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I- Notion de champ
1- Définition
On appelle champ scalaire toute région de l’espace dont les points sont caractérisés par un
scalaire dont la valeur est une fonction de sa position. De même un champ vectoriel est une
région de l’espace où chaque point est caractérisé par un vecteur dont l’orientation et le
module sont fonction de sa position. Ce champ est uniforme si en tous points de l’espace les
vecteurs sont équivalents.
Une ligne de champ est une ligne telle qu’en chacun de ses points, le vecteur champ
correspondant est tangent à cette ligne.
Un tube de champ est une surface formée par l’ensemble des lignes de champs s’appuyant sur
un contour fermé.
2- Circulation
La circulation d’un vecteur le long d’un parcours est le produit scalaire de ce vecteur par un
déplacement élémentaire sur ce parcours, étendu à tous les parcours.
⃗⃗⃗⃗
𝐶 = ∫𝛤 𝐹⃗ ⋅ 𝑑𝑙
3- Flux
Le flux d’un vecteur à travers une surface est le produit scalaire de ce vecteur par un vecteur
élémentaire de cette surface, étendu à toute cette surface.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝜙 = ∬𝑆 𝐹⃗ ⋅ 𝑑𝑆
II- Le gradient
1- Définition
Cette dérivée est nulle pour toute direction tangente à la surface isoscalaire passant par M.
Mais il y a un sens 𝑢⃗⃗ sur lequel cette dérivée est maximale.
𝑑𝜑 𝑑𝜑
( ) =
𝑑𝑙 𝑚𝑎𝑥 𝑑ℎ
𝑑𝜑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑 = 𝑢
Le gradient de φ au point M est le vecteur 𝐺⃗ = 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗
𝑑ℎ
2- Propriétés
⃗⃗⃗⃗ est :
La circulation élémentaire du gradient pour un déplacement élémentaire 𝑑𝑙
𝑑𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ⋅ 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝜑 𝑢 ⃗⃗⃗⃗ or 𝑢
⃗⃗. 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑑ℎ
⃗⃗ ⋅ 𝑑𝑙
𝑑ℎ
𝑑𝐶 = 𝑑𝜑 d’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ⋅ 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝜑
Le gradient en un point est un vecteur normal à la surface isoscalaire passant par ce point. Par
conséquent les lignes de champ du gradient sont en tous points normales aux surfaces
isoscalaires.
𝜑𝐵
𝐶 = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑𝜑 ⋅ 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗ = ∫ 𝑑𝜑 = 𝜑𝐵 − 𝜑𝐴
𝐿 𝜑𝐴
La circulation du gradient le long d’un parcours est égale à l’augmentation du scalaire entre
ses limites.
3- Expressions analytiques du gradient
On a 𝑑𝜑 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ⋅ 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
⃗⃗⃗⃗ = 𝑖⃗𝑑𝑥 + 𝑗⃗𝑑𝑦 + 𝑘⃗⃗𝑑𝑧
Or 𝑑𝜑 = 𝜕𝑥 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 𝑑𝑦 + 𝜕𝑧 𝑑𝑧 et 𝑑𝑙
𝜕 𝜕 𝜕
On obtient ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 = (𝑖⃗ 𝜕𝑥 + 𝑗⃗ 𝜕𝑦 + 𝑘⃗⃗ 𝜕𝑧 ) 𝜑 = 𝛻⃗⃗𝜑
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
Sur une surface isoscalaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ⋅ 𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟺ 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧 = 0 Equation des surfaces
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
isoscalaires.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑 ∧ 𝑑𝑙
Equation des lignes de champ du gradient 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
D’où 𝜕𝑥
𝑑𝑥
= 𝜕𝑦
𝑑𝑦
= 𝜕𝑧
𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑑𝑓(𝑟) 𝑑𝑓(𝑟)
(𝑖⃗ + 𝑗⃗ + 𝑘⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑟 𝑑𝑟
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑑𝑟
𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑𝑟 = 𝑖⃗ + 𝑗⃗ + 𝑘⃗⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝑥 𝑦 𝑧 1 𝑟⃗
𝑖⃗ + 𝑗⃗ + 𝑘⃗⃗ = (𝑥𝑖⃗ + 𝑦𝑗⃗ + 𝑧𝑘⃗⃗) = = 𝑢
⃗⃗
𝑟 𝑟 𝑟 𝑟 𝑟
𝑑𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓(𝑟) = 𝑢
⃗⃗
𝑑𝑟
𝑑𝜑 𝑑𝑟
𝛻⃗⃗ 𝜑(𝑟) = 𝑢
⃗⃗ =𝑢
⃗⃗ =𝑢
⃗⃗
𝑑𝑟 𝑑𝑟
5- Conditions d’existence
Toute fonction scalaire φ (x, y, z) continue et pourvue de ses dérivées premières
possède un gradient.
Admettons qu’un vecteur 𝐴⃗ soit le gradient d’une fonction φ.
𝜕𝜑
𝑋=
𝜕𝑥
𝜕𝜑
𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑𝜑 𝑌 =
𝜕𝑦
𝜕𝜑
{ 𝑍 = 𝜕𝑧
𝜕𝑌 𝜕2𝜑 𝜕 𝜕𝜑 𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑋
= = ( )= ⟹ − =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑍 𝜕 2 𝜑 𝜕 𝜕𝜑 𝜕𝑌 𝜕𝑍 𝜕𝑌
= = ( )= ⟹ − =0
𝜕𝑦 𝜕𝑦𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑋 𝜕2𝜑 𝜕 𝜕𝜑 𝜕𝑍 𝜕𝑋 𝜕𝑍
= = ( )= ⟹ − =0
𝜕𝑧 𝜕𝑧𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
Ce qui équivaut à 𝑟𝑜𝑡 𝐴=0⃗⃗
Pour qu’un vecteur soit un gradient, il faut nécessairement que son rotationnel soit nul.
6- Potentiel
III- DIVERGENCE
1- Théorème de Green
Considérons une surface fermée S dans un milieu où règne un champ de vecteur 𝐴⃗.
Découpons le volume entouré par cette surface en des parallélépipèdes infiniment petits de
volume dτ. Calculons le flux sortant à travers la surface dS de ces parallélépipèdes.
Face ADHE
Face BCGF
𝜕𝐴𝑥
𝑑𝜙2 = (𝐴𝑥 + 𝑑𝑥) 𝑑𝑦𝑑𝑧
𝜕𝑥
𝜕𝐴𝑥
𝑑𝜙𝑥 = 𝑑𝜙1 + 𝑑𝜙2 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
𝜕𝑥
En faisant de même pour les autres directions, on a le flux sortant à travers la surface dS :
On a 𝑑𝜙 = 𝐴⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗. 𝑑𝜏
∬𝑆 𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = ∭𝜏 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗. 𝑑𝜏 Théorème de Green.
∬ 𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 + ∬ 𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝛴1 = ∭ 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗. 𝑑𝜏
𝑆1 𝛴1 𝜏1
∬ 𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝛴1 = ∬ 𝐴𝑁1 . 𝑑𝛴
𝛴1 𝛴
∬ 𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝛴2 = − ∬ 𝐴𝑁2 . 𝑑𝛴
𝛴2 𝛴
D’où 𝜙 = ∬𝑆 𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = ∭𝜏 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗. 𝑑𝜏 + ∬𝛴 (𝐴𝑁2 − 𝐴𝑁1 )𝑑𝛴
Expression de la divergence
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Exemple : 𝑑𝑖𝑣 𝑟⃗ = 𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + 𝜕𝑧 = 3
𝜕 𝜕 𝜕
𝑑𝑖𝑣 𝑟⃗𝑓 (𝑟) = (𝑥𝑓(𝑟)) + (𝑦𝑓(𝑟)) + (𝑧𝑓(𝑟))
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕 𝑑𝑓(𝑟) 𝜕𝑟 𝑥 2 𝑑𝑓(𝑟)
(𝑥𝑓(𝑟)) = 𝑓 (𝑟) + 𝑥 = 𝑓 (𝑟) +
𝜕𝑥 𝑑𝑟 𝜕𝑥 𝑟 𝑑𝑟
𝑑𝑓(𝑟)
𝑑𝑖𝑣 𝑟⃗𝑓 (𝑟) = 3𝑓 (𝑟) + 𝑟
𝑑𝑟
2- Conservation du flux
Si le flux d’un champ de vecteur 𝐴⃗ à travers une surface fermée quelconque est nul, on dit que
ce champ est conservatif.
Si 𝐴⃗ est continu et dérivable en tout point du champ, la condition nécessaire et suffisante pour
qu’il ait un flux conservatif est que sa divergence soit nulle ceci en vertu du théorème de
Green.
𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ = 0
AN continu sur toute la surface de discontinuité
IV- ROTATIONNEL
1- Définition
𝐴𝑥
Considérons le champ de vecteurs 𝐴⃗ {𝐴𝑦 dont les dérivées sont continues et dérivables.
𝐴𝑧
⃗𝑖 𝑗⃗ 𝑘⃗⃗
⃗⃗ = || 𝜕 𝜕 𝜕 | = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵 | 𝑟𝑜𝑡 𝐴⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥
𝐴𝑥 𝐴𝑦 𝐴𝑧
⃗⃗ = 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐵
𝑑𝑖𝑣 𝐵 ⃗⃗ = 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝛻⃗⃗ ∧ 𝐴⃗ = 𝛻⃗⃗ ∧ 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗ = 0
Le flux de 𝐵⃗⃗ est conservatif dans toute région de l’espace où il est continu et dérivable.
𝜕𝑉 𝜕𝑉𝑦 𝜕𝜑 𝜕𝜑
𝜑 ( 𝜕𝑦𝑧 − 𝜕𝑧
)+ 𝑉
𝜕𝑦 𝑧
− 𝜕𝑧 𝑉𝑦
𝛻⃗⃗ ∧ (𝜑𝑉
⃗⃗) = 𝜑𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ∧ 𝑉 ⃗⃗
Exemple
𝑑𝑓(𝑟) 1 𝑑𝑓 (𝑟)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓(𝑟) ∧ 𝑟⃗ = 𝑢
⃗⃗ ∧ 𝑟⃗ = ⃗⃗
𝑟⃗ ∧ 𝑟⃗ = 0
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟
⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟⃗𝑓(𝑟)) = 0
𝑟𝑜𝑡
2- Théorème de Sockes
Considérons un champ de vecteurs 𝐴⃗ qui règne dans une région de l’espace. Calculons la
circulation de 𝐴⃗ le long de la courbe ABCD.
𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝑦
⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝑦 𝑑𝑦 + (𝐴𝑧 +
𝑑𝐶 = 𝐴⃗ ⋅ 𝑑𝑙 𝑑𝑦) 𝑑𝑧 − (𝐴𝑦 + 𝑑𝑧) 𝑑𝑦 − 𝐴𝑍 𝑑𝑧
𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝑦
𝑑𝐶 = ( − ) 𝑑𝑦𝑑𝑧
𝜕𝑦 𝜕𝑧
⃗⃗⃗⃗ = ∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶 = ∫𝛤 𝐴⃗ ⋅ 𝑑𝑙 𝑟𝑜𝑡𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 Théorème de Stockes
𝑆
La circulation d’un vecteur le long d’une courbe fermée est égale au flux de son rotationnel à
travers une surface quelconque qui s’appuie sur ce contour.
Il est possible de faire une combinaison des opérateurs gradient, divergence et rotationnel.
- 𝑑𝑖𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 = 𝛻⃗⃗. 𝛻⃗⃗ 𝜑 = 𝛻⃗⃗ 2 𝜑 = ∆𝜑: Laplacien.
- 𝑑𝑖𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝐴⃗ = 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝛻⃗⃗ ∧ 𝐴⃗ = 𝛻⃗⃗ ∧ 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑 = 𝛻⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- 𝑟𝑜𝑡𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝛻⃗⃗ ∧ (𝛻⃗⃗ ∧ 𝐴⃗) = 𝛻⃗⃗ (𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗) − 𝐴⃗(𝛻⃗⃗ ⋅ 𝛻⃗⃗ ) = 𝛻⃗⃗ (𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗) − ∆𝐴⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- 𝑟𝑜𝑡𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ − ∆𝐴⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ : Laplacien vectoriel.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ − 𝑟𝑜𝑡𝑟𝑜𝑡𝐴
∆𝐴⃗ = 𝑔𝑟𝑎𝑑
𝜕 2 𝐴𝑥 𝜕 2 𝐴𝑥 𝜕 2 𝐴𝑥
∆𝐴𝑥 = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
𝜕 2 𝐴𝑦 𝜕 2 𝐴𝑦 𝜕 2 𝐴𝑦
∆𝐴⃗ ∆𝐴𝑦 = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦2 𝜕𝑧 2
𝜕 𝐴𝑧 𝜕 𝐴𝑧 𝜕 2 𝐴𝑧
2 2
∆𝐴𝑧 = + +
{ 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
V- Systèmes de coordonnées
1- Coordonnées cartésiennes
𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑑𝜏 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
2- Coordonnées cylindriques
𝑀(𝜌, 𝜑, 𝑧)
𝑥 = 𝜌𝑐𝑜𝑠𝜑
0 ≤ 𝜌 ≤ ∞; 0 ≤ 𝜑 ≤ 2𝜋 ; −∞ ≤ 𝑧 ≤ +∞ { 𝑦 = 𝜌𝑠𝑖𝑛𝜑
𝑧=𝑧
(𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗, 𝑢𝜑 𝑘⃗⃗)
𝜌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟⃗ = 𝜌𝑢
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝜌 + 𝑧𝑘
𝑑𝑟⃗ = 𝑑𝜌𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
𝜌 + 𝜌𝑑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝜌 + 𝑑𝑧𝑘 = 𝑑𝜌𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
𝜌 + 𝜌𝑑𝜑𝑑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝜑 + 𝑑𝑧𝑘
𝑑𝜏 = 𝜌𝑑𝜌𝑑𝜑𝑑𝑧
3- Coordonnées sphériques
𝑀(𝑟, 𝜃, 𝜑)
(𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗,
𝑢𝜃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
𝑢𝜑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟⃗
𝑂𝑀
𝑟⃗ = 𝑟𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑟
𝑑𝑟⃗ = 𝑑𝑟𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑟 + 𝑟𝑑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑟
𝑑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗𝑑𝜃
𝑢𝜃 + 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜑
𝑑𝑟⃗ = 𝑑𝑟𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑟 + 𝑟𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗𝑑𝜃
𝜃 + 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜑
𝑑𝜏 = 𝑟 2 𝑑𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑