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Si l'homme est qualifié être de raison, de par sa capacité a être rationnel, Spinoza nous dis

également que «l'homme est un être de désir. »(L’éthique) Ce qui signifie que l’homme est un être
qui supporte un manque et qui grâce au désir, moteur de sa volonté, cherchera à combler ce
manque.

Le désir, du latin « desiderare », est un état d’esprit dans lequel se trouve l’homme lorsque l’objet
de son désir n’est pas réalisé et qu’il souhaite satisfaire son envie.
La misère quand a elle est un état dans se trouve l’individue lorsqu’il est confronté à l’indigence.
Ainsi si l’on admet que le désir est un manque qui répond à la misère on se trouve confronté à une
situation où intervienne à la fois une forme d’indigence mais aussi une volonté réelle de satisfaire
cette envie.

A cet effet le désir est il donc un caractéristique qui nous permet d’identifier le malheur ? Nous
verrons que le désir

Le désir est par définition naît d’un manque, ce manque peut avoir plusieurs origine : un manque
matériel, le désir de posséder un objet ou des richesse, un manque social, le désir de tisser des liens
avec des individus qu’ils soient affectif ou amicaux, le désir de reconnaissance qui passerais par
l’élévation sociale de l’individue, par le fait qu’il soit reconnue ou valoriser. Il convient également
de différencier besoin et désir. Le besoin est primaire, il dépend du corps : dormir, se nourrir, se
reproduire, et il trouve sa satisfaction dans un acte, un objet ou une situation précise. Le désir à pour
foyer l’imagination et non la réalité. Contrairement au besoin physique, le désir nécessitera que
l’homme se projette et se représente l’objet de son désir et ce malgré son absence. Le désir à donc a
donc pour origine une souffrance, un sentiment de privation, et il incitera l’individue à la soulager
via la satisfaction de son envie sous peine de frustration, qui est une misère de l’homme. Ce
sentiment de frustration est d’autant plus possible de par le caractère insatiable du désir. L’arrivé
systématique d’un nouveau désir dés le sentiment de satisfaction du désir passé, étant une nouvelle
possibilité d’être déçu et donc de mené l’individue à la frustration. Sartre nous dis que « le désir lui
même est voué a l’échec » (L’être et le néant), en somme nous serions condamné, par le passage
incessant d’un désir à un autre, à l’ennuie et la déception

Donc si l’accomplissement de ses désir n’est qu’un moyens de se libérer de la douleur du manque
de l’objet de sa convoitise, et par la même occasion, l’opportunité de ressentir une satisfaction, l’on
pourrais s’interroger sur le rôle du désir dans le bonheur ou la misère de l’homme
Le bonheur est un état de quiétude, de bien être et de plénitude durable. Le désir de par son
caractère illimité s’oppose a cette vision du bonheur. Tenter d’être heureux en satisfaisant tout ses
désir reviendrais a courir derrière le bonheur sans jamais pouvoir l’atteindre. Les désirs sont trop
multiple est varié pour pouvoir être tous satisfait. Il existe une disproportion trop importante entre la
multiplication des désir et les moyens dont les individues dispose pour les satisfaire, ceci est
d’autant plus vrais dans la société de consommation.

De plus, considérant le fait que l’homme est un être de désir, l’homme cherchera naturellement et
systématiquement a satisfaire ses désir de maniéré consciente ou non. Il n’est pas libre de ne pas
aller dans le sens de ses désirs, il est voué à chercher l’accomplissement de ses désir. Il ne saisis pas
sa liberté, étant soumis à ses désir, il ne l’éprouve pas. Ce qui là aussi une misère de l’homme

Enfin, un individue peut être empêcher de satisfaire un de ses désir « Le désir est l'essence même de
l'homme » nous dis Spinoza (L'éthique), les désirs ne sont pas garantis d’être assouvis. Le désir est
donc une espérance ce qui peut mener à la déception, l’homme s’interrogera toujours sur la
possibilité d’accomplir son envie ou non engendrant stress et inquiétude. Derrière chaque désir il y
a crainte, crainte de ne pouvoir apaiser son manque. Tout ceci pouvant mener à une situation de
détresse pour l’homme et donc de misère.
Mais le désir, l’envie, n’est pas seulement gage de misère. Si certes il permet d’accéder au plaisir
par l’assouvissement de ses désir, il est aussi vecteur de volonté, de force mentale chez l’homme.

Le désir est source de puissance créatrice. C’est bien par le désir que l’homme régis ses actions,
qu’il se dote des moyens nécessaire à l’accomplissement de ses projet, en somme le désir est le
moteur de l’humain. Il est par essence combatif et meneur.

Il également possible que dans le désir, dans l’action de désirer, se trouve le véritable plaisir. Ce
n’est pas par la satisfaction de mes envie que je serais contenté, mais par le chemin et les actions
que j’aurais effectué afin d’assouvir mon désir. Un plaisir psychologique de conquête, par
l’accomplissement et non par l’acquittement. Ce jeu de tension ,par l’incertitude de voir son désir
rassasier, accentuant le plaisir de la réussite.

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