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MISSIONS SUR LA LUNE

1. Décollage depuis la Terre


1.1. Durée passée en orbite.
Le vaisseau effectue 1,5 tour. Comme la trajectoire est circulaire la distance parcourue est 1,5 × 2𝜋𝑅. Avec 𝑅 rayon de la trajectoire
c’est-à-dire : 𝑅 = 6,56 × 10! 𝑘𝑚 = 6,56 × 10" 𝑚
$%&'()*+ !-.
La trajectoire est circulaire donc la vitesse est uniforme elle est égale à : 𝑉# = ; ∆𝑡 = ≈ 7936 𝑠soit 2ℎ12𝑚𝑖𝑛
∆' /!
1.2.1. Calcul de l’énergie cinétique.
Par définition 𝐸0 = 0,5 × 𝑚1 × 𝑉#2 ≈ 1,37 × 1012 𝐽
1.2.2. Calcul de l’énergie mécanique.
Par définition : 𝐸3 = 𝐸0 + 𝐸4 = 1,37 × 1012 𝐽 − 2,74 × 1012 𝐽 ≈ −1,37 × 1012 𝐽
1.3.1. Énergie minimale que doit fournir Saturne V.
On donne l’énergie mécanique au niveau du sol : 𝐸35 = −2,81 × 1012 𝐽
La fusée passe de l’énergie 𝐸35 à 𝐸3 . Donc pour calculer le gain d’énergie : ∆𝐸3 = 2,81 × 1012 − 1,37 × 1012 ≈ 1,44 × 1012 𝐽
Cette énergie est inférieure à l’énergie maximale que peut fournir la fusée, donc la mise en orbite est possible.
1.3.2. Énergie cinétique au sol.
Comme dans le référentiel géocentrique la Terre tourne autour de l’axe nord-sud, au sol la fusée saturne tourne autour de cet axe
et donc a une énergie cinétique.
2. Michael Collins en orbite autour de la Lune.
2.1. Expression de l’expression du vecteur accélération.
Ci-contre le schéma représentant la force subit le vaisseau dans le repère de Frenet.
Expression vectorielle de cette force.
𝐹
L’écriture les coordonnées de 𝐹⃗ peuvent s’écrire 𝐹⃗ A 6 ou 𝐹⃗ = 𝐹6 𝑢
CCCCC⃗
6 + 𝐹7 𝑢
CCCC⃗.
7
𝐹7
3" ×9#
Donc : 𝐹6 = 𝐺 .$ avec 𝑅 rayon de la trajectoire c’est-à-dire 𝑅 = 𝑅: + ℎ: ; 𝐹7 = 0
Le système étudié est le vaisseau dans le référentiel lunocentrique galiléen.
1
La seule force qui s’applique est 𝐹⃗ . La seconde loi s’écrit : 𝐹⃗ = 𝑚1 𝑎⃗. Le vecteur accélération s’écrit : 𝑎⃗ = 3 𝐹⃗ .
"
1 9
Les coordonnées du vecteur accélération sont : 𝑎6 = 3 𝐹6 = 𝐺 .$# et 𝑎7 = 0
"
2.2. Expression de la vitesse.
𝑎6
Dans le repère de Frenet les coordonnées du vecteur accélération 𝑎⃗ F 𝑎 ou 𝑎⃗ = 𝑎6 𝑢
CCCCC⃗
6 + 𝑎 7 𝑢
CCCC⃗.
7
7
/$ $/
Avec : 𝑎6 = .
et 𝑎7 = $'
$/
Ce qui donne pour la coordonnée selon CCCC⃗
𝑢7 ; $' = 0 ce qui entraine une vitesse uniforme de la station.
9 /$ ;×9# ;×9#
Et pour la coordonnée selon 𝑢
CCCCC⃗ #
6 ; 𝑎6 = 𝐺 . $ = .
. Ce qui donne : 𝑉 2 = .
et pour finir 𝑉 = G .
.
! "
Avec 𝑅 = 𝑅: + ℎ: = 1,73 × 10 𝑘𝑚 + 110 𝑘𝑚 = 1,84 × 10 𝑚.
2.3. Calcul de la période de révolution.
$%&'
La vitesse étant uniforme : 𝑉 = ; la période de révolution 𝑇 correspond à la durée pour faire un tour donc pour parcourir la
∆'
distance 2𝜋𝑅.
2-. <-$ . $ ;×9# <-$
Donc 𝑉 = 7
; ce qui donne 𝑉 2 = 7$
et avec l’expression 𝑉 2 = .
on arrive à : 𝑇 2 = ;9 𝑅! et 𝑇 ≈ 7087 𝑠.
#
==="5 &
Les astronautes sont restés 21h36 min c’est-à-dire 77760 𝑠 ; ce qui correspond à ≈ 11 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
=5?= &
3. Saut de John Young.
3.1. Coordonnées verticales 𝑽𝒚 (𝒕) et 𝑽𝒐,𝒚
La modélisation numérique donne la coordonnée verticale du vecteur position : 𝑦(𝑡) = −0,86 𝑡 2 + 1,4 𝑡
En dérivant on obtient la coordonnée verticale du vecteur vitesse 𝑉C (𝑡) = −1,72 𝑡 + 1,4.
Donc 𝑉D,C = 1,4 𝑚/𝑠.
3.2. Pour déterminer l’accélération, c’est-à-dire l’intensité pesanteur il faut dérivé la coordonnée 𝑉C (𝑡).
On obtient : 𝑎C (𝑡) = −1,72 ≈ 1,7 𝑚/𝑠 2 .
Comme la seule force est le poids du corps sur la Lune (𝑃C⃗ = 𝑚 × 𝑔 C⃗
: et en appliquant la seconde loi de Newton 𝑃 = 𝑚 × 𝑎
CCCC⃗) ⃗
𝑔: Donc la coordonnée verticale 𝑎C (𝑡) = 𝑔: = 1,7 𝑚/𝑠 2 .
Ce qui donne : 𝑎⃗ = CCCC⃗.
3.3. Calcul de la durée du saut et de la hauteur du saut.
Par analogie en remplaçant 𝑔: par 𝑔 et avec la même vitesse initiale.
La coordonnée verticale du vecteur position 𝑉C (𝑡) = −9,81 𝑡 + 1,4
La coordonnée verticale du vecteur position 𝑦(𝑡) = −4,91 𝑡 2 + 1,4 𝑡
1,<
En utilisant la coordonnée 𝑉C (𝑡), la durée de la montée est obtenue lorsque la vitesse est nulle : 𝑡 = E,?1 ≈ 0,14 𝑠 au lieu de la durée
de 0,8 s que l’on peut déterminer sur le graphique de la figure 2
En utilisant cette valeur avec la coordonnée verticale 𝑦(𝑡) ; on arrive à 𝑦(0,14) = 0,29 𝑚 au lieu de 0,6 𝑚 que l’on peut déterminer
sur le graphique de la figure 2.

SYNTHÈSE DE L’ACIDE CAPRYLIQUE


1. L’acide caprylique O

1.1. Groupe et fonction portée par la molécule.


OH
Le groupe carboxyle est entouré, il s’agit de la fonction acide carboxylique
1.2.1. Équation de la réaction de cet acide avec l’eau.
𝑅𝐶𝑂2 𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(ℓ) ⇌ 𝑅𝐶𝑂2F (𝑎𝑞) + 𝐻! 𝑂G (𝑎𝑞)
1.2.2. Taux d’avancement.
Hé& IJ* K+ Lé& 15,-.
En utilisant le tableau d’avancement on arrive à : 𝜏 = = = . Avec C concentration molaire en soluté apporté.
H'() 0 0
) 3×9 5,"? M×1<<M/3DO F!
C’est-à-dire : 𝐶 = = = ≈ 4,7 × 10 𝑚𝑜𝑙/𝐿.
/ / 1,55 :
15,*,0
Donc 𝜏 = ≈ 5,3 × 10F2 < 1 ; donc c’est un acide faible.
<,=×15,*
1.2.3. Diagramme de prédominance.
0 𝑝𝐾! = 4,9 14 pH

Espèce prédominante Espèce prédominante


𝑅𝐶𝑂" 𝐻(𝑎𝑞) 𝑅𝐶𝑂"# (𝑎𝑞)

Lorsque le 𝑝𝐻 vaut 3,6 l’espèce prédominante est la forme acide 𝑅𝐶𝑂2 𝐻(𝑎𝑞).

2. Synthèse de l’acide caprylique.


2.1. Vérifier si ces ultrasons peuvent être utilisés.

1
Il faut mesurer la période sur le graphique de la figure, on remarque 2𝑇 = 50 𝜇𝑠 ; donc 𝑇 = 25 𝜇𝑠 ; donc 𝑓 = 2P×15,0& = 40000 𝐻𝑧.
Cette fréquence appartient bien au domaine 20 𝑘𝐻𝑧 à 1 𝑀𝐻𝑧.
2.2. Nature et position des deux phases.
On a mélangé 6,3 mL d’octan-1-ol et 3,8 mL de la solution aqueuse d’acide nitrique.
L’équation simplifiée de la synthèse s’écrit : octan-1-ol + acide nitrique → acide caprylique
Dans le mélange initial l’octanol est une molécule organique est peu soluble dans l’eau donc non miscible dans la solution aqueuse
de d’acide nitrique. De plus comme la masse volumique de l’octan-1-ol est inférieure à celle de la solution aqueuse d’acide nitrique,
elle se trouve au dessus.
2.3. Avantage de ce type de synthèse.
C’est énoncé dans le texte : rendement très grand (90%) et durée de synthèse faible (≈ 20 𝑚𝑖𝑛).
2.4. Validation du spectre IR.
On observe la bande d’absorption due à la liaison 𝐶 = 𝑂 de l’acide (entre 1680 et 1720 𝑐𝑚F1 ) qui est Forte.
On observe aussi la bande d’absorption due à la liaison 𝑂 − 𝐻 de l’acide (entre 2500 et 2500 𝑐𝑚F1 ) qui Forte à moyenne.
2.5. Calcul du rendement.
D’après l’équation de la réaction : octan-1-ol + acide nitrique → acide caprylique
Il y a autant de mole de réactif limitant que de mol d’acide caprylique produit si la réaction est totale.
Déterminons le réactif limitant.
𝜌×𝑉
𝑛(𝑜𝑐𝑡𝑎𝑛𝑜𝑙) = = 3,97 × 10F2 𝑚𝑜𝑙
𝑀
𝑛(𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑛𝑖𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) ?
On connait le pourcentage massique on peut en déduire la concentration molaire.
3 3 ' 0×9
En effet 𝑃3 = 3 12345é = Q×/12345é = Q ; avec 𝑡 concentration en masse et 𝑡 = 𝐶 × 𝑀. On arrive ainsi à : 𝑃3 = Q .
12345627 12345627
𝜌 × 𝑃3
𝐶= ≈ 14 𝑚𝑜𝑙/𝐿
𝑀
3DO
De cette concentration on en déduit la quantité 𝑛(𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒) = 𝐶 × 𝑉 = 14,4 × 3,80 × 10F! 𝐿 ≈ 5,47 × 10F2 𝑚𝑜𝑙
:
)(D*'()DO) )((*%$+ )%'T%UV+)
En comparant à on en déduit que le réactif limitant est l’ocatn-1ol.
1 1
La quantité maximale d’acide caprylique est donc de : 3,97 × 10F2 𝑚𝑜𝑙.
La masse maximale que l’on peut produire est donc 𝑚 = 𝑛 × 𝑀 ≈ 5,7 𝑔.
P,P
L’énoncé précise que l’on recueille 5,5 g d’acide caprylique ce qui correspond à un rendement de : P,= ≈ 96%.
Ce qui est cohérent avec le rendement annoncé.
L’EAU OXYGÉNÉE D’UNE SOLUTION HYDROALCOOLIQUE

Questions préliminaires.

1. Facteurs favorisants la conservation.


La meilleure conservation correspond la condition A, c’est-à-dire pour une température faible (5°C) et dans le noir.
2. Concentration molaire minimale pour faire une solution hydroalcoolique.
3 3 '
À partir du pourcentage massique 𝑃3 = 3 12345é = Q×/12345é = Q ; avec 𝑡 concentration en masse et 𝑡 = 𝐶 × 𝑀.
12345627 12345627
0×9 Q×4'
On arrive ainsi à : 𝑃3 = Q
et donc 𝐶 = 9
≈ 0,85 𝑚𝑜𝑙/𝐿.
3. Calcul de la concentration de la solution conservée dans l’armoire.
) (9)K$, ) ) (J K )
D’après l’équation support au dosage on peut en déduire que l’équivalence est atteinte lorsque : 8 2 9 = 6 P$ $
Avec 𝑛W la quantité de permanganate versée pour atteindre l’équivalence et 𝑛% la quantité de peroxyde d’hydrogène présente dans
la solution diluée initiale (avant dosage).
P×) (9)K$, ) P×I9)K$, L×/
8
On arrive à : 𝑛% (𝐻2 𝑂2 ) = 8
2
9
soit [𝐻2 𝑂2 ] = 2
9
≈ 4,45 × 10F2 𝑚𝑜𝑙/𝐿.
COMME DANS LES TP pour doser cette eau oxygénée il a fallu diluée la solution contenue dans l’armoire ; 𝑉3èT+ = 5,0 𝑚𝐿 et
𝑉Y%OO+ = 100,0 𝑚𝐿.
Donc une dilution d’un facteur 20. La concentration de la solution contenue dans l’armoire est 20 fois plus concentrée.
C’est-à-dire 𝐶 ≈ 0,89 ≈ 0,9 𝑚𝑜𝑙/𝐿.

D’après la courbe de la condition B si au départ on a 0,9 𝑚𝑜𝑙 pour que cette


concentration baisse jusqu’à la limite d’utilisation de 0,85 𝑚𝑜𝑙/𝐿, il faut s’écoule
environ 7 jours. Ce qui est bien ce qui est annoncé.

Remarque : on peut aussi calculer le coefficient directeur de la droite condition B

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