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SOUS LE THEME :
Finance et croissance
économique
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PLAN
Introduction
Conclusion
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Introduction
Cependant, le rôle de la finance est resté longtemps ignoré dans les modèles
de croissance économique. En effet, les théoriciens keynésiens, pour qui les
phénomènes monétaires et financiers sont déterminants dans l’explication du
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niveau d’activité, ne s’intéressent traditionnellement pas à la croissance
(phénomène de long terme), mais au développement de modèles de court terme.
Des travaux plus récents, s’inscrivant dans le cadre des modèles de croissance
endogène, vont chercher à mettre en évidence le lien positif direct entre le
développement financier (développement des intermédiaires financiers et des
marchés de capitaux) et la croissance économique.
Pour ce faire, nous allons essayer dans un premiers temps de clarifiés les
concepts de croissance économique et des systèmes financiers. Afin de pouvoir, par
la suite, examiner la lien existant entre la finance et la croissance économique.
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Partie I : Définition et clarification de la croissance
économique
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une mesure synthétique du degré de réalisation de la plupart des objectifs de la
politique économique : augmentation des revenus du travail et du capital et
accroissement de la richesse matérielle et du bien-être de la population ;
augmentation de la capacité de créer des emplois rémunérateurs pour tous ;
élargissement de l’assiette fiscale pour la mobilisation des moyens nécessaires au
développement des services publics ; affirmation de la puissance économique des
pays vis-à-vis du reste du monde ; et accumulation de richesses et de pouvoir
assurant la sécurité de la collectivité pour l’avenir à long terme.
Le PIB repose sur un ensemble de conventions. Il opère des choix sur ce qui
compte et sur la manière de le compter. Il mesure ce qui est produit, pendant une
période donnée par du travail rémunéré. Cette convention traduit un double
consentement : en comptabilisant la production marchande à son prix de marché, le
PIB exprime le consentement des individus à payer pour obtenir les biens et les
services ; en intégrant des dépenses publiques, sur la base de leur coût de
production, il reflète également les choix collectifs d’une société donnée. Par son
mode de calcul, le PIB rend de grands services, il permet de sommer les valeurs
ajoutées de tous les secteurs institutionnels sur un territoire donné. Il est ainsi
possible de savoir comment la richesse est créée, utilisé et répartie. Le PIB, en tant
qu’outil de la comptabilité nationale est donc un bon moyen de comprendre le
fonctionnement d’une économie et de conduire une politique économique.
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monétaires. Pour autant, le prix d’un bien ou d’un service ne permet pas de saisir
toute la dimension de sa valeur. D’une part, la valeur monétaire ne se confond pas
avec la valeur d’usage. Un billet de 20 euros n’a pas la même signification pour un
pauvre et pour un riche (retour sur le concept d’utilité).
Ensuite, le marché n’étant pas parfait, les prix peuvent être tronqués ou ne
pas être un bon indicateur de la rareté d’un bien ou de l’utilité qu’il procure. Enfin,
certains biens n’ayant pas de prix, ne sont pas comptabilisés dans la richesse
nationale tout en participant au bien être individuel et collectif (soins prodigués aux
proches, travail domestique, activités citoyennes, service rendu par l’air que l’on
respire, balade dans une forêt, consommation de l’eau d’une source…).
•Le début des années 70 a été marqué par le Rapport Meadows soulignant la
fragilité des équilibres naturels et la finitude des ressources. A ce sujet, le PIB pose
deux problèmes. D’une part, il ignore les ponctions que la production opère sur le
patrimoine naturel et qui conduisent à la dégradation de l’environnement et à
l’épuisement des ressources non renouvelables. D’autre part, il ne mesure qu’une
production brute, il ne tient pas compte de l’amortissement du capital naturel,
quand bien même on parviendrait à l’évaluer monétairement.
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•Enfin, il semblerait qu’au-delà d’un certain niveau de richesse, toute
corrélation disparaîtrait entre l’espérance de vie ou l’accès à l’éducation et le PIB.
Ce que Dominique Méda (2008) nomme « les corrélations rassurantes », montre
que loin d’observer une réduction des inégalités dans les pays riches, on assiste au
contraire à leur creusement. Mais si tout le monde est bien d’accord pour souligner
les limites et les insuffisances du PIB, il est encore difficile de savoir ce que l’on
pourrait mettre à la place. Le PIB est le résultat d’une longue réflexion qui prend
comme source, le cadre comptable édifié par les économistes au lendemain de la
seconde guerre mondiale. Ce cadre a subi quelques évolutions depuis, cependant il
peine à répondre aux besoins du moment. Il a bien été proposé de corriger le PIB
actuel en y ajoutant la valeur monétaire des activités non marchandes telles que le
travail domestique et en en retranchant les coûts sociaux et environnementaux,
néanmoins les comptables nationaux continuent de résister à cette extension en
évoquant le problème de la fiabilité de leur modèle.
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Chapitre II : Les théories de la croissance économique
Dans ses Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations
(1776), Adam Smith met en évidence le rôle de la division du travail (surplus,
marché, gains de productivité) comme facteur de croissance. Cette division du
travail se trouve renforcée par la participation Du pays au commerce international
(théorie des avantages absolus). L’optimisme de Smith Apparaît à travers les traits
d’une croissance illimitée (elle dure tant que l’on peut étendre la Division du travail
et le marché).
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fonciers (rente foncière), salariés (salaire de subsistance) et le capitaliste (profit).
Précisons que le profit des capitalistes est résiduel, c’est-à-dire qu’il intervient une
fois le salaire et la rente foncière payés. Lorsque la population s’accroît, il convient
d’augmenter la production agricole, or les nouvelles terres mises en culture sont de
moins en moins productives. Le coût de production va donc s’élever, entraînant
inévitablement la hausse des salaires et de la rente foncière. Les profits vont se
réduire Jusqu’au moment les capitalistes ne seront plus incités à investir.
L’économie atteint la situation d’état stationnaire. Afin de retarder cette situation,
Ricardo préconise d’augmenter les gains de productivité dans l’agriculture grâce au
progrès technique et de s’ouvrir au commerce international (théorie des avantages
comparatifs).
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schumpetérienne est intéressante car elle ne repose pas seulement sur le progrès
technique, sur l’évolution des connaissances ou les grandes inventions (avec le
cycle des révolutions industrielles successives).
Dans une perspective de long terme, Robert Solow réalise en 1956 le premier
modèle de croissance néoclassique. Dans ce modèle, les entreprises combinent du
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travail et du capital pour produire des biens. Elles utilisent l’épargne des ménages
pour investir et ainsi accroître les capacités de production. Ainsi, plus l’économie
épargne, plus les entreprises peuvent accumuler du capital. Toutefois, Solow fait
l’hypothèse d’une décroissance des productivités marginales : plus un travailleur
dispose de machines, moins la machine supplémentaire lui permet d’accroître sa
production. Autrement dit, plus le stock de capital augmente, moins la production
augmente rapidement. Par conséquent, en l’absence de progrès technique, la
croissance tend peu à peu vers zéro et l’économie risque finalement de se retrouver
dans une situation où la production n’augmente plus, mais stagne. Solow retrouve
donc ici l’idée des classiques selon laquelle l’économie converge vers un état
stationnaire.
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Partie 2 : La finance au service de la croissance.
1.Définition
Le système financier est un ensemble d'établissements financiers qui
échangent des fonds via une organisation relativement informelle : les marchés
financiers, comme le crédit bancaire ou les marchés boursiers.
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1. .L'épargne des agents non financiers ;
2. L'investissement en actifs physiques.
Il permet l'adéquation entre offre et demande de capitaux. Son dérèglement
peut entraîner des troubles comme la crise financière de 2007 à 2011.
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Marché bancaire et marché des titres constituent le système financier
.l’ensemble des moyens par lesquels des ABF et des ACF peuvent se rencontrer. Il
est le lieu, de plus en plus dématérialisé, d’émission et de circulation des actifs
monétaires et financiers
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Chapitre II : le lien entre le système financier et la croissance
économique
La finance génère-t-elle de la croissance économique, ou est-ce cette dernière
qui est à l’origine du développement des systèmes financiers ? La question divise,
depuis longtemps, les académiciens. Certains estiment, en effet, que le rôle de la
finance dans la croissance économique a été « excessivement amplifié » et que
l’offre financière n’est qu’une « réponse automatique » aux besoins exprimés par
les entreprises, en matière de financement. Selon eux, « là où les entreprises
avancent, la finance se contente de suivre ». D'autres auteurs considèrent, en
revanche, que lorsque le système financier est suffisamment sophistiqué, il
contribue à une meilleure allocation des ressources et au soutien de la croissance
économique. D'après eux, dans des secteurs qui se caractérisent par une forte
asymétrie d’information, l’intermédiation financière peut remédier aux problèmes
de la sélection adverse et de l’aléa moral et réduire les coûts des transactions entre
les prêteurs et les emprunteurs.
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L’impact des systèmes financiers sur la croissance a été bien démontré de
manière empirique. Compte tenu des difficultés rencontrées pour évaluer
directement l’efficience dans le secteur financier, de nombreuses études empiriques
se sont appuyées sur des indicateurs de taille ou de structure pour démontrer
l’existence d’un lien entre le développement des systèmes financiers et la
croissance économique (Levine, 2005) De fait, presque toutes les études fondées
sur des données macroéconomiques ou sectorielles constatent que le
développement du secteur financier, mesuré d’après l’ampleur de l’intermédiation
financière ou du financement externe rapportée au PIB, a une nette incidence
positive sur la croissance, soit directement via la productivité, soit indirectement
par son effet sur l’accumulation de capital physique et de connaissances (Pelgrin et
al., 2002). En outre, ce résultat est généralement très robuste face aux variations de
l’échantillon. A titre d’exemple, même si la majorité de ces études couvrent un
large éventail de pays développés et en développement, l’effet du développement
du secteur financier sur la croissance se vérifie même quand l’échantillon est limité
aux pays de l’OCDE (Leathy et al., 2001).
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Conclusion
Au total, l’ensemble des observations que l’on vient d’évoquer montre qu’il
existe un effet indéniable du développement financier sur la croissance. S’il reste
des interrogations, elles portent sur l’importance de cet effet selon les économies,
ainsi que sur la forme souhaitable du système financier, et, en conséquence, sur la
nature des politiques publiques adaptées pour en guider l'évolution et en contrôler
les possibles insuffisances ou excès.
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Bibliographie
-http://annotations.blog.free.fr/index.php?post/1989/02/24/Les-th%C3%A9ories-
de-la-croissance
-https://les-yeux-du-monde.fr/ressources/23683-quest-ce-la-division-internationale
-https://www.cairn.info/revue-economique-de-l-ocde-2006-2-page-89.htm
-https://www.echofrancophone.org/economie/nouvelle-page-32/
-https://concept-economique.blogspot.com/2012/06/systeme-financier-role-et-
fonctions.html?m=1
-https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://fr.m.wikipedia.
org/wiki/Syst
%25C3%25A8me_financier&ved=2ahUKEwiNo6u7pq7mAhVE5eAKHdUbBrkQ
FjABegQIDhAG&usg=AOvVaw0NngfmLNXrX9zC007iIuoh
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Table des matières
PLAN.................................................................................................................................. 1
Introduction........................................................................................................................ 2
Partie I : Définition et clarification de la croissance économique.......................................4
Chapitre 1: Définition et indicateur de mesure de la croissance économique.....................4
A. Qu’est-ce que la croissance économique ?.....................................................................4
B. comment peut-on mesurer la croissance économique?...................................................5
Chapitre II : Les théories de la croissance économique......................................................8
1. La division internationale d’Adam Smith.....................................................................8
2. Les rendements décroissants Ricardo...........................................................................8
3. La loi de la population de Thomas Malthus.................................................................9
4. Schumpeter et le rôle de l’entrepreneur.......................................................................9
5. La croissance est instable selon les post-keynésiens (Harrod, Domar)......................10
6. Le modèle néoclassique de Solow..............................................................................10
Partie 2 : La finance au service de la croissance...............................................................12
Chapitre 1 : Généralité du système financier.....................................................................12
1.Définition....................................................................................................................... 12
2.Le rôle du système financier..........................................................................................13
3-Le système financier remplit plusieurs fonctions :........................................................14
Chapitre II : le lien entre le système financier et la croissance économique.....................15
Conclusion........................................................................................................................ 17
Bibliographie....................................................................................................................18
Table des matières.............................................................................................................19
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