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Exercice 4 :
𝑧
𝑟 ⃗
𝑉
Donc, en accord avec ladite égalité, une telle fonction de courant ψ doit vérifier les deux
équations suivantes :
𝜕ψ
𝑟𝑉𝑟 =
{ 𝜕𝜃 ↔ ψ(r, θ) = rVr 𝜃 + 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝜕ψ
−𝑉𝜃 = =0
𝜕𝑟
⃗ . ⃗⃗⃗⃗
En introduisant le flux volumique 𝑄𝑣 = ∫ 𝑉 𝑑𝑠 = 𝑉𝑟 2𝜋𝑟𝑏 (à travers la surface latérale), la
fonction de courant s’écrit :
𝑄𝑣
ψ(r, θ) = 𝜃 (𝑠𝑖 𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝐶𝑠𝑡𝑒 = 0)
2𝜋𝑏
avec 𝑄𝑣 > 0 pour une source (suivant 𝑒𝑟 , la figure ci-dessous) et 𝑄𝑣 < 0 pour un puits (vers l’origine).
Le potentiel des vitesses 𝜙 s’écrit :
𝑄𝑣 𝜕𝜙
𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜙 = 𝑉𝑟 ⃗⃗⃗
⃗ = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑒𝑟 = 𝑒𝑟 =
⃗⃗⃗ 𝑒
⃗⃗⃗
2𝜋𝑏𝑟 𝜕𝑟 𝑟
𝑄𝑣
𝜙= ln 𝑟
2𝜋𝑏
3. a. Ecoulement d’une tornade est une superposition d’un puits et d’un tourbillon.
Γ
⃗ = 𝑄𝑣 𝑒
Alors 𝑉 ⃗⃗⃗ + ⃗𝑒 . Les courbes 𝑟(𝜃) (lignes de courant) sont données par :
2𝜋𝑏𝑟 𝑟 2𝜋𝑟 𝜃
Γ 𝑄
ψ = 𝐶𝑠𝑡𝑒 ↔ ψ = − ln 𝑟 + 𝑣 𝜃 = 𝐶𝑠𝑡𝑒
2𝜋 2𝜋𝑏
𝑄𝑣 𝑄𝑣
ln 𝑟 = 𝜃 + 𝐶𝑠𝑡𝑒 ↔ 𝑟 = 𝑟0 exp ( 𝜃)
Γ𝑏 Γ𝑏
Où 𝑄𝑣 < 0 (puits).
Ce sont donc des spirales logarithmiques. Elles correspondent à la trajectoire d’une particule
qui tourne autour du puits en s’en approchant progressivement. (Voir la figure ci-dessous)
Vθ Γ 𝑄
b. tg α = = 2𝜋𝑟 / 2𝜋𝑏𝑟
𝑣
= 𝛤𝑏/𝑄𝑣 ↔ 𝛼 = 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑉𝑟
c. Les lignes de courant :
2
⃗ = 𝜕 (𝑉𝑥 ) = 𝜕 [2𝑉0 (𝑧 ) − 𝑉0 ( 𝑧 ) ] = 0
L’écoulement est bien incompressible car 𝑑𝑖𝑣𝑉 𝜕𝑥 𝜕𝑥 ℎ ℎ
2. La trajectoire de l’écoulement :
𝑧 𝑧 2 𝑧 𝑧 2
𝑥(𝑡) = ∫ 𝑉𝑥 𝑑𝑡 = ∫ 𝑉0 [2 ( ) − ( ) ] 𝑑𝑡 = 𝑉0 [2 ( ) − ( ) ] 𝑡 + 𝑥0
ℎ ℎ ℎ ℎ
𝑑r
⃗ =
V ⇔ 𝑦(𝑡) = ∫ 𝑉𝑦 𝑑𝑡 = 0 ⇔ 𝑦(𝑡) = 𝑦0
𝑑𝑡
𝑧(𝑡) = ∫ 𝑉𝑧 𝑑𝑡 = 0 ⇔ 𝑧(𝑡) = 𝑧0
{
⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
⃗ = ⃗0 ⇔ 𝑑𝑧 = 𝑑𝑦 = 0 ⇔ { 𝑥 = 𝐶𝑠𝑡𝑒
L’équation des lignes de courant est donnée par 𝑑𝑙
𝑦 = 𝐶𝑠𝑡𝑒
L’écoulement est stationnaire donc les lignes de courant coïncident avec les trajectoires.
3. Le champ de vorticité :
𝜕𝑧
Ou bien :
𝜕𝑉⃗ 𝑉2 𝑉2
𝑎= + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 ( ) + 𝑟𝑜𝑡 ⃗ ∧ 𝑉
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 ( ) + 𝜔 ⃗
⃗ ∧ 𝑉
𝜕𝑡 2 2
𝑉02 𝜕 𝑧 𝑧 2 2 2𝑉0 𝑧 𝑧 𝑧 2
= [2 ( ) − ( ) ] 𝑒𝑧 + (1 − ) 𝑒𝑦 ∧ 𝑉0 [2 ( ) − ( ) ] 𝑒𝑥
2 𝜕𝑧 ℎ ℎ ℎ ℎ ℎ ℎ
2 2𝑧 𝑧 𝑧 2 2 2𝑧 𝑧 𝑧 2
= [𝑉02 ( − 2 ) (2 ( ) − ( ) ) − 𝑉02 ( − 2 ) (2 ( ) − ( ) )] 𝑒𝑧 = ⃗0
ℎ ℎ ℎ ℎ ℎ ℎ ℎ ℎ
Rappel :
Le tenseur de gradient du vecteur vitesse est un tenseur de second ordre défini matriciellement
par :
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 Ligne
𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑉𝑖
𝐺̿ = =
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝑗
𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑤 Colonne
[ 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 ]
Ce tenseur peut être décomposé en une partie symétrique (déformation 𝐷 ̿ ) et d’une partie
̿ ).
antisymétrique (rotation pure Ω
𝐺̿ = 𝐷
̿+Ω̿
Avec,
1 1 𝜕𝑉 𝜕𝑉
̿ = (𝐺̿ + 𝐺̿ 𝑡 ) ⇒ 𝑑𝑖𝑗 = ( 𝑖 + 𝑗 )
𝐷
2 2 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖
1 1 𝜕𝑉 𝜕𝑉
̿ = (𝐺̿ − 𝐺̿ 𝑡 ) ⇒ 𝜔𝑖𝑗 = ( 𝑖 − 𝑗 )
Ω
2 2 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖
𝜕 𝜕
5. Dans notre cas, 𝑣 = 𝑤 = 0 𝑒𝑡 = 𝜕𝑦 = 0
𝜕𝑥
Donc, les tenseurs s’écrivent dans la base (𝑒𝑥 , 𝑒𝑧 ) (on exclut la deuxième ligne et la deuxième
colonne):
𝜕𝑢 2𝑉0 𝑧
0 0 (1 − )
𝐺̿ = [ 𝜕𝑧 ] = [ ℎ ℎ ]
0 0 0 0
𝜕𝑢 𝜕𝑤 𝑉0 𝑧
0 − 0 (1 − )
1 𝜕𝑧 𝜕𝑥 ℎ ℎ
̿=
Ω =
2 𝜕𝑤 𝜕𝑢 𝑉0 𝑧
[ 𝜕𝑥 − 𝜕𝑧 0 ] [− ℎ
(1 − )
ℎ
0 ]