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Contrôle de commerce externe

PLAN DE SUJET :
-Introduction
-Définition du contrôle de commerce international
-Importance du contrôle de commerce international
-Les acteurs de contrôle de commerce international
-Instruments de contrôle de commerce international :
1. tarifs douaniers
2.Quita d’importation et d’exportation
3.barriere non tarifaire

-Les enjeux du contrôle de commerce extérieur

-Conclusion

INTRODUCTION :
Le contrôle du commerce extérieur est une
composante cruciale de la politique économique d'un
pays, visant à réguler les échanges de biens et de
services avec d'autres nations. Ce processus revêt une
importance majeure pour assurer la stabilité
économique, protéger les intérêts nationaux, et
favoriser le développement durable. Dans cette
introduction, nous explorerons les principaux aspects
et enjeux liés au contrôle du commerce extérieur.

DEFINITION DU CONTROLE DE
COMMERCE EXTERIEUR :
Le contrôle de commerce international se réfère aux
réglementations, politiques et pratiques mises en place
par les gouvernements pour superviser et réguler les
échanges commerciaux transfrontaliers, afin de
protéger les intérêts nationaux, économiques,
politiques, sociaux et de sécurité. Cela peut inclure des
restrictions sur les importations et les exportations, des
licences d'exportation, des quotas, des tarifs douaniers
et d'autres mesures similaires.

Importance du contrôle de commerce


international :
Le contrôle du commerce international est crucial dans
les relations internationales pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, il favorise la stabilité économique en
régulant les échanges commerciaux entre les pays. De
plus, il permet de protéger les industries nationales
contre la concurrence déloyale et les pratiques
commerciales injustes. En outre, le contrôle du
commerce international est un outil clé dans la
diplomatie économique, car il peut être utilisé pour
influencer les politiques et les comportements des
autres pays. Enfin, il joue un rôle important dans la
promotion de normes internationales en matière de
droits de l'homme, de protection de l'environnement
et de développement durable.

LES ACTEURS DU CONTRÔLE DANS LES


RELATIONS INTERNATIONALS :
1-L’organisation mondiale de commerce :
L'OMC (Organisation Mondiale du Commerce, en
anglais, World Trade Organisation) est une
organisation internationale. Elle édicte des règles
régissant le commerce des marchandises, des
services, des biens agricoles et industriels et de la
propriété intellectuelle entre les pays. Son but est
d'aider, par la réduction des obstacles au libre-
échange, les producteurs de marchandises et de
services, les exportateurs et les importateurs à
mener à bien leurs activités.
2-Fonds monétaire international :
Créé en 1944 par les accords de Bretton Woods, le FMI
avait alors pour rôle d'assurer la police du nouvel ordre
monétaire international, bâti sur le principe de changes
fixes. Il était donc chargé de veiller à ce que les pays
signataires des accords ne procèdent pas à des
dévaluations sauvages ou compétitives.
Mais le FMI avait aussi une fonction de cagnotte,
conformément à son nom : chaque pays membre
devant, au moment de son adhésion, verser une
cotisation dont une partie devait être en or (étalon du
système de Bretton Woods) ou en dollars, le reste
étant en monnaie nationale. En contrepartie, en cas de
besoin, chacun des pays avait le droit de tirer sur ce
compte, sous forme de crédits remboursables à moyen
terme (moins de trois ans), et ce dans la monnaie de
son choix. La première tranche de tirage (le quart de la
cotisation) était automatique, les tranches suivantes
(par quart successif, jusqu'à cinq quarts de la
cotisation) étant soumises à une conditionnalité
croissante. Autant dire que la dernière tranche revenait
à donner aux experts du FMI la mainmise sur la
politique économique du pays.

3-banque mondial :
La Banque mondiale, parfois abrégée BM (en anglais :
World Bank), est une institution financière
internationale qui accorde des prêts et autres appuis
financiers à des pays en développement pour des
projets d'investissement.

La Banque mondiale comprend deux institutions - la


Banque internationale pour la reconstruction et le
développement (BIRD) et l’Association internationale
de développement (IDA en anglais) - créées pour lutter
contre la pauvreté en apportant des aides, des
financements et des conseils aux États en difficulté.

4-la douane :
La douane est l’organisation chargée du contrôle des
frontières d’un pays. Elle régule l’entrée et la sortie des
personnes et des marchandises.
La douane intervient généralement aux frontières
terrestres et maritimes. Elle opère également à
l’intérieur du territoire d’un pays, notamment dans les
aéroports et dans les gares internationales. Mais elle
peut intervenir sur tout le territoire assujetti dans le
cadre d’enquêtes sur d’éventuelles infractions au code
des douanes. Elle surveille également le cyberespace «
national ». Par ailleurs, certaines douanes disposent de
bureaux à l’extérieur de leur territoire.

INSTRUMENTS DE CONTRÔLE DE
COMMERCE EXTERIEUR :
1-Tarifs douanières :
Un tarif douanier suppose tout d'abord que toutes les
marchandises soient classées dans des rubriques (on
parle de position douanière). Par exemple, c'est pour
bénéficier du classement vêtements pour enfants
(acquittant des droits de douane moins élevés) que les
premières minijupes ont été fabriquées au Royaume-
Uni et exportées en France. Les droits de douane
prélevés sur chacune des positions doivent être
exprimés en pourcentage de la valeur déclarée par
l'importateur (et prouvée par la facture). Les règles
internationales interdisent de prélever des droits de
douane variables en fonction de la différence (par
exemple) entre les prix nationaux et les prix
d'importation (mécanisme dit de l'American Selling
Price, car longtemps pratiqué par les Etats-Unis,
notamment sur les produits chimiques). Pour éviter
que la politique agricole commune européenne, qui a
longtemps appliqué ce mécanisme interdit, ne soit hors
la loi, on a parlé non de droits de douane, mais de
prélèvements.

2-QUOTAS D’IMPORTATION ET
D’EXPORTATION :
Un quota d'importation fixe la quantité maximale d’un
produit qu’il est possible d'importer (en poids, nombre
de pièces, etc.) Ainsi, l’effet sur les prix intérieurs est
difficile à prédire. Il existe différentes méthodes
d’attribution des quotas. Le gouvernement peut
acheter des licences, les vendre aux enchères ou les
attribuer à des entreprises et des gouvernements
d’autres pays sur la base d’accords historiques ou
préférentiels.
Un quota d’exportation correspond à la quantité
maximale d’un produit qu'il est possible d’exporter. En
cas de restrictions volontaires à l’exportation, le pays
exportateur s’engage à ce que ses exportations dans un
certain pays partenaire ne dépassent pas un volume
maximal.

Il existe différentes modalités administratives d’octroi


des autorisations d’exportation : citons notamment le
principe du « premier arrivé premier servi », la vente
aux enchères de licences et l’observation des chiffres
historiques des exportations.

3-barriere non Tarifaires :


On définit une barrière non tarifaire comme
l’application de mesures commerciales destinées à
limiter les importations et les exportations d’un pays,
voire d’un continent. Cette pratique résulte d’une
décision politique dont les raisons et les motifs varient
selon différents cas de figure. Le dispositif peut être
adopté en cas de risques sanitaires, ainsi que de non-
conformité des marchandises ou de leur
conditionnement. Des mesures protectionnistes vis-à-
vis de l’économie locale font également partie des
justifications avancées.

Comme sa dénomination l’indique, la barrière non


tarifaire exclut toutes les contraintes financières,
comme les droits de douane. Il ne s’agit pas d’une
interdiction dans le sens strict du terme, mais plutôt de
critères hautement dissuasifs pour respecter une
réglementation ou à des conditions spécifiques. Ces
méthodes sont encadrées par l’OMC (Organisation
mondiale du commerce) et le GATT (General
Agreement on Tarifs and Trade) afin d’éviter tout abus
de la part des États et des gouvernements. Malgré une
certaine tolérance dans leur pratique, ces mesures
doivent rester exceptionnelles, car elles ont des
conséquences notables sur l’économie d’une nation ou
d’une région.

LES ENJEUX DU COMMERCE EXTERIEUR :


Équilibre des paiements : Les gouvernements
cherchent à maintenir un équilibre entre les
exportations et les importations pour éviter des déficits
excessifs dans la balance des paiements, ce qui pourrait
entraîner des problèmes économiques tels que la
dévaluation de la monnaie.

Protection de l'industrie nationale : Les contrôles sur le


commerce extérieur peuvent être utilisés pour
protéger les industries nationales en imposant des
tarifs douaniers, des quotas d'importation ou d'autres
restrictions pour éviter une concurrence déloyale.

Stabilité économique : Les gouvernements peuvent


utiliser le contrôle du commerce extérieur pour
stabiliser l'économie en régulant les flux d'importations
et d'exportations, notamment dans des secteurs clés
tels que l'alimentation, l'énergie et les biens
stratégiques.

Sécurité nationale : Certains pays peuvent mettre en


place des contrôles sur le commerce extérieur pour des
raisons de sécurité nationale, en restreignant
l'exportation de biens à double usage (civil et militaire)
ou en empêchant l'importation de biens stratégiques

Conclusion :
En conclusion, le contrôle de commerce international
est une composante essentielle des relations
internationales, permettant aux gouvernements de
protéger leurs intérêts nationaux, de favoriser le
développement économique, de maintenir l'ordre
commercial, de gérer les risques et de protéger les
droits de l'homme. Tout en facilitant les échanges
mondiaux, le contrôle garantit également que ceux-ci
se déroulent de manière équitable, sûre et conforme
aux normes internationales.

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