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Accroche :
« Il est où le bonheur, il est où ? » Les premières paroles de cette chanson de Christophe Maé fait du
bonheur un idéal recherché, sa musique l’aiderait-il dans la nécessaire quête du bonheur ?
Alors dans quelle mesure la recherche du bonheur est nécessaire ? Ou plutôt la recherche du
bonheur n’est-elle pas vaine, lorsqu’elle est confondue avec le désir ?
Annonce du plan :
Nous réflichirons dans un premier temps en quoi la recherche du bonheur est nécessaire. Nous
analyserons dans un second temps en quoi cette poursuite du bonheur est vaine. Nous verrons enfin
en quoi un bonheur sans désir est possible.
Dans le philosophie aussi le bonheur peut apparaître comme finalité, avec la notion d’hédonisme. Il
s’agit d’une doctrine philosophique qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir et
l’évitement de la souffrance. Selon les hédonistes, c’est par la recherche des plaisirs que l’on
parvient à accéder au bonheur. C’est notament le cas de Calliclès dans le Gorgias, texte écrit par
Platon. Dans ce dialogue, Platon fait interagir Calliclès avec Socrate à propos des plaisirs. « Si on
veut vivre comme il faut, il faut laisser aller ses propres passions, si grandes soient-elles, au lieu de
les réprimer. » Calliclès affirme d’un hédonisme radical que la meilleure manière d’arriver au
bonheur serait de suivre ses désirs et ses passions. Le désir semblerait alors être la force de
mouvement de l’homme, son énergie de dynamique. L’éternité du bonheur serait donc atteinte dans
la répétition de l’instantané, dans l’éternel renouvellement du plaisir. De cette manière le bonheur se
montre comme une finalité, un but à toute vie.
transition
La vision du bonheur comme but ultime de la vie humaine est ainsi donc partagée de tous,
individuellement ou collectivement, et c’est ainsi que la recherche du bonheur apparaît comme
indispensable à l’homme. *** hédonisme et construction de l’esprit Toutefois il semble que Mais le
bonheur n’est-il jamais atteint ? Et pour revenir au problème posé, la recherche du bonheur a-t-elle
une véritable destination ? Le bonheur est-il atteignable ?
II-La vaine recherche du bonheur
***
Le concept même de bonheur pose un un problème, car même si tous les hommes aspirent au
bonheur il est impossible de déterminer avec un entière certitude d’après quelque principe ce qui
nous rendrait véritablement heureux. Alors, le bonheur ne serait qu’une construction de l’esprit.
Certains pourraient affirmer que l’homme riche est heureux, mais la richesse engendre l’inquiétude.
Certains pourraient assurer voir le bonheur dans le connaissance, mais elle engendre la lucidité, ce
qui pout empêcher justement d’être heureux. Certains pourraient enfin soutenir qu’il réside dans la
santé, mais celle-ci engendre l’excès. Alors, le bonheur peut-il se baser sur des principes empiriques
tels ? Ou bien est-il un idéal de l’imagination ? « Le concept du bonheur est un concept si
indéterminé, que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais
dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire ou il veut » Pour Kant, le bonheur
est un concept indéterminé, indéfinissable est entièrement subjectif. Ce concept ne réside non pas
dans l’entendement, ni même dans la raison, mais dans l’imagination, car on ne sait pas ce qu’est le
bonheur ni même comment y parvenir mais on aspire à être heureux tout de même. Mais alors,
comment peut-il exister un accord d’équilibre entre les désirs et l’ordre du monde, dans le sens où
tous les éléments qui font partie bonheur sont dans l’ensemble empiriques alors qu’un tout absolu,
un maximum de bien-être est nécessaire ? Le problème est que les hommes pllacent dans le bonheur
des images de satisfaction sensible, basée sur des éléments empiriques, alors que le principe de
bonheur réside sur des fondements d’absolue quiétude, de profonde plénitude, qui échappe à
l’entendement de tels plaisirs « rudimentaires ».
Alors, la recherche du bonheur serait-elle par définition vaine ?
Mais ne réside pas là une confusion entre bonheur et désir, la recherche du bonheur est-elle
nécessairement synonyme de recherche du plaisir ?
« Si le bonheur était conditionné par la satisfaction des désirs, nous devrions renoncer à l’atteindre.
Comment parvenir à une satisfaction pleine, entière, durable, alors que le désir est par définition
multiple, changeant, insatiable ? » C’est ce qu’affirme Socrate face Calliclès dans Le Gorgias écrit
par Platon. *** Socrate dément les propos de Calliclès en affirmant que le désir est un mécanisme
qui ne peut mener a bonheur, cela reviendrait à poursuivre le bonheur sans jamais pouvoir
l’atteindre. Il veut démontrer à son interlocuteur qu’il fait la confusion entre le bonheur et le désir.
La métaphore des tonneaux des Danaïdes en est l’illustration dans le dialogue. Le désir ne conduit
pas au bonheur car il n’est pas un travail, il ne mène à rien. Chaque désir, assouvi ou non, ne
procure aucun résultat durable, la satisfaction étant par définition éphémère, le bonheur lui-même
par définition un état stable et durable, le bonheur ne peut résider dans la satisfaction des désirs. Ce
que Socrate dénonce, c’est que le désir apparaît au premier abord, comme la solution au bonheur,
que l’image de la satisfaction à venir procure déjà un instant de jouissance dans l’esprit de l’homme
désireux, et que c’est ici que réside la confusion entre bonheur et désir. Il indique que tout homme
contrôlé par ses désirs est voué au malheur, car il est incapable d’exercer son seul pouvoir, qui est
de se gouverner soi-même
transition
Mais alors comment maîtriser, surpasser ses désirs, les plus primitifs soient-ils ? La recherche du
bonheur devrait-elle se faire de manière raisonnée ?
Conclusion
Nous avons vu qu’il est indispensable à l’homme, que ce soit infléchit individuellement ou
collectivement, de rechercher de le bonheur. Pour les hommes le bonheur apparaît comme une
finalité, un but vers lequel ils tendent qui donne du sens à leur vie. Toutefois la notion même de
bonheur pose le problème d’être un concept exclusiement créé par l’imagination qui engendre la
souffrance dans son impossibilité d’être atteint et dans l’approche confuse de la recherche du
bonheur de l’homme.
-Mais alors l’homme a-t-il un réel besoin de bonheur ? La recherche du bonheur joue-t-elle un rôle
essentiel pour l’homme ? Le bonheur est-il une finalité ?
-Mais le bonheur n’est-il pas un idéal de l’esprit ? Le désir du bonheur ne mène-t-elle pas justement
à la souffrance ? Le bonheur est-il plus recherché ou désiré ?
-Mais l’homme fait-il bien de désirer le bonheur ? L’homme fait-il un bon usage de la recherche de
bonheur ? L’homme ne devrait-il pas réfléchir sa poursuite du bonheur ?
Argument
Explication
Exemple
Commentaire de l’exemple