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Vecteurs de base
Soit une variété ℳ de dimension 𝑁. En tout point 𝑃, il existe un plan tangent 𝑇𝑝 .
Soit un système de coordonnées (𝑥1 , … , 𝑥 𝑁 ) sur ℳ.
𝑃(𝑥1 , … , 𝑥 𝑁 )
𝑄(𝑥1 , … , 𝑥 𝑎 + 𝛿𝑥 𝑎 , … , 𝑥 𝑁 )
𝛿𝑠⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑄
𝜕𝑠⃗
En base naturelle : 𝑒⃗𝑎 (𝑃) = 𝑒⃗𝑎 = lim
𝜕𝑥 →0 𝜕𝑥 𝑎
𝑎
𝜕𝑠⃗
𝑑𝑠⃗ = 𝑑𝑥 𝑎 = 𝑑𝑥 𝑎 𝑒⃗𝑎
𝜕𝑥 𝑎
⃗⃗ = ∑ 𝑉 𝑎 𝑒
Dans le plan tangent 𝑇𝑝 , pour tout vecteur 𝑉 ⃗⃗𝑎 avec 𝑉 𝑎 = coordonnées
⃗⃗𝑎 = 𝑉 𝑎 𝑒
𝑎 ⃗⃗
contravariantes de 𝑉
On peut construire une autre base appelée base duale ou base réciproque définie par :
1 𝑠𝑖 𝑎 = 𝑏
𝑒⃗ 𝑎 ∙ 𝑒⃗𝑏 = 𝛿𝑏𝑎 = {
0 𝑠𝑖 𝑎 ≠ 𝑏
La base dual est notée avec un indice en haut 𝑒⃗ 𝑎 et la base naturelle est notée avec un indice
en bas 𝑒⃗𝑏 .
𝑒⃗ 𝑎 et 𝑒⃗𝑏 ne sont pas des bases orthonormées mais 𝑒⃗1 ∙ 𝑒⃗1 = 1
↳⏟ ‖𝑒⃗1 ‖. ‖𝑒⃗1 ‖ cos(𝜃) = 1
≠1
Métrique
Les calculs de métriques seront définis au point 𝑃.
On a vu que 𝑑𝑠⃗ = 𝑑𝑥 𝑎 𝑒⃗𝑎 donc 𝑑𝑠 2 = 𝑑𝑠⃗ ∙ 𝑑𝑠⃗ = (𝑑𝑥 𝑎 𝑒⃗𝑎 ) ∙ (𝑑𝑥 𝑏 𝑒⃗𝑏 ) = 𝑑𝑥 𝑎 𝑑𝑥 𝑏 𝑒⏟
⃗𝑎 ∙ 𝑒⃗𝑏
𝑔𝑎𝑏
2 𝑎 𝑏
On a donc 𝑑𝑠 = 𝑔𝑎𝑏 𝑑𝑥 𝑑𝑥 où on peut identifier 𝑒⃗𝑏 ∙ 𝑒⃗𝑎 = 𝑒⃗𝑎 ∙ 𝑒⃗𝑏 = 𝑔𝑎𝑏 = 𝑔𝑏𝑎 .
𝑑𝑥𝑎 = 𝑑𝑠⃗ ∙ 𝑒⃗𝑎 ⇒ 𝑑𝑠⃗ = 𝑑𝑥𝑎 𝑒⃗ 𝑎
Changement de coordonnées
On établit un nouveau système de coordonnées (et par conséquent on passe par un
1 𝑁
changement de coordonnées) : (𝑥 , … , 𝑥 ) → (𝑥 1 , … , 𝑥 𝑁 )
1) Coordonnées covariantes
𝜕𝑥 𝑎 𝑎 𝜕𝑥 𝑎 𝑎
𝑑𝑥 𝑎 = 𝑑𝑥 , 𝑑𝑥 𝑎 = 𝑑𝑥
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
On a donc :
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
𝑒⃗𝑎 = 𝑒⃗𝑎 , 𝑒⃗𝑎 = 𝑒⃗
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎 𝑎
⃗⃗ quelconque :
Soit un vecteur 𝑉
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
⃗⃗ ∙ 𝑒⃗𝑎 = 𝑉
𝑉𝑎 = 𝑉 ⃗⃗ ∙ 𝑒
⃗𝑎 = 𝑉𝑎
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
2) Coordonnées contravariantes
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
𝑑𝑥𝑎 = 𝑑𝑥𝑎 , 𝑑𝑥 𝑎 = 𝑑𝑥
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎 𝑎
On a donc :
𝜕𝑥 𝑎 𝑎 𝜕𝑥 𝑎 𝑎
𝑒⃗ 𝑎 = 𝑒⃗ , 𝑒⃗ 𝑎 = 𝑒⃗
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
⃗⃗ quelconque :
Soit un vecteur 𝑉
𝜕𝑥 𝑎 𝑎 𝜕𝑥 𝑎 𝑎
⃗⃗ ∙ 𝑒⃗ 𝑎 = 𝑉
𝑉𝑎 = 𝑉 ⃗⃗ ∙ 𝑒⃗ = 𝑎 𝑉
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑏 𝑎 𝑏 𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑏 𝑎𝑏
𝑔𝑎𝑏 = 𝑒⃗ 𝑎 ∙ 𝑒⃗ 𝑏 = 𝑒⃗ ∙ 𝑒⃗ = 𝑎 𝑏 𝑔
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑏 𝜕𝑥 𝜕𝑥 Indice muet 𝑎 → 𝑏 pour ne
pas confondre les sommes
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
⃗⃗ et 𝑊
Soient 2 vecteurs 𝑉 ⃗⃗⃗⃗ : 𝑉𝑎 𝑊 𝑎 = 𝑉𝑎 𝑊 𝑎 = 𝑉𝑎 𝑊 𝑏 = 𝑉𝑎 𝑊 𝑏
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑏
Calcul tensoriel
Un tenseur de rang 𝑛 peut être vu comme une application qui associe (𝑛 − 𝑝) vecteurs à un
tenseur de rang 𝑝.
⃗⃗ :
Soit un tenseur de rang 2 𝑡 et un champ vectoriel 𝑉
⃗⃗ ,∗) est un champ de rang 1
𝑊(∗) = 𝑡(𝑉
⃗⃗ , 𝑒⃗𝑎 ) = 𝑡(𝑉 𝑏 𝑒⃗𝑏 , 𝑒⃗𝑎 ) = 𝑉 𝑏 𝑡(𝑒⃗𝑏 , 𝑒⃗𝑎 ) = 𝑉 𝑏 𝑡𝑏𝑎
𝑊(𝑒⃗𝑎 ) = 𝑊𝑎 = 𝑡(𝑉
↳ La métrique permet de monter ou descendre les indices :
𝑡 =𝑢+𝑣
𝑡(𝑒⃗ 𝑎 , 𝑒⃗𝑏 , 𝑒⃗ 𝑐 ) = 𝑢(𝑒⃗ 𝑎 , 𝑒⃗𝑏 , 𝑒⃗ 𝑐 ) + 𝑣(𝑒⃗ 𝑎 , 𝑒⃗𝑏 , 𝑒⃗ 𝑐 )
𝑐 𝑐 𝑐
↳ 𝑡 𝑎𝑏 = 𝑢𝑎𝑏 + 𝑣 𝑎𝑏
On peut faire le produit de 2 tenseurs :
𝑡 =𝑢⊗𝑣
↳ On peut passer par l’écriture contractée : 𝑣(∗) = 𝑡(∗, 𝑒⃗𝑎 , 𝑒⃗ 𝑎 ) (sommation implicite)
↳ 𝑣𝑏 = 𝑉(𝑒⃗𝑏 ) = 𝑡𝑏𝑎𝑎
𝑡 =𝑢⊗𝑣
Covariance
Soit un changement de coordonnées :
(𝑥1 , … , 𝑥𝑁 ) → (𝑥1 , … , 𝑥𝑁 )
(𝑒⃗1 , … , 𝑒⃗𝑁 ) → (𝑒⃗1 , … , 𝑒⃗𝑁 )
(𝑒⃗1 , … , 𝑒⃗ 𝑁 ) → (𝑒⃗ 1 , … , 𝑒⃗ 𝑁 )
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
On rappelle que 𝑒⃗𝑎 = 𝜕𝑥 𝑎 𝑒⃗𝑎 et 𝑒⃗ 𝑎 = 𝜕𝑥 𝑎 𝑒⃗ 𝑎 , le changement sur les tenseurs de rang :
0 ∶ 𝜙 → 𝜙 (invariant)
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
1 ∶ 𝑉𝑎 → 𝑉𝑎 = 𝜕𝑥 𝑎 𝑉𝑎 et 𝑉 𝑎 → 𝑉 𝑎 = 𝜕𝑥 𝑎 𝑉 𝑎
⋮ ⋮ ⋮
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑏 𝜕𝑥 𝑐 𝑎
3 ∶ 𝑡 𝑎𝑏𝑐 = 𝑡(𝑒⃗ 𝑎 , 𝑒⃗𝑏 , 𝑒⃗𝑐 ) = 𝜕𝑥 𝑎 𝑡 𝑏𝑐
𝜕𝑥 𝑏 𝜕𝑥 𝑐
𝜕
De même pour un rang 𝑝 avec 𝑝 terme différentiel 𝜕 en distinguant les coordonnées
𝜕𝑥 𝑎 𝜕𝑥 𝑎
covariantes 𝜕𝑥 𝑎 des coordonnées contravariantes 𝜕𝑥 𝑎 .