Chapitre II.

suite et fin

Solution de l’exercice V.
(%) (')
1o) Résistances thermiques (K.W) 𝑅"# et 𝑅"# de l’ensemble des deux murs et
des surfaces vitrées.
(%)
a). Résistances thermiques (K.W) 𝑅"# des deux murs.
Chaque mur est constitué de trois matériaux : briques, isolant, béton. Pour un mur
, on a donc des transferts de chaleurs successifs (en série), ce qui donne pour les
deux murs :
𝑅 (() = 2(𝑅 +, + 𝑅 ./ + 𝑅 +é )

𝒆𝒎 𝑹(𝒆) 8(9 :; <9 => <9 :é )

𝑹𝒕𝒉 = =
𝑺𝑻 ?@
En tenant compte de la relation générale 𝑺𝑹𝒕𝒉 = 𝑹, on peut écrire :
A% 9 (@) 𝟐 𝒆𝒃𝒓 𝒆𝒊𝒔 𝒆𝒃é A% (%
𝑅"# = = + + , où 𝑅"# ≡ 𝑅"# 𝑒𝑡 𝑅 (A) ≡ 𝑅 (()
?@ ?@ 𝝀𝒃𝒓 𝝀𝒊𝒔 𝝀𝒃é

A% 𝟐 𝟎,𝟎𝟓 𝒎 𝟎,𝟏𝟎 𝒎 𝟎,𝟏𝟔 𝒎

AN. 𝑅"# = + +
𝟏𝟎 𝒎×O % 𝟎R𝟓 𝑾𝒎T𝟏 𝑲T𝟏 𝟎,𝟎𝟓 𝑾𝒎T𝟏 𝑲T𝟏 𝟏,𝟕𝟓𝑾𝒎T𝟏 𝑲T𝟏

𝑻𝒎 𝟐
𝑹𝒕𝒉 = 0,1 + 2 + 0,091 𝑊 ]^ 𝐾 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟔 𝑾]𝟏 𝑲
𝟑𝟎

(𝒗)
b). Résistances thermiques (K.W) 𝑹𝒕𝒉 des surfaces vitrées
Pour les surfaces vitrées, c’est le coefficient de transmission thermique qui est
donné : 𝑼𝒈𝒗 = 𝟑, 𝟐 𝑾 𝒎]𝟐 𝑲.]𝟏 . Ce cefficient est défini par :
𝟏 𝟏
U ≡ 𝑼𝒈𝒗 = = . On en déduit
𝑹𝑻𝒗 𝑺𝑻 𝑹𝑻𝒗
𝒕𝒉
𝟏 𝟏 𝟏
𝑹𝑻𝒗
𝒕𝒉 = AN. 𝑹𝑻𝒗
𝒕𝒉 = = 𝑾]𝟏 𝑲 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟎𝟖 𝑾]𝟏 𝑲
𝑺𝑻 𝑼𝒈𝒗 𝟏𝟓𝒎𝟐 ×𝟑,𝟐 𝑾 𝒎.T𝟐 𝑲.T𝟏 fg

𝑹𝑻𝒗 ]𝟏
𝒕𝒉 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟎𝟖 𝑾 𝑲 .

2o ) On désigne par ∆Tk+, , ∆Tk./ , ∆Tk+é la différence de température entre les

faces des briques, les faces de l’isolant et les faces du béton respectivement.
En régime permanent, on a la conservation du flux : 𝜙 ≡ 𝜙 A = 𝑈n 𝑆 𝑇. − 𝑇(
Considérons uniquement la partie murale et désignons par 𝜙% le flux à travers
ce mur. On a un transfert en série.

𝝓𝒎 = 𝑼𝒎 𝑺𝒎 𝑻𝒊 − 𝑻𝒆 = 𝑼𝒃𝒓 𝑺𝒎 𝑻𝒃𝒓𝒊 − 𝑻𝒃𝒓𝒆 = 𝑼𝒊𝒔 𝑺𝒎 𝑻𝒊𝒔𝒊 − 𝑻𝒊𝒔𝒆

= 𝑼𝒃é 𝑺𝒎 𝑻𝒃é𝒊 − 𝑻𝒃é𝒆
Posons ∆T+, = 𝑇+,. − 𝑇+,( , ∆T./ = 𝑇./. − 𝑇./( , ∆T+é = 𝑇+é. − 𝑇+é( .
La relation précédente devient :
𝜙% = 𝑈% 𝑆% 𝑇. − 𝑇( = 𝑈+, 𝑆% ∆T+, = 𝑈./ 𝑆% ∆T./ = 𝑈+é 𝑆% ∆T+é .
On en déduit :
s s s
∆T+, = t 𝑇. − 𝑇( , ∆T./ = t 𝑇. − 𝑇( , ∆T+é = t 𝑇. − 𝑇( .
s:; s=> s:é
En passant aux résistances, on obtient :

9:; 9=> 9:é

∆T+, = 𝑇. − 𝑇( , ∆T./ = 𝑇. − 𝑇( , ∆T+é = 𝑇. − 𝑇( .
9t 9t 9t
On peut donc écrire de façon générale :
9
∆Tc = u (𝑇. -𝑇( ),
9t
où Rc est la résistance thermique de la couche concernée et ∆Tc la différence de
température qui existent entre les deux faces d’une même couche.
b) Températures T1 et T2 des deux parois de l’isolant.
Les parois étant parfaitement juxtaposées, on a en considérant :
- l’isolant et la partie en brique
𝑇^ ≡ 𝑇./. = 𝑇+,( , où 𝑇./. indique la température sur la partie intérieure de
l’isolant et 𝑇+,( celle de la partie extérieure des briques.
- l’isolant et le béton
𝑇8 ≡ 𝑇./( = 𝑇+é. , où 𝑇./( est la température sur la partie extérieure de l’isolant et
𝑇+é. celle de la partie intérieure du béton.
9
Appliquons la relation ∆Tc = u (𝑇. -𝑇( ), où ∆Tc est la différence des
9t
températures aux faces d’une couche . On a alors pour l’isolant :
9 9 9
∆𝑇k./ = u=> (𝑇. -𝑇( ) ⟹ 𝑇./. − 𝑇./( = u=> (𝑇. -𝑇( ) ⟹ 𝑇./. = 𝑇./( + u=> (𝑇. -𝑇( )
9t 9t 9t
9u=>
Ou bien 𝑇^ = 𝑇8 + (𝑇. − 𝑇( )
9t
D’autre part, on a, à partir de la conservation du flux :
𝑈% 𝑆% 𝑇. − 𝑇( = 𝑈+é 𝑆% 𝑇+é. − 𝑇+é( = 𝑈+é 𝑆% 𝑇8 − 𝑇(
Ce qui donne :
st
𝑈% 𝑇. − 𝑇( = 𝑈+é 𝑇8 − 𝑇( ⟹ 𝑇8 = 𝑇( + 𝑇. − 𝑇(
s:é
9 (:é)
𝑇8 = 𝑇( + 𝑇. − 𝑇(
9 (t)
On a aussi :
𝑈% 𝑆% 𝑇. − 𝑇( = 𝑈./ 𝑆% ∆T./ = 𝑈./ 𝑆% 𝑇./. − 𝑇./( = 𝑈./ 𝑆% 𝑇^ − 𝑇8
Ce qui donne
st 9 (=>)
𝑇^ = 𝑇8 + 𝑇. − 𝑇( = 𝑇8 + 𝑇. − 𝑇(
s=> 9 (t)
On obtient pour
 ^ ^ ^ ^
𝑇^ = 𝑇( + 𝑈% 𝑇. − 𝑇( + , 𝑈+é = 𝑒𝑡 𝑈./ =
s:é s=> 9 :é 9 =>
𝒆𝒃é 𝒆𝒊𝒔
𝑇^ = 𝑇( + 𝑈% 𝑇. − 𝑇( +
𝝀𝒃é 𝝀𝒊𝒔
𝟎,𝟏𝟔 𝟎,𝟏𝟎 𝑚𝑊−1 𝐾
AN : 𝑇^ = 271𝐾 − 0,58 𝑚−2 𝐾−1 𝑊× 291 − 271 𝐾× +
^,{| 𝟎,𝟓 𝑚
𝑻𝟏 = 𝟐𝟕𝟏𝑲 − 𝟑, 𝟑𝟖𝑲 = 𝟐𝟔𝟕, 𝟔𝟐 𝑲
Calculer en TPE 𝑻𝟐 = 𝟐𝟔𝟖, 𝟗𝟖𝑲

Exercice VI.
On considère un mur de 10,43𝑚8 constitué :
- d’un enduit de mortier d’épaisseur 𝑒% = 2 𝑐𝑚 et de conductivité
thermique 𝜆% = 1,15 𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^
- d’une couche de parpaings alvéolés de 15×20×50 à 2 rangées d’alvéoles et de résistance
thermique 𝑅‚ƒ,‚ = 0.18 𝑚8 𝑊 ]^ 𝐾,
- d’une lame d’air remplie de polystyrène expansé (isolant) d’épaisseur 𝑒ƒ., = 4,5 𝑐𝑚 de
conductivité thermique 𝜆‚„… = 0,037 𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^ ,
- d’une couche de carreaux de plâtre d’épaisseur 𝑒‚… = 5 𝑐𝑚 et de conductivité
thermique 𝜆‚… = 0,35 𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^ .
Par ailleurs, il faut prendre en compte des coefficients d’échange par
convection à l’intérieur et à l’extérieur du séjour :
^
- côté intérieur = 0,13𝑚8 𝑊 ]^ 𝐾,
#>=
^
- côté extérieur = 0, 04𝑚8 𝑊 ]^ 𝐾.
#>†
Les températures intérieure et extérieure sont respectivement 18℃ et
−5℃ respectivement
Calculer
a) le coefficient de transmission thermique 𝑈% du mur
b) la déperdition par ce mur

Solution
1
𝑈% = ˆ 𝑒𝑝𝑙 𝑒 𝑒 ˆ .
< <𝑅𝑝𝑎𝑟𝑝 + 𝑎𝑖𝑟 < 𝑚 <
‰>= Œ•Ž Œ•’Ž Œt ‰>†
^
AN : 𝑈% = ”,”• t ”,”—• t ”,”™ 𝑚]8 𝐾 ]^ 𝑊 ,
“,^O< <“.^g< < <“,“f
”,–• ”,”–˜ ˆ,ˆ•
^
𝑈% = (𝑚]8 𝐾 ]^ 𝑊)
“,^O<“,^fO<“.^g<^,8^š<“,“^{f<“,“f

𝑈% = 0,58 𝑚]8 𝐾 ]^ 𝑊

b) La déperdition est le flux passant à travers le mur.

 𝜙% = 𝑈% 𝑆% (𝑇𝑖 − 𝑇𝑒 )
AN : 𝜙% = 0,58 𝑚−2 𝐾−1 𝑊×10,43𝑚8 273 + 18 − 273 − 5
𝝓𝒎 = 0,58 𝑚−2 𝐾−1 𝑊×10,43𝑚8 291 − 268 𝐾 = 𝟏𝟑𝟗, 𝟏𝑾
𝝓𝒎 = 𝟏𝟑𝟗, 𝟏𝑾

Exercice VII. Isolation intérieure, extérieure d’une paroi.

Rappels.
• ^
•Transfert par conduction 𝑈 = = , où 𝜆 est le coefficient de conduction et
( 9 †
𝑒 l’épaisseur de la paroi. Plus U est faible et plus 𝑅( est grand et donc plus la
paroi est isolante pour une épaisseur 𝑒 donnée.
^
• Transfert par convection U= ℎk' = , ℎk' est le coefficient de convection.
9uŸ
Plus U est faible et plus ℎk' est aussi faible et donc plus 𝑅k' et donc plus la paroi
est isolante.
• On démontre que le flux de chaleur par rayonnement d’un corps noir de
température 𝑇^ vers un autre corps noir de température 𝑇8 de même surface,
séparés par le vide(mileu non absorbant ni émissif) est donné par :
𝜙,ƒ = 4𝜎𝑆𝑇8O 𝑇^ − 𝑇8 pour 𝑇^ − 𝑇8 < 100 𝐾.
Ce qui donne une résistance :
^ ^
𝑅,ƒ = – ⟹ 𝑈,ƒ = = 4𝜎𝑆𝑇8O .
f£?A™ 9;¤¥
Plus 𝑈,ƒ est petit, plus 𝑅,ƒ grand et plus on a une résistance au transfert par
rayonnement plus grande.

Énoncé. Considérons une paroi composite constituée de 3 milieux en série :

- 1 plâtre : 𝜆‚… = 0,5𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^ , 𝑒‚… = 2𝑐𝑚, R= 0’04
- 2 isolant : 𝜆./ = 0,035𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^ , 𝑒./ = 10𝑐𝑚, R=2,85
- 3 béton : 𝜆+é = 2𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^ , 𝑒+é = 20𝑐𝑚 R= 0,1
- coefficient de convection extérieur : ℎk'( = 2,5 𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^ et le coefficient
de convection intérieur ℎk'. = 7,7 𝑊𝑚]^ 𝐾 ]^
Cette paroi peut être isolée par l’intérieur ou par l’extérieur. La surface de la
paroi 3 c’est-à-dire du béton est assimilée à un corps noir.

1o) isolation de l’intérieur.

Pour une isolation intérieure, on dispose les parois suivant le schéma
𝑇^ 𝑇8 𝑇O 𝑇f
 𝑇. 𝑇(

1 2 3
x

Sachant que les températures intérieure et extérieure 𝑇( sont respectivement

𝑇. = 293𝐾 et 𝑇( = 262𝐾
1o) Calculer les températures 𝑇^ , 𝑇8 , 𝑇O , 𝑇f .
2o) Tracer le gradient de température dans la paroi.

Solution de l’exercice VII

1o) On a une succession de transfert de chaleur. En régime permanent le flux se
conserve. On peut donc écrire :
¦ A= ]Aˆ Aˆ ]A™ A™ ]A– A– ]A— A— ]A†
= ˆ = †•Ž = †=> = †:é = ˆ
?
‰uŸ= Œ•Ž Œ= > Œ:é ‰uŸ†
¦ A= ]A†
On a aussi =
? 9@
¦ A= ]A† A= ]A†
= ˆ †•Ž
† † ˆ =
? < < => < :è < 9uŸ= <9u¨ˆ <9u¨™ <9u¨– <9uŸ†
‰uŸ= Œ•Ž Œ=> Œ:é ‰uŸ†
“,“8 “,^ “,8
𝑅 ( = 0,13 + + + + 𝟎, 𝟎𝟒 𝐾𝑚8 𝑊 ]^
“,| “,“O| 8
𝑅 ( = 3,17 𝐾𝑚 𝑊 8 ]^

Le flux surfacique traversant la paroi est alors

¦ A= ]A† 8ªO]8š8 «
𝜑= = = = 9,8 𝑊𝑚]8
? 9† O,^{«% ™ ¬ Tˆ

• Calcul de 𝑻𝟏 . Pour cela, on considère l’égalité :

¦ A= ]Aˆ A= ]Aˆ
= ˆ = ⟹ 𝑇^ = 𝑇. − 𝑅 k'. 𝜑 ,
? 9 uŸ=
‰uŸ=

𝑇^ = 𝑇. − 𝑅 k'. 𝜑 AN : 𝑇^ = 293𝐾 − 0,13𝐾𝑚8 𝑊 ]^ ×9,8 𝑊𝑚]8 = 291,7𝐾

𝑇1 = 291,7𝐾 ,

• Calcul de 𝑻𝟐 . On utilise l’égalité :

¦ Aˆ ]A™ Aˆ ]A™
𝜑= = †•Ž = ⟹ 𝑇8 = 𝑇^ − 𝑅 k-^ 𝜑
? 9 •Ž
Œ•Ž

AN : 𝑇8 = 291,7𝐾 − 0,04 𝐾𝑚8 𝑊 ]^ ×9,8 𝑊𝑚]8 = 291,31𝐾 .

𝑇8 = 291,31𝐾
 • Calcul de 𝑻𝟑 .
¦ A™ ]A–
𝜑= = †=> ⟹ 𝑇O = 𝑇8 − 𝑅 k-8 𝜑
?
Œ=>

AN : 𝑇O = 291,31𝐾 − 2,857 𝐾𝑚8 𝑊 ]^ ×9,8 𝑊𝑚]8 = 263,311𝐾

𝑇3 = 263,311𝐾

• Calcul de 𝑻𝟒
¦ A– ]A—
𝜑= = †:é ⟹ 𝑇f = 𝑇O − 𝑅 +é 𝜑
?
Œ:é

AN : 𝑇f = 263,311𝐾 − 0,1𝐾𝑚8 𝑊 ]^ ×9,8 𝑊𝑚]8 = 262,33 𝐾

𝑇f = 262,33 𝐾

2o) Tracé du gradient de température dans la paroi.

𝑇^ 𝑇8 𝑇O 𝑇f

𝑇. = 293 K
𝑇^ = 291,7𝐾
𝑇( =262 K
1 2 3
𝑇f = 262,33 𝐾

1o) isolation de l’extérieur.

Reprendre le calcul avec le schéma suivant.
Comme on a les mêmes éléments, donc les coefficients de transfert thermiques
restent inchangés. Les températures extrêmes étant les mêmes, on obtient la
même densité de flux

𝑇^ 𝑇O 𝑇8 𝑇f
 𝑇(
𝑇.
1 3 2

1o) Calcul des températures 𝑇^ , 𝑇O , 𝑇8 , 𝑇f

Comme précédemment, on a une succession de transfert de chaleur. En régime
permanent le flux se conserve. On peut donc écrire :
¦ A ]A A ]A A ]A A ]A A ]A
𝜑 = = = ˆ ˆ = ˆ†•Ž – = –†:é ™ = ™†=> — = — ˆ †
?
‰uŸ= Œ•Ž Œ:é Œ=> ‰uŸ†

• Calcul de 𝑻𝟏 . Le calcul de 𝑇^ reste inchangé. On a donc le même résultat

𝑇^ = 𝑇. − 𝑅 k'. 𝜑 = 291,7𝐾
𝑇^ = 291,7𝐾

• Calcul de 𝑻𝟑 .
Aˆ ]A–
On considère l’égalité 𝜑 = †•Ž . Ce qui donne :
Œ•Ž
Aˆ ]A– (•Ž
𝜑= †•Ž ⟹ 𝑇O = 𝑇^ − 𝜑
••Ž
Œ•Ž
“,“8%
AN : 𝑇O = 291,7𝐾 − ×9,8 𝑊𝑚]8 = 291,308𝐾
“,|¬% Tˆ « Tˆ

𝑻𝟑 = 𝟐𝟗𝟏, 𝟑𝟎𝟖𝑲

• Calcul de 𝑻𝟐 . Dans ce cas on utilise la relation :

A ]A ( “,8%
𝜑 = –†:é ™ ⟹ 𝑇8 = 𝑇O − :é 𝜑 = 291,308𝐾 − Tˆ
×9,8 𝑊𝑚]8
•:é 8¬% « Tˆ
Œ:é

𝑻𝟐 = 𝟐𝟗𝟏, 𝟐𝟏 𝑲

Calcul de 𝑻𝟒 . On peut utiliser la relation

A ]A ( “,^“%
𝜑 = ™†=> — ⟹ 𝑇f = 𝑻𝟐 − => 𝜑 = 291,21𝐾 − ×9,8 𝑊𝑚]8
•=> “,“O|¬% Tˆ « Tˆ
Œ=>

𝑇f = 263,21𝐾
Si on utilise la relation
A ]A ^
𝜑 = — ˆ † ⟹ 𝑇f = 𝑇( + 𝜑=
#u٠
‰uŸ†

= 262𝐾 + 𝟎, 𝟎𝟒𝐾𝑚8 𝑊 ]^ ×9,8 𝑊𝑚]8 = 262.4𝐾

𝑇f = 262.4𝐾
On trouve presque le même résultat.

𝑇.

𝑇^ = 291,7𝐾

𝑇f = 262,4 𝐾 𝑇( =262K
1 3 2

On a presque le même résultat en faisant une isolation de l’intérieur ou de l’extérieur

Exercice VIII
Un plancher est constitué :
– d’une dalle de béton d’épaisseur eb = 16 [cm] et de conductivité
thermique 𝜆b = 1.75 [W. m 1.K 1],
– d’une couche de fibres végétales agglomérées d’épaisseur ef = 5 [cm]
et de conductivité thermique 𝜆f = 0.12 [W. m 1.K 1],

– d’une couche de carrelage d’épaisseur ec = 1.5 [cm] et de

conductivité thermique 𝜆c = 1.9 [W.m-1.K-1].
Par ailleurs, il faut prendre en compte les coefficients d’échanges
convection- rayonnement à l’intérieur et à l’extérieur du séjour :
– côté intérieur : 1/hsi = 0.17 [m2.K.W-1], à la température 18℃
– côté extérieur : 1/hse = 0.17 [m2.K.W-1], car le plancher donne sur un
vide sanitaire à la température de 5℃.
Calculer :

a) le coefficient de transmission 𝑈‚… du plancher.

b) Quelle est la résistance du plancher ?
c) la déperdition du plancher sachant que sa surface est de :
𝑆‚…ƒ®k#(, = 26,75 𝑚8

Solution exercice VIII.

a) Calcul du coefficient de transmission 𝑈‚…
𝟏
𝑼𝒑𝒍 = 𝟏 𝒆 𝒆𝒇 𝒆 𝟏
< 𝒃< < 𝒄<
𝒉𝒔𝒊 𝝀𝐛 𝝀𝐟 𝝀𝐜 𝒉𝒔𝒆
 ^
= ”,ˆ¶ t ”,”•t ”,”ˆ•t
“,^{ % ™ « ¬ Tˆ < < < <“,^{ % ™ « ¬ Tˆ
1,75 𝑊𝑚−1 𝐾−1 0,12 𝑊𝑚−1 𝐾−1 1,9 𝑊𝑚−1 𝐾−1
1
=
0,17 𝑚8 𝐾+ 𝑊 ]^ 0.0914𝑚8 𝐾 𝑊 ]^ + 0.417𝑚8 𝐾 𝑊 ]^ + 0,008 𝑚8 𝐾 𝑊 ]^ + 0,17 𝑚8 𝐾 𝑊
1
= = 1,17 𝑚]8 𝑊 𝐾 ]^
0,8564

𝑈‚… = 1,17 𝑚]8 𝑊 𝐾 ]^

b) La résistance du plancher
^ ^
𝑅‚… = •Ž = T™ Tˆ
= 0,8547 𝑚8 𝐾 𝑊 ]^
s ^,^{ % ¬«
c) La déperdition du plancher
𝜙‚… = 𝑼𝒑𝒍 𝑺𝒑𝒍 ∆𝑻 = 𝟏, 𝟏𝟕 𝒎]𝟐 𝑾 𝑲]𝟏 ×𝟐𝟔, 𝟕𝟓 𝒎𝟐 × 𝟏𝟖 − 𝟓 𝑲ì = 𝟒𝟎𝟔, 𝟏𝟕𝟐𝑾
𝜙‚… = 𝟑𝟗𝟏, 𝟔𝟓𝟕𝟓𝑾

VIII. Performance d’une isolation

La performance d’un matériau est sa capacité à résister et à contrôler le
transfert de chaleur.
Le coefficient thermique, la résistance thermique et le coefficient de
transmission thermique sont les trois indicateurs d’une performance
thermique nécessaires mais pas suffisantes parce qu’il faut tenir compte de leurs
gestions et de leurs mises en place. Plus le coefficient de transfert thermique est
faible et plus la résistance est élevée et moins le coefficient de transmission
thermique est faible et plus le matériau est performant.

Exercice
On considère deux isolants, l’un de conductivité thermique 𝜆^ = 0,04 𝑊 𝑚]^ 𝑘 ]^
et l’autre de conductivité 𝜆8 = 0,035 𝑊 𝑚]^ 𝑘 ]^ .
1o) Quelle est le meilleur isolant pour une même épaisseur ?
2o) Pour chacun de ces deux isolants, on souhaite avoir une résistance thermique
𝑅 = 5 𝑚8 𝐾𝑊 ]^ . Quelle épaisseur choisir pour chaque isolant ?

Solution :
1o) L’isolant de conductivité 𝜆8 est meilleur que l’isolant de conductivité 𝜆^
puisque 𝜆8 < 𝜆^
2o) Quelle épaisseur choisir pour chaque isolant pour avoir une résistance
thermique 𝑅 = 5 𝑚8 𝐾𝑊 ]^ ?
a) Pour le premier isolant de conductivité 𝜆^ , on a :
𝒆
𝑹 = 𝟏 ⟹ 𝒆𝟏 = 𝜆^ 𝑹 AN. 𝒆𝟏 = 0,04 𝑊 𝑚]^ 𝑘 ]^ ×5 𝑚8 𝐾𝑊 ]^ = 0,2𝑚.
•ˆ
 b) Pour le premier isolant de conductivité 𝜆8 , on a :
𝒆
𝑹 = 𝟐 ⟹ 𝒆 𝟐 = 𝜆8 𝑹 .
•™
AN. 𝒆𝟐 = 0,035 𝑊 𝑚]^ 𝑘 ]^ ×5 𝑚8 𝐾𝑊 ]^ = 0,175 𝑚 𝒆𝟐 = 0,175 𝑚
On remarque que pour le meilleur isolant, on a une épaisseur plus faible.