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MASTER ECONOMIE APPLIQUEE

Une étude économétrique sur :


Les déterminants du chômage au Maroc

Encadré par : Réalisé par :

Année universitaire : 2017-2018


PLAN

Introduction………………………………………….p3

Section 1 : Analyse descriptive………………………….p4


I. Présentation des variables………………………………….p4
1. Population……………………………………………..p6
2. Taux d’intérêt………………………………………....p5
3. Formation Brute de Capital Fixe………………….…p5
II. Caractéristiques du chômage au Maroc…………………..p6

Section 2 : Théorie économique sur le chômage……….p8


I. L’analyse marxiste………………………………………….p8
II. L’analyse keynésienne……………………………….p9

Section 3 : Analyse économétrique…………………....p10


I. Présentation des données………………………………..p10
II. Modélisation……………………………………………...p11
III. Les tests et Interprétation des résultats………………...p11

Conclusion

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Introduction :

Cette étude montre l’existence une relation de cointégration entre le


taux de chômage et certaines variables d’ordre économiques et financières
liées aux réformes économiques engagées au Maroc .Ces variables sont entre
autres la population , le taux d’intérêt et le FBCF .dans ce papier on essayera de
montrer l’existence de cette relation : on premier temps on s’intéressera aux
choix des variables, puis on abordera l’évolution du taux de chômage sur la
période d’étude, ainsi que la théorie économique sur le chômage , puis terminer
avec la spécification du modèle , l’estimation et l’interprétation des résultats .

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Section 1 : Analyse descriptive

Nous nous attèlerons dans cette section de présenter les caractéristiques des variables
de notre modèle d’étude et de faire une exploration graphique de nos données.

I. Présentation des variables :

1. Population :
Population totale La définition de population englobe tous les résidents indépendamment de
leur statut légal ou de leur citoyenneté, à l'exception des réfugiés qui ne sont pas établis en permanence
dans leur pays d'adoption. Ceux-ci sont généralement considérés comme faisant partie de leur pays
d'origine.

 Augmentation de 22.28% en 17 ans :

Pour l'ensemble de la période 2000-2016, on enregistre une moyenne annuelle de 31799723,6.


Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 22.28 %. C'est en 2016 qu'on
enregistre la valeur la plus élevée (35 276 786) et c'est en 2000 qu'on enregistre la valeur la plus
basse(28849621).

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2. Taux d’intérêt :

Le taux d'intérêt est le pourcentage de ce revenu annuel par rapport à la somme prêtée. Pour
l'emprunteur ou débiteur, le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent. Pour le
prêteur ou créancier, c'est la rémunération pour le service qu'il rend à l'emprunteur ainsi que pour
le risque qu'il encourt de ne pas être remboursé.

 Diminution de 91,88% en 17 ans :

Pour l'ensemble de la période 2000-2016, on enregistre une moyenne annuelle de 7.4.

Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 91.88 %. C'est en 2000 qu'on
enregistre la valeur la plus élevée (14,16) et c'est en 2016 qu'on enregistre la valeur la plus basse
(1.15).

3. Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) :

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La formation brute du capital fixe (US$ courant) désigne en comptabilité nationale,
l’investissement matériel de l’ensemble des agents économiques. C’est - à - dire l’ensemble des
dépenses consacrées à l’acquisition de biens de production durables (durée de vie supérieure à un an).

Cette donnée comprend trois éléments de base : la construction résidentielle (achat de maisons
unifamiliales et habitations ayant plusieurs logements), la construction non résidentielle (mise en
chantier d’usines, d’immeubles de bureaux et d’édifices commerciaux) et l’achat de machineries aue
l’on trouve dans les différentes usines du pays.

 Augmentation de 187.6% en 17 ans :

Pour l'ensemble de la période 2000-2016, on enregistre une moyenne annuelle de23 707 396 778.

Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 187.6 %. C'est en 2013 qu'on
enregistre la valeur la plus élevée (32 894 652 311) et c'est en 2001 qu'on enregistre la valeur la plus
basse (10202074980).

II. Caractéristiques du chômage au Maroc :

Chômage (% de la main-d’œuvre totale). Selon l'Organisation internationale du travail (OIT),


le chômage est la situation de la main-d’œuvre disponible à travailler qui est à la recherche d'un
emploi mais ne réussit pas à en trouver. La définition du chômage et de ce qu'est la main-d’œuvre
disponible à travailler varie toutefois selon les pays. Le calcul peut également être influencé par de

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nombreuses variables. En milieu agricole, par exemple, les données d'une enquête peuvent changer de
façon importante selon la période de l'année où elle a lieu.

 Diminution de 26.62% en 17 ans :

Pour l'ensemble de la période 2000-2016, on enregistre une moyenne annuelle de 10,32.le changement
enregistré entre la première et la dernière année est de 26.62 c'est en 2011 qu'on enregistre l%. C'est en
2000 qu'on enregistre la valeur la plus élevée (13.6) et a valeur la plus basse (8,91).

Écrit par La vie éco .Le taux de chômage au Maroc est passé de 13,6% à 9,98% entre 2000 et
2016, soit de 21,4% à 14,8% en milieu urbain et de 5% à 4,2% en milieu rural, selon le Haut-
commissariat au plan (HCP). Ainsi, le volume global du chômage au Maroc est passé de 1,37 à 1,17
million chômeurs entre les deux périodes (200 mille chômeurs en moins), soit une baisse annuelle
moyenne de 14 mille chômeurs, précise le HCP dans sa note sur le marché du travail au Maroc entre
2000 et 2016.

Cependant, le chômage reste encore élevé parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans pour lesquels, en 2014,
le taux de chômage a atteint 20,1% au niveau national et 38,1% en milieu urbain. Il est également plus
élevé parmi les diplômés, il a atteint 15,5% parmi les diplômés de niveau moyen et 20,9% parmi ceux
ayant un diplôme de niveau supérieur, pour lesquels la baisse a été de plus de 8 points depuis 2000.

Selon le milieu de résidence, le volume du chômage en milieu urbain a été amoindri de 182
mille personnes et celui du milieu rural de 18 mille. Par sexe, ce sont les actifs masculins qui ont
bénéficié le plus de cette baisse avec, chaque année, 13 mille chômeurs en moins contre 1 mille pour
les femmes.

Les bénéficiaires de cette réduction sont surtout les jeunes âgés de 15 à 29 ans avec, 15 mille
chômeurs en moins annuellement, suivis de ceux âgés de 30 à 39 ans avec 3 mille chômeurs en moins.
En revanche, les adultes âgés de 40 à 59 ans, ont vu leur volume de chômage augmenter de 4 mille
annuellement. Selon les types de diplômes, les personnes les plus touchées sont notamment, les
détenteurs de diplômes de l’enseignement supérieur délivrés par les facultés (24,1%) et ceux ayant des
diplômes de formation professionnelle de niveau spécialisation (22,4%), de niveau qualification
professionnelle (22,1%) et les techniciens y compris les techniciens spécialisés (21,8%).

Par ailleurs, l’analyse des principales caractéristiques de la population active en chômage


révèle qu’en 2016, quatre chômeurs sur cinq (80,1%) sont citadins, plus de sept sur dix (71,4%) sont
de sexe masculin, près de deux sur trois (62,6%) sont âgés de 15 à 29 ans, près d’un sur deux (45,4%)
est primo-demandeur d’emploi, environ six sur dix (59,2%) chôment depuis une année ou plus et plus
d’un sur quatre (27,6%) est diplômé de niveau supérieur..

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Selon le HCP, si pour les actifs occupés, la part des diplômés n’est que de 38%, elle atteint
72,5% pour les chômeurs (44,7% ont un diplôme de niveau moyen et 27,8% un diplôme de niveau
supérieur). Cette proportion passe de 50% en milieu rural à 78,1% en milieu urbain et de 68,9% pour
les actifs masculins à 81% pour leurs homologues féminins.

Section 2 : Théorie économique

Le chômage est interprété sous différentes formes, de différentes façons. Il existe


plusieurs courants de pensée qui s'oppose sur la question du chômage. Les plus
diamétralement opposé sont l'approche marxiste et le courant classique, mais aussi
keynésien :

I. La pensée de Marx {la population} :

Marx commence par entreprendre une lecture critique des Classiques anglais. Il remet en
cause la vision optimiste de la division du travail d'Adam Smith en distinguant la division
technique du travail et la division sociale du travail. La division technique du travail, création
historique du capitalisme, est celle qui apparaît dans la manufacture. Elle se caractérise par la
parcellisation des tâches et ramène les hommes à l'état d'esclaves sous la domination du
capital, c'est-à-dire du maître de fabrique. La division sociale du travail est la résultante de la
compétition entre différents producteurs et relève de l'anarchie capitaliste.
Marx conteste également la loi de population de Malthus. Il évoque l'existence d'une

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surpopulation relative inhérente aux évolutions historiques du capitalisme. La surpopulation,
la misère et le chômage seraient liés à un aménagement des structures productives qui se
traduirait par la valorisation du capital (les machines) par rapport au travail humain. Il
distingue alors, au sein de la classe ouvrière, l'armée active composée des ouvriers au travail
et l'armée de réserve industrielle (les chômeurs).

Selon l'auteur du Capital, le seul moyen de supprimer définitivement le chômage serait


d'abolir le capitalisme et le système du salariat, en passant à une société socialiste ou
communiste.
Pour les marxistes contemporains, l'existence d'un chômage persistant est la preuve de
l'incapacité du capitalisme à assurer le plein emploi.

II. La pensée keynésienne {le taux d’intérêt et l’investissement} :

Pour Keynes, la cause du chômage n’est pas à chercher dans le coût du travail mais
dans une insuffisance de la demande globale. Les entreprises n’embauchent pas des
travailleurs en fonction du salaire réel mais de leurs prévisions sur leurs ventes futures, ils
font donc des anticipations que Keynes nomme « demande effective ». Le niveau
d’embauche va permettre de distribuer des salaires qui serviront à la consommation et donc à
écouler la production réalisée.

On peut donc avoir un équilibre sur le marché du travail et sur celui des biens et des
services comme chez les néo-classiques mais rien ne dit que cet équilibre assure le plein-
emploi. En effet, les employeurs ont pu se tromper en sous-estimant la demande future, ainsi
leur recrutement aura été plus faible, créant donc des chômeurs involontaires. Keynes
appelle cette situation un « équilibre de sous-emploi ».

Le marché étant incapable de prendre en compte cette situation, les pouvoirs publics devront
mener une politique volontariste de réduction de ce chômage par une relance de la demande.
Ainsi, l’intervention de l’État est nécessaire chez les keynésiens contrairement aux néo-
classiques où cela perturbe le bon fonctionnement du marché :

Les politiques de relance ont donc pour but d’accroître la demande pour que les entreprises
retrouvent la confiance et se remettent à investir et embaucher. Cela peut se faire par deux
moyens privilégiés :

 La politique monétaire : une baisse des taux d’intérêts va permettre aux ménages
de consommer à crédit et aux entreprises de financer plus facilement leurs
investissements. Une politique de change peut être complémentaire, une dépréciation
de la monnaie nationale va permettre de faciliter les exportations.

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 La politique budgétaire : l’État peut dépenser plus d’argent dans l’économie par une
politique de grands travaux (New Deal de 1933) ou par une augmentation des salaires
dans la fonction publique (en France en 1981). Cela permet de créer des revenus pour
un grand nombre d’agents économiques par le phénomène du multiplicateur
d’investissement (l’investissement initial de l’État va créer des revenus qui seront à
leur tour consommés et qui serviront de revenus à d’autres agents économiques et
ainsi de suite). L’État peut aussi s’appuyer sur une augmentation des revenus de
transferts vers les plus démunis qui sont ceux qui, en proportion de leurs revenus,
consomment le plus.

Ces politiques de relance ont été largement utilisées pendant la période des Trente glorieuses
et ont été en partie à l’origine de cette croissance économique durable.

Section 3 : Analyse économétrique


I. Présentation des données :

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II. Modélisation :

𝑌̂ : Taux de chômage.
𝑋1 : Taux d’intérêt.
𝑋2 : Population.
𝑋3 : FBCF.

̂ = -94.8 + 1.65𝑿𝟏 + 2.97*𝟏𝟎−𝟔 𝑿𝟐 - 6.99*𝟏𝟎−𝟏𝟏 𝑿𝟑


𝒀
(18.93) (0.30) (5.15*𝟏𝟎−𝟕 ) (2.81*𝟏𝟎−𝟏𝟏 )
[-5] [5.58] [5.76] [-2.38]

(…) = Ecart-Type (t=2000, …. ,2016)


[…] = t. Statistique
R2 : 0.95

𝑅̅ 2 ∶ 0.94
F : 74.71
DW : 1.79

III. Tests et interprétation des résultats :

1-Test individuel de Student :

Pour savoir si une variable joue un rôle explicatif dans un modèle, on effectue un test de
Student ou test de significativité du coefficient de la variable explicative.

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1.1-Test individuel de Student 𝜶𝟏 :

-Ecriture du Test :

𝑯𝟎 ∶ 𝜶𝟏 = 𝟎
{
𝑯𝟏 ∶ 𝜶𝟏 ≠ 𝟎

-Statistique du test :

̂1
𝑡𝛼
|𝑡𝛼̂1 | = ̂𝛼 =5.76
𝛿 ̂1

-Règle de décision :

𝑠𝑖 |𝑡𝛼̂1 | ≤ 𝑡(𝑛 − 𝑝 − 1), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝐴𝐻0


{
𝑠𝑖 |𝑡𝛼̂1 | > 𝑡(𝑛 − 𝑝 − 1), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑅𝐻0

-Interprétation :

t 𝒕𝒂𝒃𝒍𝒖𝒍é = 𝒕𝟎.𝟎𝟐𝟓 =2.160


Dans ce cas : |𝑡𝛼̂1 |= 5.76 >𝑡0.025(13)

 Donc on RH0, on peut dire que 𝜶𝟏 est significativement différent de Zéro

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1.2-Test individuel de Student 𝜶𝟐 :

-Ecriture du Test :

𝑯𝟎 ∶ 𝜶𝟐 = 𝟎
{
𝑯𝟏 ∶ 𝜶𝟐 ≠ 𝟎

-Statistique du test :

̂2
𝑡𝛼
|𝑡𝛼̂2 | = ̂𝛼 =5.58
𝛿 ̂2

-Règle de décision :

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𝑠𝑖 |𝑡𝛼̂2 | ≤ 𝑡(𝑛 − 𝑝 − 1), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝐴𝐻0
{
𝑠𝑖 |𝑡𝛼̂2 | > 𝑡(𝑛 − 𝑝 − 1), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑅𝐻0

-Interprétation :

t 𝒕𝒂𝒃𝒍𝒖𝒍é = 𝒕𝟎.𝟎𝟐𝟓 =2.160


Dans ce cas : |𝑡𝛼̂2 |= 5.58>𝑡0.025(13)

 Donc on RH0, on peut dire que 𝜶𝟐 est significativement différent de Zéro

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1.3- individuel de Student 𝜶𝟑 :

-Ecriture du Test :

𝑯𝟎 ∶ 𝜶𝟑 = 𝟎
{
𝑯𝟏 ∶ 𝜶𝟑 ≠ 𝟎

-Statistique du test :

̂3
𝑡𝛼
|𝑡𝛼̂3 | = ̂𝛼 =2.38
𝛿 ̂3

-Règle de décision :

𝑠𝑖 |𝑡𝛼̂ 3 | ≤ 𝑡(𝑛 − 𝑝 − 1), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝐴𝐻0


{
𝑠𝑖 |𝑡𝛼̂ 3 | > 𝑡(𝑛 − 𝑝 − 1), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑅𝐻0

-Interprétation :

t 𝒕𝒂𝒃𝒍𝒖𝒍é = 𝒕𝟎.𝟎𝟐𝟓 =2.160


Dans ce cas : |𝑡𝛼̂3 |= 2.38>𝑡0.025(13)

 Donc on RH0 => on peut dire que 𝜶𝟑 est significativement différent de Zéro

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2-Test global de Fisher :
Il permet de tester la significativité de l’ensemble de coefficients d’un modèle.

-Ecriture du Test :

𝑯𝟎 ∶ 𝜶𝟏 = 𝜶𝟐 = ⋯ = 𝜶𝒒 = 𝟎
{
𝑯𝟏 ∶ 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕𝒔 𝜶𝒊 ≠ 𝟎

-Statistique du test :

𝑅2⁄
𝑘
Ϝ𝑐 = 2
(1−𝑅 )⁄
= 74.71
(𝑛−𝑝−1)

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-Règle de décision :

𝑠𝑖 𝐹𝐶 ≤ 𝐹𝛼 (𝑘;𝑛−𝑝−1) , 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝐴𝐻0


{
𝑠𝑖 𝐹𝐶 > 𝐹𝛼 (𝑘;𝑛−𝑝−1) , 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑅𝐻0

-Interprétation :

F𝒕𝒂𝒃𝒍𝒖𝒍é = 𝑭𝟎.𝟎𝟓 (𝟑;𝟏𝟑) =3.410

Dans ce cas :𝐹𝐶 = 74.71>F0.05 (3;13)

 Donc on RH0, on peut dire qu’il existe au moins un des coefficients 𝛼𝑖 diffèrent de zéro.

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3-Test Durbin-Watson (DW) :
Il permet de détecter une auto corrélation d’ordre 1.

-Ecriture du Test :

𝑯𝟎 ∶ 𝝆 = 𝟎
{
𝑯𝟏 ∶ 𝝆 ≠ 𝟎

-Statistique du test :

∑(𝒆𝒕 −𝒆(𝒕−𝟏) )
DW = ∑ 𝒆𝒕 𝟐

-Règle de décision :

-Interprétation :
DW=1.79 (k=3 ; n=17)
DW=1.79 tombe dans une zone d’absence d’auto-corrélation

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 Donc on AH0, ça veut dire que les résidus sont indépendants

Par ailleurs, le corrélogramme est éventuellement un outil de comparaison des écarts


entre une technique de prévision quelle que soit (lissage, moyenne mobile…) et les
réalisations.
Enfin et surtout, le corrélogramme apparaît comme l'une des premières étapes des
analyses de type ARIMA puisqu'il permet de qualifier un processus autorégressif ou un
processus moyennes mobiles. Son observation s'accompagne de celle du corrélogramme
partiel qui utilise les coefficients d'auto-corrélation partielle.

 Le corrélogramme partiel est également représenté. À l'intérieur du canal, on


estime qu'il n'y a pas d'auto-corrélation (au risque de 5 %).

4-Test Jarque-Bera (JB):

-Ecriture du Test :

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𝑯𝟎 ∶ 𝒆𝒕 ↝ 𝓝(𝟎, 𝞭𝟐 )
{
𝑯𝟏 ∶ 𝒆𝒕 ↛ 𝓝(𝟎, 𝞭𝟐 )

-Statistique du test :

𝑆² (𝑘−3)²
JB= n ( + ) ↝ 𝜒𝛼² (2)
6 24

Avec α= 0.05

-Règle de décision :

² (2), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝐴𝐻0


𝑠𝑖 𝐽𝐵 ≤ 𝜒0.05
{ ²
𝑠𝑖 𝐽𝐵 > 𝜒0.05 (2), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑅𝐻0

S² : coefficient d’asymétrie (3)


K : coefficient d’aplatissement (4)

-Interprétation :

Dans ce cas : JB = 0.34


²
𝜒0.05 (2) = 5.991

 Donc on AH0 => et ↝𝒩 (0, 𝞭²)

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5-Test d’Hétéroscédasticité (d’effet ARCH) :

-Ecriture du Test :

𝑯𝟎 ∶ 𝜶𝟏 = 𝜶𝟐 = ⋯ = 𝜶𝒒 = 𝟎
{
𝑯𝟏 ∶ 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒖𝒏 𝜶𝒊 ≠ 𝟎

-Statistique du test :

LM= n*R²↝ 𝜒𝛼² (2)

Avec α=0.05
-Règle de décision :

² (2), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝐴𝐻0


𝑠𝑖 𝐿𝑀 ≤ 𝜒0.05
{ ²
𝑠𝑖 𝐿𝑀 > 𝜒0.05 (2), 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑅𝐻0
-Interprétation :
Dans ce cas : LM = 2.85

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²
LM = 2.85 <𝜒0.05 (2) = 5.991
 Donc on AH0, L’hypothèse selon laquelle le modèle est Homoscédastique

(𝛅𝟐𝒕 = 𝒄𝒕𝒆 ).

6-Test du CUSUM :
Stabilité du modèle dans le temps.

6.1-Le modèle :

̂ = -94.8 + 1.65𝑿𝟏 + 2.97*𝟏𝟎−𝟔 𝑿𝟐 - 6.99*𝟏𝟎−𝟏𝟏 𝑿𝟑


𝒀
(18.93) (0.30) (5.15*𝟏𝟎−𝟕 ) (2.81*𝟏𝟎−𝟏𝟏 )
[-5] [5.58] [5.76] [-2.38]

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6.2-Interprétation des paramètres estimés du modèle :

̂ 𝟏 = 𝟏. 𝟔𝟓
𝜶  1% du taux d’intérêt entraine une
augmentation de 1.65% du taux de chômage.
̂ 𝟐 = 𝟐. 𝟗𝟕 * 𝟏𝟎−𝟔
𝜶  Un individu entraine une augmentation de
−𝟔
−11
𝛼̂3 = −6.99 𝟏𝟎
2.97∗ *10 % du taux de chômage.
 Un dollar courant $ d’investissement entraine
une diminution de 6.99*𝟏𝟎−𝟏𝟏 % du taux De
chômage.

6.3-L’ajustement du Modèle :

R2 : 95 %, le modèle permet d’expliquer 95% de la variabilité du taux de chômage.

𝑅̅ 2 ∶ 94 % , qui est proche de 100% est qui explique 94% de la variabilité du taux de chômage
après l’ajustement.

6.4-Significativité des paramètres et de la variabilité du Modèle :

DW =1.75 ≈ 2

 Donc AH0, qui veut dire une absence d’auto-corrélation des erreurs.

LM= 2.85

 Donc AH0, qui veut dire une Homoscédasticité.

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6.5-Interprétation :

Test de CUSUM : s’il a dépassé le seuil, Alors le modèle n’est pas stable

 Dans ce cas-là, le modèle est stable car il n’a pas dépassé le seuil.

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