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LE DÉSIR – DÉFINITION
Le désir en philosophie
de nition#Lhomme_est_inscrit_dans_la_ nitude_il_est_un_etre_de_desir)
L
e désir ne serait-il pas l’essence de l’homme ? Au XVIIe siècle,
Spinoza (https://la-philosophie.com/le-desir-chez-spinoza)souligne
fortement cette idée. Le XIXe siècle, avec Hegel,
approfondira la dimension dynamique et constructive du désir, que
Sartre, à notre époque, liera à l’inquiétude existentielle de la
conscience, ainsi qu’au manque constitutif de notre être.
Dé nition du désir
Le désir est une tension née d’un manque qui vise un objet ou un
sujet dont la possession est susceptible de procurer de la
satisfaction, donc du plaisir.
donc, irraisonné, irré échi, il nous possède et nous n’en sommes pas
maîtres au départ. Pour maîtriser ses désirs, il est donc nécessaire
d’en prendre conscience, de les penser, de les raisonner.
Le désir et le temps
Le désir s’inscrit dans le temps dans l’attente car désirer, c’est à la fois
vouloir posséder l’objet convoité et en même différer ce moment
pour continuer à désirer car la réalisation du désir signi e la mort du
désir. L’assouvir, c’est l’anéantir. Durant la période d’attente le désir
ne cesse de se nourrir de lui-même, du travail que l’imagination
produit.
« Aux mines de Salzbourg, on jette, dans les
profondeurs abandonnées de la mine un rameau
de feuilles pour l’hiver. Deux ou trois mois après
on le retire couvert de cristallisations brillantes :
les petites branches, celles qui ne sont pas plus
grosses que la patte d’une mésange, sont
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Les désirs non naturels et non nécessaires sont des désirs vains,
inutiles
L’homme est par nature un corps, s’il ne satisfait pas les désirs
naturels et nécessaires, il meurt.
Epictète : le manuel
Ce qui dépend de nous : les jugements que nous portons sur les
événements
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La Raison, logos.
Rationaliser les désirs pour les maîtriser, les réaliser avec mesure, lire
le désir comme exclusivement synonyme de souffrance au point de
ne plus chercherà désirer du tout, n’est-ce pas, d’une part,
manifester une certaine crainte quant au caractère impulsif du désir,
d’autre part, oublier que le désir est aussi une force qui peut conduire
le sujet à agir au-delà de ce dont il se pensait être capable ? En effet,
le désir n’est-il pas aussi ce qui fait qu’un sujet peut faire preuve
d’audace, de prise de risque ? Prendre le risque de nos désirs, n’est-ce
pas ce qui nous permet d’agir au-delà de ce que le réel semblait
offrir ?
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« Vaincre nos passions ? Non, si cela doit
signi er les affaiblir et les anéantir ».
Selon Nietzsche, le désir est une force créatrice, une impulsion qui
exprime la volonté de puissance. Volonté de puissance : force qui
constitue tout ce qui existe (animaux, minéraux, hommes). Elle
cherche son propre accroissement, elle ne cherche qu’à se renforcer
elle-même. Elle est constituée de forces qui luttent les unes contre
les autres, les unes avec les autres. Et le désir est la manifestation de
cette volonté de puissance. Selon la lecture qui est faite du désir,
Nietzsche indique que l’on peut identi er ceux dont la volonté de
puissance est ascendante et ceux dont la volonté de puissance est
dégénérescente.
Ceux qui condamnent le désir sont les religieux, les ascètes, les
philosophes. Ils sont ceux qui condamnent la vie, ceux qui luttent
contre leurs instincts parce qu’animés par le ressentiment. En effet,
parce qu’ils sont trop faibles pour assumer et vivre leurs désirs, il les
condamne, ils tiennent un discours moralisateur et culpabilisant pour
empêcher ceux qui ont la force de les vivre de pouvoir jouir de leur
assouvissement.
Le désir amoureux
Le banquet de Platon(https://la-philosophie.com/resume-du-banquet-de-
platon)
Le mythe d’Aristophane :
Conclusion
– Hegel :
– Aristote :
« Le désir est […] appétit, courage et volonté […]. Le désir est l’appétit
de l’agréable. »
– Ricoeur :
– “Le désir est cette espèce d’esprit d’entreprise qui monte du corps
au vouloir, et qui fait que le vouloir serait faiblement ef cace s’il
n’était aiguillonné d’abord par la pointe du désir”
– Epictète :
– Schopenhauer:
– “Le besoin sexuel est le plus violent de nos appétits : le désir de tous
nos désirs”