Le bonheur et le temps

- Pascal « La fin sera toujours sanglante quelque belle que soit la comédie »
- courant transhumaniste : idée du désir d’avoir une vie éternelle

Problématique : Réussir sa vie, est-ce nécessairement l’appréhender du point de vue de sa fin ?

- St Augustin, défi de la saisie intellectuelle du temps → incapacité à en donner une

définition rationnelle
- Aporie du texte : « l’être du présent est de tendre à n’être pas »
- Le temps n’est que dans notre subjectivité, il n’en existe qu’un seul : le temps présent
- Bachelard, le présent est punctiforme

I- Les éthiques antiques : épicuriens et stoïciens

1) L’Épicurisme
- Épicure, le bonheur comme ataraxie, « absence de troubles dans l’âme »
- Philosopher consiste à se libérer des préjugés
- Il faut vivre chaque instant comme si c’était le premier ou le dernier de notre existence
2) Le Stoïcisme
- Distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas
- Actions dictées par le devoir
« changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde »
- Le bonheur repose entièrement sur l’exercice des devoirs qui est libre

II- Le temps et la mort comme vérité existentielle

1) Pascal, le divertissement
- nous avons besoin de divertissement pour ne pas voir la réalité de notre condition : mortelle, vide
et vaine
- Le présent et la seule chose qui existe et la dimension la plus insaisissable, il a pour principe de se
détruire lui même
- En cherchant le bonheur nous cherchons à combler « la trace toute vide » qu’à laisser notre rupture
d’avec Dieu
La foi est différente de la certitude
- Le doute est l’épreuve à laquelle la foi doit conduire
Le pari pascalien
« Nous sommes embarqués » Dans un jeu dont nous ne connaissons pas les règles
2) Heidegger, la mort comme épreuve d’authenticité
- la vérité de notre existence est source d’angoisse
« un être jeté au monde pour y mourir »
- nous nous accrochons donc à un mode d’existence anonyme
- la mort est propre, incessible et esseulante
« possibilité de l’impossibilité pure et simple pour le Dasein (être-là) »