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partiel global
éphémère durable
Limité à un fait particulier/une expérience Qui provient d’un jugement général sur la vie
Plaisir est l’etat de bien être que on ressens après avoir satisfait un désir. Il dure jusste le temps de la « nouveautéIl
semble donc difficile de constituer un état continu de satisfaction tel que le bonheur, avec des plaisirs brefs et
continus, dépendants du désir. D’ailleurs si un objet me procure plaisir
Cet exemple nous permet de nous eclaricir sur la nature du désir, (et d’une certaine manière la
nature de l’homme) qui est donc insatiable. Lorsqu’il est satisfair le désir engendre un autre désir
et ainsi de suite. On désire de plus on plus. Le désir inassouvi est souffrance. (L'état de désir n'est
nullement agréable, il est un état d'impatience, d'énervement, d'affres diverses, qui peuvent
seulement être atténuées par l'anticipation imaginative du plaisir à venir, mais seulement si nous
sommes dans la certitude de le goûter, et non dans le doute et l'inquiétude comme d'ordinaire. Il
ne faut donc pas confondre le désir, qui est douloureux, et d'autant plus douloureux qu'il est plus
intense, avec la satisfaction du désir, qui est le moment du plaisir, mais aussi de la disparition du
désir, puisque le désir s'évanouit et meurt dès lors que l'on a obtenu ce que l'on désirait.)
Pour resulerDans le desir ce qui est absent créent en nous un manque. On peut imaginer qu’une
fois le désir comblé, le bonheur pourrait être possible par satisfaction, mais le désir renait sans
cesse. Or le plaisir issu de la satisfaction d’un désir n’est qu’un plaisir éphèmere. Et lorsqu’il n’est
comblé le désir genere frustration. Il est donc un obstacle au bonheur avec le bonheur.
Plénitude
Désir Etat de
manque impossible
Donc le seul moyen d’avoir une vie heureuse est de maitriser ses désirs…(transition)
C’est aussi une expérience fort commune que de remarquer que, lorsque l’on a obtenu quelque chose, même que l’on
a désiré très fort et très longtemps, passé un court temps de joie, cela ne nous donne par la suite plus guère de
satisfaction.
Car plus j’ai de pouvoir, plus mes désirs augmentent, plus mon imagination s’exerce à me présenter de nouveaux
plaisirs possibles et difficilement accessibles. Serai-je cependant moins malheureux à mesure que mon pouvoir
augmente ? Pas même, car mes désirs s’accroissent à mesure aussi, et dans une plus grande proportion, selon une
expansion inflationniste, hypertrophique, logarithmique. Plus j’ai de pouvoir, et plus j’ai de désirs qui excèdent ce
pouvoir, plus l’écart entre mon pouvoir et mes désirs augmente. Or cet écart, ce sont mes désirs inassouvis, ma
souffrance, mon malheur, qui augmentent donc
le tyran, qui détient le maximum de pouvoir, n’est pas le plus heureux des hommes, comme le prétendent les
sophistes, mais le plus malheureux, comme le montre Platon pour les réfuter. C’est en effet encore une
expérience banale que de remarquer que les pauvres qui n’ont presque rien n’ont aussi que des désirs fort
simples et peu nombreux : un toit pour se protéger du froid et de quoi manger à leur faim... A l’inverse, les
riches qui ont déjà tant pour être heureux se signalent par des désirs extravagants, et la moindre petite babiole
qui leur manque est pour eux comme une immense catastrophe qui ruine tout leur bonheur et les fait trépigner
de rage comme des enfants trop gâtés. Plus on est riche et puissant, et plus nos désirs deviennent recherchés et
raffinés, difficiles à satisfaire, et se heurtent à des limites absolues : celles de la temporalité, de la satiété, de
l’organisme vivant.
Ainsi, le tyran est bien le plus malheureux des hommes, lui qui se veut le maître des autres est l’esclave de ses
désirs. Il n’est même pas son propre maître, puisqu’il ne peut résister à ce qui fait son malheur.
Donc le seul moyen d’avoir une vie heureuse est de maitriser ses désirs…(transition)