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INTERROGATION DES QUESTIONS SPECIALES DE THEORIE INTERNATIONALE

1. Quelles sont les questions qu'engendrent l'avantage absolu et l'avantage comparatif dans l'échange
international ?

R/ La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo corrige celle des avantages absolus d’Adam
Smith. Celle-ci disait qu’un pays profite du libre-échange s’il se spécialise dans la production des biens
pour lesquels il a un avantage absolu. Selon la théorie des avantages comparatifs, peu importe si un pays
a des avantages absolus ou pas : il gagne à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels son
avantage comparatif est le plus élevé, c’est-à-dire dont les coûts relatifs sont les plus bas, et à échanger
les biens qu’il ne produit pas. C’est donc un argument pour le libre-échange : tous les pays peuvent
gagner du libre-échange s’ils se spécialisent.

Ainsi, les questions qu'engendrent ces avantages dans l'échange international sont :

- Pour déterminer pour quel produit on a un avantage comparatif, il faut regarder les productivités
comparées avec celles des autres pays ;

- Un pays doit profiter du libre-échange s’il se spécialise dans la production des biens pour lesquels il a
un avantage absolu ;

- Pour qu'un pays gagne, qu'il se spécialise dans la production des biens pour lesquels son avantage
comparatif est le plus élevé ;

- Si un pays n’a d’avantage absolu pour aucun produit (c’est à dire s’il n’est plus productif que les autres
pays pour aucun bien), il n’aurait pas intérêt à se lancer dans la spécialisation d’un produit en particulier
et aurait intérêt à garder ses frontières fermées au commerce international ;

- Les questions de spécialisation et aussi la question des coûts s'imposent.

- Etc.

2. Qu'est-ce qui est à la base dans l'échange international de manque d'esprit de créativité entre les
Etats ?

R/ Le commerce extérieur est un moteur de la croissance : il crée des emplois, réduit la pauvreté et
ouvre des perspectives économiques. Ce qui est à la base de manque d'esprit de créativité entre les
Etats qui participent dans l'échange international c'est le fait de mentalité et aussi l'ignorance qu'a
d'autres nations. Là-bas ce ne sont que des grandes puissances qui s'arrachent la part importante du
marché. Le Groupe de la Banque mondiale aide les pays en développement à améliorer leur accès aux
marchés mondiaux et à renforcer leur participation au système commercial mondial.

3. Pourquoi l'économie internationale est entre les grandes puissances ?


R/ Comme nous venons de le dire récemment, les grandes puissances sont celles qui dominent le monde
que ça soit sur le plan politique, économique, social, culturel, etc. L'économie internationale est entre
elles parce qu'elles se sont déjà développé, et elle ont un niveau très supérieur par rapport aux autres.

4. Que devrions-nous devenir sur le plan économique sans la domination mondiale ?

R/

5. A quoi nous sert les intégrations régionales ?

R/ Les intégrations régionales présentent pour nous de multiples avantages pour les pays en voie de
développement, comme nous. D'abord, le resserrement des liens commerciaux entre nous et d'autres
pays renforcerait notre capacité à participer aussi au commerce international. Les intégrations
régionales nous permettront de surmonter les obstacles que représente la relative exiguïté de nos
marchés nationals en permettant aux producteurs de réaliser de plus grandes économies d'échelle et de
bénéficier de la mise en place d'infrastructures au niveau régional. Une approche régionale dans des
domaines structurels clés, tels que la réduction et l'harmonisation tarifaires, la réforme du cadre légal et
réglementaire, la rationalisation des systèmes de paiement, la restructuration des secteurs financiers,
l'harmonisation des incitations à l'investissement et des régimes fiscaux, la réforme du marché de
l'emploi ; ça nous permet nous et des pays qui sont en association avec nous d'additionner nos
ressources. Nous pouvons ainsi nous doter, au niveau régional, de moyens institutionnels et humains qui
nous serviraient d'atteindre un niveau de compétence technique et administrative auquel on ne
pourraient pas prétendre en agissant seul. Les intégrations régionales nous aideront encore à faire valoir
nos intérêts avec plus d'assurance et plus de force dans le concert des nations.

6. Réagissez sur le plan Marshall et ces conséquences sur le plan mondial ?

R/ Le don Marshall est un plan américain mis en place après la Seconde Guerre mondiale pour aider à la
reconstruction de l'Europe. Le nom Marshall est emprunté au général George Marshall qui, au cours
d'un discours à l'université Harvard le 5 juin 1947, a fait part de la volonté du gouvernement des Etats-
Unis de participer au rétablissement de l'Europe. Concrètement, cette aide américaine consistait, d'une
part, à aider financièrement la population européenne qui devait faire face à la misère de l'après-guerre
et, d'autre part, à accorder des prêts aux pays européens. Ces prêts ont pris la forme, au fil du temps, de
dons non remboursables. En contrepartie de ces aides, les pays bénéficiaires acceptaient de se
conformer à la politique capitaliste libérale qui était le modèle économique des Etats-Unis. Au total,
dans le cadre du don Marshall, les Etats-Unis ont versé plus de 15 milliards de dollars aux pays
européens.

- Les conséquences sur le plan mondial

A l'issue du plan Marshall, les Etats-Unis et le Royaume-Uni cessent le démantèlement des industries
allemandes mentionné dans les accords de Potsdam de l'été 1945 signés avec l'URSS. Par ailleurs, les
Américains apportent une aide matérielle massive à la population allemande qui connaît alors des
moments difficiles.
Le plan Marshall a principalement permis de restaurer la confiance dans les marchés et dans les
institutions, ce qui a entraîné le cercle vertueux et la période faste des Trente Glorieuses.

7. Quel est l'impact de la mondialisation sur le plan économique ?

R/ En remarquant l'impact qu'a la mondialisation sur le plan économique, nous voyons l'accélération à
l'échelle mondiale, des échanges de biens et de services rendue possible grâce à la levée progressive des
entraves au commerce dans le cadre de l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT)
puis de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 1995 et par le développement des moyens
de transport et de communication. Issue d'un processus historique, sur le plan économique, la
mondialisation est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher :

1. L'internationalisation des flux financiers et commerciaux ;

2. Les implantations à l'étranger des entreprises ; et

3. La globalisation de l'économie.

8. Pourquoi le protectionnisme et les barrières douanières dans les pays qui sont dans les intégrations ?

R/ Le protectionnisme actuel est principalement le fait des pays émergents (l'Argentine, la Russie, l'Inde,
le Brésil et la Chine sont les pays les plus protectionnistes depuis la crise de 2008, selon un indicateur
établi par la Coface). L'Argentine est contrainte d'obtenir des liquidités en accumulant les excédents
commerciaux depuis son défaut de paiement de 2002. Malgré son adhésion à l'OMC en 2012, la Russie
préfère un « protectionnisme intelligent », par exemple en instaurant des taxes "écologiques", aux
réformes permettant de moderniser son tissu industriel et à son programme de privatisations. Le Brésil
pratique un dirigisme économique revendiqué en relevant les droits de douane sur les importations, si
bien que les exportateurs ont tendance à quitter le pays. Malgré son adhésion à l'OMC en 2001, la Chine
mène une politique protectionniste pour faire émerger sa propre industrie, c’est pourquoi elle est une
habituée du tribunal de l'OMC. Cependant, les pays avancés ne sont pas en reste : l'Union européenne
favorise son marché intérieur, quand les États-Unis imposent les produits nationaux dans les marchés
publics. Enfin, les mesures non tarifaires prennent une importance croissante : dédouanement, normes
techniques et sanitaires, normes professionnelles, quotas.

9. Qu'est-ce qui est à la base des conflits et de la guerre Iran-Irak, Europe-Afrique et Amerique-Afrique ?

R/ 1. Guerre Iran-Irak

La révolution islamique qui a porté l'ayatollah Khomeyni au pouvoir en Iran en 1979 est la raison directe
de la guerre déclenchée par l'Irak, le 22 septembre 1980. Même si celle-ci s'inscrit dans une longue série
de contentieux frontaliers, sa longue durée (huit ans), la violence des combats, le nombre très élevé de
victimes (1 200 000 morts), l'utilisation d'armes non conventionnelles et l'internationalisation du conflit
lui donnent sa spécificité. En envahissant l'Iran, Saddam Hussein espère profiter du désordre
révolutionnaire pour élargir sa fenêtre maritime sur le Chatt al-‘Arab. Après une rapide avancée de l'Irak,
les contre-offensives iraniennes ramèneront le front sur les frontières internationales fixées entre les
deux pays par l'accord d'Alger (1975). Malgré les consignes de paix prodiguées par le Conseil de sécurité
de l'O.N.U., les belligérants mènent une guerre totale contre des objectifs pétroliers et contre les civils.
Ce conflit marque le déclin de l'arabisme, incarné par l'Irak baathiste, socialiste et laïque, qui insiste sur
le chiisme de son adversaire pour éviter toute identification des musulmans du monde à la cause
iranienne, et l'essor de l'Islam politique, incarné par l'Iran en concurrence avec l'Arabie Saoudite pour la
direction de l'Islam mondial.

2. Guerre Europe-Afrique, Amerique-Afrique

Au sortir du système colonial, la paix et la stabilité constituaient deux des principaux enjeux auxquels les
pays africains devaient faire face en raison de leur histoire politique et institutionnelle. Comme le
montre C. Young, bien qu’elle n’ait duré qu’une période relativement courte de moins d’un siècle dans
l’histoire africaine, la colonisation a complètement remodelé ce continent. Elle a créé de nouveaux
États, redéfini les enjeux de pouvoir, réorienté les formes économiques, cristallisé de nouveaux
intérêts… Le risque, dans ces conditions, était de voir le continent sombrer dans d’interminables guerres
de frontière après la fin de la régulation coloniale.

A posteriori, l’Afrique apparaît effectivement comme la « région du monde la plus affectée par les luttes
armées ou les crises politiques porteuses de germes de guerre ». Un nombre impressionnant de pays
africains ont été touchés par une forme ou une autre de conflit entre les premières indépendances et le
début des années 1990.

Par rapport à l’Europe et aux Amériques, l’Afrique a connu un nombre plus important de conflits. Leur
nombre est par ailleurs demeuré important jusqu’en 2002, période à partir de laquelle ils semblent
diminuer.

Il n’y a pas de consensus en ce qui a trait à la classification des conflits. Le rapport du Secrétaire général
des Nations Unies sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables
en Afrique, publié en 1998, établit comme causes principales : le legs du passé (colonialisme, Guerre
froide) ; les facteurs internes (nature du pouvoir politique, néopatrimonialisme, multiethnicité) ; les
facteurs externes (Guerre froide) ; les motivations économiques ; et les cas particuliers (comme celui de
l’Afrique centrale avec la démographie galopante et les problèmes fonciers). Pour sa part, le Department
for International Development (DFID, britannique) établit une distinction entre trois niveaux de
déterminants aux conflits armés et les classe en causes profondes, causes secondaires et causes
tertiaires.

Les causes profondes sont notamment à rechercher dans l’effondrement de l’État, le déclin
économique, la culture de violence héritée de l’État colonial et la rareté ou l’abondance des ressources.
Les causes secondaires seraient le chômage, le manque d’éducation, la pression démographique,
l’instrumentalisation de l’ethnicité, la disponibilité des armes, la faiblesse de la société civile. Les causes
tertiaires proviendraient de débordements régionaux des conflits, de la faible consolidation de la paix
qui entraîne une reprise des hostilités, de l’absence de garants de la paix, de la médiation inappropriée
qui permet aux combattants de se réarmer, de l’instrumentalisation de l’aide humanitaire pour assurer
la survie des groupes armés.
Cependant, une tentative de généralisation des causes de conflits en Afrique est problématique en
raison de la pluralité des déterminants, de leur interaction et de la combinaison particulière des causes
selon les pays analysés. Néanmoins, l’intérêt de la démarche proposée ci-dessus réside dans le fait
qu’elle incite à ne pas loger les causes des conflits africains à la même enseigne, mais à les classer par
niveau de causalité puisque certaines interviennent directement alors que d’autres servent de
catalyseur ou constituent plus simplement un contexte favorable.

10. Quelle est l'mportance de la convertibilité des liquidités sur le plan mondial, et est-il possible d'avoir
une monnaie unique dans le monde ?

R/ l'importance de la convertibilité des liquidités sur le plan mondial se situe au niveau où une monnaie
convertible peut être achetée en dehors du territoire du pays qui l’utilise (dollar par exemple). Une
monnaie non convertible ne peut être achetée que sur place (par exemple la roupie indienne). On passe
toujours par la convertibilité des liquidités pour s'allouer des biens et services sur le marché
international.

Oui il est possible d'avoir une monnaie unique au monde du fait que la création de la monnaie unique
contribue à approfondir l’intégration mondiale en transférant un élément essentiel de la souveraineté
des nations à l’Union. L’adoption de la monnaie unique ouvre la voie à un approfondissement de la
coopération dans d’autres domaines.

11. A quoi sert la balance des paiements internationale dans les pays émergents ?

R/ La balance des paiements est un document de comptabilité nationale qui nous sert à retracer
l’ensemble des flux économiques (biens, services, capitaux…) entre un pays et le reste du monde au
cours d’une année. La balance des paiements étant équilibrée par convention, les expressions « déficit
» ou « excédent » de la balance des paiements sont des abus de langage. Par convention, l’équilibre
comptable de la balance des paiements est obtenu en introduisant la variation des avoirs de réserves.
Lorsque le solde de la balance des paiements est créditeur, la variation des avoirs de réserves apparaît
avec un signe négatif, bien que les réserves de change augmentent. À l’inverse, lorsque le solde de la
balance des paiements est débiteur, les avoirs de réserve diminuent mais la variation des avoirs de
réserves est positive.

12. Pourquoi doit-on recourir à l'union européenne pour des questions africaines ?

R/ Pour répondre à cette question, il s’agit d’élaborer un concept d’Europe à partir de l’histoire et de la
situation africaines. L’Afrique ayant été construite par l’Europe coloniale comme son altérité radicale, la
réflexion africaine de l’Europe permet en retour une saisie radicale du sens de l’histoire et de la situation
européennes. Elle fait apparaître la persistance de « la cosmogonie européenne », c’est-à-dire à la fois :
de l’autocontradiction du concept d’Europe issu de la modernité comme téléologie de la raison, et de
l’autodestructivité du dispositif européen de construction de l’Europe et du reste du monde entre le xve
siècle et le xxe siècle. Elle met ce faisant en évidence les conditions du surmontement de la cosmogonie
européenne : la matérialisation politique et pratique d’un pardon et d’une promesse au reste du monde,
et l’effectuation d’une « négativité européenne » par la contribution à l’unification politique du monde
d’une Europe s’unifiant et s’ouvrant elle-même.

Ainsi, la question « Qu’est-ce que l’Europe ? » est subordonnée à la question « Qu’est-ce que l’Afrique ?
». La première condition de l’élaboration d’un concept africain d’Europe est en effet celle d’un concept
d’Afrique, tel qu’un concept d’Europe puisse en être déduit, c’est-à-dire dont l’une des composantes
soit un opérateur de la réflexion de l’Europe par l’Afrique. Deux conditions de la conceptualisation de
l’Afrique surtout, parce que leur réalité est particulièrement peu évidente, en orientent la
problématisation : comme pour l’objet de tout concept, l’unité de l’Afrique ; par définition de concept,
et, à la différence de Husserl conceptualisant l’Europe, indissociablement de son ancrage singulier et
empirique, l’universalité de son concept.

13. L'économie dualiste et son impact sur le plan économique est-il souhaitable dans le concept actuel ?

R/

14. Pourquoi l'Afrique recourt au modèle de développement européen et non anglo-saxons ?

R/

15. Quelles sont les conséquences sur le plan économique de toucher aux intérêts des grandes nations ?

R/

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