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développement économique
CPGE Option ECT
Niveau: 1ème année
Professeur: Soukaina MANSOURI
Année: 2022/2023
INTRODUCTION
A. Aspects définitionnels:
Selon la définition de François Perroux, la croissance économique
correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs
périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le
produit global net en termes réels. »
À court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'«
expansion », qui s'oppose à « récession », et qui indique une phase
de croissance dans un cycle économique. Elle entraîne, sauf
exception, le développement, qu’il définit comme « l’ensemble des
transformations des structures économiques, sociales,
institutionnelles et démographiques
I- Définitions, mesure de la croissance
économique et modalités:
A. Aspects définitionnels:
Selon la définition de François Perroux, la croissance économique
correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs
périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le
produit global net en termes réels. »
À court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'«
expansion », qui s'oppose à « récession », et qui indique une phase
de croissance dans un cycle économique. Elle entraîne, sauf
exception, le développement, qu’il définit comme « l’ensemble des
transformations des structures économiques, sociales,
institutionnelles et démographiques
I- Définitions, mesure de la croissance
économique et modalités:
A. Aspects définitionnels:
Selon la définition de François Perroux, la croissance économique
correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs
périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le
produit global net en termes réels. »
À court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'« expansion »,
qui s'oppose à « récession », et qui indique une phase de croissance dans
un cycle économique. Elle entraîne, sauf exception, le développement,
qu’il définit comme « l’ensemble des transformations des structures
économiques, sociales, institutionnelles et démographiques. Pour
mesurer le niveau de la croissance économique, les économistes utilisent
souvent le taux de croissance du PIB
I- Définitions, mesure de la croissance
économique et modalités:
A. Aspects définitionnels:
L'expansion : Phénomène conjoncturel (court terme)
caractérisé par une hausse importante du PIB et donc une
hausse importante de l’activité économique. Le taux de
croissance est supérieur au taux de croissance observé sur une
longue période.
La récession : Phénomène conjoncturel (court terme)
caractérisé par une faible hausse du PIB et donc une faible
hausse de l’activité économique. Le taux de croissance est
inférieur au taux de croissance observé sur une longue période.
I- Définitions, mesure de la croissance
économique et modalités:
A. Aspects définitionnels:
La dépression : Phénomène à court terme caractérisé par une baisse du
PIB et donc une baisse de l’activité économique. Le taux de croissance est
négatif (certains pays européens en 2008-2009).
La crise : elle désigne le moment bref de retournement de la conjoncture.
Elle est représentée par le point de retournement qui marque le début de
la phase de ralentissement de l'activité économique.
La reprise : Elle désigne la phase du cycle économique qui se caractérise
par un retour de l’économie à une phase d’expansion après une phase de
récession. La reprise représente donc le point d'inflexion qui marque le
retour d'une phase de croissance de l'activité économique soutenue.
I- Définitions, mesure de la croissance
économique et modalités:
I- Définitions, mesure de la croissance
économique et modalités:
I- Définitions, mesure de la croissance
économique et modalités:
B. Mesure de la croissance
• Le PIB en valeur est la somme des quantités des biens finaux produits,
multipliée par leur prix courant. Cette définition fait apparaître que le PIB
en valeur peut croître dans le temps pour deux raisons :
-La production de la plupart des biens s’accroît avec le temps
-Le prix de la plupart des biens augmente.
Philippe Aghion
La croissance économique s’accompagne de l’apparition
d’innovations. Il est tentant de penser avec Joseph
Schumpeter que la croissance dépend des innovations.
Pour Aghion et Howitt, l’approche est encore plus nettement
schumpetérienne puisque c’est la concurrence qui provoque
l’innovation. Cette dernière rend obsolètes les innovations
précédentes annulant du même coup les revenus de
monopole qui leur étaient associés. Là aussi le rythme de
croissance dépend de l’activité du secteur dédié à la
recherche, or celle-ci dépend du partage des ressources entre
les différentes utilisations possibles.
Chapitre 2 : Finalité de la croissance :
le développement
I. Définition:
Paul Bairoch (1930-1999): « Le développement est
l’ensemble des changements économiques,
sociaux, techniques et institutionnels liés à
l’augmentation des niveaux de vie résultant des
mutations techniques et organisationnelles de la
révolution industrielle du 18ème siècle »). Le
développement doit donc permettre « l’amélioration
des conditions générales de vie au-delà de la
simple augmentation du niveau de vie ».
Chapitre 2 : Finalité de la croissance :
le développement
I. Définition:
1. Définition
« État d'un pays caractérisé par la médiocrité du niveau
de vie moyen (traduit notamment par une faible
consommation alimentaire, à laquelle s'ajoutent des
problèmes de malnutrition et de famine, une faible
espérance de vie, un taux encore élevé
d'analphabétisme), auquel on peut fréquemment
associer une forte croissance de la population, une
répartition particulière des divers secteurs de
l'économie (secteur rural très important) et une
composition spécifique de la balance commerciale. »
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III. Le sous-développement
1. Définition
«Le sous-développement est un déséquilibre entre la
croissance trop faible des ressources et
l’augmentation rapide de la population incapable de
subvenir à ses besoins essentiels (nutrition, éduction,
accès aux soins de santé, logement,…).
III. Le sous-développement
La pauvreté se traduit par la faiblesse des revenus, donc une épargne réduite
qui ne permet pas l'accumulation du capital et donc la productivité restant
basse, les revenus demeurent faibles.
les revenus faibles se traduisent par la malnutrition, la productivité reste
faible et les revenus également
Les revenus faibles engendrent une demande solvable limitée, ce qui
constitue une incitation à investir réduite par manque de débouchés, d'où la
faiblesse des investissements qui se traduisent par une productivité réduite
et donc des revenus faibles.
La faiblesse du revenu national entraîne la faiblesse des dépenses
d'éducation et de formation donc de la productivité et par conséquent du
revenu national.
III. Le sous-développement
cette stratégie s’est avérée ruineuse pour nombre de pays spécialisés dans
une monoculture, du fait de la dégradation des termes de l’échange, dégradation qui
touche aussi les pays exportateurs de pétrole dans les années 1980 à la suite des
deux chocs pétroliers des années 1970. De plus, la forte volatilité des cours des
produits primaires ainsi que la concurrence et les pratiques protectionnistes des pays
du Nord rendent ce processus de développement instable.
Beaucoup de ces pays, hormis les pays de l’OPEP, font partie des PMA
aujourd’hui du fait de leur spécialisation internationale défaillante
III. Le sous-développement