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6. Placer l’Atlantique au centre du monde : les enjeux des négociations États-Unis Europe
7. Le conflit de la banane
Conclusion
Introduction
• Selon le site officiel de l’OMC, on entend par zone • Selon le site officiel de l’OMC, on entend par union
de libre-échange un groupe de deux ou plusieurs douanière la substitution d'un seul territoire
territoires douaniers entre lesquels les droits de douanier à deux ou plusieurs territoires douaniers,
douane et les autres réglementations commerciales où les pays participants s’accordent sur les niveaux
restrictives sont éliminés. Dans ce cas chaque pays des barrières commerciales internes et externes.
conserve son Independence en termes de politique
commerciales vis-à-vis des pays tiers.
Les limites des deux formes de libre-échange :
Zone de libre-échange : Union douanière :
• Relativement difficile à mettre ne place surtout en • Difficile à mettre en place, et pose parfois des
terme de procédure administrative; problème politique majeurs;
• Absence d’uniformisation commerciale; • Les pays sont obligés de renoncer à une partie de
leur souveraineté, afin de donner naissance à
• Besoin d’un service douaniers minutieux;
l’entité supranationale;
• La difficulté d’attribué la production d’un produit à
un seul pays;
Les arguments du libre-échange :
• Depuis Adam Smith, dans l’analyse économique : le libre échange est l’idéal pour les choix des politiques
commerciales.
• Les économistes votent pour le libre-échange parce qu’il aide à la fois à prévenir les pertes d’efficience causés
par la protection (l’analyse couts-bénéfices de la protection commerciale montre que les économies peuvent
avoir des pertes d’efficience si on s’éloigne du libre-échange) et il est aussi un choix moins risqué pour les
pouvoirs publics au cas des faits dangereuse.
• Le recours vers le libre-échange écarte les distorsions des incitations économiques causées par l’instauration
d’un droit de douane et améliore le bien être.
• Les gains du libre-échange restent relativement limités, par exemple les mesures de distorsions de la
production et de la consommation n’arrivent pas à profiter des bénéfices du libre-échange.
• Le libre-échange pousse à l’innovation et les transferts de connaissances parce qu’il aide les entrepreneurs à recruter de
nouvelles personnes pour leurs exportations ou à affronter la concurrence étrangère.
• Il ouvre de nouvelles opportunités aux entreprises les plus performantes et pousse les moins efficaces hors du marché ce
qui mène à accroitre le niveau de productivité.
• Le libre-échange est parfois n’est pas la politique idéale en théorie mais en pratique reste une bonne idée. Pour des raisons
politiques le gouvernement peut suivre un libre-échange total mais s’il opte pour une politique commerciale il risque d’être
confronté à des groupes de pression.
• Déroger le principe du libre-échange cause des distorsions couteuses pour l’économie nationale.
• Les gains du libre-échange alourdissent les coûts qui concernent les politiques protectionnistes.
• Le recours vers une politique protectionniste sophistiquée peut être pourri par des enjeux politiques.
1) Le marché unique européen :
• La signature de l’Acte unique européen est l’une des critères les plus importantes de l’histoire de la construction européenne afin
d’achever la construction d’un marché intérieur avant la fin de l’année 1992.
• L’effort de la libéralisation commerciale porte sur les barrières implicites qui entravent les échanges : réduire les coûts du franchissement
des frontières et l’acte unique vise à organiser les réglementations qui incitent la commercialisation de quelques produits.
• La constitution du marché unique nécessite des négociations simultanées dans plusieurs domaines.
• Cela touche non seulement l’intérêt économique des pays mais aussi leurs spécificités culturelles.
• L’espoir que l’unification des marchés européens conduirait une intensification de la concurrence et des économies d’échelle et
d’entrainer des gains d’efficience dynamiques pousse les économistes européens à défendre l’idée que les gains réels seraient les plus
importants.
• La mise en œuvre des mesures de politique commerciale consiste à protéger les revenus de groupes d’intérêts ciblés. Le libre-échange
réduit le bien-être domestique.
Arguments de la protection commerciale :
La mise en place d’un droit de douane réduit le prix des importations et permet d’améliorer les termes de l’échange.
La politique optimale :
Puisque la relation entre le droit de douane et le bien-être est d’une fois croissante puis décroissante, on trouve aussi un
Pour suivre l’argument des termes de l’échange il faut une politique optimale qui consiste à taxer les exportations.
L’impôt optimal sur les exportations est toujours positif pour un grand pays mais il est inférieur à l’impôt prohibitif.
Cet argument présente des limites : il ne concerne pas les petits pays qui ne peuvent pas influencer leurs termes de
l’échange par une politique commerciale. La politique optimale est à la portée des Etats-Unis, de l’Union
européenne…
Un autre argument de la protection commerciale repose sur le principe des défaillances de marché.
La protection commerciale est une solution qui engendre un coût plus élevé mais plus discret, elle
contribue aussi à une augmentation des prix partagés par le plus grand nombre ce qui rend le coût
Cette politique permet de créer des emplois et alors générer des bénéfices sociaux, qui vont compense
les coûts de la protection commerciale, et encourage l’afflux des travailleurs ruraux vers les villes.
Le critère essentiel utilisé pour comparer le libre-échange et le protectionnisme est l’impact sur le
bien-être de l’économie. Les chantes de la politique commerciale affirment que les mesures