BONHEUR= PLAISIR (bref, localisé) ≠ BONHEUR (durable, touche tous les aspects de

l’existence)
-Sens étymologique :
Heureux hasard
-Sens objectif :
Les conditions de vie
minimales sans
lesquelles un individu ne
peut absolument pas
s’épanouir
-Sens subjectif :
Sentiment qu’éprouve
l’individu d’un bien être
global et durable.
Le bonheur semble échapper à toutes formes de définition car la partie
subjective du bonheur domine
ARISTIPPE DE CYRENE : le bonheur c’est le fait d'exaucer tous ses désirs et
ses envies. Il passe donc directement par le plaisir que l'on ressent lorsqu'on
exauce ses désirs. Philosophie individualiste car on pense à nos désirs avant
tout pour notre bonheur personnel.
STOÏCIEN : le bonheur c'est qqch d'intérieur qu'on peut maîtriser et qui ne
dépend que de nous et de notre attitude face aux événements. Ils prennent la
vie comme elle est et se satisfont de cette vie-là. Il vise ce qu'on appelle
l’eudémonie (bonheur ou fleurissement humain) et pour être heureux il faut
accomplir des bonnes actions qu'ils appellent les vertus.

ARISTIPPE DE CYRENE :
philosophe grec, fondateur
de l'école cyrénaïque dont
l'orientation principale est
l'hédonisme.
KANT : philosophe
allemand (18°s)
KANT : le bonheur ne peut pas être définit. Il met en avant l'importance de la
raison qui à défaut de pouvoir nous rendre heureux nous évite le malheur.
C’est la morale qui est au cœur de sa philosophie, le bonheur n'est pour lui pas
le principal but de l'existence. Il croit en dieu donc c’est pour ça qu’il met autant
en avant le devoir dans la vie terrestre au détriment du bonheur car agir en
accord avec la morale nous permet dans la vie de l'au-delà d'avoir le bonheur
éternel.
« Personne ne peut jamais dire en terme précis et cohérents ce que
véritablement ce qu’il désire et il veut »

SCHOPENHAUER: SCHOPENHAUER : l’être humain ne peut jamais atteindre un état de

philosophe allemand
(19°s)
ÉPICURE : philosophe
grec
JOHN STUART MILL :
philosophe, logicien et
économiste britannique
(19°s)
contentement stable et durable : « La vie oscille comme un pendule de droite à
gauche, la souffrance à l’ennui » (souffrance= le manque, pcq le moment où je
désire je n’ai pas la chose, ennui = on se lasse)
ÉPICURE : ne prône pas une satisfaction aveugle des désirs mais un
classement de ce qu'il appelle les désirs naturels (manger), les mauvais désirs
(désirs vains) sont écartés. Si la satisfaction des désirs est importante pour
être heureux ce n'est pas l'unique moyen d'y parvenir, c'est un hédonisme
raisonné.
JOHN STUART MILL : on doit rechercher le plus grand bonheur pour le plus
grand nombre. Philosophie altruiste : il s’agit de chercher ce qui sera utile à la
fois à l’individu et au collectif. Mais il anticipe un contre sens sur sa pensée : le
bonheur commun ne doit pas se faire au détriment des libertés de chaque
individu. Il précise par ailleurs que sa philosophie ne consiste pas à rechercher
n’importe quel bonheur ; il propose une hiérarchie entre des « plaisirs
supérieurs » et des « plaisirs de bête ».
« Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait ; il vaut mieux être
Socrate insatisfait qu’un imbécile satisfait »

La satisfaction des désirs individuels est importante dans l'atteinte du bonheur → ARISTIPPE DE CYRENE
Cependant il ne faut pas que ses désirs soient la source principale de nos peurs et de plus afin de fleurir en
tant qu’homme nous devons penser à faire le bien moralement ce qui va parfois à l'encontre de nos plaisirs
individuels → LES STOÏCIENS, KANT
Dès lors on peut distinguer plusieurs types de désir et considérer que seuls les désirs primaires sont
essentiels à satisfaire → ÉPICURE