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L’économie politique du protectionnisme

Quelles sont les pertes causées aux pays adoptant une


politique de protectionnisme ?
Plan
• Introduction

1. le marché unique européen

2. Hommes politiques à vendre

3. Régler un différend… et en créer un

4. l’OMC contre l’administration américaine : le bras de fer

5. Zone de libre échange ou union douanière

6. Placer l’Atlantique au centre du monde : les enjeux des négociations États-Unis Europe

7. Le conflit de la banane

8. Le détournement du commerce Sud-américain

Conclusion
Introduction

Le libre échange ou le protectionnisme ? C’est en effet, une question primordiale à l’économie


mondiale, en générale, et aux économies des pays, en particulier. Nous expliquerons, à
présent, des notions clés liées au protectionnisme et au libre échange, et les arguments de
chacun. Ensuite nous citerons des exemples de conflits commerciaux, auxquels l’OMC devait
résoudre.
Définition de la politique du protectionnisme

• Doctrine et pratique économique qui consiste en l’adoption par un gouvernement de


politiques destinées à ériger des barrières tarifaires et/ou non tarifaires pour protéger les
biens produits au pays contre la concurrence étrangère.
Les Formes du Libre-Echange
La zone de libre échange & L’union douanière
La zone de libre-échange: L’union douanière

• Selon le site officiel de l’OMC, on entend par zone • Selon le site officiel de l’OMC, on entend par union
de libre-échange un groupe de deux ou plusieurs douanière la substitution d'un seul territoire
territoires douaniers entre lesquels les droits de douanier à deux ou plusieurs territoires douaniers,
douane et les autres réglementations commerciales où les pays participants s’accordent sur les niveaux
restrictives sont éliminés. Dans ce cas chaque pays des barrières commerciales internes et externes.
conserve son Independence en termes de politique
commerciales vis-à-vis des pays tiers.
Les limites des deux formes de libre-échange :
Zone de libre-échange : Union douanière :

• Relativement difficile à mettre ne place surtout en • Difficile à mettre en place, et pose parfois des
terme de procédure administrative; problème politique majeurs;

• Absence d’uniformisation commerciale; • Les pays sont obligés de renoncer à une partie de
leur souveraineté, afin de donner naissance à
• Besoin d’un service douaniers minutieux;
l’entité supranationale;
• La difficulté d’attribué la production d’un produit à
un seul pays;
Les arguments du libre-échange :
• Depuis Adam Smith, dans l’analyse économique : le libre échange est l’idéal pour les choix des politiques
commerciales.

• Les économistes votent pour le libre-échange parce qu’il aide à la fois à prévenir les pertes d’efficience causés
par la protection (l’analyse couts-bénéfices de la protection commerciale montre que les économies peuvent
avoir des pertes d’efficience si on s’éloigne du libre-échange) et il est aussi un choix moins risqué pour les
pouvoirs publics au cas des faits dangereuse.

• Le recours vers le libre-échange écarte les distorsions des incitations économiques causées par l’instauration
d’un droit de douane et améliore le bien être.

• Les gains du libre-échange restent relativement limités, par exemple les mesures de distorsions de la
production et de la consommation n’arrivent pas à profiter des bénéfices du libre-échange.
• Le libre-échange pousse à l’innovation et les transferts de connaissances parce qu’il aide les entrepreneurs à recruter de
nouvelles personnes pour leurs exportations ou à affronter la concurrence étrangère.

• Il ouvre de nouvelles opportunités aux entreprises les plus performantes et pousse les moins efficaces hors du marché ce
qui mène à accroitre le niveau de productivité.

• Le libre-échange est parfois n’est pas la politique idéale en théorie mais en pratique reste une bonne idée. Pour des raisons
politiques le gouvernement peut suivre un libre-échange total mais s’il opte pour une politique commerciale il risque d’être
confronté à des groupes de pression.

• Déroger le principe du libre-échange cause des distorsions couteuses pour l’économie nationale.

• Les gains du libre-échange alourdissent les coûts qui concernent les politiques protectionnistes.

• Le recours vers une politique protectionniste sophistiquée peut être pourri par des enjeux politiques.
1) Le marché unique européen :
• La signature de l’Acte unique européen est l’une des critères les plus importantes de l’histoire de la construction européenne afin
d’achever la construction d’un marché intérieur avant la fin de l’année 1992.

• L’effort de la libéralisation commerciale porte sur les barrières implicites qui entravent les échanges : réduire les coûts du franchissement
des frontières et l’acte unique vise à organiser les réglementations qui incitent la commercialisation de quelques produits.

• La constitution du marché unique nécessite des négociations simultanées dans plusieurs domaines.

• Cela touche non seulement l’intérêt économique des pays mais aussi leurs spécificités culturelles.

• L’espoir que l’unification des marchés européens conduirait une intensification de la concurrence et des économies d’échelle et
d’entrainer des gains d’efficience dynamiques pousse les économistes européens à défendre l’idée que les gains réels seraient les plus

importants.

• La mise en œuvre des mesures de politique commerciale consiste à protéger les revenus de groupes d’intérêts ciblés. Le libre-échange
réduit le bien-être domestique.
Arguments de la protection commerciale :
La mise en place d’un droit de douane réduit le prix des importations et permet d’améliorer les termes de l’échange.

La politique optimale :

Puisque la relation entre le droit de douane et le bien-être est d’une fois croissante puis décroissante, on trouve aussi un

droit de douane optimal qui maximise le bien être.

Pour suivre l’argument des termes de l’échange il faut une politique optimale qui consiste à taxer les exportations.

L’impôt optimal sur les exportations est toujours positif pour un grand pays mais il est inférieur à l’impôt prohibitif.

Cet argument présente des limites : il ne concerne pas les petits pays qui ne peuvent pas influencer leurs termes de

l’échange par une politique commerciale. La politique optimale est à la portée des Etats-Unis, de l’Union

européenne…
Un autre argument de la protection commerciale repose sur le principe des défaillances de marché.

La protection commerciale est une solution qui engendre un coût plus élevé mais plus discret, elle

contribue aussi à une augmentation des prix partagés par le plus grand nombre ce qui rend le coût

plus difficile à percevoir.

Cette politique permet de créer des emplois et alors générer des bénéfices sociaux, qui vont compense

les coûts de la protection commerciale, et encourage l’afflux des travailleurs ruraux vers les villes.

Le critère essentiel utilisé pour comparer le libre-échange et le protectionnisme est l’impact sur le

bien-être de l’économie. Les chantes de la politique commerciale affirment que les mesures

protectionnistes engendrent des bénéfices partagés par l’ensemble de l’économie.


2) Hommes politiques à vendre

• Les hommes politiques cherchent généralement à réaliser du profit


personnel qui consiste à avoir plus de votes. C’est pour cette raison qu’il
semble délicat de présenter des arguments en faveur du bien être de la
nation.
Le secteur agricole
• En union Européenne : les subventions agricoles qui représentent des aides financières
accordées aux agriculteurs causent l’accroissement des prix.En effet, les consommateurs
européens payent deux ou trois fois le prix mondial pour de nombreux produits
alimentaires.
• Au Japon : La limitation de l’importation du riz a multiplié son prix en cinq par rapport
au prix mondial .Et en 1898, le pays a adopté une politique très protectionniste bien
entendu un droit de douane de 1000% sur les importations du riz.
• En États-Unis : les aides versées aux exploitants agricoles restent toujours importantes selon
l’OCDE(L’Organisation de coopération et de développement économiques)
Le secteur du textile et de l'habillement
• Dans les pays développés, ces deux secteurs ont été protégés de la
concurrence étrangère par les droits de douanes et les quotas très élevées.
Jusqu’en janvier 2005, cet arsenal de barrières commerciales était régulé
par les accords multifibres. Depuis les pays développés réduisent
progressivement leurs protections commerciales sur ces produits.
Le secteur de textile et de l’habillement
• La protection tarifaire a diminué de 1875 à 2013
Le secteur de textile et de l’habillement
• Pour éviter la guerre commerciale qui est une situation conflictuelle entre
deux ou plusieurs entreprises ou états. Ce conflit n’est pas un conflit armé
comme pourrait l’être une guerre au sens propre du terme. Dans une
guerre commerciale l’objectif est de mettre en place des mesures
commerciales qui affaiblissent l’adversaire dans le but d’anéantir ou
d’obtenir quelque chose de l’autre partie: il faut faire appel aux
négociations multinationales
3) Régler un différend…et en créer un
• Le litige était le résultat de la décision du gouvernement américain
d’introduire de nouvelles normes en matière de pollution atmosphérique.
De manière générale, cette disposition revenait à fixer des normes plus
souples en faveur des producteurs américains.
• Alors, le Venezuela a porté plainte auprès de l’OMC qui lui a donné un
avis favorable un an plus tard
• Cela a prouvé l’efficacité du système de règlements des conflits mais a
créé un autre problème évoqué par les défenseurs de l’environnement.
4) L’Organisation Mondiale du Commerce
OMC :
• L’Organisation Mondiale du Commerce est une organisation internationale dont
l’objectif principal est de favoriser l'ouverture commerciale et d’améliorer le
bien-être des populations des pays membres, et ce, en minimisant les obstacles
au libre-échange, en réglant les différences commerciales entre les
gouvernements et en assurant la continuité des négociations afin de poursuivre la
libéralisation des échanges.
• L’un des rôles les plus important de l’OMC est le fait qu’elle représente et incarne le
cadre de négociateur des différents accords commerciaux entre les pays membres.
Parmi ces pays, nous distinguons des puissances économiques tel les États-Unis ou
l’Union Européenne, des économies émergentes tel l’Inde, le Brésil ou la Chine, et
bien sur des économies en voies de développement, qui constituent une grande partie
des pays membre de l’organisation. Nous examinerons à présent des exemples
d’importantes négociations auxquelles l’OMC était emmenée trouver une solution
bénéfique, et acceptée, par les deux (négociations bilatérales) ou plusieurs
(négociations multilatérales) parties prenantes.
5) L’OMC contre l’administration
américaine
Les droits de douane sur des produits à base d’acier
Les très nombreux conflits commerciaux des États-Unis
Données de l’OMC en 2018
• En effet, en mars 2002, l’économie mondiale s’est réveillée avec l’information
d’imposition de droit douanes de 30% par le gouvernement américaine, et ce, sur certains
produit à base d’acier. Ce même gouvernement a justifié cette décision par sa solidarité et
son encouragement de l’industrie nationale d’acier qui fait constamment face aux
importations extérieures. Or, la réelle raison n’est certainement pas ce que nous venons de
citer, en revanche, les Etats-Unis, par le biais de cette décision, cherche à soutenir les trois
principales Etats où se concentrent les aciéries américaines : Virginie, Ohio et
Pennsylvanie. Il faut noter que ces Etats ne sont que les fameux « swing states » qui ont
généralement une influence cruciale sur les résultats des élections présidentielles.
• Evidemment, les autres pays producteurs et exportateurs d’aciers n’étaient pas
d’accord avec cette décision. Nous parlons principalement de l’union Européenne,
le Japon, la Chine, et la Corée du Sud. Leurs réclamations étaient destinées à
l’OMC, qui a nommée des experts afin d’investiguer la ou les réelles raisons qui
ont pousser les Etats-Unis à prendre cette décision. Ces experts ont finalement
trouver les Etats-Unis fautive et donc ils l’ont inciter de renoncer à cette décision.
Enfin, en décembre 2003, les États-Unis ont fait preuve d’obéissance aux ordres de
l’OMC.
• En effet, selon des spécialistes, la raison d’obéissance des États-Unis n’est que le
résultat des pressions de l’Union Européenne. Cette dernière a menacer d’imposer
des droits de douanes s’élevant à deux milliards de dollars sur les exportation
américaines et spécialement sur le produit de jus d’orange qui se produit
généralement sur l’Etat de Floride, qui est considérée à son tour comme une des
Etats le plus sensible lors des élections américaines de 2001.
6) L’Atlantique au centre du
monde
Les enjeux des négociations Etats-Unis-Europe
• L’union Européenne et les Etats-Unis, deux grandes puissances
économiques, pour ne pas dire les plus grandes puissances économiques
mondiales, se sont lancés dans un programme de négociation commerciale
dès juillet 2013. Et ce, dans le but de constituer un marché commun entre
ces deux puissances économiques, sous l’appellation TTIP (Transatlantic
Trade and Investment Partnership : Partenariat transatlatique pour le
commerce et l’investissement).
L’enjeu de ces négociations n’est pas comme ordinaire, et ne concerne pas les droits de douanes ou autres. Or,
ces enjeux concernent principalement les barrières non tarifaires tels : l’accès aux marchés publics, les freins
aux investissement directs étrangers, et notamment les normes techniques, sanitaires et phytosanitaires.
En effet, nous distinguons trois solutions possibles afin de faire fin à ces négociations longues et complexes. La
première solution, et la plus compliquée, est d’harmoniser ces normes entre les deux zones afin de fluidifier et
faciliter les échanges entre eux. La deuxième solution, qui relativement simple que la première, est d’instaurer
le principe de la reconnaissance mutuelle. Comme son nom l’indique, elle consiste à ce que chacun des deux
pays reconnaisse et accepte les normes de l’autre, sans changement ou harmonisation de leurs normes. En
revanche, dans un cas où les normes sont très différentes l’harmonisation est primordiale. Enfin, la troisième
solution consiste à reconnaitre les processus de mise de conformité.
En somme, il ne faut pas oublier que la concrétisation de ce partenariat peut avoir des effets néfastes sur le reste
du monde généralement et les relations commerciales mondiales spécialement.
7) Le conflit de la banane
Les Etats-Unis, l’Amérique centrale contre l’Union Européenne
et les pays ACP
Le 15 décembre 2009, un des plus complexe, sensible et des plus important différent juridique en a mis
fin. Nous parlons du conflit de la banane. En effet, les pays d’Amérique centrale ou les « république
bananières » sont les principaux exportateurs de la banane au monde entier. Or, la France et la Grande
Bretagne préfèrent importer les bananes chez les pays ACP (Afrique, Caraïbe et Pacifique), ou chez les
pays anciennement colonisé par eux tel que le Cameroun ou la côte d’ivoire. Dans le but de protéger ces
pays derniers, la France a décider d’imposer des cotas contre les bananes dollars », qui sont, en fait 40%
moins chère. Le problème c’est que l’Allemagne continue d’acheter les bananes dollars.
Mais après la mise en place du marché unique en 1992,ce système est maintenant obsolète.
Car lors l’arrivée des bananes en Allemagne, ces produits peuvent effectivement intégrer le
marché de tous les pays de l’Union à savoir le marché français et britannique.
Du coup , en 1993, de nouveaux quotas ont été mis en place contre les bananes dollars, et ce,
concernant tous les pays membre de l’Union. Néanmoins, cette décision n’était pas
joyeusement acceptée par tous le pays de l’Union, l’Allemagne en fait partie. Toutefois, les
Etats-Unis ont pris part de ce conflit, disant qu’une entreprise américaine, avec ceux de
l’Amérique centrale, souffrent des répercutions négatives de la décision de l’Union
Européenne.
Ces plaintes ont résulté, après des années de batailles juridiques et commerciales acharnées,
à la signature d’un accord en décembre 2009 réduisant d’un tiers les droits de douanes sur
les bananes non ACP, mais n’éliminant pas totalement le régime préférentiels entre l’Union
Européenne et les pays ACP.
8) Le détournement du commerce
Sud-Américain
MERCOSUR, une réussite ou un échec ?
La zone de libre échange MERCOSUR a vu le jour en 1991. L’Argentine, le Paraguay, le Brésil et l’Uruguay, en
est les membres. Cet accord a eu immédiatement des résultats positifs sur l’économies des pays membres. En effet,
les quatre premières années la valeur du commerce entre ces pays a triplé.
Par contre, ce développement des relations et des échanges entre les pays membre de MERCOSUR n’est pas
réellement un signe de réussite. En effet, selon la théories des accords préférentiels, le développement
commerciales des pays membre ne doit pas se faire au dépriment des échanges avec les pays tiers. Dans ce cas, on
parle de détournement de commerce au lieu de création de commerce, qui est éventuellement l’objectif des accords
commerciaux préférentiels. D’ailleurs, dans le cas de Mercosur, une étude de la banque mondiale a montré que ce
dernier a eu des effets négatif. En effet, si un accord commerciale détourne de commerce plus qu’il n’en crée, donc
cet accord nuit le bien-être des pays participants, et ça en est le cas pour MERCOSUR.
Conclusion
En guise de conclusion, plusieurs arguments sont présentés afin de défendre le libre échange et
qui prouve que le protectionnisme n’aide pas les secteurs économiques en difficulté. Il ne fait que
retarder l’échéance et les empêcher d’innover.

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