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Définitions mathématiques

1. Ensembles de nombres et intervalles

Nombres entiers naturels


Un nombre entier naturel est un nombre entier supérieur ou égal à 0.
L’ensemble des nombres entiers naturels est noté ℕ.
ℕ = {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; … . }

Exemples :
4∈ℕ
−2 ∉ ℕ

Nombres entiers relatifs


Un nombre entier relatif est un nombre qui est positif ou négatif.
L’ensemble des nombres entiers relatifs est noté ℤ.
ℤ = {… ; −3 ; −2 ; −1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; … }

Exemples :
−2 ∈ ℤ
5∈ℤ
0,33 ∉ ℤ

Nombres décimaux
Un nombre décimal peut s’écrire avec un nombre fini de chiffres après la
virgule.
L’ensemble des nombres décimaux est noté 𝔻.
𝑎
𝔻 = { 𝑛 , 𝑎 ∈ ℤ 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ}
10

Exemples :
0,56 ∈ 𝔻
3∈𝔻
1
∉𝔻
3
3
∈𝔻
4
Remarque :
Un nombre décimal peut toujours s’écrire sous la forme de la fraction d’un
entier et d’un puissance de 10.
236 236
Par exemple : 2,36 = =
100 102

Nombres rationnels
𝑎
Un nombre rationnel peut s’écrire sous la forme d’un quotient avec 𝑎 un
𝑏
entier et 𝑏 un entier non nul.
L’ensemble des nombres rationnels est noté ℚ.
𝑎
ℚ = { , 𝑎 ∈ ℤ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℕ∗ }
𝑏

Exemples :
1
∈ℚ
3
4∈ℚ
−4,8 ∈ ℚ
√2 ∉ ℚ

Nombres réels
Un nombre réel est un nombre rationnel ou irrationnel.
L’ensemble des nombres réels est noté ℝ.
C’est un intervalle qui peut se noter ] − ∞ ; +∞[.
Un nombre est réel s’il est l’abscisse d’un point d’une droite graduée appelée
la droite des réels.
C’est l’ensemble de tous les nombres utilisés en classe de Seconde.

Exemples
1
2, 0, −5, 0.67, , √3 𝑜𝑢 𝜋 appartiennent à ℝ.
3

On a : ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝔻 ⊂ ℚ ⊂ ℝ.
Intervalles :

Réunion et intersections de deux intervalles :


L’intersection de deux ensembles 𝐼 et 𝐽, notée 𝐼 ∩ 𝐽, est l’ensemble des
éléments qui appartiennent à 𝐼 et à 𝐽.
La réunion de deux ensembles 𝐼 et 𝐽, notée 𝐼 ∪ 𝐽, est l’ensemble des
éléments qui appartiennent à 𝐼 ou à 𝐽.
La valeur absolue d’un nombre 𝐴 est égal au nombre 𝐴 si 𝐴 est positif, et au
nombre −𝐴 si 𝐴 est négatif.
La valeur absolue de 𝐴 se note |𝐴|.
𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
|𝑥| = {
−𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
La valeur absolue d’un nombre réel est donc sa valeur numérique considérée
sans tenir compte de son signe. On peut la comprendre comme sa distance à
zéro.

Soient 𝐴 et 𝐵 deux points d’abscisses respectives 𝑎 et 𝑏 sur une droite


graduée.
La distance entre les points 𝐴 et 𝐵 est le nombre |𝑎 − 𝑏|.

Propriétés :
|𝑥| ≥ 0
|−𝑥| = |𝑥|
√𝑥 2 = |𝑥|
|𝑥| = 0 ⇔ 𝑥 = 0
|𝑥𝑦| = |𝑥| × |𝑦|
𝑥 |𝑥|
| | = |𝑦|
𝑦
pour 𝑦 ≠ 0

Propriété de l’inégalité triangulaire :


|𝑥 + 𝑦| = |𝑥| + |𝑦|

Définition :
La fonction valeur absolue est définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = |𝑥|.
Propriété :
La fonction valeur absolue est strictement décroissante sur l’intervalle ] −
∞ ; 0] et strictement croissante sur l’intervalle [0 ; +∞[.

Calcul numérique et littéral :

Pour tous les nombres réels 𝑎 et 𝑏 :


(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
(𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
(𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏) = 𝑎2 − 𝑏 2

Pour tout nombre réel positif 𝑎, on a :


2
(√𝑎) = 𝑎
Le carré « annule » la racine.
√𝑎2 = |𝑎|
Pour tous réels 𝑎 et 𝑏 positifs :
√𝑎𝑏 = √𝑎 × √𝑏
𝑎 √𝑎
si 𝑏 ≠ 0 : √ =
𝑏 √𝑏

√𝑎 + 𝑏 ≤ √𝑎 + √𝑏
Résolution d’équations, d’inéquations et de systèmes
Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′ , 𝑏 ′ et 𝑐′ des réels.
Un système de deux équations linéaires à deux inconnues 𝑥 et 𝑦 est de la
forme :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
{ ′
𝑎 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′

Résoudre un système linéaire de deux équations à deux inconnues 𝒙 et 𝒚


revient à déterminer tous les couples (𝒙 ; 𝒚) qui vérifient les deux équations
en même temps.
On cherche à résoudre le système suivant d’inconnues 𝑥 et 𝑦 :
2𝑥 + 3𝑦 = 8
{
3𝑥 − 2𝑦 = −1
Il existe deux méthodes pour résoudre des systèmes :
la méthode par combinaisons linéaires et la méthode par substitution

Méthode 1 : par combinaisons linéaires


• En multipliant chacune des deux équations par un nombre adéquat, on
égalise les coefficients de l’une des inconnues dans chaque équation.
(2𝑥 + 3𝑦) × 3 = 8 × 3 6𝑥 + 9𝑦 = 24
{ ⇔{
(3𝑥 − 2𝑦) × 2 = (−1) × 2 6𝑥 − 4𝑦 = −2

• On soustrait l’une des deux équations à l’autre. Ainsi, on obtient une


équation ne comportant plus qu’une seule inconnue.
6𝑥 + 9𝑦 − (6𝑥 − 4𝑦) = 24 − (−2)

• On résout l’équation ainsi obtenue.


13𝑦 = 26 d’où 𝑦 = 2

• On reporte la valeur trouvée dans l’une des deux équations de départ et


on résout l’équation ainsi obtenue.
Puisque 2𝑥 + 3𝑦 = 8, alors 2𝑥 = 8 − 3𝑦 = 8 − 6 = 2, d’où 𝑥 = 1.

• La solution du système est donc le couple (1 ; 2).


Méthode 2 : par substitution
On utilise l'une des équations pour exprimer l'une des inconnues en fonction de
l'autre. Ensuite, dans l'autre équation on remplace cette inconnue par
l'expression trouvée. On obtient une équation à une inconnue que l'on sait
résoudre. On en déduit ensuite la valeur de la deuxième inconnue.

• À l’aide de l’une des deux équations, on exprime l’une des deux inconnues
en fonction de l’autre.
La première équation peut s’écrire 𝑥 = 4 − 1,5𝑦

• On remplace, dans la deuxième équation, cette inconnue par l’expression


obtenue.
3(4 − 1,5𝑦) − 2𝑦 = −1, c’est-à-dire 12 − 6,5𝑦 = −1.

• On obtient ainsi une équation, à une seule inconnue, que l’on résout.
On obtient 𝑦 = 2.

• On reporte la valeur obtenue à l’étape précédente dans l’une des deux


équations. On obtient alors une nouvelle équation à une inconnue, que l’on
résout pour obtenir la valeur de la deuxième inconnue.
En reportant dans la première équation, on obtient 2𝑥 + 6 = 8, d’où 𝑥 = 1.

• La solution du système est donc le couple (1 ; 2).

Fonctions : généralités et variations

Une fonction 𝑓 définie sur 𝒟 associe, à chaque réel 𝑥 ∈ 𝒟, un unique réel 𝑦,


noté 𝑓(𝑥).
Il y a trois principaux modes de définitions d’une fonction 𝑓.
• son expression 𝑓(𝑥) en fonction de 𝑥
• son tableau de valeurs
• sa courbe représentative 𝐶𝑓 : ensemble de points 𝑀(𝑥 ; 𝑓(𝑥)) ;
Définition :
𝑓 est une fonction définie sur un intervalle 𝐼.
Dire que 𝑓 est croissante sur 𝐼 signifie que pour tous réels 𝑎 et 𝑏 de 𝐼, si 𝑎 ≤
𝑏 alors 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏).
On dit qu’une fonction croissante conserve l’ordre.

Dire que 𝑓 est décroissante sur 𝐼 signifie que pour tous réels 𝑎 et 𝑏 de 𝐼, si
𝑎 ≤ 𝑏 alors 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏).

Dire que 𝑓 est constante sur 𝐼 signifie que pour tous réels 𝑎 et 𝑏 de 𝐼, on a
𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏).
Une fonction monotone sur 𝐼 est une fonction soit croissante sur 𝐼, soit
décroissante sur 𝐼.

Définition :
𝑓(𝑎) est la valeur du maximum de 𝑓 sur 𝐼, signifie : pour tout nombre réel 𝑥
de 𝐼, on a 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑎).
Définition :
𝑓(𝑏) est la valeur du minimum de 𝑓 sur 𝐼, signifie : pour tout nombre réel 𝑥
de 𝐼, on a 𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(𝑏).
Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies sur ensemble 𝒟, 𝑘 est un réel.
Graphiquement, les solutions de :
• 𝑓(𝑥) ≥ 𝑘 sont les abscisses des points 𝐶𝑓 dont l’ordonnée est supérieure
ou égale à 𝑘.
• 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) sont les points d’intersection de 𝐶𝑓 et 𝐶𝑔 .
• 𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥) sont les abscisses des points de 𝐶𝑓 situés au-dessus ou sur 𝐶𝑔 .

Soit la fonction affine 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑚𝑥 + 𝑝.


• 𝑚 s’appelle le coefficient directeur,
• 𝑏 s’appelle l’ordonnée à l’origine.

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