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MACROECONOMIE
EN ECONOMIE OUVERTE
(M. André Cartapanis)
Julien Bahloul
ANNEE 2007/2008
Economie internationale
I. LE CONTEXTE : 41
II. AVANTAGES RECHERCHES : 42
I. LES CAUSES 48
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• Dumping social et fiscal : On en parle beaucoup à propos de pays qui pratiquent, soit
dans le domaine des salaires, soit sur la couverture sociale des règles du jeu non
partagées par le reste de la communauté internationale. Question : est-il justifié de
se protéger ? Car ces pays exercent des pressions sur les salaires dans les pays
développés. Peut-aller jusqu’au licenciement massif et délocalisation. Mais c’est aussi
le seul moyen que peuvent employer les pays pour amorcer un développement.
Ce sont les pays les plus riches qui freinent le mouvement de libéralisation. Tous les
pays en voie de développement pousse au contraire à la libéralisation, quelque soit le
régime politique. Raison est simple : depuis 20 à 30 ans, la libéralisation des pays a
permis à ces pays de sortir de la pauvreté. Taux de croissance deux à trois fois plus
élevé que les pays riches. Le commerce étant alors une façon de réduire les écarts.
• Prix du pétrole : Avait beaucoup augmenté pendant les années 70’s, a énormément
augmenté durant la période récente. Vraiment révélateur de la globalisation. Car liée
à l’arrivée d’un certain nombre de pays émergents avec un potentiel de
consommation et de production qui vient peser sur l’équilibre. Des pays tels que la
Chine. Les pays occidentaux sont aujourd’hui particulièrement démunis. L’inflation
redémarre. Dans les 80’s, lorsque la gauche arrive au pouvoir en France, inflation de
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• Taux de change : prix relatif de deux monnaies. Aussi le rapport d’échange entre deux
salaires. Influe sur le rendement des placements à l’échelle internationale. Pour une
grande part, les taux de change sont flexibles. Problème à intégrer dans les politiques
économiques. Nous sommes entrés dans un monde de marché où se sont les
initiatives individuelles qui gouvernent. Mais en même temps les Etats n’ont pas
disparu. La légitimité politique vient des Etats. Parfois les Etats délèguent une part de
légitimité : Banque Mondiale par exemple. Il est de plus en plus difficile pour les Etats
de s’entendre et de mener des politiques économiques convergentes. Derrière les
taux de change et la question de gouvernance d’ensemble on a l’expression de la
contradiction qui traverse l’économie mondiale : si la gouvernance est globale, les
pouvoirs politiques sont dispersés.
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avec des marchés plus vastes que fermés. Dire que les économies asiatiques se spécialisent
des productions de biens de consommation, tandis que les éco développées se spécialisent
dans la production de produits manufacturés : principe des avantages comparatifs qui
profitent à tout le monde.
Même principe directeur pour l’épargne. Image un peu idyllique de la mondialisation à
compléter avec tout un ensemble de disfonctionnements. Car depuis 20-30 ans un certain
nombre de crises et de conflits autant dans le domaine du commerce que financier.
Il n’y a qu’à regarder les effets de la crise de l’été 2007 sur l’interdépendance des
économies. Alors qu’au début ne concernait que certains emprunteurs et banques
américaines sur le crédit hypothécaire. Chance pour que nous soyons entrés dans une phase
de ralentissement de la croissance dans les pays développés car des disfonctionnements.
Notions qui permettent de comprendre pourquoi les économies se sont autant ouvertes. Le
fait que les marchés soient ouverts, que les entreprises puisent vendre et produire à
l’échelle international, constitue le garant d’une amélioration du bien-être collectif. Un bien-
être uniquement matériel, production de biens et services auquel les consommateurs
peuvent accéder. L’ouverture des marchés a vocation à créer une allocation des ressources
plus efficace, de nature à créer plus de richesses que si les économies étaient en situation de
fermeture. Cela s’explique par le principe de l’avantage comparatif : chaque pays a
un avantage : une population abondante, des matières premières, des capacités
technologiques… Porte sur des facteurs très divers, que le commerce international permet
de mieux exploiter. A été démontré par Ricardo.
Cela ne veut pas dire que l’échange sera égal, il ne sera pas forcément profitable à tous dans
les mêmes conditions, mais il est extrêmement rare que l’échange international soit
appauvrissant.
La spécialisation c’est un processus qui veut que certain pays vont abandonner, du fait de
l’ouverture sur l’extérieur, un certain nombre de productions, pour se spécialiser vers
d’autres.
Idée selon laquelle l’Europe va se spécialiser dans la production d’avion, la Chine dans les
tee-shirts.
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2e ensemble de concepts :
- Déséquilibre des balances de paiement :
- Crise systémique :
- Dévaluation d’une monnaie
- Régime de change
3ème ensemble :
- Politique économique
- Règles et normes imposées par les Etats
- Institutions internationales
- Gouvernance internationale
- Politique macro-économique
Même dans les économies britanniques et américaines, les Etats non pas disparu : utilisation
de politiques macroéconomique : politique monétaire et budgétaire afin d’exercer un impact
sur le niveau de croissance économique et donc sur l’emploi. Ces éléments sont, du fait de la
globalisation, de plus en plus difficiles à utiliser car les économies sont ouvertes. Débat sur
ce que deviennent les marges de liberté des Etats dans la politique économique, dès lors que
l’économie est mondialisée. Il est évident que le pouvoir influent à été fortement diminué, il
convient donc de trouver d’autres réponses, lorsque les économies nationales se trouvent
dans des situations peu satisfaisantes dans l’instant ou dans les prévisions.
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La réponse consisterait, pour les Etats, à prendre des décisions coordonnées qui à l’échelle
planétaire permettent de prendre en compte les impératifs de la mondialisation.
En ce moment, des deux côtés de l’Atlantique, des attitudes totalement différentes autant
du côté de la politique budgétaire que monétaire. Compte tenu d’un risque élevé de
ralentissement économique, gouvernance américaine s’est révélée très volontariste.
Politique budgétaire expansionniste : baisse des impôts (annonce de Bush vendredi 18
janvier). De la même manière, la Banque américaine a baissé significativement ses taux
d’intérêts.
Du côté européen : totalement opposé ! Jean Claude Trichet aurait bien voulu augmenter les
taux. Pour le moment pas de modification, mais pour le moment. Cette déclaration a
entrainé l’effondrement des cours boursiers. Dans le même temps, le pacte de stabilité et de
croissance européen ne permet par aux Etats membres une politique expansionniste.
Donc des politiques totalement divergentes. Ce sont les marchés qui sont amenés à réagir à
ces politiques divergentes : transferts de capitaux, taux de changes etc.
Il est très probable que le dollar continu de se déprécier par rapport à l’euro. Il y a de plus en
plus d’interdépendances sans que la politique économique soit elle-même réellement
coordonnée.
Pour quelle raison pas de coordination ? Pour des raisons d’abord politiques. Les pouvoirs
politiques restent enfermés dans des dimensions nationales. Toutes les tentatives de
coopération restent minimes. Certains parlent ainsi d’une dictature des marchés.
La répartition des pouvoirs entre les Etats et les marchés est multidimensionnelle. La
mondialisation crée des effets qui ne se réduisent pas aux rapports entre les pays riches, elle
intègre désormais l’ensemble des pays de la planète depuis qu’elle regroupe aussi les pays
émergents. Phénomène à la fois récent et fondamental : un certain nombre d’économies
nationales qui en peu de temps ont acquis des positions, autant sur le plan du commerce
international qu’en matière financière, modifient en profondeur le mode de fonctionnement
de l’économie.
Ex : l’essentiel des échanges de biens et services depuis la fin du 19ème se font entre pays
développés. Les relations avec les pays du sud ne pesaient que très peu dans les échanges. Si
les choses ont changé c’est parce que ces économies, en particulier dans les produits
manufacturés, qui engagent de la main d’œuvre manufacturée, vraie compétition entre les
pays du nord et du sud. Singapour et autres ont un taux d’industrialisation comparable au
pays du nord. Encore plus net dans le domaine financier : vrai basculement. On a changé
complètement de situation du point de vue des transferts d’épargne. Avant ça allait, des
pays riches (de part le vieillissement de la population, capacité d’épargne tellement
importante qu’on pouvait en réorienter une part ailleurs avec prêts etc.). S’est achevé
depuis une dizaine d’années. Car ce sont aujourd’hui les pays émergents qui financent pour
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une grande part la croissance des pays industrialisés. L’économie américaine exerce la plus
forte attractivité sur les capitaux des pays émergents.
Sont apparus des fonds souverains, c'est-à-dire, fonds d’investissement qui gèrent de
l’épargne, ils dépendent d’un Etat.
Agent à capacité de financement : un agent qui a des ressources dans le cadre de son activité
économique, qui sont supérieures à ses dépenses programmées. Donc quand on a plus de
liquidités que ce qu’on a prévu de consommer.
Agent en besoin financiers : quand son plan de dépenses correspond à un montant de
dépenses plus important que son plan de recettes.
C’est la coexistence de types d’agents qu’ils soient Etat, ménage, entreprise. Ces parce que
coexistent ces deux grandes catégories d’agents qu’ils existent des mécanismes de
transferts, d’investissement, d’épargne.
Ce passage des agents à capacité de financement aux agents en besoins de financements
nécessite un intermédiaire pour organiser le transfert. En réalité plus complexe : dans un
système de libre-marché, chacun va accepter de se priver de capacités de financement pour
prêter, d’autres vont accepter de s’endetter pour emprunter que s’ils obtiennent des
contreparties satisfaisantes. Or parfois les caractéristiques sont contradictoires.
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l’hypothèse de pouvoir récupérer plus tard ces avoirs. Il y a un risque dans le sens où quand
on le confie à autrui, dépendra du bon vouloir et de la capacité d’autrui de restituer ces
avoirs. Dès lors que ce transferts de capacités est certes réversible mais plus tard, alors y il a
un risque, car on est jamais absolument certain que l’emprunteur sera en mesure de
restituer.
La maturité du transfert c’est la durée au cours de laquelle un agent qui a des capacités de
financement est prêt à transférer les fonds. Il y a des chances que les maturités structurées
soient des maturités courtes, on ne s’engage pas sur la longue durée pour récupérer les
fonds.
Le degré de liquidité d’un transfert va intervenir dans l’acceptation de l’abandon d’une
capacité de financement.
1 Banques
2
Epargne,
capacité de
financement I I Investissements, besoins
de financements
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I = intérêts
1 = contrat
On appelle ce système de financement, le système de l’intermédiaire financière.
- 1ère étape : collecte des capacités de financements (E-B)
- 2ème étape : le crédit, nouveaux contrats financiers
Les banques peuvent prêter à long terme tandis que les agents économiques sont plus
adaptés pour le court terme. Car les banques ont un très grand nombre de déposants en
face desquels elles vont déposer des tout petits crédits. Sauf cas de crises, il n’arrive jamais
que tous les déposants demandent en même temps le retrait de leurs avoirs. Il y a toujours
un turn over de liquidités. Donc les banques peuvent accorder des crédits à long terme
Il y a dix ou quinze ans on fonctionnait par caisses d’épargnes. Livret A un dépôt rémunéré,
quasiment voir totalement liquide. On est assuré qu’il n’y aura pas d’obstacle au retrait d’un
dépôt. Depuis un siècle et demi, les caisses d’épargnes finances les collectivités locales sur
dix ou quinze ans.
Lorsque l’on fait un dépôt de liquidités, on fait confiance à la banque dans son choix
d’affection en direction du système économique. L’agent en capacité de financement peut
s’en soucier. Mais si la banque vient à disparaître, le déposant aura des soucis… (profondeur
de cette phrase à méditer…). Les banques sont contrôlées par la banque centrale.
L’écart entre le taux d’intérêt payé au déposant et facturé : taux d’intermédiation.
- Dans le financement direct : Un seul contrat qui relie directement les agents qui
ont des capacités de financement à ceux qui ont des besoins. Cela s’opère sur des
marchés de capitaux, d’actifs financiers.
Epargne,
Investissements, besoins
capacité de Marché
de financements
financement d’actifs
Les actions : c’est un titre de propriété. Chaque action qui a été émise est un titre de
propriété. Possibilité à son détenteur de prendre des décisions. 2ème droit : recevoir une
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partie des bénéfices de l’entreprise. On est rémunéré pour notre propriété. Contrairement
au dépôt sur livret A, il y a une prise de risque, donc on partage bénéfices et pertes.
Il y a aussi un marché d’occasion : un marché sur lequel des titres avaient été émis, ces titres
sont revendus. Prix établis par les marchés. La bourse établit les prix des actions d’occasion.
Ces prix obéissent à la loi de l’offre et de la demande. La vraie expression c’est segment
primaire/segment secondaire (occasions). Les agents qui vont détenir ces actions et
obligations et qui au départ étaient des agents à capacité de financement, vont avoir
d’autres sources de rémunération. Source liée à la variation du prix de l’action ou de
l’obligation entre le moment de l’achat et de la vente. Possibilités de gains mais aussi de
pertes.
Pour quelle raison les détenteurs revendent des titres ? Parce que le temps s’écoule et donc
les conditions de rémunération peuvent varier. Certains secteurs d’activités qui pouvaient
être jugés très profitables pourront être recherchés sur le marché secondaire. Donc
possibilité d’une revente à un prix plus élevé que l’achat. Mais cette situation peut aussi
disparaître. On procède donc à une recomposition du portefeuille d’actifs en fonction de
l’évolution future de la rentabilité des entreprises.
Banques
Epargne,
capacité de Investissements, besoins
Marché
financement de financements
d’actifs
Très bon exemple : les compagnies d’assurance. Elles mobilisent des avoirs venant des
agents de capacité de financement et les replacent sur les marchés.
Les banques aujourd’hui, avec les masses de leurs petits déposants ne peuvent pas assurer
leurs opérations. Elles utilisent donc les marchés en émettant des titres pour financer les
crédits ou pour acheter d’autres titres.
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Fonds d’investissement spécialisés : pour réaliser des opérations de placement avec ou sans
les banques. Dans cette catégorie entrent les fonds de pensions, les fonds à prise de risques
élevés. Ils utilisent l’intermédiation de marché. Ce système a vocation à réaliser une
allocation efficace des ressources.
Ce ne sont pas dans les mêmes conditions que les divers emprunteurs vont accéder à
l’information. Les différents emprunteurs ne peuvent pas accéder de la même manière aux
financements.
Un business plan ou Plan d’affaire, ou simplement Plan d'entreprise, est un résumé de la
stratégie et des actions et moyens qu’un entrepreneur ou un manager compte mettre en
oeuvre dans un projet entrepreneurial afin de développer au cours d'une période
déterminée les activités nécessaires et suffisantes pour atteindre des objectifs visés.
La prise de risque est rémunérée par le taux d’intérêt. Le tout est de choisir les bons
investissements, les bons placements. La tension qui s’exerce entre les besoins et les
capacités de financement s’exprime par la variation des taux d’intérêts. Les taux à long
terme (supérieurs à un an) sont fixés par les marchés.
Modèle réduit de l’économie pour tenter d’illustrer les économies à l’échelle mondiale.
Hypothèse que nous sommes dans un monde où il y a deux pays : USA-UE ; Espaces qui font
du commerce, exportations et importations.
2ème hypothèse : taux de changes supposés fixes. On suppose que 1€=1$
3ème hypothèse : les exportations d’un pays sont systématiquement libellées en monnaie du
pays d’origine, importations en monnaie étrangère (donc aussi pays d’origine).
4ème hypothèse : pas de mouvements de capitaux.
Si la croissance américaine plus forte que celle de l’Europe. Donc, les importations
américaines augmentent. On se retrouve ainsi :
X (exportations) USA : 1000$, M (importations) : 2000€
X UE : 2000€, M : 1000$
Cette situation de déséquilibre rend impossible la bonne conversion sur le marché d’euros
contre des dollars. Pas de problème côté exportateur américain. Les importateurs doivent
payer en euros. Or là elles sont de 2000€. Ils vont sur le marché des changes pour acheter
2000€ contre dollars. Ils vont vendre 2000$ pour acheter des euros.
Côté exportateurs européens pas de problème, seront payés en euros. Importateurs devront
acheter 1000$, donc vendre des euros.
Nous constatons qu’une telle situation est impossible. Car demande d’euros est de 2000
quand offre de dollars est de 1000.
Il faut donc l’intervention de nouveaux agents économiques
1ère possibilité : intervention d’agents à capacité de financement. Agents intéressés par des
placements aux USA. Ne peuvent le faire qu’à condition d’acheter des titres en dollars. Il
convient qu’ils y aient des entrées de capitaux venant d’Europe vers les USA, d’un montant
de 1000$ permettant de compenser strictement le besoin qui s’était exprimé par le
déséquilibre de la balance commerciale.
Cela suppose que l’économie américaine soit attractive, donc des taux d’intérêts (sur
l’épargne) importants.
2ème possibilité : intervention des pouvoirs publics et des banques centrales. Si BCE
intervient, c’est qu’elle achète des dollars. Elle fournit en contrepartie des euros. Elle
augmente donc ses réserves sur l’Amérique. En faisant cela, la BCE va réaliser l’équilibre du
marché. Car les 1000 qui manquaient seront fournit par la BCE en contrepartie de dollars
qu’elle va accumuler.
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Ce sont les deux seules hypothèses qui rendent possible les déséquilibres des balances de
paiements : soit mouvement de capitaux, soit intervention des pouvoirs publics.
Les choses changent si les taux de changes peuvent varier : Si il n’y a pas d’intervention ni de
mouvements de capitaux, les agents économiques américains vendent le dollar mais ne
trouvent pas d’acheteurs européens pression à la dépréciation de la monnaie américaine
et à l’inflation de la monnaie européenne. Rend les produits venant d’Europe plus chers. De
manière progressive diminution des exportations européennes et augmentation des
importations américaines par conséquent nous arriverons à une situation d’équilibre.
Quand un pays a un excédent de sa BC, il y aura des sorties de capitaux publics ou privés.
Quand un pays a un déficit de sa BC, il ne peut-être enregistré qu’à condition qu’il y ait des
entrées de capitaux venant du reste du monde.
Car si tel n’est pas le cas, les agents de trouvent pas de cocontractants, de contrepartie leur
permettant de payer leurs acquisitions. Cette mise en compatibilité, ce sont les marchés qui
vont la réaliser. Si dans une économie il n’y a pas d’écart entre les besoins et capacités de
financement, alors il n’y aura pas de déficit possible de la balance des paiements.
Aujourd’hui dans les ménages américains, pénurie d’épargne. Pour beaucoup taux négatif.
Explique pourquoi l’économie est en besoin de financement et en déficit de la balance des
paiements.
A l’inverse, Chine, niveau de rentabilité des entreprises intervient comme une source de
financement donc d’épargne. Au cœur d’un excédent de la balance des paiements.
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On voit qu’il y a un déficit commercial comblé par des réserves de changes, car si un pays est
en déséquilibre il est en faillite.
On voit donc qu’un pays a besoin de faire appel à des transferts financiers.
En France depuis 2000, dégradation continue de la balance courante. La raison principale est
la dégradation de la balance commerciale des biens. En revanche, dans le domaine des
services, la France reste très fortement excédentaire même si cet excédent tend à décroitre.
Pour avoir un aperçu global de la situation, il faut prendre en compte également les IDE :
déficit de 50 milliards d’euros en 2006. Dans le même temps, les investissements de
portefeuilles (réalisés par des résidents vers l’étranger) : déficit de 50 milliards d’euros. Donc
100 milliards d’euros qui quittent le territoire. Equilibré par des sommes épargnées en
France.
Dans le même temps, des pays sont en excédent de balance courante : Chine, Japon, OPEP
etc. Ils vont donc investir ces sommes à l’étranger pour parvenir à l’équilibre.
Question : d’où viennent ces déséquilibres ? On essaie de relier la balance des paiements
courants de chaque pays à l’équilibre macroéconomique. Lorsqu’un pays se trouve en
situation excédentaire, ce n’est pas forcément parce qu’il est plus efficace qu’un autre, mais
parce que ses agents épargnent plus que les autres.
On va essayer de représenter une économie nationale par des schémas. Comprendre les
causes de ce déséquilibre c’est aussi se donner les outils se donner les moyens de les
réduire.
→ Revenu national :
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Le revenu national c’est l’ensemble des revenus qui sont distribués aux agents économiques.
Dans les revenus il y a les salaires et les revenus du capital. Dans ce revenu national il y a
également l’ensemble des revenus de répartitions, revenus versés par l’Etat sans échange de
productions de richesses de la part des individus (allocations chômage, vieillesse...)
Le produit national n’est rien d’autre que le revenu national mais vu autrement.
Y=C+S+M+T
C : consommation de la part des agents économiques, grâce aux revenus distribués
S : épargne
M : consommation de produits importés
T : prélèvements qui sont réalisés par l’ensemble des puissances publiques : impôts sur les
revenus, sur le capital, impôts payés par les entreprises, impôt sur la consommation (TVA),
prélèvements sociaux
Y - T = revenu disponible
Nécessairement, un équilibre ne peut pas ne pas être enregistré entre le montant total de la
production et le montant total de la distribution de revenus.
C+I+X+G=C+S+M+T
I+X+G=S+M+T
(X - M) = (S – I) + (T – G)
Lorsqu’un pays s’endette à l’étranger en émettant des titres ou auprès des banques, certes il
importe des capitaux, mais il devra les rembourser. Il bénéficie provisoirement d’un transfert
d’épargne.
∇R : variation de réserves de changes, issue des comportements déclenchés par les banques
centrales. Elles mènent des politiques d’intervention. Elles achètent ou vendent des devises.
Un pays peut accumuler des réserves de changes. C’est la compensation ultime réalisée par
la banque centrale. La variation des réserves de changes n’intervient que si les taux de
changes sont fixes, c'est-à-dire qu’ils ne varient que peu ou pas.
Si on n’est pas en changes fixes alors ∇R plus ou moins égal à 0.
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Si un pays ne parvient pas à importer suffisamment de capitaux, il ne pourra plus payer les
importations.
Hypothèse 1, Chine :
Excédent d’épargne excédent courant sorties nettes de capitaux
Hypothèse 2, USA :
Déficit d’épargne déficit courant entrées nettes de capitaux.
Quand un pays utilise ses réserves pour défendre sa monnaie, il ne peut le faire que s’il a des
réserves nécessaires, quand il ne les a plus, choc.
Chaque fois qu’il y a un écart entre le niveau d’investissement et épargne il y a une sanction
macroéconomique.
1990 – 2003 :
→ Au Japon : niveau de balance des paiements courants excédentaire, ne veut pas dire
que le pays va bien. Au contraire, 90’s, très rudes pour l’économie japonaise. Mais
c’était lié au niveau d’épargne plus élevé qu’au niveau d’investissement.
→ La Zone euro : globalement équilibrée depuis une vingtaine d’années. Economie qui
équilibre son taux d’épargne et son taux d’investissement. Proches de 20%.
Alors qu’aux Etats-Unis, niveau d’épargne autour de 14% et un peu moins de 20%
pour les investissements.
Pourquoi y’a t-il des écarts aussi importants entre les USA et les pays asiatiques ? Dans les
pays qui vieillissent il est important d’accumuler de l’épargne pour les futurs inactifs. Dans
les pays qui n’ont pas de protection sociale contre les accidents de la vie, c’est à titre
individuel que l’épargne est accumulée pour se prémunir des risques.
Dans le cas américain, pays qui reste jeune grâce à l’immigration. Crée moins de contraintes
pour le futur.
Dans les pays émergents (autre que la Chine), il y avait un léger déficit d’épargne. S’est
retrouvé dans la balance des paiements courants. Déséquilibre au cœur d’une attractivité
vis-à-vis des investisseurs étrangers jusqu’en 1997 avec la crise asiatique.
Après 97, taux d’investissement chute, épargne augmente.
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Construire une maquette de la réalité économique qui sera schématisée mais qui permettra
de comprendre la réalité. En ce moment débat sur ce que sera le taux de croissance de
l’économie européenne et française. Ecart entre la Commission européenne, le ministère de
l’économie et des finances en France et le FMI. Ces prévisions sont le résultat de modèles.
Ces modèles présentent l’intérêt de s’en servir pour voir ce que peuvent changer les diverses
politiques économiques possibles.
Question de savoir ce que disent les modèles sur les conséquences d’un choc. On ne peut
pas le faire que conceptuellement. Cela suppose que les modèles présentent au moins une
partie de la réalité.
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Il ne suffit pas de dire qu’il y a un lien entre ces variables, mais de les calculer. Lorsqu’on va
calculer une fonction de consommation, va se poser la question de savoir ce que vont faire
les agents économiques en présence d’un choc économique : combien vont-ils investir,
consommer, épargner ? C’est typiquement la question qui se pose avec la politique
budgétaire américaine.
Compte tenu des écarts de prix entre les produits américains et les produits asiatiques, peut-
être que les ménages américains vont utiliser leur revenu supplémentaire pour acquérir des
biens importés et non des produits nationaux. Il y aura alors une perte de l’effet de choc de
revenu.
En matière économique, toutes les relations s’appuient sur des théories. Dire ça c’est dire
qu’il peut y avoir des désaccords sur la façon dont on définit une fonction de comportement.
Ainsi la fonction de consommation sera spécifiée différemment par une économiste
keynésien et un économiste monétariste.
Pour voir les théories on va d’abord les modèles en économies fermées, c'est-à-dire sans
exportation ni importation. On ne va pas intégrer tous les marchés : pas de marché du
travail, on va se limiter à deux types de marchés.
Marché de la
monnaie et des
actifs financiers.
T.I. Revenus
Demande agrégée
moins de monnaie. En revanche si les taux d’intérêts baissent, alors il y aura une moindre
incitation à faire des placements et une plus forte incitation à garder ces liquidités sous
formes de monnaie.
Si le taux d’intérêt augmente, on gardera moins de monnaie.
Côté offre de monnaie : c’est une variable exogène parce qu’elle dépend du comportement
politique de la banque centrale. C’est l’expression de la politique monétaire. Elle peut
accorder des crédits de façon massive aux banques. Si tel est le cas, la politique monétaire
d’injections de monnaies est une politique expansive. L’inverse, lorsqu’il y a une offre de
monnaie qui diminue, c’est une politique économique restrictive.
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Dde agrégée
Y = cY + I0 – bi + G0
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Demande de monnaie : décision d’un agent éco de conserver une partie de son patrimoine
sous forme monétaire. On est détenteur de la monnaie, soit sur la base de son revenu, soit
sur la base du patrimoine hérité. Fonction de demande de monnaie précisée par cette
égalité. Dépende de la variable Y & la variable i. 1er déterminant : niveau de revenu qui influe
sur le montant d’encaisse détenu sous forme liquide. Quand revenus aug, agents éco vont
souhaiter aug leurs encaisses. Relation positive entre montant du revenu et montant des
encaisses. Ce montant sera appelé encaisses transactionnelles. Comment aug de revenu
influe sur la détention de monnaie. Importance capitale.
Toute injection supplémentaire de monnaie tombe dans la trappe et ne donne pas naissance
à une dépense supplémentaire. Il ne sert à rien d’injecter de la monnaie supplémentaire par
la baisse des taux d’intérêts ou politique de relance : la trappe à liquidité de Keynes.
Si le taux d’intérêt augmente, la demande de monnaie va diminuer. S’il augmente, les agents
seront plus incités à réduire leurs encaisses, la part qui est liquide dans leur portefeuille
contre des obligations car le rendement des obligations est élevé.
A l’inverse si le taux d’intérêt est faible, l’incitation à placer des liquidités en titres est très
faible compte tenu du rendement escompté.
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Ms = M0
Ms : l’offre de monnaie. Dépend de deux types d’acteurs : les banques et la banque centrale.
Quels sont les agents économiques qui gèrent les systèmes de paiements ? Ce sont les
banques. Pour la partie monnaie sous forme de billets, cela va directement dépendre de la
banque centrale.
Lorsque la banque centrale intervient, elle peut mettre à la disposition de l’économie,
comme les retirer, des billets. Même si ça ne joue pas directement dans son attitude envers
les ménages, cela joue envers les banques.
Ex : été 2007 en GB. Crise de liquidité, les banques ne disposaient pas suffisamment de
liquidités par rapport à ce que demandaient les clients la banque centrale a émis des
liquidités sous formes de crédits. Elle a donc augmenté l’offre de monnaie en mettant à
disposition des banques plus de monnaies.
L’offre de monnaie est parfois appelée masse monétaire : c’est la quantité de liquidité
disponible à un certain moment dans un pays.
Dire que les agents économiques détiennent la masse monétaire ne signifie pas qu’ils vont
les dépenser.
Ici, M0 = kY – ki condition d’équilibre sur le marché de la monnaie.
Parler d’une relation d’équilibre c’est se situer dans les cas où les agents économiques
disposent exactement des encaisses désirées. Donc quand les encaisses détenues sont
strictement à celles désirées. Rien ne prouve qu’à chaque instant du temps les agents
économiques vont avoir le montant économique qu’ils désirent. Soit trop pour en faire autre
chose, soit moins donc ils vont s’ajuster.
Ce que l’on définit là c’est une situation possible d’équilibre entre l’offre et la demande de
monnaie, mais les situations changent lorsqu’il y a un choc économique.
Relation positive entre le niveau du taux d’intérêt et le niveau de revenu : pour un stock de
monnaie donnée (M0 constant), si Y augmente, alors nécessairement i doit augmenter pour
que l’équilibre soit maintenu sur le marché de la monnaie.
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Deuxième étape : on s’est intéressé à ce que sont les comportements et les mécanismes
d’ajustements dans le domaine purement monétaire sans s’occuper du marché des biens.
Même si ce n’est que schématique, cela ne peut pas être parallèle, il faut croiser les deux. Si
le niveau de revenu augmente, le comportement de demande de monnaie va changer.
Quand une banque centrale augmente sa masse monétaire, c’est pour faire baisser les taux
d’intérêts et inversement.
Donc étape supplémentaire : modèle IS-LM, travailler sur les deux en même temps.
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Cela ne veut pas dire que les choses vont mal mais que l’économie ne pourra pas rester dans
une telle situation.
Le raisonnement est symétrique pour LM. Quels sont les points qui assurent l’équilibre entre
l’offre et la demande de monnaie ? C’est le long de la droite LM. Quand il y a excédent de
demande de monnaie c’est que les agents veulent avoir plus d’encaisses alors que la banque
centrale n’a pas alimenté l’économie en liquidités supplémentaires. Il faudra ajuster les
demandes.
Selon les situations il n’y aura pas la même réaction à mettre en œuvre.
En chacun des points, quels sont les mécanismes d’ajustement que l’économie va mettre en
œuvre ? Que peuvent faire les autorités ? Comment la politique économique peut-elle
modifier l’économie ?
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EQUILIBRE EXTERNE :
Les deux voies qu’il convient de suivre pour ouvrir le modèle sur l’extérieur :
→ D’une part la définition des conditions d’équilibre sur le marché des biens en éco
ouverte
→ L’introduction des flux de capitaux.
Le fait d’introduire des importations et exportations va avoir comme effet de distinguer les
biens domestiques et les biens importés. Avant que les exportations soient réalisées, il faut
une demande des agents étrangers qui modifient les conditions d’équilibre sur le marché
des biens. Tout un ensemble de conséquences de l’ouverture sur les prix. Compétition entre
les produits domestiques et les produits importés.
Produits non-substituables : ceux qui ne peuvent pas être produits sur le territoire national
et dont les prix auront des conséquences directes, par exemple les matières premières.
On va considérer que c’est l’O. globale et la D. globale qui doivent désormais être redéfinis.
Comportement d’effectuer des placements à l’étranger est-il usuel ? Non, mais les agents
éco standards vont confier leur épargne à des investisseurs institutionnels. Ménages vont
acquérir des actifs dont ils ne savent pas que les affectations réalisées vont se retrouver à
l’étranger.
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Ces comportements ont pour seul déterminant les écarts de taux d’intérêt.
Variable importante dans les placements d’actifs : la prise de risque. On fait l’hypothèse que
le risque pris à l’international n’intervient pas. On fait celle aussi que figure le taux de
change. Si on réalise un placement à l’étranger, la valeur de son portefeuille risque d’être
entamée si la valeur de la monnaie tend à se déprécier. Il y a ici un autre risque, celui de
change (variation). On devra également prendre en compte les anticipations de variation de
taux de change. Dans cette hypothèse il faut introduire d’autres variables explicatives.
Exemple USA/EUR : Mouvements de capitaux extrêmement sensibles aux variations de taux
d’intérêt. Lien avec des entrées de capitaux raréfiés aux USA. Rendements plus faibles car
taux américains ont baissé VS EUR : stables depuis 6 mois.
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Quand je suis sur la droite je suis en équilibre avec un certain niveau de revenu et un niveau
de taux d’intérêt compatibles.
Quelques soient les raisons, si le taux d’intérêt augmente, je passe en situation B, je ne suis
plus à l’équilibre. Les capitaux étrangers sont attirés. Pour des non résidents il est plus
intéressant de placer les capitaux ici plutôt que chez eux. Si la banque centrale n’intervient
pas, mon taux de change va progresser car lorsque les étrangers achètent ma monnaie ils
l’apprécient (au sens économique).
La banque centrale peut décider d’injecter encore plus de monnaie, donc son offre de
monnaie faisant ainsi baisser son taux.
Si le niveau d’output augmente, la demande de monnaie augmentera, donc le taux aussi.
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En dessous de BP = 0, pas position stable du point de vue du marché des changes. Il y aura
alors dépréciation du taux de change.
Au dessus de BP = 0 : appréciation du taux de change.
Que se passe t-il dans les deux situations ? Est-ce que l’évolution du taux de change a des
effets sur le marché de la monnaie ? La réponse est non car les déterminants de la demande
de monnaie ne réagissent pas immédiatement à une situation de dépréciation du taux de
change.
En revanche pas d’équilibre sur le marché des biens, car la dépréciation de la monnaie va
entraine une augmentation de la demande.
Que deviennent les degrés d’efficacité des politiques économiques dans ce nouveau
contexte :
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1ère hypothèse :
Un choc de politique budgétaire. Donc décision exogène prise par le Gouvernement qui
considère que le niveau d’activité économique associé au taux d’intérêt n’est pas
satisfaisant.
L’augmentation du taux d’intérêt, plus élevé qu’à l’étranger, entraine des entrées de
capitaux. Donc le taux de change va s’apprécier. Donc les conditions sur le marché des biens
évoluent. Certes il y a augmentation de la demande de bien venant de l’Etat, mais
diminution de celle venant de l’étranger. Donc la droite IS va revenir à se position initiale.
On voit donc qu’il n’est pas possible pour les autorités qu’il n’est pas possible d’exercer une
influence durable, compte tenu de la réaction des détenteurs d’actifs.
Toutefois on ne se retrouve pas exactement dans la même situation qu’au départ. Dans la
composition de la demande, il y a une augmentation de la part de la demande de l’Etat et
moins de demande venant de l’extérieur.
La politique budgétaire est inefficace. Ça tient à la réaction des taux de changes venant
eux-mêmes réagir à la hausse des taux d’intérêts initiés par un choc budgétaire. Déséquilibre
à cause des dépenses publiques qui augmentent et les exportations diminuent.
Donc inverse par rapport à la situation des changes non-flexibles.
2ème hypothèse :
Un choc de politique monétaire :
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C’est un peu la stratégie menée par le Gouvernement américain depuis quelques semaines.
Bien entendu, ceci n’est qu’un modèle qui considère qu’un certain nombre de variables
exogènes ne varient pas.
Politique monétaire efficace dans changes flexibles. Ceux qui souhaitent des changes
flexibles, veulent une politique monétaire libre.
Cependant énorme insuffisance : les réactions de capitaux sont censée ne dépendre que du
différentiel de taux d’intérêt (i-if). Or il faut prendre également en compte les anticipations
de la variation des taux de changes.
2ème insuffisance : on raisonne à prix fixes. On néglige les conséquences de tous ces chocs. La
BCE ne veut pas baisser ses taux, a injecté à très court termes des liquidités, alors-même que
BP = 0 a baissé puisque la politique monétaire américaine est très expansionniste.
L’analyse consiste à dire que dans le contexte européen, le taux de croissance possible (Y*
potentiel) de l’économie européenne et compte tenu de la position compétitive de l’Europe
par rapport au reste du monde. La BCE dit qu’on ne pourra pas augmenter le niveau
d’activité éco car on ne peut pas augmenter main d’œuvre donc soit il y aura inflation,
soit d’avantage d’importations avec des déséquilibres plus grands pour les balances
commerciales de pays déjà en difficultés en Europe.
D’autres économistes estiment qu’il y a de la marge, qu’on n’est pas près de Y* [potentiel].
Qu’est-ce qui a conduit un certain nombre de pays européens à adopter une monnaie
unique ? Quels étaient les effets attendus ? Quelles sont les difficultés ?
Le contexte :
Depuis les 70’s, après l’effondrement du régime de changes fixes (71) Europe en difficultés.
Variations de taux de changes, crises à répétition qui venaient remettre en question les
orientations de la politique commune. Dès l’entrée dans la période de flottement des
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monnaies, les Européens ont essayé de neutraliser les forces de déstabilisation entre leurs
monnaies. Réelle difficulté à avancer dans l’intégration économique européenne. Souvent
des chocs extra-européens. Dès les 80’s, il était notoire que l’attractivité du mark n’était pas
comparable avec d’autres. Donc dès qu’il y avait un choc, effets collatéraux sur l’Europe
parce que les économies européennes ne réagissaient pas de la même manière. Donc vite
l’idée qu’il fallait vers une vraie construction monétaire européenne dont la principale vertu
sera de faire disparaitre les taux de changes entre monnaies européennes.
Il y avait un besoin de rééquilibre entre les différentes puissances. Dès le départ, volonté de
remettre en cause la suprématie du dollar dans les échanges internationaux.
Rapport Delors 89 montre les désavantages de la non union monétaire. C’est un évènement
tout à fait singulier de voir des pays en temps de paix, abandonner leur monnaie nationale
pour en adopter une autre.
Avantages recherchés :
Trois niveaux à distinguer.
1. Efficience micro-économique de l’Union monétaire avec impact sur la croissance.
→ Suppression des conversions des monnaies les unes par rapport aux autres plus
aucune incertitude quant à ce que seront les recettes d’un exportateur, quant aux
masses à payer pour un importateur lorsque des échanges se font à l’intérieur de
l’espace européen. Donc moindre incertitude, risques plus faibles incite les
entreprises à considérer le fait que le marché intérieur c’est désormais toute
l’Europe.
→ Suppression d’un certain nombre de coûts de transactions entre les monnaies. Donc
possibilité d’accroitre la mobilité des personnes et des capitaux. Espoir de déboucher
sur une meilleure allocation des ressources.
2. Stabilité macro-économique
→ Au cœur de la stratégie de l’union monétaire. Création d’une banque centrale
européenne ça veut dire que seul le patron de la BCE peut modifier LM. Il n’y a plus
qu’un seul taux d’intérêt. Plus qu’une seule politique monétaire à l’échelle de
l’ensemble de la zone euro.
→ Dire qu’elle est indépendante veut dire qu’elle n’a à se justifier devant personne. Le
statut a commencé à être négocier début 90’s, en pleine réunification allemande. Or
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→ La BCE n’a pas un mandat mixte mais un mandat hiérarchique. Son objectif est
d’assurer la stabilité des prix. Si la stabilité des prix n’est pas menacée, la BCE peut
œuvrer en faveur du soutient de l’activité économique.
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natures : taux d’inflation relativement élevé dans certains pays, avec la libre
circulation des capitaux il devenait difficile de maintenir des taux de changes fixes
si chaque banque centrale fait ce qu’il veut. Cela est supposé conduire à une
confiance de l’ensemble des décideurs, tout le monde sur un même pied
d’égalité.
- Lorsque l’on se trouvait dans la diversité des systèmes monétaires à l’intérieur de
l’Europe (contrainte de balance de paiement + monnaies différentes), on pouvait
avoir des déséquilibres qui se dessinaient entre deux ou trois pays européens
conduisant à des ajustements couteux. Il suffisait qu’un pays ait une croissance
plus rapide que ses voisins pour qu’une tension ait lieu sur les taux de changes et
donc la nécessité d’ajuster le déséquilibre.
La première conséquence du basculement de souveraineté : plus aucune
contrainte de bouclage entre pays européens, plus de contrainte de balance des
paiements. Indépendance des pays membres vis-à-vis de ces contraintes.
Avant l’Europe avait fait l’expérience de la crise pendant 20 ans, ajustements
répétés. Aujourd’hui n’existent plus.
Dans la période préalable, un ensemble de pays avait la possibilité de mener la
politique économique faisait ce qu’il voulait (au niveau de la banque centrale
indépendante). Dans la mesure où on avait décidé qu’il y avait libre circulation
des capitaux et un ancrage des taux de changes, alors la liberté de fixation des
taux d’intérêts n’était que fictive. Si un pays baissait ses taux quand l’Allemagne
restait fixes sortie de capitaux, spéculations, crise pays obligé de faire
remonter le taux.
Donc d’une certaine manière on avait déjà perdu l’autonomie.
Le triangle d’incompatibilité est le produit des travaux de MUNDELL. Il a été mis en exergue
dans le rapport PADOA-SCHIOPPA (1987). Le principe est qu’un espace économique formé
de plusieurs pays ne peut connaître simultanément une parfaite mobilité des capitaux, des
taux de changes fixes et des politiques monétaires autonomes.
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Exemple : on peut considérer qu’il est fondamental qu’il y ait une forte mobilité des capitaux
(caractère idéologique de la liberté par exemple), et que dans le même temps on veut garder
l’indépendance de la politique monétaire, alors il faut abandonner la fixité des taux de
changes.
Si on est attaché à la fixité des taux de changes et à l’indépendance des politiques
monétaires, alors il faut abandonner la mobilité des capitaux.
En théorie, même les petits pays on une part dans l’action menée par la BCE.
A l’intérieur de l’UE, l’Allemagne a perdu dans le développement d’une politique monétaire
indépendante car était la monnaie de référence en Europe. La contrainte de la balance des
paiements est d’autant plus marquée que l’on est ouvert sur l’extérieur.
Si aujourd’hui le franc était apprécié par rapport au dollar, dans l’ampleur actuelle, le choc
aurait été plus violent car 40 à 45% de l’activité aurait été touchée. Alors certes aujourd’hui
on a des difficultés à cause du rapport dollar/euro, mais on n’a aucun problème pour
exporter dans la zone euro vu qu’il n’y a pas de changes !
Donc le basculement dans la monnaie unique permet une plus grande indépendance et un
allègement de la contrainte de la balance des paiements. Du coup la monnaie européenne
va devenir doucement une monnaie internationale qui va pouvoir être détenue par des non-
résidents. Que ce soit sous l’angle des usages publics ou dans les usages privés comme
monnaie de réserve, de placement. Donc possibilité d’attirer de l’épargne qui vient du reste
du monde et investir plus que l’épargne disponible.
Une seule monnaie engage forcément une seule politique, un seul taux de change sur
l’ensemble de la zone euro. Si, du point de vue de la conjoncture (emplois, croissance,
compétitivité externe), tous les pays de la zone euro sont dans la même situation. Dans ces
conditions pas de problème, on a juste changé de taille mais les mécanismes restent assez
standards. Mais l’économie européenne n’est pas homogène. Il peut y avoir des situations
tout à fait spécifiques parce que la zone est hétérogène car des pays peuvent supporter
mieux que d’autres les taux de changes, certains ont moindre taux de chômage.
C’est ce que les économistes appellent des chocs asymétriques. Question de la possibilité de
pouvoir mener une politique économique qui réponde à chaque situation de la zone euro. Il
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y a quand même la possibilité d’utiliser la politique budgétaire. Elle n’a pas été fédéralisée et
donc, disent certains, les pays concernés n’ont qu’à utiliser cet outil. Oui mais depuis on a
adopté le pacte de stabilité et de croissance. C'est-à-dire un engagement pris par les pays
membres de la zone euro, de ne pas aller au-delà d’un certain seuil : niveau de déficit
budgétaire (3%) et montant d’endettement public (60% de stock de dettes publiques). Au
début on est resté proche des seuils. Pour mettre les aiguilles à zéro, il aurait fallu faire des
efforts d’ajustement avant l’entrée monétaire. N’ayant pas été réalisés, on s’est retrouvé
dans une situation où on est tellement près du seuil, quelque soit la conjoncture, on n’a plus
de marges de liberté si on accepte de se conformer au pacte.
Aujourd’hui situation difficile : chômage stabilisé mais croissance faible et taux de change
apprécié. Difficulté de mener une politique cohérente. Totalement l’inverse de ce qui était
recherché.
→ N’y a-t-il pas un danger à voir cette monnaie européenne occuper des fonctions de
monnaie internationale, donc forte demande de l’étranger forte appréciation
durable de l’euro par rapport aux autres monnaies.
Bilan :
Il est difficile de dire ce qu’on attendait en 99 et ce qu’ l’on a en 2008. Le monde 2008 ne
ressemble pas au monde de 99. Montée en charge de la position des pays émergents. Taux
d’inflation de 3,5% pour la zone euro alors que la BCE doit les maintenir à 2%, c'est-à-dire
50% d’écart ! Liée à des matières premières plus qu’à une demande.
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Bilan mitigé : jusqu’à l’an dernier, la réussite de l’euro est incontestable en matière de lutte
contre l’inflation. 1 à 1,5%.
Sur toute la zone euro, croissance autour de 3%. Si on fait le bilan, en fait ni excès
d’honneur, ni excès d’indignité. Ni franc succès homogène, ni catastrophe.
Un certains nombre d’amendements sont proposés. Parmi ces amendements on trouve la
redéfinition des statuts de la BCE. On pourrait demander de prendre en compte, de manière
plus marquée, les objectifs de croissance économique. Certains disent que ce n’est pas
possible d’augmenter la croissance parce que la pleine utilisation des facteurs de production
ne pourrait pas nous permettre d’aller au-delà de 2,8 / 2,9% de croissance, pas plus.
Préoccupation à propos du PSC : il est un certain nombre de dépenses publiques qui doivent
être sorties du pacte. Il n’est pas la même chose pour un pays de s’endetter ou de s’endetter
pour faire des dépenses de fonctionnement ou pour faire des investissements. Du coup on
sort les dépenses d’investissements ?
2007
USA : 5,7 à 6% de déficit de la balance des paiements courants
Chine : excédent de 12% du PIB
Indonésie : 1,6%
Thaïlande : 4%
Argentine : 1%
Mexique : grosso modo à l’équilibre
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Soit par le jeu d’actions coordonnées des Etats soit par la réaction propre des marchés.
La crainte était le hard landing, c'est-à-dire le décrochage en très peu de temps de la
monnaie américaine. En septembre, 1€ = 1,35$, on avait peur du 1,45 chez les plus
pessimistes. Aujourd’hui on est à près de 1,60$. Mais ça s’est fait de manière plus
progressive, un soft hard landing.
I. Les causes
On considérait qu’au-delà de 2 à 3% du PIB de déficit on était dans une zone à risque. C’était
le cas du Mexique et de la Thaïlande.
Or on a dépassé les marges.
3ème type :
Se pose sur un plan incluant toutes les opérations, pas à l’échelle macro mais cette fois
microéconomique et financier.
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Donc selon le schéma il y a une explication fondamentale différente. Dans le premier c’est le
taux de change. Dans le second c’est le comportement d’épargne des agents économiques.
Donc pluralité de causes. Et selon la cause, conseil de politique économique totalement
différent.
Si on s’appuie pour l’essentiel sur des analyses micro, avec des agents qui préfèrent aller
vers les USA, alors on ne peut rien faire. Si on se place du côté du taux d’intérêt, alors se
pose la question de la politique économique à mettre en œuvre.
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Du côté chinois stratégie de croissance. Mais elle s’appuie sur un rôle important des
exportations. De ce point de vue, la sous évaluation de la monnaie chinoise fait partie de la
stratégie. Economie qui pour le moment voit 10 à 20 millions de personnes quitter tous els
ans les emplois ruraux vers industriels. 200 millions de chinois qui ont encore une activité
rurale et qui sont à terme condamnés et amenés à être délocalisés.
Inconvénient : accumulation considérable d’épargne libellée surtout en dollars. C’est de la
richesse fabriquée mais pas consommée. Dans cette thèse c’est un coût qui est assumée,
situation jugée gagnante compte tenu des évolutions démographiques (population va
baisser à partir de 2050).
Si jamais les Chinois décidaient de retirer leurs avoirs des US -> choc très douloureux pour
l’éco américaine.
En économie il faut distinguer les flux et les stocks. Chaque fois qu’un pays attire des
capitaux pour financer ses déséquilibres, en réalité il s’endette. Années après années, le
stock de ce qui est détenu à l’étranger sur le territoire national augmente.
L’accumulation des flux donne un stock. Il y a également des flux d’intérêts qui soit viennent
augmenter le montant de la dette soit les intérêts retournent dans leurs pays après
conversion.
Il est rare qu’une économie caractérisée par un déficit durable de la balance des paiements
(au-delà de 3%), ne voit pas sa monnaie comme étant jugée ayant un risque élevé. Entre 70
et 73, un certain nombre de banques centrales ont perdu confiance dans la monnaie
américaine, ont provoqué une très forte dépréciation de la monnaie américaine. A cette
époque la Bundesbank et la banque japonaise ont refusé de prendre des risques sur le
dollar. Quand le dollar perd 10 à 15%, ce sont les résidents qui perdent. Cette prise de risque
devient à un moment inconsidérée. Parce que la probabilité de voir les titres fondre est
réelle. Donc depuis 2006 les investisseurs privés ont de moins en moins placé aux Etats-Unis.
Autre raison : lorsqu’un Gouvernement décide de maintenir un taux de changes fixe, cela
veut dire que la BC intervient. Elle achète de la monnaie étrangère pour que cette monnaie
ne se déprécie pas, elle vend donc de la monnaie nationale. C’est comme si elle menait une
politique monétaire expansionniste. La banque centrale déplace la droite LM vers la droite
en injectant des liquidités, avec le risque d’engendrer de l’inflation. Politiques
d’interventions massives, elles vont conduire à des injections de liquidités.
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Réévaluation du Yuan souvent mise en avant comme étant pierre angulaire d’un processus
d’ajustement des pôles économiques
Efficacité,on peut en douter
D’abord parce que les écart de coûts entre chine et USA sont important : exemple coût
salarial unitaire : écart de 1 a 40%,50% = coût salarial en chine 40 fois plus bas que le coût
des salaires aux USA
Ensuite idée que l’essentiel des sources de déséquilibres USA se développe sur des plan
bilatéral Chine / USA
La part du déséquilibre américain qui s’explique par le déséquilibre avec la Chine = 25%
Donc meme avec une appréciation forte de la monnaie chinoise c’est pas la solution pour
75% des déséquilibres
EN 2nd lieu il st rare qu’une éco caractérisée par un déficit durable de sa BP au delà de
3,4,5,6% de PIB ne voit pas sa monnaie être jugée comme étant un actif présentant un
risque d e+ en + élevé. On peut donner justement l’exemple de BW I : un certain nombre de
banques centrales ont perdu confiance dans la monnaie centrale ont mi fin a leurs
intervention dépréciation Dollars
Ces deux thèses sont reprises par les Etats : gouvernement USA
On voit mal comment un ajustement pourrait être réalisé sans très fort ralentissement de
l’activité éco aux USA. Et ça a des effets sur les importations.
Autre scenario :
Hard landing. Le scenario de l’atterrissage en catastrophe c’est au départ les marchés qui
perdent confiance. Ils jugent que la situation est désormais beaucoup trop risquée pour que
soit maintenue une gestion de portefeuille qui donne une part considérable à la monnaie
américaine. Donc recomposition de portefeuille. Il suffit de 10 points de répartition. Avoirs
aux USA de l’ordre de 40 000 milliards de dollars. Scenario en question c’est celui de la crise
financière. Un peu celui que nous sommes en train de vivre. Non pas pour des raisons issues
de la balance des paiements mais pour des raisons internes. Apparue en octobre/novembre
dernier. De ce point de vue ça s’est accompagné d’une tension sur la croissance.
Dépréciation marquée sur la monnaie, ralentissement de l’activité économique.
Paradoxe : l’essentiel des déséquilibres se fait avec l’Asie et c’est l’euro qui est touché par les
ajustements. Le ralentissement de l’activité économique aux Etats-Unis ne peut pas être
soutenu par la seule croissance des pays émergents.
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française à l’échelle du G5 ont été définies des stratégies globales. D’abord sur les taux de
changes avec actions coordonnées des banques centrales. On avait déjà fait d’autres choses
à l’initiative américaine. On cherche donc une stratégie coordonnée entre les grandes zones
de l’économie mondiale.
Sous quelle forme ? Dans le cas américain : forte réduction du déficit budgétaire,
probablement par le jeu de la fiscalité. Dans le cas européen : mise en œuvre d’une politique
de stimulation de la demande avec mise à l’écart des engagements de respect de certains
critères à l’intérieur du continent européen. Même chose au Japon. Mais au Japon
compliqué parce que taux d’intérêts proches de zéro et pourtant demande faible.
Si ce scenario existe pour il n’est pas mis en œuvre ?
- Il n’y a pas de mécanisme global de coordination des politiques économiques qui
permette de prendre des décisions coopératives et qui inclus à la fois les trésors
publics et les banques centrales. Un G20.
- L’Europe est sans doute la plus en difficulté pour pouvoir intervenir dans un
scenario de cette catégorie. A cause de la doctrine européenne ou les règles dans
lesquelles se sont insérés les pays membres du PSC.
- Difficile d’établir à l’avance les besoins et coûts.
- Jusqu’à présent l’absence de statu quo a profité à tous. Entrer dans un processus
de coordination c’est demander à chaque pays d’intégrer des données qui ont des
retombées sur plusieurs pays.
- Il est clair qu’il y a une nécessité à assumer récession aux US
Illustration des grandes contradictions de la globalisation aujourd’hui. FED affolée par
l’idée de récession. Contradiction entre globalisation et nationalisme des économies.
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