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La consommation privée, telle qu’elle est exprimée en volumes, croît entre 2022 et 2026. En
effet son taux de croissance est en permanence positif. Néanmoins, s’il reste supérieur à
zéro sur l’ensemble de la période, le taux de croissance de la consommation privée passe de
3,64 en 2022 à 1,80 en 2026. Après avoir connu une grosse baisse en 2023 par rapport à
l’année précédente, le taux se redresse en 2024 avant de rediminuer légèrement les deux
années suivantes. En ce qu’elle est exprimée en millions d’euros, la consommation des
ménages augmente également en passant de 275 à 316 milliards de 2022 à 2026. Cela
résulte du fait que, non seulement la quantité consommée par le secteur privé a cru durant
cette période, mais qu’en plus, le déflateur de la consommation privée augmente sans cesse
sur cette période. Notons néanmoins que le taux de croissance du déflateur de la
consommation privée, s’il croît sur ces années, connaît une baisse importante entre 2022 et
2023 (chute de 7,62 à 1,51) et augmente de manière plus stable les années suivantes
(hausse de 0,49% répartie sur trois ans).
Les investissements, dans leur globalité, ont également augmenté durant la période 2022
2024 mais leur taux de croissance a diminué durant ce laps de temps en passant de 5,17% en
2022 à 1,82% en 2026. Après avoir chuté assez fortement la première année, il a augmenté
durant deux ans puis légèrement rediminué entre 2025 et 2026. Il s’agit tout de même
d’être vigilent à la manière dont se comporte le taux de croissance des différentes
composantes de l’investissement global. En effet, parmi les trois secteurs institutionnels, le
pouvoir public est le seul à voir le taux de croissance de son investissement ne jamais
baisser, celui-ci passant de 1,39% à 1,62% avant de se stabiliser. De leur côté, les secteurs
des entreprises et des ménages voient respectivement le taux de croissance de leur
investissement passer de 5,67% à 1,8% et de 3,82% à 2,62%, les entreprises voyant même
leur investissement diminuer en 2023.
Les importations suivent un trend assez similaire à celui des exportations. En effet, Après
avoir cru en 2022, leur taux de croissance chute en dessous de zéro l’année suivante (-
1,29%) avant d’augmenter fortement en 2023. Elles continueront d’augmenter entre 2024 et
2026 mais à un taux plus faible. Ce comportement s’analyse de la manière suivante : le
nombre de biens importés en Belgique a augmenté entre 2022 et 2026. Telles qu’elles sont
exprimées en volumes, les importations augmentent également, de près de 140 milliards
aussi, durant la période considérée, cela s’expliquant par une quantité de biens importés et
un niveau de prix des importations croissants.
Les exportations nettes, si elles demeurent négatives durant la période considérée, sont
néanmoins en hausse durant ces années. En effet, elle augmentent de près de 2,5 milliards
entre 2022 et 2026, cela contribuant donc à améliorer (diminuer) le besoin de financement
de notre pays vis-à-vis du reste du monde.
Le PIB tel qu’il est exprimé en volumes est lui aussi soumis à une augmentation entre 2022 et
2026. Ceci est assez logique, compte tenu du fait que les différents éléments qui le
composent croissent durant cette période. On note tout de même que son taux de
croissance, après avoir fortement diminué en 2023, va, comme c’est le cas pour les taux de
croissance des composantes du PIB, augmenter l’année suivante et puis rediminuer
faiblement par la suite. Le PIB à prix courants suit un trend assez similaire à celui du 2022 et
2026.
Marche du travail
Il est intéressant de se pencher sur l’évolution du taux de chômage entre 2022 et 2026. Alors
que celui-ci s’élève à 8,34% en 2022, il va quasi augmenter de 1% en l’année suivante pour
ensuite repasser sous la barre des 9% et atteindre le seuil de 8,37% en 2026.
Ces variations du taux de chômage résultent principalement des variations qui impactent
l’emploi dans le secteur privé durant la période considérée.
- Le taux de salaire nominal brut suit la même tendance que le salaire coût horaire
avec une forte diminution de son taux en 2023 avant que ce même taux n’augmente
dans les années qui suivent.
- Le salaire coût horaire ainsi que le salaire nominal brut suivent une tendance qui se
calque sur la manière dont se comporte l’indice des prix à la consommation. Cela
découle de l’adaptation automatique des salaires au coût de la vie automatique,
mécanisme propre au système économique et politique belge.
- Dans le même ordre d’idée, on constate que le coût unitaire du travail suit le même
comportement. Les prix à l’exportation ainsi qu’à l’importation ont tous deux
diminué.
- Le déflateur du PIB, qui dépend, entre autres, de la valeur de l’indice des prix à la
consommation, suit la même tendance que les éléments que nous venons d’aborder,
à savoir que son taux de croissance chute la première année (tout en restant positif)
avant de rehausser entre 2024 et 2016.
2. Objectifs à poursuivre :
a. Diminuer le taux de chômage
b. Maintenir le taux de croissance de la dette publique
c. Rétablir la croissance
En vue d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, nous avons pris la décision de
procéder à une augmentation de l’investissement public de deux milliards d’euros. Nous
avons limité cette hausse à la première année. Cet accroissement de l’investissement public
peut prendre différentes formes : construction d’un nouveau réseau routier, réalisation d’un
nouvel établissement universitaire ou encore modernisation du réseau ferroviaire belge.
Il s’agit dans cette section d’analyser les effets que génère, seule, une hausse de
l’investissement lors de la première année.