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d 𝐺𝑀𝑇 𝑧 𝐺𝑀𝑇
5) En utilisant la formule approchée, on a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝒢(𝑧) = ( 2 (1 − 2 )) ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 = −2 3 𝑒𝑧 . Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝒢(𝑧) indique
𝑑z 𝑅𝑇 𝑅𝑇 𝑅𝑇
la direction et le sens du déplacement associé à la plus grande augmentation de 𝒢(𝑧). On retrouve qu’il faut se déplacer vers le
centre de la sphère pour voir 𝒢(𝑧) augmenter le plus …
𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇
6) On a 2 3 = 3,08 ⋅ 10−6 m. s −2 . Or 1 gal. cm−1 = 1,00 s −2 , donc 1 μgal. cm−1 = 1,00 ⋅ 10−6 s −2 . On en déduit 2 3 =
𝑅𝑇 𝑅𝑇
−1 𝐺𝑀𝑇
3,08 μgal. cm . Les valeurs de 𝑧0 et de 2 3 montrent qu’une variation de l’altitude 𝑧 influe très peu sur la valeur du champ
𝑅𝑇
gravitationnel.
7) Dans ce modèle, le référentiel terrestre est en rotation uniforme autour de l’axe fixe Δ par rapport à un référentiel galiléen, et
on a ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑖𝑒 = 𝑚𝜔2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀, où 𝐻 est le projeté de 𝑀 sur Δ. On a ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑖𝑒 = 𝑚𝜔2 𝑅𝑇 cos 𝜙 𝑢 ⃗.
𝐺𝑀
8) ⃗⃗⃗⃗𝑇 + 𝜔2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃⃗ = 𝑚(𝒢 𝑒𝑟 + 𝜔2 𝑅𝑇 cos 𝜙 𝑢
𝐻𝑀) = 𝑚𝑔, d’où 𝑔 = − 2𝑇 ⃗⃗⃗ ⃗.
𝑟
Δ
𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜔2 𝐻𝑀
𝐻
⃗⃗⃗⃗
𝒢𝑇 𝑔
𝐶
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II. Méthodes de mesure du champ de pesanteur à l’aide de pendules
𝑔
10) Pour un pendule simple, l’application du TMC conduit à 𝜃̈ + sin 𝜃 = 0. Aux petits angles, on a 𝜃̈ + 𝜔02 𝜃 = 0, avec 𝜔0 =
𝑙
√𝑔/𝑙. La mesure de la période 𝑇 = 2𝜋√𝑙/𝑔 permet en théorie de déterminer 𝑔 si 𝑙 est connu.
11) Cayenne étant plus proche de l’équateur que Paris, on a 𝑔𝐶 < 𝑔𝑃 (on a vu que l’altitude influait bien moins que la latitude).
On a donc 𝑇𝐶 > 𝑇𝑃 . La pendule, juste à Paris, retarde à Cayenne. La variation relative de période est de Δ𝑡/𝑇𝑗 avec Δ𝑡 =
𝑇𝐶 −𝑇𝑃 𝑔𝑃 𝑔𝑃
2 min 28 𝑠 = 148 s et 𝑇𝑗 = 24 × 3600 s. Cette variation relative s’écrit aussi =√ − 1. On a donc 𝑔𝐶 = 2 . On
𝑇𝑝 𝑔𝐶 Δ𝑡
(1+ )
𝑇𝑗
𝑘𝑦𝑏 sin 𝜙 𝑔0 2𝜋
25) 𝜃0 = 0 pour 𝑔 = 𝑔0 induit 𝑚𝑔0 𝑎 = 𝑘𝑦𝑏 cos 𝜙. On a alors 𝜔0 = √ =√ tan 𝜙. On a 𝜔0 = , d’où
𝐽 𝑎 𝑇0
𝑎 2𝜋 2
𝜙 = atan ( ( ) )
𝑔0 𝑇0
On a numériquement 𝜙 = 9,9 ⋅ 10−5 rad.
𝑚𝑔𝑎−𝑘𝑦𝑏 cos 𝜙 𝑔−𝑔0 Δ𝑔
26) On a 𝜃0 = = , pour une variation Δ𝑔 de 𝑔, on a donc Δ𝜃0 = .
𝑘𝑦𝑏 sin 𝜙 𝑔0 tan 𝜙 𝑔0 tan 𝜙
27) Pour Δ𝑔 = 10 μgal = 10 m. s , on trouve Δ𝜃0 = 10−4 rad. Cet angle est faible mais tout à fait mesurable. Le dispositif
−7 −2
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IV. Application à la gravimétrie
28) Pour la sphère seule, on obtient par symétries et invariances ⃗⃗⃗⃗
𝒢𝑆 = 𝒢𝑆 (𝑟) ⃗⃗⃗ 𝑒𝑟 . Le théorème de Gauss appliqué à une sphère de
rayon 𝑟 > 𝑅 donne
4𝜋𝐺𝑅3 𝜇 ′
⃗⃗⃗⃗𝑆 = −
𝒢 𝑒𝑟
⃗⃗⃗
3 𝑟2
29) La distribution de masse peut être vue comme la superposition d’une zone homogène de masse volumique 𝜇𝑚 , d’une sphère
de profondeur ℎ, de rayon 𝑅, de masse volumique −𝜇𝑚 , et d’une sphère de même géométrie de masse volumique 𝜇 ′ . On obtient
donc :
4𝜋𝐺𝑅3 (𝜇 ′ − 𝜇𝑚 ) 4𝜋𝐺𝑅3 Δ𝜇
⃗⃗⃗⃗
𝒢𝐵 = 𝑔0 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑍 − 𝑒
⃗⃗⃗
𝑟 = 𝑔 0 ⃗⃗⃗⃗
𝑒 𝑍 − 𝑒𝑟
⃗⃗⃗
3 𝑟2 3 𝑟2
4𝜋𝐺𝑅 3 Δ𝜇
On a donc 𝑔𝐵𝑧 = ⃗⃗⃗⃗
𝒢𝐵 ⋅ ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 = 𝑔0 + cos 𝜃. On a cos 𝜃 = ℎ/𝑟 et 𝑟 = √ℎ2 + 𝑥 2 , d’où
3 𝑟2
4𝜋𝐺𝑅 3 Δ𝜇 ℎ
𝑔𝐵𝑧 = 𝑔0 +
3 (ℎ + 𝑥 2 )3/2
2
30) D’après le théorème de superposition, 𝑔𝐵𝑧 − 𝑔0 correspond au champ créé par la sphère de rayon 𝑅 et de masse volumique
Δ𝜇 = 𝜇 ′ − 𝜇𝑚 .
4𝜋𝐺𝑅 3 Δ𝜇 ℎ
31) D’après ce qui précède, on a Δ𝑔 = 𝑔𝐵𝑧 − 𝑔0 = (ℎ2 +𝑥 2 )3/2
.
3
32) Δ𝑔(𝑥) est paire, maximale en 𝑥 = 0 et trend vers 0 à l’infini. Sans faire de calcul, on peut dire que pour ℎ2 > ℎ1 , l’anomalie
2 étant plus profonde, Δ𝑔max 2 < Δ𝑔max 1 . On a le tracé suivant :
ℎ 4𝜋𝐺𝑅 3 Δ𝜇
33) On pose 𝑓(𝑥) = (ℎ2 .On a 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑓(0) = 1/ℎ2 , d’où Δ𝑔𝑚𝑎𝑥 = . Pour déterminer la largeur à mi-hauteur, on
+𝑥 2 )3/3 3ℎ2
2/3
cherche 𝑥1/2 tel que 𝑓(𝑥1/2 ) = 𝑓𝑚𝑎𝑥 /2. On a après calcul 𝑥1/2 = ℎ(2 − 1). La largeur à mi hauteur vaut donc Δ𝑥1/2 =
2 ℎ(22/3 − 1). Plus la sphère est profonde et plus sont influence est « diluée » spatialement.
34) Sur le graphique, on lit 𝑥1/2 = 60 cm et Δ𝑔𝑚𝑎𝑥 = 0,28 mgal = 2,8 ⋅ 10−6 m. s −2 . On en déduit ℎ = 78 m et 𝑅 =
1/3
3Δ𝑔𝑚𝑎𝑥 ℎ2
( ) = 3,5 km.
4𝜋𝐺Δ𝜇
35) On peut stocker l’or si il a une forme sphérique, de rayon 𝑅′, centrée sur le centre de la grotte, à condition que la masse de
roche correspondant à la grotte soit égale à la masse d’or stockée. En effet, la symétrie sphérique étant respectée, l’application du
théorème de Gauss conduit au même champ pour la sphère d’or et la sphère de roche. Il faut donc respecter la relation suivante :
𝑅3 𝜇𝑚 = 𝑅′3 𝜌𝑜𝑟
4 4
36) La masse d’or vaut donc 𝑚𝑜𝑟 = 𝜋𝑅′3 𝜌𝑜𝑟 = 𝜋𝑅3 𝜇𝑚 . On peut prendre 𝜇 ≈ 2000 kg. m−3 en utilisant la figure 9, d’où
3 3
𝑚𝑜𝑟 ≈ 8,37 ⋅ 103 kg. La donnée de 𝜌𝑜𝑟 permet de déterminer 𝑅′ (non demandé explicitement). 𝑅′ = 0,47 m.
37) Les données de la figure 10 ne sont pas clairement reliables au problème schématisé en figure 9. Il n’est dit nulle part que le
milieu est semi infini, et n’y a que deux couches horizontales dans la figure 9 au lieu de 3 dans la figure 10.
Dans une couche uniforme, les deux grottes placées en 𝑥1 et 𝑥2 > 𝑥1 provoqueraient deux anomalies successives. Comme ℎ1 <
ℎ2 , la première est plus intense et plus piquée. Enfin, comme il s’agit de grottes, Δ𝜇 = 0 − 𝜇𝑚 = −𝜇𝑚 < 0. Si en plus on tient
compte du caractère semi infini d’une plaque, on aurait une superposition des effets, d’où le graphe :
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V. Prospection électrique des sols
38) En considérant le champ électrique 𝐸⃗ = 𝐸 ⃗⃗⃗ 𝑒𝑥 uniforme dans le parallélépipède, on a 𝑗 = 𝜎𝐸⃗ , avec 𝑗 = 𝐼/𝐴. On a par ailleurs
𝑑𝑉 𝑑𝑉 𝐼 𝑙 𝑉 −𝑉
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 = − ⃗⃗⃗
𝐸⃗ = −grad 𝑒 , d’où = − . Par intégration entre 𝑥1 et 𝑥2 , on a 𝑉2 − 𝑉1 == −𝐼 . Comme 𝑅 = 1 2, on obtient le
𝑑𝑥 𝑥 𝑑𝑥 𝐴𝜎 𝐴𝜎 𝐼
résultat classique 𝑅 = 𝑙/𝐴𝜎.
39) On utilise un courant alternatif pour éviter l’accumulation de charges au niveau des électrodes. La relation 𝑗 = 𝜎𝐸⃗ est valable
à basse fréquence dans les conducteurs.
40) En supposant que le courant se répartir uniformément sur une demi-sphère, on a 𝑗 = 𝑗(𝑟)𝑒⃗⃗⃗𝑟 . On a 𝐼 = ∬1/2 𝑠𝑝ℎè𝑟𝑒 𝑗 ⋅ 𝑑𝑆 =
𝐼
2𝜋𝑟 2 𝑗(𝑟), d’où 𝑗 = 𝑒 .
⃗⃗⃗
2𝜋𝑟 2 𝑟
𝑑𝑉 𝐼 𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 = − ⃗⃗⃗
41) 𝐸⃗ = −grad 𝑒 et 𝐸⃗ = 𝑗/𝜎 = 𝑒 . On a donc par intégration 𝑉 =
⃗⃗⃗ + 𝐶, et 𝐶 = 0 parchoix de l’origine des
𝑑𝑟 𝑟 2𝜋𝜎𝑟 2 𝑟 2𝜋𝜎𝑟
potentiels.
42) On a deux électrodes 𝐴 et 𝐵, donc en appliquant le théorème de superposition, le potentiel en un point 𝑃 quelconque vaut :
𝐼 1 1
𝑉(𝑃) = 𝑉𝐴 (𝑃) + 𝑉𝐵 (𝑃) = ( − )
2𝜋𝜎 𝑟𝐴 𝑟𝐵
avec 𝑟𝐴 = 𝐴𝑃 et 𝑟𝐵 = 𝐵𝑃.
1 1 2𝜋𝜎
L’équipotentielle 𝑉 = 𝑉0 vérifie − = 𝑉0
𝑟𝐴 𝑟𝐵 𝐼
𝐼 1 1 𝐼 1 1
43) En 𝑀, 𝑟𝐴 = 𝐴𝑀 et 𝑟𝐵 = 𝐵𝑀, 𝑉(𝑀) = ( − ). En 𝑁, 𝑟𝐴 = 𝐴𝑁, 𝑟𝐵 = 𝐵𝑁, 𝑉(𝑁) = ( − ). On a donc
2𝜋𝜎 𝐴𝑀 𝐵𝑀 2𝜋𝜎 𝐴𝑁 𝐵𝑁
𝐼 1 1 1 1
Δ𝑉 = ( + − − )
2𝜋𝜎 𝐴𝑀 𝐵𝑁 𝐴𝑁 𝐵𝑀
1 1 1 1
On don 𝑓 = + − − .
𝐴𝑀 𝐵𝑁 𝐴𝑁 𝐵𝑀
44) On a ici 𝐴𝑀 = 𝐵𝑁 = 𝑙, 𝐴𝑁 = 𝐵𝑀 = 2𝑙, d’où 𝑓 = 1/𝑙.
3
45) On a 3𝑙 = 10 m, 𝑓 = m−1 . En se plaçant en 𝑦 = 0, o lit les potentiels pour deux points symétriques : 𝑥𝑀 = −𝑙/2 =
10
−1,67 m, 𝑉(𝑀) = 1,25 V, 𝑥𝑁 = 𝑙/2 = 1,67 m, 𝑉(𝑀) = −1,25 V.
2𝜋Δ𝑉 2𝜋×2,5
On peut calculer 𝜌 = = = 105 Ω. m. Cette valeur est cohérente avec la valeur 𝜌 = 100 Ω. m utilisée pour la
𝐼𝑓 0,5×3/10
simulation.
46) Les lignes de courant sont des lignes de champ 𝐸⃗ car 𝑗 = 𝜎𝐸⃗. Elles sont donc orthogonales aux équipotentielles, et orientées
dans le sens des potentiels décroissants.
47) Pour 𝐴𝐵 faible, la quasi-totalité des lignes de courant traversent uniquement le milieu 1. On a donc 𝜌𝑎 → 𝜌1 .
Pour 𝐴𝐵 grand au contraire, le courant traverse un distance bien plus importante dans le milieu 2 que dans le milieu 1 et 𝜌𝑎 → 𝜌2 .
48) Pour 𝐴𝐵 → 0, on lit 𝜌𝑎 → 400 Ω. m donc 𝜌1 = 400 Ω. m. Pour 𝐴𝐵 « grand », on obtient de même 𝜌2 = 50 Ω. m.On est donc
dans le cas où 𝜌2 /𝜌1 = 50/400 = 0,125. On peut donc suivre cette courbe particulière dans l’abaque CH1 fournie (par
extrapolation entre les courbes 𝜌2 /𝜌1 = 0,1 et 𝜌2 /𝜌1 = 0,15). En prenant un point particulier dans une zone de forte variation de
𝐴𝐵
𝜌𝐴 /𝜌1 , on obtient par lecture 𝜌𝐴 /𝜌1 = 2 ⋅ 10−1 pour = 3. On sur la figure 18, on lit que 𝜌𝐴 = 2 ⋅ 10−1 𝜌1 = 80 Ω. m pour
2ℎ1
𝐴𝐵/2 = 15 m. On en déduit ℎ1 = 𝐴𝐵/6 = 5 m.
Benoit Malet
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