TD de Machines thermiques

UNIVERSITE IBN ZOHR

FACULTE DES SCIENCES-Agadir-
Département de physique
Mécanique énergétique 2019/2020

Correction de TD Machines thermiques-série3-

Solution Exercice 1 : (Turbine à gaz) ≡ circuit ouvert

L’air entre dans le compresseur à T 1 = 293 K

Le rapport de pression est tel que le travail utile est max.

1- Calculons :
a. Le rapport des pressions : Δ = P2/P1

pour T3 = 880 K et T3 = 1024 K température d’entrée des gaz dans la turbine .

chambre de combustion : CC (1234) cycle réel (12'34') cycle théorique

Soit :Δ = P2/P1 : calculons Δ= ?

Pour déterminer Δ = le rapport des pressions, exprimons le travail utile en fonction de Δ,

pour le cycle théorique (12'34')

On a : Wu  Wt  Wc   h3  h4'    h2'  h1 

 C p T3  T4'   T2'  T1 

1
et    1  
 2' 2' 
T P    T1P1 
   

T  T   T 
Wu  C pT1  3 1  4'    2'  1 
 T1  T3   T1  

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 
 
1

 T3 


1
 C pT1  1  1     P1   1 
 
 T1       P2' 
  
  

P4  P4'  P1 et P3  P2'  P2

    1 
Wu  C pT1  3 1  1
T 1       1 
 T1     
     

Ce travail est max si : Wu  0



P  T  2 1
 2  3 
P1  T1 
Calcul de Δ = ?
1.75
 870 
   6.8 pour T3  870 K
 290 
1.75
 1015 
  9 pour T3  1015K
 290 
b) Déterminons l’expression du rendement du cycle théorique : ηthéorique

Considérons le cycle : (12’ 34’)

W
Le rendement théorique :   u
Q23
Le travail utile : Wu  Wt  Wc   h3  h4'    h2'  h1   C p T3  T4'   C p T2'  T1 
Et la quantité de chaleur dépensée, à P = Cte, pour produire le travail est :

Q23  h3  h2'  C p T3  T2' 

D’où le rendement théorique : C p T3  T4'   C p T2'  T1 

th 
C p T3  T2' 
T3  T4' T2'  T1 T3  T2' T4'  T1
    𝑎 𝑐 𝑎−𝑐 𝑎+𝑐
T3  T2' T3  T2' T3  T2' T3  T2' Rappel : 𝑏 = 𝑑 = 𝑏−𝑑 = 𝑏+𝑑

T 
T1  4'  1 1
th  1 
th  1   1   1  1
T T  1
T  T2'  
T2'  3  1
 T1 

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1
P 1 1 1
Et   2  th  1  

 1  1
 1   1
 1 1
P1 
 P2    T3  2  1   T3  2
     
 P1   T1   T1 
Calcul de th :
1
th  1  1
 T3  2
 
 T1 
th  42% pour T3  870 K
et
th  46.5% pour T3  1015K

Les rendements ainsi obtenus sont très notablement supérieurs à ceux qu’on rencontre en
pratique. Le cycle est théorique (sans perte).

2- Déterminons dans le cas du cycle réel, (1234), la condition pour qu’une turbine à
gaz fournisse un travail effectif, connaissant le rendement adiabatique du compresseur
ηc et celui de la turbine ηT .

Cycle réel : (1 2 3 4)
1
on a : Wc = h2 - h1 et Wt = h3 - h4  Wu = (h3 - h4) - (h2 - h1) = ղt ((h3 - h4') - ղ (h2' - h1)
𝑐
𝑊𝑐
 Wu = ղ𝑡 Wt - avec : Wt = travail de turbine théorique
ղ𝑐
Wc = travail de compresseur théorique

Cp
Wu  t C p T3  T4'   T2'  T1 
c
 T  C p  T2' 
Wu  t C pT3 1  4'   T1   1
 T3   c  1
T 
  C   1 
1
Wu  t C pT3 1   1   T1     1
p
  c  
     

La condition pour qu'une turbine à gaz fournisse un travail effectif ??


On a :  1

P2   T 
Wu  0 si    ct  3  
P1   T1  

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Par conséquent, pour qu’une turbine à gaz donne du travail, il faut que :

 1

  T 
  ct  3  
  T1  
T 1
 3
T1 ct

P2
3- Calculons   ? et calculons le cycle.réel  ?
P1
avec c  0.81 et t  0.85
pour T3  880K et T3  1020K

Le fluide = GP γ=1.4

Pour calculer le rapport de pression du cycle réel on va dériver l’expression du Wutile

par rapport à Δ on a :

2  1

P2   T 
  ct  3  
P1   T1  

on a :    0.81 0.85  3
1.75
pour T3  870K  3.54
pour T3  1015K on a :    0.81 0.85  3.5 
1.75
 4.66
Wu
et cycle.réel 
Q23
Q23 = chaleur dépensée dans ce cycle.
  C   1 
1
Wu  t C pT3 1   1   T1     1
p
  c  
      T  a 1  
Q23  C p T3  T2   C pT3 1  1 1  
 T c  
 T   3 
et Q23  C p T3  T2   C pT3 1  2 
 T3 

 
 1 
 t .T3 1  a   c1T1   a  1 

 th.r     
 T1    1   
a
 T3 1  1   
  T3   c   

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le rendement réel.si le travail est maximal

 

  
2
a 1
  
  th.r T  



c  3  1   a  1 

 T1 

 1  16% pour T3  870 K

 1  22% pour T3  1015K
En examinant les résultats obtenus, on remarque qu’il existe un rapport de pression optimal donnant
le meilleur rendement. Celui-ci augmente :

1. Avec les rendements adiabatiques du compresseur et de la turbine => la turbine à gaz est
donc très sensible aux imperfections des machines qui la constituent.
2. Avec la température d’entrée des gaz dans la turbine. Celle-ci ne dépasse pas actuellement
1400°C par la bonne tenue dans les matériaux (alliages) aux hautes températures.

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Solution Exercice 2
La turbine à gaz avec compresseur à trois étages, fonctionne en système ouvert et en régime
permanent. Elle comprend trois éléments :
1) Un compresseur, 2) une chambre de combustion et 3) une turbine,
m
Conservation de masse  m   cte
t
Premier principe de la thermodynamique : Dm(h  Ec  E p )  Pmec  Pcomb

Le cycle d'un turbo moteur est le cycle de Bryton

Soit un compresseur à 3 étages :

Le compresseur (c) :sert à compresser le gaz à l'entré.

La chambre de combustion (cc) : sert à chauffer le gaz.
La turbine (t) :donne de l'énergie mécanique (travail)
Le refroidissement se fait à l'air libre.
- Dans le compresseur à 3 étages :

Comp1 Refroid 1 Comp 2 Refroid 2 Comp 3

(P1, T1) (P2’, T2’) (P3, T2=T1) (P4’, T4’) (P5, T5) (P6’, T6’)

Avec : T1=5°C=278 K,
P6=13.6 atm : pression de l’air à la sortie du dernier étage,
T6=363K : température de fin de compression.

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Lorsque le compresseur fonctionne dans les conditions optimales c’est à dire, Wcomp est
P2' P4' P6' P
minimal, les pressions intermédiaires P2, P4 doivent être tel que :   3 6
P1 P3 P5 P1
étage 1 étage 2 étage 3

Pk 1 n Pf
Pour une compression à n étages : 
Pk Pi

1) Calculons les pressions P1, P3 et P5

1 1
Au 3ème étage : adiabatique réversible, on a : T5 P5   T6 P6'  ( P6'  P6 )

1  
 P6'   T P  T  1  T   1 P P P P
   5  6'   5    6   6 '  2.54  6'  4'  2'  2.54
 P5  T6 P5  T6   T5  P5 P5 P3 P1

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On a P6=13.6 atm donc :

P6' 13.6
P5    5.36atm étage 2
2.54 2.54

P4' 5.36
P2'  P3    2.1atm
2.54 2.54
1er étage

P2' 2.1
P1    0.827atm
2.54 2.54

2) Calcul de travail de compression total dans les 3 étages pour une mole d’air
Mair=29g
avec les travaux dans les 3 étages son égaux, l’air est un gaz parfait et γ = 1.4.

On a WCT = WC1 + WC2+ WC3=3WC3 car WC1= WC2= WC3

Calculons WC3 = Cp(T6’-T5) : travail de compression théorique

On calcule pour 1 mole d’air = 29g et Cp est en KJ/Kg. K.

En régime permanent h  E c  E p  W  Q

Ec  0 , E p  0 et Q  0 Donc h  Wc3  C p (T6'  T5 )  29 103

On a : T5=T1=278K et T6’=363 K et Cp=1 KJ /Kg.K

Wc3=1 (363-278)2910-3

WcTot=3 (363-278)2910-3

WcTot=7.4 KJ :mol d'air > 0

3) Calculons la Qcomb qu’il faut apporter par 29g d’air pour avoir la température à
l’entrée de la turbine (T7) T7 = 883 K
Qcom = Q6’7 = Cp ( T7-T6’)  M et T6’=363 K
Qcom = 1( 883-363) 2910-3
Qcom= 15.1 KJ/mol d’air
(Cpair= Cp gaz brulés)
4) Donnons la quantité de combustible qu’il faut injecter
PCI=9700 Kcal/Kg avec 1cal=4.186J.

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𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑′𝑎𝑖𝑟
Le rapport stœchiométrique de combustion = Pc=𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 15

et Qcom=mcPCI et mc= masse de combustible injectée.

𝑄𝑐𝑜𝑚𝑏 (𝐾𝑗)
𝑚𝑐 = 𝑃𝐶𝐼 (𝐾𝐽/𝐾𝑔) et Qcomb = 15.1KJ/mole d’air.

15.1 103
𝑚𝑐 = = 0.37𝑔 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏 /29𝑔
9700  4.186

Pour chaque mole d’air, on brûle 0.37g de combustible.

- Déduisons la valeur du coefficient d’excès d'air  :

𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑′𝑎𝑖𝑟 1 1
= = =
𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒  𝑃𝐶𝐼 𝑅𝑖 𝑅𝑖𝑐ℎ𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛

Avec mair=29g, mcombustible= 0.37g, Pc =15 pouvoir comburivore

29
AN :  = = 5.2 >1 La combustion est complète
15  0.37

𝑚̇ 𝑐  𝑃𝑐 1
Ri = = Ri<1 Richesse
𝑚̇ 𝑎

5) Dans la turbine a lieu une détente adiabatique réversible

a) Calculons la Tfinale et le travail fourni dans la détente.
7  8’ est une transformation adiabatique réversible
1  1
1 1  P7   P  
Donc : T8' P8'   T7 P7  T  T    T7  8' 
 8 ' 7
 P8'   P7 
Et P7 = P6 = 13.6 atm
P8’ = P8 = P1 = 0.827 atm
0.286
 0.827 
T8'  883    T8’ = 396 K
 13.6 
 W fourni dans la détente régime permanent : Ec  0 , E p  0 et Q  0

Soit A la masse d’air par kg de carburant  gaz brulés (CO2+ HO) dans la turbine
𝐴+1 1
Masse totale (mc + mair)= 𝐴
= 1+𝐴 avec mc = 0.37 kg et mair= 29g
29
𝐴= = 78 𝑘𝑔 𝑑′ 𝑎𝑖𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝐾𝑔 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒
0.37

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A 1
WT  T f  T8'  29  10 3
A
air + combustible

 CpT7  T8'   29  10 3  WT  14.3 KJ/mole d’air

79
WT 
78
b) Calculons la puissance théorique utile si la machine reçoit 80Kg d’air/ seconde
m air = 80 Kg/s
1000
Puissance théorique utile = ( WT - Wc total )   80
29
1000
= (14.3 - 7.4)   80
29
Puissance théorique utile = 19000KW (Kj/s)
c) Calculons le rendement thermique du cycle théorique :
( WT - Wc ) 14.3  7.4
th =   45.7%
Qcomb 15.1
nous avons considéré le cycle théorique,  ղ𝑡ℎ 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑒𝑙𝑒𝑣é.
6) Calcul du rendement thermique et de la puissance réelle si  c  0.81 et  t  0.85

Avec : ղc : rendement isentropique de compression dans le compresseur

ղt : rendement isentropique de détente dans la turbine

Wc th
Wutile r  t Wt  th   4.65KJ
c

T6'  T5
Qcomb.reelle  CpT7  T6  m avec : T6  T5   372K
0.9 (et T6 : température réelle)

Qcomb. = 14.82 KJ  Qcomb. th > Qcomb. réelle

Wu 4.65
th =   31.4%
Qcomb.R 14.82

la puissance réelle

1000
Pr  4.65  80   12827W
29

c =0.81 le rendement isentropique de compression dans le compresseur.

 t =0.85 le rendement isentropique de détente dans la turbine.

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Wc th
Wutile réel   t Wt th 
7.4
 0.85  14.3 
c 0.81

Wutile réel = 4.65 KJ/mole d’air.

T  T5 T T
Qcomb  Q67  CpT7  T6  
29
avec T6= température réelle = T5  6'  T1  6' 1
1000 c c

363  278
AN : T6  278   372 K  T6 '  363K
0.81

Et Qcomb  1  29  10 3 883  372  14.82 KJ / mole  QcombTh

Wu 4.65
Thré  r
  31.4%
Qcomb.r 14.82

 de combustion réel <  de combustion théorique

mT = mair + mcomb
1000
Putile réelle = 4.65  80  29
= 12827 KW

 Putile réelle < Putile théorique

Conclusion

On a : les transformations ne sont pas réversibles et on a aussi perte mécanique sur l’arbre de la
turbine.

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Solution Exercice 3 (Problème)

Étude d’un turbomoteur à gaz. Ses éléments sont étudiés un par un (partie A) et
réunis (partie B)
On suppose que ∆𝑒𝑐 ~0 , ∆𝑒𝑝 ~0 , que le gaz est parfait et 𝑐𝑝 = 𝑐𝑡𝑒 .
Partie A : (étude des éléments un par un)
Réfrigérant = fluide frigorigène
Réfrigérant calorifugé = fluide de chauffage ou de climatisation

I- Étude d’un réfrigérant :

𝛿𝑚
Le gaz est refroidi à 𝑃 = 𝑐𝑡𝑒 de 𝑇2 à 𝑇3 avec un débit 𝑑 = 𝛿𝑡
et 𝑐𝑝 =chaleur spécifique du gaz à P=cte est réchauffée à 𝑇1 avec un débit D de l’eau.
c = chaleur massique de l’eau.

Déterminons le débit massique d nécessaire du circuit d’eau de refroidissement 𝑫 =

𝒇(𝒅, 𝝆, 𝒄𝒑 , 𝒄, 𝑻𝟐 , 𝑻𝟑 , 𝑻𝟎 𝒆𝒕 𝑻𝟏 )

Le gaz refroidi pour éviter les risque de surchauffe susceptible de causer des dommages
irrémédiables.

Bilan enthalpique entre les deux fluides à l’intérieur du réfrigérateur calorifugé (adiabatique)

On a la transformation dans le réfrigérateur calorifugé est adiabatique

⟹ 𝑄 = 0  𝑄̇𝑒𝑎𝑢 + 𝑄̇𝑔𝑎𝑧 = 0

𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑑𝑐∆𝑇𝑒𝑎𝑢 + 𝑑𝑐𝑝 𝑇𝑔𝑎𝑧 = 0

𝐷𝑐(𝑇1 − 𝑇0 ) + 𝑑𝑐𝑝 (𝑇3 − 𝑇2 ) = 0

𝑑𝑐𝑝 (𝑇2 − 𝑇3 ) 𝐾𝑔
𝐷= ( ⁄𝑠)
𝑐 (𝑇1 − 𝑇0 )

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II- Étude d’un compresseur (figure 2)

Le compresseur fonctionne en 3 temps :

1- Déterminons le 𝑾𝑻 reçu par le gaz
En régime permanent : premier principe de la thermodynamique en système ouvert
(compression adiabatique)

𝛿𝑄 𝛿𝑊 𝛿𝑚
𝑑𝑈 = + − ∆ℎ =0
𝛿𝑚 𝛿𝑚 𝛿𝑚

 Travail massique 𝑤𝑐 = ∆ℎ avec ∆𝑒𝑐 = 0 , ∆𝑒𝑝 = 0

2- Exprimons le 𝒘𝒄 = 𝒇(𝑷, 𝑷′ , 𝑻, 𝜸, 𝒓)
Pour l’unité de masse traversant le compresseur :
𝑟𝛾 𝑅
∆ℎ = ℎ′ − ℎ = 𝑐𝑝 (𝑇 ′ − 𝑇)et 𝑐𝑝 = avec 𝑟 = = 𝑐𝑡𝑒
(𝛾 − 1) 𝑀
Et l’écoulement est adiabatique réversible
1−𝛾 1−𝛾
′
𝑃 𝛾 𝑟𝛾 𝑃 𝛾
⟹ 𝑇 = 𝑇( ) ⟹ 𝑤𝑐 = 𝑇 [( ) − 1]
𝑃′ (𝛾 − 1) 𝑃′

3- Compresseur irréversible

Définitions le rendement isentropique 𝜼𝒄 et déterminons la température réelle T''du gaz

comprimé de P à P’.
Dans le compresseur = écoulement adiabatique irréversible
𝑊. 𝑇 ′−𝑇 𝑇 ′ −𝑇
𝜂𝑐 = 𝑊. 𝑡ℎ = 𝑇 ′′ −𝑇 ⟹ 𝑇 ′′ = 𝑇 +
𝑟é𝑒𝑙 𝜂𝑐

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III- Étude d’une turbine (figure 3)

1- Effectuons un bilan énergétique et établissons l’expression du 𝒘𝒕 en régime permanent

(R.P.)

Détente dans la turbine adiab. et wt  0

En R.P. ∆ℎ=𝑤𝑇 (∆𝑒𝑐 = 0 , ∆𝑒𝑝 = 0 , 𝑄 = 0)

2- Supposons que détente du gaz réversible,

Calculons 𝑻 = 𝒇(𝑷, 𝑷′ , 𝑻, 𝜸, 𝒓) et 𝒘𝑻 = 𝒇(𝑷, 𝑷′ , 𝑻, 𝜸, 𝒓)

1−𝛾
𝑃 𝛾
On a : détente adiabatique réversible donc : 𝑇′ = 𝑇 (𝑃′)

1−𝛾
𝑟𝛾 𝑃
Et 𝑤𝑡 = ℎ = 𝑐𝑝 (𝑇 − 𝑇) = (𝛾−1) 𝑇 [(𝑃′)
′ 𝛾
− 1] ≤ 0

3-Le fonctionnement de la turbine est irréversible et 𝒘′𝒕 = 𝒘𝒓𝒆é𝒍 𝒎𝒂𝒔𝒔𝒊𝒒𝒖𝒆 = travail réel
échange entre les pôles de la turbine et le gaz

Comparons entre 𝒘𝒕 et 𝒘′𝒓é𝒆𝒍

On sait que il s’agit d’une détente. Donc : 𝑤𝑡 < 0 et 𝑤′𝑡𝑟é𝑒𝑙 < 0

⟹ |𝑤′𝑡𝑟 | < |𝑤𝑡 |

Déduisons 𝜼𝒕 = 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒔𝒆𝒏𝒕𝒓𝒐𝒑𝒊𝒒𝒖𝒆

|𝑤 | 𝑇 ′′ −𝑇
On a : 𝜂𝑡 = |𝑤 𝑡| 𝑟 = ⟹ 𝑇 ′′ = 𝑇 + 𝜂𝑡 (𝑇 ′ − 𝑇) = 𝑡𝑒𝑚𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒
𝑡 𝑡ℎ 𝑇 ′−𝑇

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑷𝑻)𝒂𝒅𝒊𝒂𝒃. 𝒓𝒆𝒗. (𝑷′ ) théorique
𝑻′

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑷𝑻)𝒂𝒅𝒊𝒂𝒃. 𝒓𝒆𝒗. (𝑻′′𝑷′
) réel

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IV- Étude d’un échangeur à contre-courant (figure 4)

l'écart de température entre les deux fluides permet le transfert de chaleur

On a même gaz avec même débit d dans les deux canalisations et P=cte

1- Transformation réversible dans les deux canalisations.

En utilisent les bilans enthalpique(1er ppe) et entropique(2éme ppe). Montrer
que 𝐓𝟓 = 𝐓𝟗 et 𝐓𝟒 = 𝐓𝟏𝟎.

a-Bilan enthalpique (1er ppe) et transformation réversible

∆𝑒𝑐 = 0 , ∆𝑒𝑝 = 0 𝑒𝑡 𝑤 = 0 (échangeur)

𝑄̇ = 𝑄̇4−5 + 𝑄̇9−10 = 0

𝑑𝑐𝑝 (𝑇5 − 𝑇4 ) + 𝑑𝑐𝑝 (𝑇10 − 𝑇9 ) = 0

Appliquons le 1er ppe (système ouvert)

𝑑𝑈 𝛿𝑄 𝛿𝑊 𝛿𝑚
0= = + − ∆ℎ − ∆𝑒𝑐 − ∆𝑒𝑝  𝐐 = 𝐝.
̇ ∆𝐡
𝑑𝑡 𝛿𝑡 𝛿𝑡 𝛿𝑡

𝑄̇4−5 + 𝑄̇9−10 = 𝑑∆ℎ = 𝑑𝑐𝑝 (𝑇5 − 𝑇4 ) + 𝑑𝑐𝑝 (𝑇10 − 𝑇9 )

(𝑇5 − 𝑇4 ) + (𝑇10 − 𝑇9 ) = 0 (𝑒𝑞1)

b- Bilan entropique (2éme ppe) et transformation réversible

𝛿𝑄 𝑑𝑇
On a : 𝑑𝑆 = = 𝑐𝑝 = 0 (pas d’échange) à 𝑃 = 𝑐𝑡𝑒 et G.P
𝑇 𝑇

5 10
𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝑐𝑝 ∫ + 𝑐𝑝 ∫ =0
4 𝑇 9 𝑇
𝑇 𝑇10 𝑇 𝑇10 𝑇 𝑇10
𝐿𝑛 𝑇5 + 𝐿𝑛 = 0𝐿𝑛 𝑇5 × = 0 ⟹ 𝑇5 = (𝑒𝑞2)
4 𝑇9 4 𝑇9 4 𝑇9

𝑇5 𝑇9 𝑇5 − 𝑇9 𝑇5 − 𝑇9
(2) ⇔ = ⟹ 𝑒𝑡 (1) ⇔ =1
𝑇4 𝑇10 𝑇4 − 𝑇10 𝑇4 − 𝑇10

⟹ 𝑇5 = 𝑇9 𝑒𝑡 𝑇4 = 𝑇10

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2-Transformation dans les échangeurs sont irréversibles. Quelles sont les inégalités
satisfaites par 𝑻𝟓 et 𝑻𝟗 , on suppose que 𝑻𝟏𝟎 > 𝑻𝟒

𝑇10 =Température de sortie de canalisation 2

𝑇4 = Température d’entrée de canalisation 1

La transformation est irréversible,

le 1ére principe de la thermodynamique ne change pas donc : [(𝑇5 − 𝑇4 ) + (𝑇10 − 𝑇9 )] = 0 (éq1)

𝑇 𝑇10
2éme principe : 𝑑 𝐶𝑝 𝑙𝑛 𝑇5 + 𝑑 𝐶𝑝 𝑙𝑛
4 𝑇9

𝑇 𝑇10 𝑇10 𝑇 𝑇10

⟹ 𝑇5 × > 1 ( éq 2) ⟹ > 𝑇9 (éq 2’) et >1
4 𝑇9 𝑇4 5 𝑇4

alors dans (éq 1) : 𝑇10 − 𝑇4 =𝑇9 − 𝑇5

𝑇 𝑇 𝑇10 𝑇9
 𝑇4 ( 𝑇10 − 1)=𝑇5 (𝑇9 − 1) > 0 car : >1 ⟹ >1
4 5 𝑇4 𝑇5

𝑻 −𝑻 𝑻 −𝑻
3. On définit l’efficacité de l’échangeur 𝒆𝟏 =𝑻𝟓 −𝑻𝟒 canalisation 4-5 et 𝒆𝟐 = 𝑻𝟏𝟎−𝑻 𝟗
𝟗 𝟒 𝟒 𝟗
canalisation 9-10.

Montrer que 𝒆𝟏 = 𝒆𝟐 (cas réversible et irréversible)

𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔é𝑒
On définit : L’efficacité d’un échangeur thermique 𝑒=𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒

Donc transformation réversible :

𝑇 −𝑇 𝑇10 −𝑇9
Pour canal 1 : 𝑒1 = 𝑇5−𝑇4 et pour canal 2 : 𝑒2 =
9 4 𝑇4 −𝑇9

Pour transformation irréversible :

𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔é𝑒 𝑚𝑐 (𝑇 −𝑇 )

On définit par l’échangeur thermique : 𝑒1 = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é = 𝑝 5 4 = 𝑒2 < 1
𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔é𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑚𝑐 (𝑇 −𝑇 ) 𝑝 9 4

𝑒1 = 𝑒2 < 1 Efficacité de l’échangeur quelle que soit la transformation, réversible ou irréversible

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Partie B :propulsion d’un cargo (bateau (figure 5))

Le système comprend :

 1 réfrigèrent,
 1 échangeur,
 2 compresseurs BP.HP,
 2 turbines BP.HP,
 2 chambres de combustion (C.C)

Le gaz passe de 1 à 10 en RP.

𝑃 𝑃
On a : les rapports de pression (turbine) tel que : 𝑃6 =𝑃8 (les 2 turbines ont le même rapport de pression)
7 9

1) En utilisant les résultats de la partie 1 complétons le tableau suivant :

pts 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

𝑷(𝑷𝒂 𝟏𝟎𝟓 ) 1 2,15 2,15 5,7 5,7 5,7 2,39 2,39 1 1

𝑻(𝒌) 283 352,5 300 397 743 943 736 955 743 397

a- Cas idéal de fonctionnement rév.

𝑃6 𝑃
T5 = T9 et T4 = T10 (échangeur contre courant) et = 𝑃8
𝑃7 9

Calcul des pressions :

On a 𝑃1 = 1𝑏𝑎𝑟 = 𝑃10 = 𝑃9 (échangeur isobare)

Et 2 → 3 réfrigèrent isobare 𝑃2 = 𝑃3 = 2,15 .105 𝑃𝑎

4 → 5 échangeur isobare 𝑃4 = 𝑃5 et 𝑃5 = 𝑃6  𝑃4 = 𝑃5 = 𝑃6 = 5,14𝑏𝑎𝑟

𝑃6 𝑃
7 → 8 c. c isobare : On a = 𝑃8 𝑃7 = 𝑃8 ⟹ 𝑃7 2 = 𝑃6 𝑃9
𝑃7 9
⟹ 𝑃7 = 𝑃8 = √𝑃6 𝑃9 = 2,39𝑏𝑎𝑟

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Calcul des températures

1−𝛾
𝑃1 𝛾
1 → 2𝑖𝑠 comp adiab 𝑇2𝑖𝑠 = 𝑇1 (𝑃 ) = 352,2𝑘
2
1−𝛾
𝑃3 𝛾
3 → 4𝑖𝑠 comp adiab 𝑇4𝑖𝑠 = 𝑇3 (𝑃 ) = 397𝑘
4
1−𝛾
𝑃6 𝛾
4 → 7𝑖𝑠 détente adiab rev 𝑇7𝑖𝑠 = 𝑇6 (𝑃 ) = 736𝑘
7
1−𝛾
𝑃8 𝛾
8 → 9𝑖𝑠 détente adiab rev 𝑇9𝑖𝑠 = 𝑇8 (𝑃 ) = 743𝑘;
9
𝐓 −𝐓
b- Dans le cas réel irréversible et 𝐞𝟏 = 𝐞𝟐 = 𝐓𝟓 −𝐓𝟒
𝟗 𝟒

𝑇 −𝑇
Dans le cas réel : 𝑒1 = 𝑒2 = 𝑇5 −𝑇4 < 1 (échange irréversible)
9 4

Les pressions ne changent (pas de pertes de charge ∆𝑷 = 𝟎)

Les températures :
𝑇2𝑖𝑠 −𝑇1
1→2 compression 1 : 𝑇2 = 𝑇1 + avec 𝜂𝐶 =0.86,  A.N : 𝑇2 = 363𝐾
𝜂𝐶
𝑇4𝑖𝑠 −𝑇3
3→4 compression 2 : 𝑇4 = 𝑇3 + ,  A.N : 𝑇4 = 413K
𝜂𝐶
6→7 turbine 1 : 𝑇7 = 𝑇6+𝜂 𝑇 (𝑇7𝑖𝑠 − 𝑇6 ),  A.N : 𝑇7 = 761K
8→9 turbine 2: 𝑇9 = 𝑇8 +𝜂 𝑇 (𝑇9𝑖𝑠 − 𝑇8 ), A.N: 𝑇9 = 768K

Points 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

𝑷(𝟏𝟎𝟓 𝑷𝒂) 1 2,15 2,15 5,7 5,7 5,7 2,39 2,39 1 1

𝑻(𝒌) 283 363 300 413 6974 943 761 955 768 483

Calcul de 𝑻𝟓 et 𝑻𝟏𝟎 :
𝑇 −𝑇
𝑻𝟓 = ?, On a : 𝑒1 = 𝑒2 = 0.8 = 𝑇5 −𝑇4 ⟹𝑇5 = 𝑇4 + 0.8(𝑇9 − 𝑇4 )  A.N : 𝑇5 = 697k
9 4

𝑇10 −𝑇4
𝑻𝟏𝟎 = ?, Aussi 𝑒1 = 0.8 = A.N : 𝑇10 = 484K.
𝑇9 −𝑇4

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c- Traçons les cycles théorique et réel sur un même diagramme entropique (T,S)

2- Calcul des chaleurs et travaux massiques échangés dans les différentes étapes du cycle.

a- W12 , W’12 , W34 et W’34

Travail théorique et réel du compresseur HP: W12 , W’12

W’c12is= cp(T2is – T1) = 69kj/kg d’air et cp = 1kj/kgk

𝑊𝑐𝑖𝑠 69
Wc12 = = 0,86 = 80 kj/kg
𝜂𝑐

Travail théorique et réel du compresseur BP : W34 et W’34

W’c34is = cp(T4is – T3) = 97 kj/kg

Wc34 = cp(T4-T3) = 113kj/kg

b- W67 , W’67 , W89 , W’89

Travail théorique et réel de la turbine (1) : W67 , W’67

W’T 67is = cp ( T7is – T6 ) = -207 kj/kg

WT67 = 𝜂𝑡 W67is = cp ( T7 – T6) = -182kj/kg

Travail théorique et réel de la turbine (2) : W89 , W’89

W89is = cp (T9is – T8) = -211 kj/kg

W89 = cp (T9 – T8) = 𝜂𝑡 W89is = -187 kj/kg

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C- q56 = ? et q78 = ? Pour les chambres de combustion

q théorique réel de la CC 1

Q56 = cp ( T6 - T5 ) = 200kj/kg

Q56is = cp ( T6is - T5 ) = 246 kj/kg

q théorique réel de la CC 2

Q78 = cp ( T8 – T7 ) = 197 kj/kg

Q78is = cp ( T8is – T7 ) = 219 kj/kg

3-a définissons et déterminons le rendement global 𝝆 du système de propulsion

|𝑊𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 |
𝜂𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 =
𝑄𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒

|𝑊𝑢 𝑟é𝑒𝑙 | = |𝑊𝑇1 | + |𝑊𝑇2 | − 𝑊𝑐𝑜𝑚𝑝1 − 𝑊𝑐𝑜𝑚𝑝2

detente - compression
(𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 < 0 𝑒𝑡 𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 > 0)

𝑞𝑐𝑜𝑚𝑏 = 𝑞𝑐𝑜𝑚𝑏 (𝑐ℎ1) + 𝑞𝑐𝑜𝑚𝑏 (𝑐ℎ2) = 𝑞56 + 𝑞78

182 + 187 − 80 − 113

𝜂𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 = = 0,447
200 + 194
𝜂𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 = 44,7%

b- On veut obtenir une puissance de 3000KW au niveau de l’hélice.

𝝏𝒎
Calculons D = = débit massique du gaz dans le circuit
𝝏𝒕

On a : la puissance utile Pu = 3000 Kw

𝜕𝑊 𝜕𝑚
Et le travail massique w = 𝜕𝑚 (kJ/kg) et d = (kg/s)
𝜕𝑡

𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑚
Et 𝑃𝑈 = = 𝜕𝑚 =w×d
𝜕𝑡 𝜕𝑡

𝑃𝑈
⟹d=
𝑤
3000
d= = 17 kg/s
176

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