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Test de cours [Mathématiques]

13 décembre 2022 | @la_cognition


Application de la dérivation/Convexité + Arithmétique

Analyse :
Applications de la dérivation :
Théorème
Lien entre signe de la dérivée et sens de variation de la fonction
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼 :
• 𝑓 est croissante sur 𝐼 si et seulement si pour tout 𝑥 de 𝐼, 𝑓′(𝑥) ≥ 0
• 𝑓 est décroissante sur I si et seulement si pour tout 𝑥 de 𝐼, 𝑓′(𝑥) ≤ 0
*On peut décomposer encore un peu plus les deux points du théorème précédent.

Propriété
Lien entre signe de la dérivée et la stricte monotonie
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼 :
• 𝑓 est strictement croissante sur 𝐼 si et seulement si pour tout 𝑥 de 𝐼,
𝑓 ′ (𝑥 ) > 0
• 𝑓 est strictement décroissante sur I si et seulement si pour tout 𝑥 de 𝐼,
𝑓 ′ (𝑥 ) < 0
• 𝑓 est constante sur I si et seulement si pour tout 𝑥 de 𝐼, 𝑓 ′ (𝑥 ) = 0

Propriété
Lien entre signe de la dérivée et la stricte monotonie (2)
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼. 𝑓 est strictement
croissante sur 𝐼 si 𝑓′ est strictement positive sur 𝐼, sauf éventuellement
sur un nombre fini de valeurs où elle s’annule.
Définition
Extremum d’une fonction
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle 𝐼 et 𝑎 un réel de cet
intervalle :
• 𝑓 admet un maximum en 𝑎 sur 𝐼 lorsque, pour tout 𝑥 appartenant à 𝐼,
𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑎). Le maximum vaut 𝑓(𝑎) et est atteint en 𝑎.
• 𝑓 admet un minimum en 𝑎 sur 𝐼 lorsque, pour tout 𝑥 appartenant à 𝐼,
𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(𝑎). Le minimum vaut 𝑓(𝑎) et est atteint en 𝑎.
Un extremum est un maximum ou un minimum.
*La recherche des extrema est liée au calcul différentiel, grâce notamment au
théorème suivant.

Définition
Extremum local d’une fonction
Soit 𝑓 une fonction définie sur un ensemble 𝐷, 𝑓 admet un maximum
local s’il existe un intervalle ouvert ]𝑎 ; 𝑏[ inclus dans 𝐷 et contenant
𝑚 ∈ 𝐷 et que pour tout 𝑥 ∈ ]𝑎 ; 𝑏[, 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑚). 𝑓(𝑚) est alors un
maximum local.

Théorème
Lien entre extremum et dérivation
Soit une fonction 𝑓 définie et dérivable sur un intervalle ouvert 𝐼 :
𝑓 admet un extremum local en un réel 𝑐 de 𝐼 si et seulement si 𝑓′
s’annule et change de signe en 𝑐.

*Si la dérivée s’annule mais ne change pas de signe sur l’intervalle donné, cela
signifie que la fonction ne change pas de sens de variation ; dans ce cas, soit il n’y a
pas d’extremum, soit l’extremum sera atteint en une borne de l’intervalle.

Convexité d’une fonction :


Définition
Définition graphique de la notion de convexité (cordes)
La fonction 𝑓 est convexe, si sa courbe représentative est entièrement
située en-dessous de ses cordes.
La fonction 𝑓 est concave, si sa courbe représentative est entièrement
située au-dessus de ses cordes.

Définition
Définition graphique de la notion de convexité (tangentes)
La fonction 𝑓 est convexe, si sa courbe représentative est entièrement
située au-dessus de chacune de ses tangentes.
La fonction 𝑓 est concave, si sa courbe représentative est entièrement
située en-dessous de chacune de ses tangentes.

Définition
Une fonction 𝑓 est convexe sur un intervalle 𝐼 si, pour tous 𝑥 et 𝑦 de 𝐼,
pour tout 𝑡 de [0 ; 1] :
𝒇(𝒕𝒙 + (𝟏 − 𝒕)𝒚) ≤ 𝒕𝒇(𝒙) + (𝟏 − 𝒕)𝒇(𝒚)
*Lorsque l’inégalité est stricte (avec 𝑥 différent de 𝑦 et 𝑡 dans ]0 ; 1[), on parle de
fonction strictement convexe. Mathématiquement, on a :
∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼 2 , 𝑥 ≠ 𝑦, ∀𝑡 ∈ ]0 ; 1[, 𝑓(𝑡𝑥 + (1 − 𝑡)𝑦) < 𝑡𝑓(𝑥) + (1 − 𝑡)𝑓(𝑦)

Une fonction 𝑓 est concave sur un intervalle 𝐼 si −𝑓 est convexe, c’est-à-


dire si pour tous 𝑥 et 𝑦 de 𝐼, pour tout 𝑡 de [0 ; 1] :

𝒇(𝒕𝒙 + (𝟏 − 𝒕)𝒚) ≥ 𝒕𝒇(𝒙) + (𝟏 − 𝒕)𝒇(𝒚)

Définition
Dérivée seconde
Soit 𝐼 un intervalle ; 𝑓 est une fonction définie et dérivable sur 𝐼 ; 𝑓′ est
sa dérivée.
Si la fonction 𝑓′ est dérivable sur 𝐼, on note 𝑓′′ (« 𝑓 seconde ») sa
dérivée.
𝑓′′ est aussi appelée dérivée seconde de la fonction 𝑓.

Théorème
Soit 𝐼 un intervalle et 𝑓 une fonction deux fois dérivable sur 𝐼 :
𝑓 est convexe si et seulement si 𝑓′ est croissante sur 𝐼.
𝑓 est convexe si et seulement si 𝑓′′ est positive sur 𝐼.

𝑓 est concave si et seulement si 𝑓′ est décroissante sur 𝐼.


𝑓 est concave si et seulement si 𝑓′′ est négative sur 𝐼.

Définition :
Point d’inflexion
Soit 𝐼 un intervalle et 𝑓 une fonction définie et dérivable sur 𝐼, de
représentation graphique 𝒞𝑓 . Soit un point 𝐴 ∈ 𝒞𝑓 .
Le point 𝐴 est un point d’inflexion pour la courbe 𝒞𝑓 lorsque la courbe
𝒞𝑓 traverse sa tangente en 𝐴.
En l’abscisse du point 𝐴, la fonction 𝑓 passe de concave à convexe, ou
l’inverse.

Théorème :
Point d’inflexion et dérivée seconde
Soit 𝐼 un intervalle et 𝑓 une fonction définie et deux fois dérivable sur 𝐼,
de représentation graphique 𝒞𝑓 . Soit un point 𝐴 ∈ 𝒞𝑓 .
𝐴 est un point d’inflexion pour 𝒞𝑓 si et seulement si 𝑓′′ s’annule en
changeant de signe en 𝑥𝐴 .

Propriété :
Inégalité de convexité
Si 𝑓 est convexe sur un intervalle 𝐼, quels que soient les éléments 𝑎 et 𝑏
de 𝐼 :
𝒂+𝒃 𝒇(𝒂) + 𝒇(𝒃)
𝒇( )≤
𝟐 𝟐
Si 𝑓 est concave sur un intervalle 𝐼, quels que soient les éléments 𝑎 et 𝑏
de 𝐼 :
𝒂+𝒃 𝒇(𝒂) + 𝒇(𝒃)
𝒇( )≥
𝟐 𝟐
Arithmétique :
Arithmétique :
Branche des mathématiques qui s’intéresse aux propriétés des nombres
entiers.
C'est un terme assez ancien, qui n'est plus aussi populaire que par le
passé ; les mathématiciens actuels préfèrent parler de « théorie des
nombres ».

Définition
Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs.
𝑎 divise 𝑏 s’il existe un entier relatif 𝑘 tel que 𝑏 = 𝑘𝑎.
On dit également :
- 𝑎 est un diviseur de 𝑏,
- 𝑏 est divisible par 𝑎,
- 𝑏 est un multiple de 𝑎.

Notation : 𝑎 divise 𝑏 se note : 𝑎|𝑏

Remarques
Tout entier relatif non nul divise 0.
1 divise tous les entiers.
Tout entier 𝑎 différent de 1 possède au moins 4 diviseurs : 1, −1, 𝑎, −𝑎.
Tout entier différent de 0 possède au plus 2𝑎 diviseurs compris entre
−𝑎 et 𝑎.

Propriété
Transitivité
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois entiers relatifs.
Si 𝑎 divise 𝑏 et 𝑏 divise 𝑐 alors 𝑎 divise 𝑐.

Propriété
Combinaisons linéaires
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois entiers relatifs.
Si 𝑐 divise 𝑎 et 𝑏 alors 𝑐 divise 𝑚𝑎 + 𝑛𝑏 où 𝑚 et 𝑛 sont deux entiers
relatifs.

Théorème
Théorème de la division euclidienne
Soient 𝑎 un entier relatif et 𝑏 un entier naturel non nul.
Il existe un unique couple d’entiers (𝑞 ; 𝑟) tel que 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 avec 0 ≤
𝑟 < 𝑏, 𝑞 ∈ ℤ, 𝑟 ∈ ℕ.
Propriété
Le nombre d’entiers compris entre 𝑝 et 𝑛 (𝑝 ≤ 𝑛), bornes comprises, est
égal à 𝑛 − 𝑝 + 1.

Définition
Congruences
Soit 𝑛 un entier naturel non nul.
Deux entiers 𝑎 et 𝑏 sont congrus modulo 𝑛 lorsque 𝑎 − 𝑏 est divisible
par 𝑛. On note 𝑎 ≡ 𝑏[𝑛].

Propriété
Congruences
Soit 𝑛 un entier naturel non nul.
Deux entiers 𝑎 et 𝑏 sont congrus modulo 𝑛, si et seulement si, la division
euclidienne de 𝑎 par 𝑛 a le même reste que la division euclidienne de 𝑏
par 𝑛.

Propriétés
Congruences (opérations)
Soit 𝑎, 𝑏, 𝑎′ et 𝑏 ′ des nombres relatifs tels que 𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] et 𝑎′ ≡ 𝑏 ′ [𝑛]
alors on a :
𝑎 + 𝑎′ ≡ 𝑏 + 𝑏′[𝑛]
𝑎 − 𝑎 ′ ≡ 𝑏 − 𝑏 ′ [𝑛 ]
𝑎 × 𝑎 ′ ≡ 𝑏 × 𝑏 ′ [𝑛 ]
𝑎𝑝 ≡ 𝑏 𝑝 [𝑛] avec 𝑝 ∈ ℕ
Algèbre :

Définition
Fonction polynôme de degré 2
Une fonction polynôme de degré 2 est une fonction définie sur ℝ dont
l’expression algébrique peut être mise sous la forme : 𝑓 (𝑥 ) = 𝑎𝑥 2 +
𝑏𝑥 + 𝑐, avec 𝑎 ≠ 0.
Les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont appelés coefficients de la fonction polynôme.
L’expression 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 est la forme développée de 𝑓, appelée aussi
trinôme du second degré.

Propriété
Forme canonique
Toute fonction polynôme de degré 2 (de forme développée 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 +
𝑏
𝑐) admet une écriture de la forme : 𝑎(𝑥 − 𝛼)2 + 𝛽, où 𝛼 = − et 𝛽 =
2𝑎
𝑓(𝛼). Cette écriture est la forme canonique de la fonction polynôme.

Définition
Équation du second degré
Une équation du second degré est une équation de la forme 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 +
𝑐 = 0 où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des réels avec 𝑎 ≠ 0.
Une solution de cette équation est appelée racine du trinôme 𝑎𝑥 2 +
𝑏𝑥 + 𝑐.

Définition
Racine d’un polynôme
On appelle racine d’un polynôme 𝑃, toute solution de l’équation 𝑃(𝑥 ) =
0.
Lorsque −2, −1, 0, 1 et 2 sont racines, on parle de racine évidente.

Propriété
Soit une équation du second degré 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0. Si 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont
des entiers, une racine entière est un diviseur de 𝑐.

Propriété
Factorisation du trinôme
Soit 𝑓(𝑥 ) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ≠ 0 un trinôme du second degré.
Si le discriminant du trinôme est strictement positif (Δ > 0), 𝑓(𝑥 ) =
𝑎(𝑥 − 𝑥1 )(𝑥 − 𝑥2 ) où 𝑥1 et 𝑥2 sont les racines du trinôme.
Si le discriminant du trinôme est nul (Δ = 0), 𝑓(𝑥 ) = 𝑎(𝑥 − 𝑥0 )2 , où
𝑥0 est la racine du trinôme (on parle de racine double).
Si le discriminant du trinôme est strictement négatif (Δ < 0), alors 𝑓(𝑥 )
ne se factorise pas.
Propriété
Discriminant
On appelle discriminant du trinôme 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐, le nombre réel, noté
Δ, égal à 𝑏 2 − 4𝑎𝑐.

Propriété
Résolution de l’équation
Soit Δ le discriminant du trinôme 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐.
Si Δ < 0 : L’équation 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 n’a pas de solution réelle.
Si Δ = 0 : L’équation 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 a une unique solution : 𝑥0 =
𝑏

2𝑎
Si Δ > 0 : L’équation 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 a deux solutions distinctes
−𝑏−√Δ −𝑏+√Δ
𝑥1 = et 𝑥2 =
2𝑎 2𝑎

Théorème
Relation coefficients-racines
Si le trinôme 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 admet deux racines distinctes ou
𝑏
confondues, alors leur somme 𝑆 et leur produit 𝑃 vérifient : 𝑆 = − et
𝑎
𝑐
𝑃=
𝑎

Propriété
Soient 𝑥1 et 𝑥2 deux réels.
Leur somme est 𝑆 et leur produit 𝑃 si et seulement si 𝑥1 et 𝑥2 sont
solutions de l’équation. Dans ce cas 𝑥1 et 𝑥2 sont les solutions de
l’équation 𝑥 2 − 𝑠𝑥 + 𝑝 = 0.
Définition
Discriminant réduit
Lorsque 𝑏 est un nombre pair, pour simplifier les calculs, on introduit
parfois le discriminant réduit.
Soit l’équation 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 avec 𝑏 un entier pair. On pose 𝑏 =
𝑏
2𝑏′, soit 𝑏 ′ = ∈ ℤ. Le discriminant réduit, noté Δ′, vaut Δ′ = 𝑏 ′2 −
2
𝑎𝑐.

Propriété
Sens de variation
Si 𝑎 > 0, 𝑓 est strictement décroissante sur ] − ∞ ; 𝛼], puis strictement
croissante sur [𝛼 ; +∞[
Si 𝑎 < 0, 𝑓 est strictement croissante sur ] − ∞ ; 𝛼], puis strictement
décroissante sur [𝛼 ; +∞[

Propriété
Extremum d’un trinôme
Tout trinôme du second degré défini par 𝑓(𝑥 ) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 admet
𝑏
un extremum atteint en 𝑥 = −
2𝑎

Propriété
Signe du trinôme
Soit 𝑓 un trinôme du second degré défini par 𝑓 (𝑥 ) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
Dans le cas où Δ > 0, le trinôme est du signe de 𝑎 sur ] − ∞ ; 𝑥1 [ et sur
]𝑥2 ; +∞[, et du signe contraire de 𝑎 sur ]𝑥1 ; 𝑥2 [
Dans le cas où Δ = 0, le trinôme est du signe de 𝑎 pour tout réel 𝑥 ≠ 𝑥0
et le trinôme s’annule pour 𝑥 = 𝑥0 .
Dans le cas où Δ < 0, pour tout réel 𝑥, le trinôme est du signe de 𝑎.
Probabilités :

Définition
Probabilité conditionnelle
Soit 𝐴 et 𝐵 deux événements de l’univers Ω, avec 𝐴 de probabilité non
nulle (𝑝(𝐴) ≠ 0).
La probabilité conditionnelle de 𝐵 sachant 𝐴 (probabilité que
l’événement 𝐵 soit réalise sachant que l’événement 𝐴 est réalisé) est le
nombre noté 𝑝𝐴 (𝐵) défini par :
𝑝(𝐴 ∩ 𝐵)
𝑝𝐴 (𝐵) =
𝑝(𝐴)

Définition
Partition d’un univers
Soit 𝑛 un entier naturel, 𝑛 ≥ 2, on dit que 𝑛 événements 𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑛 forment une
partition de l’univers ou système complet d’événements si :
Pour tout 𝑖, 𝐴𝑖 ≠ ∅
Pour tout 𝑖, 𝑗 avec 𝑖 ≠ 𝑗, 𝐴𝑖 ∩ 𝐴𝑗 = ∅, les événements sont incompatibles 2 à 2.
𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ … ∪ 𝐴𝑛 = Ω

Propriété
Probabilités totales
Soit 𝐴1 , 𝐴2 … 𝐴𝑛 un système complet d’événements (partition de
l’univers), tous de probabilité non nulle. Soit 𝐵 un événement.
𝑃(𝐵) = 𝑃𝐴1 (𝐵) × 𝑃(𝐴1 ) + 𝑃𝐴2 (𝐵) × 𝑃(𝐴2 ) + ⋯ + 𝑃𝐴𝑛 (𝐵) × 𝑃(𝐴𝑛 )
= 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴1 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴2 ) + ⋯ + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴𝑛 )
𝑃(𝐵) = ∑ 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴𝑛 ) = ∑ 𝑃(𝐴𝑛 )𝑃𝐴𝑛 (𝐵)
𝑛 𝑛

Cette formule permet de calculer la probabilité d’un événement B en le décomposant


suivant un système complet d’événements.
Définition
Événements indépendants
Deux événements 𝐴 et 𝐵 de probabilité non nulle sont dits indépendants
si et seulement si l’une des deux égalités suivantes est vérifiée :
𝑝𝐴 (𝐵) = 𝑝(𝐵)
ou : 𝑝𝐵 (𝐴) = 𝑝(𝐴)

Propriété
Événements indépendants
Deux événements 𝐴 et 𝐵 de probabilité non nulle sont indépendants si
et seulement si 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑝(𝐴) × 𝑝(𝐵).
Si deux événements 𝐴 et 𝐵 sont indépendants, alors il en est de même :
pour les événements 𝐴̅ et 𝐵,
pour les événements 𝐴 et 𝐵̅,
pour les événements 𝐴̅ et 𝐵̅.

Suites numériques :

Définition
Soit 𝑛0 un entier naturel.
Une suite numérique est une fonction définie pour tout entier supérieur
ou égal à 𝑛0 et à valeurs dans ℝ. Elle se note 𝑢 ou (𝑢𝑛 ) ou (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ .

Définition
Une suite est sous forme explicite si pour tout 𝑛 ∈ ℕ, on peut calculer
directement le terme 𝑢𝑛 .

Propriété
Une suite (𝑢𝑛 ) est croissante à partir d’un certain rang 𝑛0 ∈ ℕ si pour
tout 𝑛 ≥ 𝑛0 , 𝑢𝑛 ≤ 𝑢𝑛+1 .
Propriété
Soit (𝑢𝑛 ) une suite définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ par 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛) où 𝑓 est une
fonction de ℝ+ dans ℝ.
Si 𝑓 est croissante sur ℝ+ alors (𝑢𝑛 ) est croissante.
Si 𝑓 est décroissante sur ℝ+ , alors (𝑢𝑛 ) est décroissante.

Propriété
𝑢
Soit (𝑢𝑛 ) une suite strictement positive. Si pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛+1 ≥ 1,
𝑢𝑛
alors (𝑢𝑛 ) est croissante.
𝑢
Si pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛+1 ≤ 1, alors (𝑢𝑛 ) est décroissante.
𝑢𝑛

Définition
Suite arithmétique
Une suite (𝑢𝑛 ) est arithmétique si et seulement si il existe un réel 𝑟 tel
que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ : 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑟. Le nombre 𝑟 est appelé raison
de la suite (𝑢𝑛 ).

Propriété
Somme de termes consécutifs
Soit (𝑢𝑛 ) une suite arithmétique. La formule suivante donne la somme
des termes consécutifs :
𝑺 = (𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬)
(𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 + 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)
×
𝟐
Propriété
Soit un entier naturel 𝑛 non nul.
Alors la somme des 𝑛 premiers entiers non nuls est :
𝒏(𝒏 + 𝟏)
𝟏 +𝟐+ 𝟑+⋯+𝒏 =
𝟐
Définition
Suite géométrique
Une suite (𝑢𝑛 ) est géométrique si et seulement si il existe un réel 𝑞 tel
que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 × 𝑞. Le nombre 𝑞 est appelé raison
de la suite (𝑢𝑛 ).

Définition
La suite (𝑢𝑛 ) est majorée par 𝑀 ∈ ℝ si pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 𝑀.
La suite (𝑢𝑛 ) est minorée par 𝑚 ∈ ℝ si pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≥ 𝑚.
La suite (𝑢𝑛 ) est bornée si elle est majorée et minorée.

Définitions et propriétés fréquentes :


Inégalité triangulaire :
Pour tout (𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , on a :
|𝒙 + 𝒚| ≤ |𝒙| + |𝒚|

Formule :
𝒙𝒏 − 𝒚𝒏 = (𝒙 − 𝒚)(𝒙𝒏−𝟏 + 𝒙𝒏−𝟐 𝒚 + ⋯ + 𝒙𝒚𝒏−𝟐 + 𝒚𝒏−𝟏 )

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