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TRAVAUX PRATIQUES

FONCTIONS ELECTRONIQUES

Troisième année Informatique Industrielle et Automatique


IIA3 (cycle Ingénieur)

TP 1 : Applications non-linéaires de l’amplificateur opérationnel


TP 2 : Applications à Base du Timer NE555
TP 3 : Filtres actifs
TP 4 : Oscillateurs électriques

Naoufel ISMAIL

Département: Génie Physique et Instrumentation

Année universitaire: 2022-2023


TP 1 : Applications non-linéaires de l’amplificateur
opérationnel

But de la manipulation
Le but de ce TP est d'étudier quelques applications de l’amplificateur opérationnel (AOP) en
régime de fonctionnement non linéaire.

A. ETUDE THEORIQUE

Pour tous les montages, on suppose que l'AOP est parfait.


On a:
e+: la tension au borne de l'entrée positive de l'AOP.
e-: la tension au borne de l'entrée négative de l'AOP.
Vsat+: la tension de saturation positive de l'AOP.
Vsat-: la tension de saturation négative de l'AOP.

1. Les comparateurs à zéro


La Figure 1.1 représente le montage d'un comparateur à zéro.
On a :
- Si Ve>0, ε=e+-e->0 et Vs=Vsat+.
- Si Ve<0, ε=e+-e-<0 et Vs=Vsat-.
En pratique, on constate une légère "hystérésis", dans la caractéristique de transfert Vs en
fonction de Ve, due à l'existance d'une vitesse limite de variation de la tension de sortie de
l'AOP.

2. Les comparateurs à valeur non nulle


La Figure 1.2 représente le montage d'un comparateur à valeur non nulle.
On a :
e+=Ve
𝑅𝑅2
𝑒𝑒 − = . 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 = 𝑉𝑉1
𝑅𝑅2 + 𝑅𝑅1
V 1 est la tension seuil de basculement.
- Si Ve>V 1 , ε=e+-e->0 et Vs=Vsat+.
- Si Ve<V 1 , ε=e+-e-<0 et Vs=Vsat-.

3. Les comparateurs à hystérésis : Trigger de Schmitt


La Figure 1.3 représente le montage d'un comparateur à hystérésis.
𝑅𝑅1 𝑅𝑅1
Soient les tensions : 𝑉𝑉1 = 𝑅𝑅1+𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + et 𝑉𝑉2 = 𝑅𝑅1+𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − .
Supposons qu'à t=0, Ve<<<0, alors Vs=Vsat+.
Si Ve augmente: quand Ve>V 1 , alors Vs=Vsat-.
Si Ve diminue: quand Ve<V 2 , alors Vs=Vsat+.
C'est un trigger inverseur. V 1 et V 2 sont les tensions seuils de basculement de ce trigger.

4. Les comparateurs à fenêtre


La Figure 1.4 représente le montage d'un comparateur à fenêtre.

1
𝑅𝑅 𝑅𝑅
Soient les tensions: 𝑉𝑉1 = 𝑅𝑅+𝑅𝑅3 𝐸𝐸 et 𝑉𝑉2 = 𝑅𝑅+𝑅𝑅2 𝐸𝐸.
On suppose que V 1 <V 2 .
- Si Ve<V 1 , D1 conduit et D2 bloquée : Vs=Vsat+.
- Si V 1 <Ve<V 2 , D1 et D2 bloquées : Vs=0V.
- Si Ve>V 2 , D1 bloquée et D2 conduit: Vs=Vsat+.
V 1 et V 2 sont les tensions seuils de basculement de ce comparateur à fenêtre.

5. Multivibrateur astable
La Figure 1.5 représente le montage d'un astable.

Principe de fonctionnement du montage:


L'ensemble AOP, R 1 , R 2 et Vref constitue un trigger inverseur.
𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + +𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − +𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
Soient les tensions seuils de basculement : 𝑉𝑉1 = et 𝑉𝑉2 =
𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2 𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
Supposons qu'à t=0, Vs=Vsat+ et le condensateur est déchargé.

Pour 𝟎𝟎 < 𝑡𝑡 ≤ 𝒕𝒕𝟏𝟏 :


On définit l'instant t 1 de telle façon que le condensateur se charge, entre 0 et t 1 , à travers la
résistance R sous une tension constante Vsat+ (Figure 1.8) et t 1 représente la fin de la phase de
charge du condensateur.

Figure 1.8 Figure 1.9

On a :
𝑒𝑒 − (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + + 𝑅𝑅. 𝑖𝑖(𝑡𝑡)
𝑡𝑡
i(t) peut se mettre sous la forme suivante: 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐴𝐴𝑒𝑒 −𝑅𝑅𝑅𝑅 avec A=i(0)
A t=0, 𝑉𝑉𝑉𝑉(0) − 𝑅𝑅. 𝑖𝑖(0) − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + = 0
𝑡𝑡
𝑉𝑉𝑉𝑉(0)−𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑉𝑉𝑉𝑉(0)−𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
D'où, 𝑖𝑖(0) = et par suite 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝑒𝑒 −𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑅𝑅 𝑅𝑅
𝒕𝒕 𝒕𝒕
Ce qui donne : 𝒆𝒆 = 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽 + (𝑽𝑽𝑽𝑽(𝟎𝟎) − 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ )𝒆𝒆−𝑹𝑹𝑹𝑹 = 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ (𝟏𝟏 − 𝒆𝒆−𝑹𝑹𝑹𝑹 ) (car
− (𝒕𝒕) +

Vc(0)=0V)
En général, la tension au borne du condensateur peut se mettre sous la forme suivante:
𝑡𝑡
𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) = 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 + (𝑉𝑉𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 − 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 )(1 − 𝑒𝑒 −𝑅𝑅.𝐶𝐶 )
Avec V initiale = Vc(t=0)= 0𝑉𝑉 et V finale = Vc(t=∞)=Vsat+.
On trouve la même expression pour e-(t).
e-(t) va croître et lorsque cette tension devient égale à V1 à l'instant t 1 , Vs bascule à Vsat-.
On a : 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡1 ) = 𝑉𝑉1

2
Pour 𝒕𝒕𝟏𝟏 < 𝑡𝑡 ≤ 𝒕𝒕𝟐𝟐 :
On définit l'instant t 2 de telle façon que le condensateur se décharge, entre t 1 et t 2 , à travers la
résistance R sous une tension constante Vsat- (Figure 1.9). t 2 représente la fin de la phase de
décharge du condensateur.
On a : 𝑉𝑉𝑉𝑉 = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑒𝑒 + = 𝑉𝑉2
𝑡𝑡−𝑡𝑡1
𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) = 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 + (𝑉𝑉𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 − 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 )(1 − 𝑒𝑒 − 𝑅𝑅.𝐶𝐶 )
Avec V initiale = Vc(t=t 1 )= 𝑉𝑉1 et V finale = Vc(t=∞)=Vsat-.
𝑡𝑡−𝑡𝑡1
D'où, 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉1 + (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − − 𝑉𝑉1)(1 − 𝑒𝑒 − 𝑅𝑅𝑅𝑅 )
e-(t) va décroître et lorsque cette tension devient égale à V2 à l'instant t 2 , Vs bascule à Vsat+.
On a : 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡2 ) = 𝑉𝑉2

Pour 𝒕𝒕𝟐𝟐 < 𝑡𝑡 ≤ 𝒕𝒕𝟑𝟑 :


On définit l'instant t 3 de telle façon que le condensateur se charge, entre t 2 et t 3 , à travers la
résistance R sous une tension constante Vsat+ et t 3 représente la fin de la phase de charge du
condensateur.
On a : 𝑉𝑉𝑉𝑉 = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑒𝑒 + = 𝑉𝑉1
En appliquant la même méthode de calcul, on trouve que :
𝑡𝑡−𝑡𝑡2
𝑒𝑒 − (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉2 + (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + − 𝑉𝑉2)(1 − 𝑒𝑒 − 𝑅𝑅𝑅𝑅 )
e-(t) va croître et lorsque cette tension devient égale à V1 à l'instant t 3 , Vs bascule à Vsat-.
On a : 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡3 ) = 𝑉𝑉1.
Le cycle se répète indéfiniment.

Calcul de la période T des signaux Vs(t) et e-(t) :


La période des signaux Vs(t) et e-(t) est : 𝑇𝑇 = 𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡1 = (𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡2 ) + (𝑡𝑡2 − 𝑡𝑡1 )
𝑡𝑡3 −𝑡𝑡2
On a : 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡3 ) = 𝑉𝑉2 + (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + − 𝑉𝑉2) �1 − 𝑒𝑒 − 𝑅𝑅𝑅𝑅 � = 𝑉𝑉1
�𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + −𝑉𝑉2�
Ce qui donne : 𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡2 = 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅((𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +−𝑉𝑉1))
𝑡𝑡2 −𝑡𝑡1
On a : 𝑒𝑒 − (𝑡𝑡2 ) = 𝑉𝑉1 + (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − − 𝑉𝑉1) �1 − 𝑒𝑒 − 𝑅𝑅𝑅𝑅 � = 𝑉𝑉2
(𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − −𝑉𝑉1)
Ce qui donne : 𝑡𝑡2 − 𝑡𝑡1 = 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅((𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − −𝑉𝑉2))
�𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ −𝑽𝑽𝑽𝑽�(𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− −𝑽𝑽𝑽𝑽)
On déduit l'expression de la période de Vs(t) et e-(t) : 𝑻𝑻 = 𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹((𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+−𝑽𝑽𝑽𝑽)(𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽−−𝑽𝑽𝑽𝑽))

Calcul du rapport cyclique δ de Vs(t):


le rapport cyclique δ du Vs(t) est définit comme étant le rapport de la durée pour laquelle
�𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ −𝑽𝑽𝑽𝑽�
𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹( )
𝒕𝒕𝟑𝟑 −𝒕𝒕𝟐𝟐 �𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ −𝑽𝑽𝑽𝑽�
Vs(t) est à l'état haut par la période de Vs(t) : 𝜹𝜹 = = + −
�𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽 −𝑽𝑽𝑽𝑽�(𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽 −𝑽𝑽𝑽𝑽)
𝑻𝑻 𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹( )
�𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ −𝑽𝑽𝑽𝑽�(𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− −𝑽𝑽𝑽𝑽)

6. Monostable
La Figure 1.6 représente le montage d'un monostable.

Principe de fonctionnement du montage:


1
Le circuit (C d , R d ) est un filtre passe haut de fréquence de coupure 𝑓𝑓0 = 2𝜋𝜋𝑅𝑅 𝐶𝐶 . Pour une
𝑑𝑑 𝑑𝑑
fréquence de Ve(t) trés faible par rapport à f 0 , ce circuit fonctionne en dérivateur. En
appliquant un signal carré à l'entrée du circuit, on obtient des impulsions positives et
négatives à la sortie du circuit.

3
Prenons 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 > 0.
Etat stable du circuit:
A l'état stable on a : e-(t)=0V et Vs=constante.
En appliquant la loi de maille dans le circuit comprenant V ref , Vs, R 1 , R 2 et C, on obtient
1 𝑡𝑡
l'équation suivante : 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − (𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 )𝑖𝑖(𝑡𝑡) + 𝐶𝐶 ∫0 𝑖𝑖(𝑡𝑡)𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑉𝑉𝑉𝑉(0) − 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) = 0
Si on dérive cette équation par rapport au temps, on obtient l'équation suivante :
𝜕𝜕𝜕𝜕(𝑡𝑡) 1
−(𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 ) + 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 0
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝐶𝐶
𝑡𝑡
−(𝑅𝑅
La solution de cette équation différentielle se met sous la forme 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐴𝐴𝑒𝑒 1 +𝑅𝑅2 )𝐶𝐶
, avec A
est une constante.
A l'état stable (𝑡𝑡 → +∞) : i=0A. D'où 𝑒𝑒 + = 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 et par suite Vs=Vsat+.
Donc à l'état stable on a : e-(t)=0V, 𝑒𝑒 + = 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 et Vs=Vsat+.
A t=0 :
On applique une impulsion positive d'amplitude supérieure à V ref . Donc Vs bascule à Vsat-.
Soit T l'instant où Vs revient à Vsat+.

Pour 𝟎𝟎 < 𝑡𝑡 ≤ 𝑇𝑇 ∶ on a le circuit de la Figure 1.10.

Figure 1.10 Figure 1.11

Cherchons l'expression de e+(t).


On a 𝑒𝑒 + (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − 𝑅𝑅1 𝑖𝑖(𝑡𝑡)
𝑡𝑡
i(t) se met sous la forme 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐴𝐴𝑒𝑒 −𝜏𝜏 , avec A est une constante (A=i(0)) et 𝜏𝜏 = (𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 )𝐶𝐶.
à t=0, on a 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − (𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 )𝑖𝑖(0) + 𝑉𝑉𝑉𝑉(0) − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − = 0
𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 +𝑉𝑉𝑉𝑉(0)−𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
D'où, 𝑖𝑖(0) = .
𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
A t=0, Vs bascule de Vsat+ à Vsat- mais la tension au borne du condensateur C ne peut pas
varier rapidement. Par suite, la valeur de Vc(t) quand Vs bascule à Vsat- est la même que celle
de Vc(t) quand Vs=Vsat+ (c'est à dire juste avant l'application de l'impulsion).
Quand Vs=Vsat+, le circuit est à l'état stable et par suite le courant i(t) est nul.
D'où, 𝑉𝑉𝑉𝑉(0) = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + − 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 .
En remplaçant Vc(0) par son expression dans l'expression de i(0), on aura:
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
𝑖𝑖(0) =
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2
En remplaçant i(0) par son expression dans l'expression de i(t), on aura:

4
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − −𝑡𝑡
𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝑒𝑒 𝜏𝜏
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2
En remplaçant i(t) par son expression dans l'expression de e+(t), on aura:

+ (𝒕𝒕)
𝑹𝑹𝟏𝟏 (𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ − 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− ) − 𝒕𝒕
𝒆𝒆 = 𝑽𝑽𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓 − 𝒆𝒆 𝝉𝝉
𝑹𝑹𝟏𝟏 + 𝑹𝑹𝟐𝟐
C'est une fonction exponentielle croissante.
𝑅𝑅1 (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + −𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − )
On a : 𝑒𝑒 + (0) = 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − 𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
e (t) augmente, lorsque e (t)=0+ε, Vs bascule à Vsat+.
+ +

Calcul de T:
𝑇𝑇
𝑅𝑅1 (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + −𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − )
On a : e+(T)=0. Donc 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − 𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
𝑒𝑒 − 𝜏𝜏 = 0
𝑹𝑹𝟏𝟏 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ −𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽−
On déduit l'expression de T : 𝑻𝑻 = 𝝉𝝉𝝉𝝉𝝉𝝉(𝑹𝑹 . )
𝟏𝟏 +𝑹𝑹𝟐𝟐 𝑽𝑽𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓
T est la durée de l'état instable de Vs(t).

Pour 𝒕𝒕 > 𝑇𝑇 ∶
Cherchons l'expression de e+(t).
On a 𝑒𝑒 + (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − 𝑅𝑅1 𝑖𝑖(𝑡𝑡)
(𝑡𝑡−𝑇𝑇)
i(t) se met sous la forme 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐴𝐴𝑒𝑒 − 𝜏𝜏 , avec A est une constante et 𝜏𝜏 = (𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 )𝐶𝐶.
A=i(T+) (c'est à dire juste après l'instant T).
à t=T+, on a le circuit de la Figure 1.11.
A partir de ce circuit, on peut écrire l'équation suivante:
𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − (𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 )𝑖𝑖(𝑇𝑇 + ) + 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑇𝑇 + ) − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + = 0
𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 +𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑇𝑇 + )−𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
D'où, 𝑖𝑖(𝑇𝑇 + ) = 𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
Or Vc(T+)=Vc(T) car la tension au borne du condensateur C ne peut pas varier rapidement.
Or à t=T, on a Vs=Vsat- et e+=0V.
on a donc le circuit suivant (Figure 1.12):

Figure 1.12
A partir de ce circuit, on peut écrire les deux équations suivantes:
−𝑅𝑅2 𝑖𝑖(𝑇𝑇) + 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑇𝑇) − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − = 0
𝑉𝑉
𝑖𝑖(𝑇𝑇) = 𝑅𝑅𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
1
A partir de ces deux équations, on peut déduire l'expression de Vc(T):

5
𝑅𝑅2
𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑇𝑇) = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − + 𝑉𝑉
𝑅𝑅1 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
Or Vc(T+)=Vc(T)
En remplaçant Vc(T+) par son expression dans l'expression de i(T+), on aura:
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
𝑖𝑖(𝑇𝑇 + ) = +
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 𝑅𝑅1
En remplaçant i(T+) par son expression dans l'expression de i(t), on aura:
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 −(𝑡𝑡−𝑇𝑇)
𝑖𝑖(𝑡𝑡) = ( + )𝑒𝑒 𝜏𝜏
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 𝑅𝑅1
En remplaçant i(t) par son expression dans l'expression de e+(t), on aura:

𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− − 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ 𝑽𝑽𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓 −(𝒕𝒕−𝑻𝑻)


𝒆𝒆+ (𝒕𝒕) = 𝑽𝑽𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓 − 𝑹𝑹𝟏𝟏 ( + )𝒆𝒆 𝝉𝝉
𝑹𝑹𝟏𝟏 + 𝑹𝑹𝟐𝟐 𝑹𝑹𝟏𝟏
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − −𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
On a : 𝑒𝑒 + (𝑇𝑇 + ) = 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 − 𝑅𝑅1 ( + )
𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2 𝑅𝑅1
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − −𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
On choisit les valeurs de R 1 , R 2 et V ref de telle façon que le terme + < 0.
𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2 𝑅𝑅1
+
Dans ce cas e (t) est une fonction exponentielle décroissante.
Quand 𝑡𝑡 → +∞, 𝑒𝑒 + (𝑡𝑡) → 𝑉𝑉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 et le circuit retrouve son état stable.
Remarque: l'impulsion négative du signal e-(t) n'a pas d'effet sur le fonctionnement du
montage.

7. Multivibrateur bistable
La Figure 1.7 représente le montage d'un bistable.
Le circuit (C d , R d ) permet de générer des impulsions positives et négatives à la sortie du
circuit.
𝑅𝑅1 𝑅𝑅1
Soient les tensions seuils de basculement : 𝑉𝑉1 = 𝑅𝑅1+𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + et 𝑉𝑉2 = 𝑅𝑅1+𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − .
Supposons qu'à t=0, Vs=Vsat+. Quand une impulsion positive, d'amplitude supérieure à V1,
est appliquée sur l'entrée négative de l'AOP, alors Vs bascule à Vsat-. Vs reste dans cet état
stable jusqu'à ce qu'une impulsion négative, d'amplitude inférieure à V2, est appliquée à
l'entrée négative de l'AOP. Dans ce cas, Vs bascule à l'état Vsat+. Vs reste dans cet état stable
jusqu'à ce qu'une impulsion positive, d'amplitude supérieure à V1, est appliquée à l'entrée
négative de l'AOP et le cycle se répète.

6
B. MANIPULATION
On peut utiliser le circuit intégré TLO81 qui comprend un seul AOP ou bien le circuit intégré
TLO82 qui comprend deux AOP. Le brochage de ces circuits intégrés est donné dans
l'annexe. L'AOP est polarisé par les tensions continues d'alimentation +Vcc et -Vcc avec
Vcc=15V.
On rappelle que la borne "-" de la première alimentation continue doit être liée à la borne "+"
de la deuxième alimentation continue et qui sera considéré comme point de masse. De cette
façon, la borne "+" de la première alimentation continue fournit +15V et la borne "-" de la
deuxième alimentation continue fournit -15V.

1. Les comparateurs à zéro


Soit le montage d'un comparateur à zéro suivant (Figure 1.1):

Figure 1.1
La tension d'entrée Ve sera prise sinusoidale, de valeur moyenne nulle, de fréquence trés
faible (10-100 Hz) et d'amplitude 0.5V.
- Visualiser à l'oscilloscope les tension Vs(t) et Ve(t). Expliquer les formes observées.
- Mesurer les tensions de saturation Vsat+ et Vsat- observées à l'oscilloscope. Que remarquez-
vous?
- En utilisant l'oscilloscope en mode XY, observer la caractéristique de transfert Vs=f(Ve).
Que remarquez-vous?
- Diminuer, puis augmenter la fréquence du signal. Q'observe-t-on? Conclusions.

2. Les comparateurs à valeur non nulle


Dans certaines applications, on souhaite une tension de seuil différente de zéro. En polarisant
l'une ou l'autre des entrées, on donne à la tension de seuil la valeur désirée.
Soit le montage d'un comparateur à valeur non nulle suivant (Figure 1.2):

Figure 1.2

On donne:
Ve=Vm.sin(2πft), avec Vm=10V et f=1KHz.
R1=2.2 KΩ, R2=1.2 KΩ et Vcc=15V.

7
- Visualiser à l'oscilloscope les tension Vs(t) et Ve(t). Expliquer les formes observées.
- Visualiser à l'oscilloscope la caractéristique de transfert Vs=f(Ve). Que remarquez-vous?
- Mesurer la tension seuil de basculement de Vs(t) et la comparer à la valeur théorique.

3. Les comparateurs à hystérésis : Trigger de Schmitt


Soit le montage d'un comparateur à hystérésis suivant (Figure 1.3):

Figure 1.3

On donne:
Ve=Vm.sin(2πft), avec Vm=10V et f=100Hz.
R1= R2=1KΩ.
- Visualiser à l'oscilloscope les tension Vs(t) et Ve(t). Expliquer les formes observées.
- Visualiser à l'oscilloscope la caractéristique de transfert Vs=f(Ve) et justifier l'appellation
"comparateur à hystérésis". En diminuant la fréquence, suivre le spot sur l'écran et indiquer le
sens de déplacement du spot pour chaque région de la caractéristique de transfert Vs=f(Ve).
- Augmenter la fréquence. Qu'observe-t-on? Conclusions.

4. Les comparateurs à fenêtre


Soit le montage d'un comparateur à fenêtre suivant (Figure 1.4):

Figure 1.4

On donne:
Ve=Vm.sin(2πft), avec Vm=5.5V et f=1KHz.
E=15V, r=R=1KΩ, R 2 =2.2KΩ et R 3 =3.3KΩ.
- Visualiser à l'oscilloscope les tension Vs(t) et Ve(t). Expliquer les formes observées.
- Mesurer les tensions seuil de basculement de Vs(t) et les comparer aux valeurs théoriques.

8
- Visualiser à l'oscilloscope la caractéristique de transfert Vs=f(Ve) et justifier l'appellation
"comparateur à fenêtre".

5. Multivibrateur astable

Figure 1.5

Réaliser le montage de la figure 1.5 pour R1= R2=1KΩ, R=10KΩ, C=0.47µF et Vref=1V. La
tension Vref peut être fournie à partir d'un diviseur de tension suivi d'un suiveur de tension à
base d'AOP.
- Visualiser à l'oscilloscope les tension Vs(t) et e-(t) et justifier l'appellation "astable".
- Mesurer la période des signaux Vs(t) et e-(t). Comparer à la valeur théorique.
- Mesurer le rapport cyclique de Vs(t). Comparer à la valeur théorique.
Réaliser le montage de la figure 1.5 pour R1= R2=1KΩ, R=10KΩ, C=22nF et Vref=1V.
- Visualiser de nouveau les tensions Vs(t) et e-(t).
-Mesurer la nouvelle période des signaux Vs(t) et e-(t) et le rapport cyclique de Vs(t).
- Quel est l'effet de la capacité.
- Avec ce montage, est ce qu'on peut faire varier la valeur du rapport cyclique de Vs(t)? Si
non, proposer une solution.

6. Monostable
Soit le montage d'un monostable suivant (Figure 1.6):

9
Figure 1.6

On donne:
R 1 =R d =1KΩ, R2=10KΩ, C=C d =22nF et Vref=1V.
On applique un signal carré Ve d'amplitude 2V, de valeur d'offset égale à zéro et de fréquence
500Hz.
- Visualiser à l'oscilloscope la tension Ve(t) et e-(t). Conclusion sur le rôle du circuit (C d , R d ).
- Augmenter la fréquence du signal carré. A partir de quelle fréquence la dérivation n'est-elle
vraiment plus correctement assurée?
Fixer la fréquence de Ve(t) à 500Hz.
- Visualiser à l'oscilloscope la tension Vs(t) et justifier l'appellation "monostable".
- Expliquer la forme de Vs(t).
- Mesurer la durée T de l'état instable de Vs(t). Comparer à la valeur théorique.
- Augmenter la fréquence de Ve(t) et mesurer la fréquence à partir de laquelle le monostable
cesse de fonctionner convenablement. Conclusion.

7. Multivibrateur bistable
Soit le montage du bistable suivant (Figure 1.7):

Figure 1.7

On donne:
R d =800Ω, R1=1KΩ, R 2 =15KΩ et C d =22nF.
On applique un signal carré Ve d'amplitude 2V, de valeur d'offset égale à zéro et de fréquence
500Hz.
- Visualiser à l'oscilloscope les signaux e-(t) et Vs(t) et justifier l'appellation "bistable".
- Expliquer la forme de Vs(t).

10
TP 2 : Applications à Base du Timer NE555

But de la manipulation
Le but de ce TP est d'étudier des montages, à base du Timer NE555, permettant de réaliser les
fonctions électroniques astable, monostable et trigger. On propose aussi dans ce TP d'étudier
quelques applications industrielles, à base du Timer NE555, telle que la réalisation d'une
alarme d'incendie et la réalisation d'un variateur de vitesse d'un moteur électrique à courant
continu.

A. ETUDE THEORIQUE
Le circuit interne du Timer NE555 est donné dans la figure suivante (Figure 2.6):

Figure 2.6 : Le circuit interne du Timer NE555

11
Le Tableau 1 présente le fonctionnement de la bascule RS.

S R Q N+1
bas bas QN
bas haut bas
haut bas haut
haut haut -
Tableau 1 : Fonctionnement de la bascule RS.

1. Réalisation d’un astable à Base du Timer NE555


La Figure 2.1 représente le montage d’un astable à Base du Timer NE555.

Principe de fonctionnement du montage:


Soit Vs(t) le signal de sortie au borne "3" du Timer.
On suppose qu'à t=0, le condensateur est déchargé.
2 1
A t=0, on a : V6(t)=0V, 𝑉𝑉𝐴𝐴 = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 et 𝑉𝑉𝐵𝐵 = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉.
Donc S="0" et R="1", ce qui donne Q="0" et Vs="1". Dans ce cas, le transistor T est bloqué
et C se charge à travers Ra+Rb et Vcc. V6(t) augmente selon une loi exponentielle.
1
Lorsque 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝜀𝜀, avec ε une valeur très faible, S="0" et R="0", ce qui donne
Q N+1 =Q N et rien ne change.
2
Lorsque 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝜀𝜀, S="1" et R="0", ce qui donne Q="1" et Vs="0". Dans ce cas, le
transistor T est saturé et C se décharge à travers Rb et le transistor (on rappelle que pour un
transistor qui fonctionne en régime saturé, 𝑉𝑉𝑐𝑐𝑐𝑐 ≈ 0𝑉𝑉). V6(t) diminue selon une loi
exponentielle.
2
Lorsque 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝜀𝜀, S="0" et R="0", ce qui donne Q N+1 =Q N et rien ne change.
1
Lorsque 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝜀𝜀, S="0" et R="1", ce qui donne Q="0" et Vs="1". Dans ce cas, le
transistor T est bloqué et C se charge de nouveau à travers Ra+Rb et Vcc et le cycle se répète.

Calcul de la période T des signaux Vs(t) et V 6 (t) :


On prend comme origine de temps l'instant où le condensateur commence à se décharger.
1
Soient t 1 l'instant où V6(t) atteint 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 pendant la phase de décharge.

Pour 0 < t ≤ t 1 :
on a un circuit constitué par C et R b (Figure 2.7).

Figure 2.7 Figure 2.8

12
𝑡𝑡

On a : 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 + (𝑉𝑉𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 − 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 )(1 − 𝑒𝑒 𝑅𝑅𝑏𝑏 .𝐶𝐶
)
2
Avec V initiale = V6(t=0)= 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 et V finale = V6(t=∞)=0V.
𝑡𝑡
2 −
Donc 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉. 𝑒𝑒 𝑅𝑅𝑏𝑏 𝐶𝐶

1
Pour t= t 1 , V6(t)= 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉. On peut déduire l'expression de 𝑡𝑡1 = 𝑅𝑅𝑏𝑏 . 𝐶𝐶. 𝐿𝐿𝐿𝐿(2)

Pour t 1 < t ≤ T :
Entre t 1 et T, le condensateur C se charge à travers Ra+Rb et Vcc. Avec T est l'instant où
2
V6(t) atteint 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 pendant la phase de charge.
Dans ce cas, on a le circuit de la Figure 2.8.
𝑡𝑡−𝑡𝑡1

(𝑅𝑅𝑎𝑎 +𝑅𝑅𝑏𝑏).𝐶𝐶
On a : 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 + (𝑉𝑉𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 − 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 )(1 − 𝑒𝑒 )
1
Avec V initiale = V6(t=t 1 )= 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 et V finale = V6(t=∞)=Vcc.
𝑡𝑡−𝑡𝑡1
1 1 −
(𝑅𝑅𝑎𝑎 +𝑅𝑅𝑏𝑏).𝐶𝐶
Donc 𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉)(1 − 𝑒𝑒 )

2
Pour t=T, V6(t)= 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉. On peut déduire l'expression de 𝑇𝑇 − 𝑡𝑡1 = (𝑅𝑅𝑎𝑎 + 𝑅𝑅𝑏𝑏 ). 𝐶𝐶. 𝐿𝐿𝐿𝐿(2), et par
suite l'expression de 𝑻𝑻 = (𝑹𝑹𝒂𝒂 + 𝟐𝟐𝟐𝟐𝒃𝒃 ). 𝑪𝑪. 𝑳𝑳𝑳𝑳(𝟐𝟐)
T est la période des signaux V6(t) et Vs(t).

Calcul du rapport cyclique δ de Vs(t) :


le rapport cyclique δ du Vs(t) est définit comme étant le rapport de la durée pour laquelle
𝑻𝑻−𝒕𝒕 𝑹𝑹 +𝑹𝑹
Vs(t) est à l'état haut par la période de Vs(t) : 𝜹𝜹 = 𝑻𝑻 𝟏𝟏 = 𝑹𝑹 𝒂𝒂+𝟐𝟐𝑹𝑹𝒃𝒃 .
𝒂𝒂 𝒃𝒃
1
δ varie entre 2 et 1.
Si on place une diode en parallèle avec Rb (Anode liée à « 7 » et cathode liée à « 6 »), on a:
Quand le condensateur se charge, la diode est passante et par suite Rb se trouve courcircuité
par la diode. Dans ce cas, 𝑇𝑇 − 𝑡𝑡1 = 𝑅𝑅𝑎𝑎 . 𝐶𝐶. 𝐿𝐿𝐿𝐿(2).
Quand le condensateur se décharge, la diode est bloquée et l'expression de t 1 reste la même
𝑡𝑡1 = 𝑅𝑅𝑏𝑏 . 𝐶𝐶. 𝐿𝐿𝐿𝐿(2).
𝑇𝑇−𝑡𝑡 𝑅𝑅𝑎𝑎
le rapport cyclique δ de Vs(t) devient : 𝛿𝛿 = 𝑇𝑇 1 = 𝑅𝑅 +𝑅𝑅 . Dans ce cas on obtient un rapport
𝑎𝑎 𝑏𝑏
cyclique δ qui peut varier entre 0 et 1.

2. Application de l'astable: Réalisation d'une alarme d'incendie


La Figure 2.2 représente un circuit qui permet de réaliser une alarme d'incendie.
Le principe de fonctionnement de ce circuit est le suivant:
𝑅𝑅𝑡𝑡 𝑅𝑅𝑅𝑅
En absence d'incendie, on a: 𝑒𝑒 −1 = 𝑅𝑅 +𝑅𝑅 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 > 𝑒𝑒 +1 = 𝑅𝑅 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉.
𝑡𝑡 1
Avec R t est la résistance de la thermistance, R est la résistance totale du potentiomètre et Rx
est la résistance entre l'entrée positive de l'AOP1 et la masse. Le potentiomètre permet de
fixer le seuil de déclenchement de l'alarme.
Dans ce cas, la sortie de l'AOP1 est mise à Vsat- et la diode D est bloquée. Le courant qui
traverse R 2 est nul. Donc e+ 2 =0V et la sortie du suiveur est mise à 0V. Le transistor PNP du
Timer se trouve saturé, donc Q=Vref="1" et Vs="0". Par suite il n'y a pas d'alarme.
En présence d'incendie, la résistance R t du thermistance diminue. On a :

13
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑒𝑒 −1 = 𝑅𝑅 +𝑅𝑅
𝑡𝑡
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 < 𝑒𝑒 +1 = 𝑅𝑅
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉. Dans ce cas, la sortie de l'AOP1 est mise à Vsat+ et la
𝑡𝑡 1
diode D est passante. La sortie du suiveur est mise à Vsat+. Le transistor PNP du Timer se
trouve bloqué et le Timer fonctionne en astable ce qui déclenche l'alarme.

3. Application de l'astable: Variateur de vitesse d'un moteur électrique à


courant continu
La Figure 2.3 représente un circuit qui permet de faire varier la vitesse d'un moteur électrique
à courant continu. Dans ce montage le Timer fonctionne en astable.
On sait que la vitesse du moteur est proportionnelle à la valeur moyenne U moy de la tension U
au borne du moteur.
Quand la tension, à la borne "3" du Timer, V3(t) est au niveau haut, le transistor T est saturé,
la diode D 3 est bloquée et U=U max =6V.
Quand la tension V3(t) est au niveau bas, le transistor T est bloqué, la diode D 3 est passante et
U=0V.
Soit T la période du signal U(t) et T 0 la durée pendant laquelle U(t) =U max .
1 𝑇𝑇 𝑇𝑇
On a 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝑇𝑇 ∫0 𝑈𝑈(𝑡𝑡)𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑇𝑇0 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 .
Le potentiomètre R permet de faire varier le rapport cyclique de V 3 (t) et par suite ça permet
𝑇𝑇
de faire varier le rapport cyclique de U(t) qui est 0. De cette façon, le potentiomètre R
𝑇𝑇
permet de faire varier la valeur moyenne U moy de la tension U au borne du moteur et, par
conséquent, ça permet de faire varier la vitesse du moteur à courant continu.

4. Réalisation d’un monostable à Base du Timer NE555


La Figure 2.4 représente le montage d’un monostable utilisant le Timer NE555.

Principe de fonctionnement du montage:


1
Le circuit (C d , R d ) est un filtre passe haut de fréquence de coupure 𝑓𝑓0 = 2𝜋𝜋𝑅𝑅 𝐶𝐶 . Pour une
𝑑𝑑 𝑑𝑑
fréquence de Ve(t) trés faible par rapport à f 0 , ce circuit fonctionne en dérivateur. En
appliquant un signal carré à l'entrée du circuit, on obtient des impulsions positives et
négatives au point A du circuit.
Le circuit, placé entre les points A et B, est un additionneur.
2
On a : 𝑉𝑉𝐵𝐵 = 3 (𝑉𝑉𝐴𝐴 + 𝐸𝐸)
L'allure du signal obtenu au point B est représentée sur la Figure 2.9.

Figure 2.9

Remarque: la deuxième impulsion du signal V B (t) n'a pas d'effet sur le fonctionnement du
montage. On tiend compte seulement des impulsions appliquées de Vcc à 0V.

14
On suppose que le condensateur C est initialement déchargé.

Etat stable:
A l'état stable, la tension, à la borne "2" du Timer, V 2 (t) est mis à Vcc.
On a S="0" et R="0", ce qui donne Q N+1 =Q N .
On suppose que Q N ="0" (même si on suppose que Q N ="1" ça va donner le même résultat).
Dans ce cas, le transistor T est bloqué et C se charge à travers Ra et Vcc. V6(t) augmente
selon une loi exponentielle.
1
Lorsque 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝜀𝜀, avec ε une valeur très faible, S="0" et R="0", ce qui donne
Q N+1 =Q N et rien ne change.
2
Lorsque 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝜀𝜀, S="1" et R="0", ce qui donne Q="1" et Vs="0". Dans ce cas, le
transistor T est saturé et C se décharge à travers le transistor T.
2
Lorsque 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝜀𝜀, S="0" et R="0", ce qui donne Q N+1 =Q N ="1" et rien ne change.
C ce décharge complètement et on atteint l'état stable du système : S="0", R="0", Q="1",
Vs="0" et V 6 =0V.

A t=0 : l'impulsion appliquée de Vcc à 0V arrive à la borne "2" du Timer:


On a S="0" et R="1", ce qui donne Q="0", Vs="1" et le transistor T se bloque.
V 2 (t) revient rapidement à Vcc et donc R revient rapidement à "0", ce qui donne
Q N+1 =Q N ="0" et Vs reste à "1".
On définit T, l'instant où Vs revient à l'état "0".

Pour 0 < t ≤ T :
On a Q="0", Vs="1" et transistor T bloqué. Le condensateur C se charge à travers Ra et Vcc
(Figure 2.10).

.
Figure 2.10
𝑡𝑡

On a : 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 + (𝑉𝑉𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 − 𝑉𝑉𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 )(1 − 𝑒𝑒 𝑅𝑅𝑎𝑎 .𝐶𝐶 )
Avec V initiale = V6(t=0)= 0𝑉𝑉 et V finale = V6(t=∞)=Vcc.
𝑡𝑡

Donc 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉(1 − 𝑒𝑒 𝑅𝑅𝑎𝑎.𝐶𝐶 )
V6(t) augmente.
1
Lorsque 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝜀𝜀, S="0" et R="0", ce qui donne Q N+1 =Q N et rien ne change.
2
Lorsque 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝜀𝜀, S="1" et R="0", ce qui donne Q="1" et Vs="0". Dans ce cas, le
transistor T est saturé et C se décharge à travers le transistor T.
𝑇𝑇
2 −
Pour t=T, 𝑉𝑉6 (t)= 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉(1 − 𝑒𝑒 𝑅𝑅𝑎𝑎.𝐶𝐶 ). On peut déduire l'expression de 𝑻𝑻 = 𝑹𝑹𝒂𝒂 . 𝑪𝑪. 𝑳𝑳𝑳𝑳(𝟑𝟑)
T est la durée de l'état instable de Vs(t).

15
pour t > T :
le transistor T est saturé et C se décharge à travers le transistor T.
V 6 (t) diminue.
2
Lorsque 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝜀𝜀, S="0" et R="0", ce qui donne Q N+1 =Q N ="1" et Vs="0": rien ne
change.
1
Lorsque 𝑉𝑉6 (𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝜀𝜀, S="0" et R="0", ce qui donne Q N+1 =Q N ="1" et Vs="0": rien ne
change.
C ce décharge complètement et le système retrouve son état stable : S="0", R="0", Q="1",
Vs="0" et V 6 =0V.

5. Réalisation d’un trigger à Base du Timer NE555


Le circuit d’un trigger utilisant le Timer NE555 est représenté sur la Figure 2.5.
R1, R2, R3 et R4 sont choisis de telle façon que la tension à la borne "6" du timer
1 1
𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 2 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) et que la tension à la borne "2" du timer 𝑉𝑉2(𝑡𝑡) = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡).

Principe de fonctionnement du montage:


Pour Ve(t)=0V, on a : S="0", R="1", Q="0" et Vs="1".
2 4
Ve(t) augmente. Lorsque V 6 (t) atteint 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 c'est à dire 𝑉𝑉𝑉𝑉 = 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉, S="1" et R="0", ce qui
4
donne Q="1" et Vs="0". Donc le seuil de basculement est 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉.
4
Pour 𝑉𝑉𝑉𝑉 > 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉, S="1", R="0", Q="1" et Vs="0".
1
Ve(t) diminue. Lorsque V 2 (t) atteint 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 c'est à dire 𝑉𝑉𝑉𝑉 = 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉, S="0" et R="1", ce qui
donne Q="0" et Vs="1". Donc le seuil de basculement est 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉.
Pour 𝑉𝑉𝑉𝑉 < 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉, S="0", R="1", Q="0" et Vs="1".
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉
Si on applique une tension de contrôle V T = 3
à la borne 5 du Timer :
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉
Maintenant, on compare V 6 (t) par rapport à 3
et on compare V 2 (t) par rapport à 6
.
2
En utilisant le même raisonnement on trouve que les seuils de basculement sont 3
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 et
1
2
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉.

16
B. MANIPULATION
Le brochage et les caractéristiques électriques du Timer NE555 sont donnés dans l'annexe.

1. Réalisation d’un astable à Base du Timer NE555


Le schéma d’un astable utilisant le NE555 est représenté dans la figure suivante (Figure 2.1) :

Figure 2.1
On donne :
Vcc=15V, Ra=1.2 KΩ, Rb=2.2 KΩ et C=1µF
1. Visualiser à l'oscilloscope les signaux obtenus en 3 et 6. Que remarquez-vous ?
2. Déterminer la valeur expérimentale de la période T du signal Vs(t). Comparer à la valeur
théorique.
3. Déterminer la valeur expérimentale du rapport cyclique de Vs(t). Comparer à la valeur
théorique. Quelles sont les valeurs minimales et maximales du rapport cyclique.
4. On place une diode en parallèle avec Rb (Anode liée à « 7 » et cathode liée à « 6 »)
Pour Ra=270Ω, déterminer la valeur expérimentale du rapport cyclique de Vs. Comparer à la
valeur théorique. Que remarquez-vous ? Quel est l’effet de la diode ?

2. Application de l'astable: Réalisation d'une alarme d'incendie


La Figure 2.2 représente un circuit qui permet de réaliser une alarme d'incendie.

Figure 2.2

17
On donne :
R: un potentiomètre de 10 KΩ, R1=7.4 KΩ, Rt: une thermistance de 3 KΩ, R2=2.2 KΩ,
R3=2.2 KΩ, R4=1.2 KΩ, R5=2.2 KΩ, C=1µF et Vcc=15V.
A température ambiante, fixer le potentiomètre à une valeur de résistance qui ne déclenche
pas l'alarme.
Echauffer la thermistance. Que remarquez vous?
Visualiser à l'oscilloscope la tension obtenue à la borne 3 du NE555.
Proposer une solution pour arrêter l'alarme.

3. Application de l'astable: Variateur de vitesse d'un moteur électrique à


courant continu
La Figure 2.3 représente un circuit qui permet de faire varier la vitesse d'un moteur électrique
à courant continu.

Figure 2.3

On donne :
R: un potentiomètre de 22 KΩ, R1= 1.2 KΩ, R2=2.2 KΩ, C=1µF et Vcc=15V. Le transistor
bipolaire est de référence 2N2905. Le moteur 6V est un moteur à courant continu.
1. Faire varier la valeur du potentiomètre R et vérifier son effet sur le rapport cyclique de
V 3 (t). Expliquer.
2. Dans un premier temps, remplacer le moteur et la diode par une résistance R'=100Ω.
Brancher au borne de la résistance R' un voltmètre. Faire varier la valeur du potentiomètre R
et observer la valeur moyenne de la tension au borne de R' affichée par le voltmètre. Que
remarquez-vous. Expliquer.
3. Placer le moteur et la diode dans le montage. Faire varier la valeur du potentiomètre R et
vérifier son effet sur la vitesse du moteur à courant continu.

18
4. Réalisation d’un monostable à Base du Timer NE555
La Figure 2.4 représente le montage d’un monostable utilisant le Timer NE555.

Figure 2.4

On donne:
R d =1KΩ, C d =22nF, R=22KΩ, Ra=2.2KΩ, C=22nF, Vcc=15V et E=24V.
Ve est un signal carré d'amplitude 10V, de valeur d'offset 0V et de fréquence 500Hz.
1. Visualiser à l'oscilloscope les signaux obtenus aux points A et B. Que remarquez-vous?
2. Visualiser à l'oscilloscope la tension Vs(t) et vérifier le fonctionnement en monostable de
ce montage.
3. Mesurer la durée T de l'état instable de Vs(t) et la comparer à la valeur théorique.
4. Faire varier la valeur de la résistance Ra. Que remarquez-vous?

19
5. Réalisation d’un trigger à Base du Timer NE555
Le circuit d’un trigger utilisant le Timer NE555 est représenté sur la Figure 2.5.

Figure 2.5

On donne:
Ve=Vm.sin(2πft), avec Vm=7.5V et f=18KHz.
Vcc=5V, R1=2.7 KΩ, R2=1.2 KΩ, R3=1.2 KΩ, R4=1.2 KΩ et RL=2.4 KΩ.

1. Visualiser à l'oscilloscope les tensions Vs(t) et Ve(t). Que remarquez-vous?


2. Visualiser à l'oscilloscope la caractéristique de transfert Vs=f(Ve) et justifier l'appellation
"Trigger".
3. Mesurer les tensions seuil de basculement de Vs(t) et les comparer aux valeurs théoriques.
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉
4. On applique une tension de contrôle V T = 3 à la borne 5 du circuit 555.
a. Visualiser à l'oscilloscope la caractéristique de transfert Vs=f(Ve).
b. Mesurer les tensions seuil de basculement de Vs(t) et les comparer aux valeurs théoriques.
c. Quel est le rôle de V T .

20
TP 3 : Filtres actifs

But de la manipulation
Le but de cette manipulation est d'étudier des filtres actifs de premier et de deuxième ordre et
d'apprendre à faire la conception, la réalisation et l’étude fréquentielle d’un filtre passe bas
actif à partir d’un gabarit donné.

A. ETUDE THEORIQUE

1. Filtres actifs de premier ordre


La Figure 3.1 représente le montage d’un filtre actif de premier ordre.
L'AOP fonctionne en régime linéaire.
����
𝑉𝑉𝑉𝑉 ����
𝑉𝑉𝑉𝑉
+
𝑅𝑅1 𝑅𝑅2.𝑍𝑍𝑍𝑍
On applique le théorème de Millman : �𝑒𝑒��−� = 1
𝑅𝑅2+𝑍𝑍𝑍𝑍
1 = 0 , avec Zc l'impédance complexe du
+ 𝑅𝑅2.𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑅𝑅1
𝑅𝑅2+𝑍𝑍𝑍𝑍
condensateur C.
𝑅𝑅2
����
𝑉𝑉𝑉𝑉 𝑅𝑅1
On déduit la fonction de transfert du montage : ����
= − 1+𝑗𝑗𝑅𝑅
𝑉𝑉𝑉𝑉 2 𝐶𝐶𝐶𝐶
𝑅𝑅2
Le gain statique de ce filtre est : 𝐴𝐴 = − 𝑅𝑅
1
1
La fréquence de coupure de ce filtre est : 𝑓𝑓𝑐𝑐 = 2𝜋𝜋𝑅𝑅
2 𝐶𝐶

2. Filtres actifs de deuxième ordre: Filtre de Rauch


La Figure 3.2 représente le montage d’un filtre de Rauch.
����
𝑉𝑉𝑉𝑉 (𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗)2
La fonction de transfert du montage : ����
= −(𝑅𝑅1 𝑅𝑅2 ) 1+𝑗𝑗3𝑅𝑅 2 𝑅𝑅 𝑅𝑅 (𝐶𝐶𝐶𝐶)2
𝑉𝑉𝑉𝑉 2 𝐶𝐶𝐶𝐶+𝑗𝑗 1 2
C'est la fonction de transfert d'un filtre passe haut actif de deuxième ordre.
Le gain statique de ce filtre est : 𝐴𝐴 = −1
1
La fréquence de coupure de ce filtre est : 𝑓𝑓𝑐𝑐 = 2𝜋𝜋�𝑅𝑅 𝑅𝑅 𝐶𝐶
1 2
3 𝑅𝑅
Le coefficient d'amortissement de ce filtre est : 𝑚𝑚 = 2 �𝑅𝑅2
1

3. Synthèse d'un Filtre actif de deuxième ordre


La technique de synthèse d'un filtre actif se fait dans trois étapes:

Etape 1: Transposer le gabarit en "passe-bas de référence"


Le but de la transposition est de standardiser la recherche de la fonction de transfert du filtre.
Ainsi, par un changement de variable astucieux, tous les gabarits peuvent être ramenés à celui
d'un filtre passe-bas dit de référence.
De plus, la transposition réalise la "normalisation" de la fréquence en utilisant comme
abscisse la fréquence dite réduite x au lieu de f:
𝑓𝑓
f → 𝑥𝑥 = 𝑓𝑓 pour les filtres passe-bas et passe-haut.
𝑐𝑐
La Figure 3.6 présente l'étape de transposition du filtre passe-bas.

21
Figure 3.6 : Transposition du filtre passe-bas.

f c : limite de la bande passante.


f a : limite de la bande atténuée.
a : atténuation maximale dans la bande passante.
b : atténuation minimale dans la bande atténuée.
𝑓𝑓
S : sélectivité du filtre. 𝑆𝑆 = 𝑓𝑓𝑐𝑐 pour un filtre passe-bas.
𝑎𝑎

Etape 2: Trouver la fonction de transfert T(p) du "passe-bas de référence"


A partir du gabarit passe-bas de référence, il faut d'abord estimer l'ordre minimum n de la
réponse s'inscrivant dans le gabarit.
La Figure 3.7 présente la méthode de calcul de l'ordre minimum du filtre.

Figure 3.7 : Méthode de calcul de l'ordre minimum du filtre.

L'asymptote ∆ a pour équation : -20nlog(x).


1 1
Pour 𝑥𝑥 = 𝑠𝑠 , il faut vérifier: −20𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑠𝑠 ≤ 𝑏𝑏.
𝑏𝑏
d'où 𝑛𝑛 ≥ − 1
20𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝑠𝑠
Ainsi, on peut trouver l'ordre minimum n min pour réaliser ce filtre.
D'après les tables de fonctions de transmission décomposées, on peut déterminer le polynôme
F(p) normalisé correspondant à l'ordre n min .

22
𝐴𝐴
La fonction de transfert normalisé du filtre passe-bas de référence est : 𝑇𝑇(𝑝𝑝) = 𝐹𝐹(𝑝𝑝), avec A
est le gain statique du filtre.

Etape 3: Déterminer la fonction de transfert ���������


𝑻𝑻′ (𝒋𝒋𝒋𝒋) du filtre recherché
La fonction de transfert du filtre passe-bas recherché est obtenue en effectuant le changement
𝑤𝑤
de variable p → 𝑗𝑗 𝑤𝑤
𝑐𝑐
Le gain statique A est donnée par la limite du gain du filtre lorsque w → 0.

23
B. MANIPULATION

1. Filtres actifs de premier ordre


Soit le montage suivant (Figure 3.1):

Figure 3.1

On donne: C=22nF, R1=1KΩ et R2=4.7 KΩ.


1. Réponse fréquentielle
L’étude se fera en régime sinusoïdal avec une amplitude d’entrée de l’ordre du volt.
- Mesurer la fréquence de coupure fc à -3dB. Comparer avec la valeur théorique.
- Mesurer le gain statique de ce filtre. Comparer avec la valeur théorique.
- Tracer sur une feuille semi-logarithmique la courbe de gain en dB en fonction de la
fréquence.
- Quel est le type de ce filtre?
2. Réponse temporelle
Alimenter l’entrée du montage par un signal carré d’amplitude de l’ordre de volt
- Relever la forme de la tension Vs(t) pour f<<fc et pour f>>fc.
- A partir de quelle fréquence observe-t-on un comportement intégrateur? Comparer à la
fréquence de coupure.

2. Filtres actifs de deuxième ordre: Filtre de Rauch


Soit le montage suivant (Figure 3.2):

Figure 3.2

24
On donne:
Ve=Vm.sin(2πft), avec Vm=1V.
C=22nF, R 1 =1KΩ et R 2 =2.2 KΩ.
- Tracer sur une feuille semi-logarithmique la courbe de gain en dB en fonction de la
fréquence.
- Quel est le type de ce filtre?
- Donner la valeur expérimentale de la fréquence de coupure à -3dB et du gain maximal.
Comparer aux valeurs théoriques.

3. Synthèse d'un Filtre actif de deuxième ordre

3.1. Filtre de Butterworth


On désire réaliser un filtre actif passe bas suivant la réponse de Butterworth (a=-3dB) dont la
réponse en gain s'inscrit dans le gabarit de la Figure 3.3.

Figure 3.3

- Calculer la sélectivité de ce filtre.


- Calculer l'ordre minimum n du filtre.
- Montrer que le filtre peut être réalisé en associant en cascade deux filtres.
- Donner la fonction de transfert de chaque filtre.
- Calculer les différents paramètres de chaque filtre.
- Montrer que ce filtre peut être réalisé avec le montage de la Figure 3.4.

Figure 3.4

25
Avec:
Ve=Vm.sin(2πft) et Vm=1V.
R'=400 Ω, R=R1=1.2KΩ, C'=C1=1µF et C2=110nF.
- Câbler ce montage et tracer la courbe de gain en dB en fonction de la fréquence.
- Déterminer expérimentalement la fréquence de coupure de ce filtre et la fréquence
d'atténuation à -20dB. Comparer aux valeurs théoriques.

3.2. Filtre de Chebyschev


On désire réaliser un filtre actif passe bas suivant la réponse de Chebyschev dont la réponse
en gain s'inscrit dans le gabarit de la Figure 3.5.

Figure 3.5

- Montrer que le filtre peut être réalisé en associant en cascade deux filtres.
- Donner la fonction de transfert de chaque filtre.
- Calculer les différents paramètres de chaque filtre.
- Montrer que ce filtre peut être réalisé avec le montage de la Figure 3.4.
Avec:
Ve=Vm.sin(2πft) et Vm=1V.
R'=800 Ω, R=2.4KΩ, R1=1.2KΩ, C'=C1=1µF et C2=27nF.
- Câbler le montage et tracer la courbe de gain en dB en fonction de la fréquence.
- Déterminer expérimentalement la fréquence de coupure de ce filtre et la fréquence
d'atténuation à -20dB. Comparer aux valeurs théoriques.

26
TP 4 : Oscillateurs électriques

But de la manipulation
Le but de cette manipulation est d'étudier deux types d'oscillateurs électriques : les
oscillateurs quasi-sinusoïdaux et les oscillateurs de relaxation.

A. ETUDE THEORIQUE

1. Oscillateurs quasi-sinusoïdaux : Oscillateur à pont de Wien


La Figure 4.1 représente le montage d’un oscillateur à pont de Wien.
Ce circuit est régis par une équation différentielle de la forme :
𝜕𝜕 2 𝑈𝑈3 1 𝜕𝜕𝑈𝑈3
+ + 𝑤𝑤0 2 𝑈𝑈3 = 0
𝜕𝜕 2 𝑡𝑡 𝜏𝜏 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑅𝑅1 1
Avec : 𝜏𝜏 = 𝑅𝑅𝑅𝑅 2𝑅𝑅 −𝑅𝑅 et 𝑤𝑤0 = 𝑅𝑅𝑅𝑅
1 2
𝑤𝑤0 est la pulsation propre d'oscillation.
Le circuit est le siège d'oscillations spontanées si 𝜏𝜏 < 0, c'est à dire 𝑅𝑅2 > 2𝑅𝑅1 .
𝑡𝑡
La solution de cette équation différentielle est de la forme 𝑈𝑈3 (𝑡𝑡) = 𝐷𝐷. 𝑒𝑒 −2𝜏𝜏 . cos (𝑤𝑤𝑎𝑎 . 𝑡𝑡 + 𝜑𝜑𝑎𝑎 )
1
si |𝑄𝑄| > 2
Avec :
D: constante positive définie à partir des conditions initiales.
𝑤𝑤𝑎𝑎 : la pulsation amortie d'oscillation.
𝜑𝜑𝑎𝑎 ∶ constante définie à partir des conditions initiales.
Q : le facteur de qualité 𝑄𝑄 = 𝑤𝑤0 . 𝜏𝜏
1
On a 𝑤𝑤𝑎𝑎 = 𝑤𝑤0 �1 − 4𝑄𝑄2
𝑡𝑡
Pour 𝜏𝜏 très grand, on a Q très grand. Donc 𝑤𝑤𝑎𝑎 ≈ 𝑤𝑤0 et 𝑒𝑒 −2𝜏𝜏 ≈ 1.
Dans ce cas 𝑈𝑈3 (𝑡𝑡) ≈ 𝐷𝐷. cos (𝑤𝑤0 . 𝑡𝑡 + 𝜑𝜑𝑎𝑎 )
Afin d'avoir 𝜏𝜏 très grand, il faut que 𝑅𝑅2 ≈ 2𝑅𝑅1 .
Afin d'avoir des oscillations spontanées, il faut que 𝑅𝑅2 > 2𝑅𝑅1 .
Donc, afin de satisfaire ces deux conditions, il faut choisir R 2 légèrement supérieure à 2R 1 .

2. Oscillateurs de relaxation:
2.1. Générateur de signaux
La Figure 4.2 représente le montage d’un générateur de signaux.

Principe de fonctionnement du montage:


L'AOP 1 fonctionne en régime linéaire alors que l'AOP 2 fonctionne en régime non-linéaire.
𝑉𝑉𝑉𝑉 𝑉𝑉𝑉𝑉
+ 𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉+𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉
+ 𝑅𝑅1 𝑅𝑅2
On a 𝑒𝑒 2 (𝑡𝑡) = 1 1 = 𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
+
𝑅𝑅1 𝑅𝑅2
𝑅𝑅1
Le basculement de Vs se produit quand 𝑒𝑒 + 2 = 𝑒𝑒 − 2 = 0𝑉𝑉 ↔ 𝑉𝑉𝑉𝑉 = − 𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉
𝑅𝑅1
Pour Vs=Vsat+, on a 𝑉𝑉𝑐𝑐 = 𝑉𝑉𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠1 = − 𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +

27
𝑅𝑅1
Pour Vs=Vsat-, on a 𝑉𝑉𝑐𝑐 = 𝑉𝑉𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 = − 𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
On suppose qu'à t=0, Vs=Vsat+.

Pour 𝟎𝟎 < 𝑡𝑡 ≤ 𝒕𝒕𝟏𝟏 :


t 1 est l'instant où Vs bascule de Vsat+ à Vsat-.
𝜕𝜕𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
On a : Vs=Vsat+, 𝑖𝑖 = −𝐶𝐶 𝜕𝜕𝜕𝜕
et 𝑖𝑖 = 𝑅𝑅
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝜕𝜕𝜕𝜕𝜕𝜕
d'où, = −𝐶𝐶
𝑅𝑅 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
Donc, 𝑉𝑉𝑉𝑉 = − 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑡𝑡 + 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
A t=0, Vc=Vc(0)
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
Donc, 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) = − 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑡𝑡 + 𝑉𝑉𝑉𝑉(0)
On a :
𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
+ 𝑅𝑅2
𝑒𝑒 + 2 (𝑡𝑡) = 𝑅𝑅1
1 1
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2
On remplace Vc(t) par son expression et on trouve que
𝑅𝑅2. 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉(0) + 𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
𝑒𝑒 + 2 (𝑡𝑡) = − 𝑡𝑡 +
(𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2)𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2
e+ 2 (t) est une fonction décroissante. Quand e+ 2 (t) atteint 0, Vs bascule de Vsat+ à Vsat-.

Pour 𝒕𝒕𝟏𝟏 < 𝑡𝑡 ≤ 𝒕𝒕𝟐𝟐 :


t 2 est l'instant où Vs bascule de Vsat- à Vsat+.
A 𝑡𝑡 = 𝑡𝑡1 + (c'est à dire juste après l'instant t 1 ) on a : Vs=Vsat- et Vc=V seuil1 (car le
condensateur ne peut pas changer rapidement sa valeur et par suite 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡1 + ) = 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡1 ) =
𝑅𝑅
− 𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + = 𝑉𝑉𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠1)
2
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
d'où, 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) = − (𝑡𝑡 − 𝑡𝑡1 ) + 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡1 + )
𝑅𝑅𝑅𝑅

𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝒕𝒕− 𝑹𝑹𝟏𝟏
Donc, 𝑽𝑽𝑽𝑽(𝒕𝒕) = − (𝒕𝒕 − 𝒕𝒕𝟏𝟏 ) − 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+
𝑹𝑹𝑹𝑹 𝑹𝑹𝟐𝟐
𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠1 +𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝑅𝑅1
A 𝑡𝑡 = 𝑡𝑡1 + , on a 𝑒𝑒 + 2 (𝑡𝑡1 + ) = = 𝑅𝑅 (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + ).
𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2 1 +𝑅𝑅2
𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡)+𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
D'autre part, on a : 𝑒𝑒 + 2 (𝑡𝑡) = 𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
En remplaçant Vc(t) par son expression, on trouve :
𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− 𝑹𝑹
𝑹𝑹𝟐𝟐 (− 𝑹𝑹𝑹𝑹 (𝒕𝒕 − 𝒕𝒕𝟏𝟏 ) − 𝑹𝑹𝟏𝟏 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ ) + 𝑹𝑹𝟏𝟏 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽−
𝟐𝟐
𝒆𝒆+ 𝟐𝟐 (𝒕𝒕) =
𝑹𝑹𝟏𝟏 + 𝑹𝑹𝟐𝟐
e+ 2 (t) est une fonction croissante. Quand e+ 2 (t) atteint 0, Vs bascule de Vsat- à Vsat+.

Pour 𝒕𝒕𝟐𝟐 < 𝑡𝑡 ≤ 𝒕𝒕𝟑𝟑 :


t 3 est l'instant où Vs bascule de Vsat+ à Vsat-.
A 𝑡𝑡 = 𝑡𝑡2 + , on a : Vs=Vsat+ et Vc=V seuil2 (car le condensateur ne peut pas changer rapidement
𝑅𝑅
sa valeur et par suite 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡2 + ) = 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡2 ) = − 𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − = 𝑉𝑉𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2)
2
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + +
d'où, 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡) = − (𝑡𝑡 − 𝑡𝑡2 ) + 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡2 )
𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ 𝑹𝑹𝟏𝟏
Donc, 𝑽𝑽𝑽𝑽(𝒕𝒕) = − (𝒕𝒕 − 𝒕𝒕𝟐𝟐 ) − 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽−
𝑹𝑹𝑹𝑹 𝑹𝑹𝟐𝟐

28
𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 +𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑅𝑅1
A 𝑡𝑡 = 𝑡𝑡2 + , on a 𝑒𝑒 + 2 (𝑡𝑡2 + ) = = 𝑅𝑅 (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − )
𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2 1 +𝑅𝑅2
𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡)+𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
D'autre part, on a : 𝑒𝑒 + 2 (𝑡𝑡) = 𝑅𝑅1 +𝑅𝑅2
En remplaçant Vc(t) par son expression, on trouve :
𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+ 𝑹𝑹
𝑹𝑹𝟐𝟐 (− 𝑹𝑹𝑹𝑹 (𝒕𝒕 − 𝒕𝒕𝟐𝟐 ) − 𝑹𝑹𝟏𝟏 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− ) + 𝑹𝑹𝟏𝟏 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽+
𝟐𝟐
𝒆𝒆+ 𝟐𝟐 (𝒕𝒕) =
𝑹𝑹𝟏𝟏 + 𝑹𝑹𝟐𝟐
e+ 2 (t) est une fonction décroissante et le cycle se répète.

Calcul de la période d'oscillation T de Vs(t):

𝑇𝑇 = 𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡1 = (𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡2 ) + (𝑡𝑡2 − 𝑡𝑡1 )


𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + 𝑅𝑅1
On a : 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡3 ) = − (𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡2 ) − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅2
𝑅𝑅
D'autre part, 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡3 ) = − 𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
2
𝑅𝑅1 𝑅𝑅𝑅𝑅 (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 + −𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
D'où, 𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡2 = )
𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
On suppose que Vsat+=-Vsat-
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
Donc, 𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡2 = 2 1𝑅𝑅
2
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − 𝑅𝑅1
On a : 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡2 ) = − (𝑡𝑡2 − 𝑡𝑡1 ) − 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅2
𝑅𝑅
D'autre part, 𝑉𝑉𝑉𝑉(𝑡𝑡2 ) = − 𝑅𝑅1 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
2
𝑅𝑅1 𝑅𝑅𝑅𝑅 (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − −𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 +
D'où, 𝑡𝑡2 − 𝑡𝑡1 = )
𝑅𝑅2 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 −
+ -
On suppose que Vsat =-Vsat
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
Donc, 𝑡𝑡2 − 𝑡𝑡1 = 2 1𝑅𝑅
2
𝑹𝑹𝟏𝟏 𝑹𝑹𝑹𝑹
Par suite la période d'oscillation est 𝑻𝑻 = 𝟒𝟒 𝑹𝑹𝟐𝟐

Calcul du rapport cyclique δ de Vs(t):

𝑅𝑅1 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑡𝑡3 − 𝑡𝑡2 2 𝑅𝑅2 𝟏𝟏
𝜹𝜹 = = =
𝑇𝑇 𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝟐𝟐
4 1𝑅𝑅
2
2.2. Oscillateur commandé en tension VCO (Voltage Controlled Oscillator)
La Figure 4.4 représente le circuit d'un oscillateur commandé en tension VCO.
Le principe de fonctionnement du montage est similaire à celui de l'astable étudié dans le
2 1
deuxième TP. Seulement les seuils de basculement 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 et 3 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 seront remplacés par 𝑉𝑉𝑇𝑇 et
𝑉𝑉𝑇𝑇
, respectivement. Dans ce cas on aura:
2
Pour 0 < t ≤ t 1 :
𝑡𝑡

𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = 𝑉𝑉𝑇𝑇 . 𝑒𝑒 𝑅𝑅𝑏𝑏𝐶𝐶
𝑉𝑉
Pour t= t 1 , 𝑉𝑉6(𝑡𝑡1 ) = 2𝑇𝑇 . On peut déduire l'expression de 𝑡𝑡1 = 𝑅𝑅𝑏𝑏 . 𝐶𝐶. 𝐿𝐿𝐿𝐿(2).
Pour t 1 < t ≤ T:
𝑡𝑡−𝑡𝑡1
𝑉𝑉𝑇𝑇 𝑉𝑉𝑇𝑇 −
(𝑅𝑅𝑎𝑎 +𝑅𝑅𝑏𝑏). 𝐶𝐶
𝑉𝑉6(𝑡𝑡) = + (𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 − )(1 − 𝑒𝑒 )
2 2

29
𝑉𝑉
𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉− 𝑇𝑇
Pour t=T, 𝑉𝑉6(𝑇𝑇) = 𝑉𝑉𝑇𝑇 . On peut déduire l'expression de 𝑇𝑇 − 𝑡𝑡1 = (𝑅𝑅𝑎𝑎 + 𝑅𝑅𝑏𝑏 ). 𝐶𝐶. 𝐿𝐿𝐿𝐿(𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉−𝑉𝑉2 ),
𝑇𝑇
𝑽𝑽
𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− 𝑻𝑻
et par suite l'expression de 𝑻𝑻 = 𝑹𝑹𝒃𝒃 . 𝑪𝑪. 𝑳𝑳𝑳𝑳(𝟐𝟐) + (𝑹𝑹𝒂𝒂 + 𝑹𝑹𝒃𝒃 )𝑪𝑪. 𝑳𝑳𝑳𝑳(𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽−𝑽𝑽𝟐𝟐 )
𝑻𝑻
T est la période des signaux V6(t) et Vs(t).
𝑽𝑽
𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− 𝑻𝑻
(𝑹𝑹𝒂𝒂 +𝑹𝑹𝒃𝒃 ).𝑪𝑪.𝑳𝑳𝑳𝑳( 𝟐𝟐 )
𝑻𝑻−𝒕𝒕𝟏𝟏 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽−𝑽𝑽𝑻𝑻
le rapport cyclique δ de Vs(t) est : 𝜹𝜹 = = 𝑽𝑽
𝑻𝑻 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽− 𝑻𝑻
𝑹𝑹𝒃𝒃 .𝑪𝑪.𝑳𝑳𝑳𝑳(𝟐𝟐)+(𝑹𝑹𝒂𝒂 +𝑹𝑹𝒃𝒃 )𝑪𝑪.𝑳𝑳𝑳𝑳( 𝟐𝟐 )
𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽−𝑽𝑽𝑻𝑻

30
B. MANIPULATION

1. Oscillateurs quasi-sinusoïdaux : Oscillateur à pont de Wien


Soit l’oscillateur à pont de Wien suivant (Figure 4.1) :

Figure 4.1

On donne:
C=22nF, R=R1=10KΩ et R2=22KΩ
1. Dans quelle condition le circuit est le siège d’oscillations spontanées.
2. Calculer la valeur théorique du facteur de qualité Q, de la fréquence propre d’oscillation f 0
et de la fréquence amortie d’oscillation f a .
3. Câbler le montage de la Figure 4.1 et tracer les signaux U3(t) et U2(t). Que remarquez-
vous ?
4. Donner la valeur expérimentale de la fréquence d’oscillation. Comparer cette valeur à la
valeur théorique. Expliquer.
5. pour R2=16KΩ puis pour R2=33KΩ, tracer les signaux U3(t) et U2(t). Que remarquez-
vous ?
Dans le cas où le phénomène d’oscillation existe, mesurer la fréquence d’oscillation et la
comparer à la valeur théorique.

2. Oscillateurs de relaxation:
2.1. Générateur de signaux
La Figure 4.2 représente le montage d’un générateur de signaux.

Figure 4.2

31
On donne:
C=22nF, R=R1=10KΩ et R2=22KΩ.
1. Câbler le montage de la Figure 4.2 et visualiser à l'oscilloscope les signaux Vs(t), Vc(t) et
e+ 2 (t). Que remarquez-vous ?
2. Mesurer la fréquence d’oscillation et le rapport cyclique de Vs(t). Comparer aux valeurs
théoriques.
3. Quel est le rôle de ce montage.

2.2. Contrôle de l'amplitude d'un oscillateur de relaxation


Soit le circuit suivant:

Figure 4.3

On donne:
R1= R2=1KΩ, R=10KΩ et C=0.47µF.
a. Réaliser le montage de la figure 4.3 sans diodes Zener.
Tracer le signal Vs(t) et mesurer l'amplitude de Vs(t).
b. Réaliser le montage de la figure 4.3 avec les diodes Zener.
Tracer le signal Vs(t) et mesurer l'amplitude de Vs(t).
Que remarquez-vous.
Quel est le rôle de ce montage.

32
2.3. Oscillateur commandé en tension VCO (Voltage Controlled Oscillator)
La Figure 4.4 représente le circuit d'un oscillateur commandé en tension VCO.

Figure 4.4

On donne :
Vcc=15V, R1=1.2 KΩ, R2=2.2 KΩ et C=1µF.
R est un potentiomètre de valeur maximale 20KΩ.
Faire varier la résistance du potentiomètre et mesurer la tension V T , la fréquence f
d'oscillation du Vs(t) et le rapport cyclique 𝛿𝛿 de Vs(t).
Remplier le tableau suivant:
VT
f
𝛿𝛿

Tracer sur papier millimétré les courbes de la fréquence d'oscillation et du rapport cyclique en
fonction de la tension V T . Que remarquez-vous? Quel est le rôle de V T ?

33

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