela va mener
à une addiction (connu des épicuriens)  principe d’éviter
certains plaisirs
 Etablissement de la classification des désirs :
- Désirs naturels et nécessaires
- Désirs naturels et non-nécessaires  plaisir sexuel (pour éviter :
socialisation amicale forte car amitié 2 composantes qui semblent
paradoxales, en plus que l’amour : pas sujettes au temps qui
passe et la question du désir est suspendue)
- Désirs ni naturels / ni nécessaires (à éviter)  richesse / gloire
(autoclassement social, jouir-plus-que)

Zone bleue = zone à concentration anormale de centenaires (Okinawa,


Sardaigne…)
Epicure : culture du peu (se lever de table avec 80% de sassiété, un petit
verre de vin, pas plus…)  pour mieux savourer le plaisir et ne pas
tomber dans l’addcition
A force d’aller à la limite, la limite bouge  grande maitrise de soi donc
entre épicurien est difficile

Les stoïciens (eudémonistes) : ennemis des épicuriens, ils sont


antipodes, ils ne se révoltent pas sur ce qui ne dépendent pas d’eux. 
ils acceptent leur « destin »
Ex : Marc-Aurel, Descartes, Montaigne
Stoïque : impassible
On a plus peur de la peur que l’objet de la peur (ex : stress)
On tend à exagérer les choses positivement comme négativement.
Désaffectation générale  exercices où on pense à ce qui nous fait
souffrir
Les stoïciens veulent éradiquer tout les désirs, jusqu’à leurs racines.
Nietsche les critique en disant que c’est une philosophie de mort-vivant
Et de manière générale, critique le bonheur en général : il pense qu’on
nous a menti lorsqu’on prône une philosophie du bonheur. Les
épicuriens et stoïciens ont tous un principe à prôner. Selon lui, toute vie
humaine est une vie difficile car on ne sera pas épargné par le malheur
(la vie ne rate personne). Les minuits de l’âme désignent les zones
nocturnes des hommes. On entretient les mêmes rapports sociaux
intérieurement qu’avec le autres. Il pense qu’aider quelqu’un n’est pas
faire qqch à sa place ou décider à sa place. On doit se confronter à soi-
même, affronter les difficultés sinon on ne « grandit » pas. Nietsche
critique aussi le bonheur contemporain (qui consiste au confort et à la
sécurité). On ne doit pas forcément d’éviter la souffrance à tout prix
puisqu’on peut apprendre dans la souffrance. On ne peut pas aller contre
la nature sensible de l’humain donc il faut accepter son destin.
Nietsche critiquait le stéréotype du bonheur (ses critères : sécurité et
confort)  ne donne que des petites satisfactions
Luc Besson : « C’est drôle car c’est exactement le temps que j’ai pris
pour ne plus sentir l’angoisse de la page blanche »  qui oserait
affronter une grande difficulté ?
Donc en résumé, selon Nietsche, il y a toujours une difficulté. Une fois
sécurisé et conforté, on ne combat plus et de ce fait on n’ira pas plus
loin.
C’est simple d’atteindre cet état avec le mode de vie consommatoire
américain (modèle mondial).
Creuser sa singularité, se singularise = chercher ce que tu as envie de
réaliser. Echec social =/= échec perso et vice versa
Nietsche veut qu’on se particularise = personnaliser (comme un tél, un
ordi). C’est différent que se singulariser, on se donne l’illusion qu’une
personnalisation nous appartient, fait partie de notre personnalité, de se
singulariser
Nietsche dit : « il n’y a pas de modèle » pour réussir, on peut être
anticonformiste et tout de même réussir.
Adaptation (considère que le cerveau n’est pas élastique jusqu’au bout,
mais plastique) =/= adaptabilité (= accepter l’état des lieux, le cerveau
est considéré comme infiniment élastique)
Pour intégrer le milieu, il faut le transformer (comme la nature par
exemple)
Autres principes de Nietsche :
 Anthropocène
 Nihilisme
 Le surhomme : concept de Nietsche repris par les Nazis (aryens),
quelques fois, il faut savoir faire des efforts surhumains  permet
de dire que le bonheur et la satisfaction ne sont pas liés. La
satisfaction n’est qu’une petite composante du bonheur.

Vous aimerez peut-être aussi