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1- 1- LA MISSION FISCALE
1
prépondérante compte tenu du niveau actuel du développement du
pays.
Au titre de cette mission, la lutte contre la fraude doit être signalée.
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L’administration des douanes apporte aussi son concours dans
l’application des réglementations du commerce extérieur et des
changes, d’agriculture et d’élevage, de la culture, de la défense et de la
sécurité…
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LES REGIMES DOUANIERS
4
2- LES REGIMES PARTICULIERS
5
temporaire. En effet les droits et taxes deviennent exigibles dès
la fin du délai accordé au régime.
Les régimes économiques ou régimes suspensifs constituent
l’objet du présent cours.
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La mise en œuvre de ces régimes obéit à un certain nombre de
principes et de mesures réglementaires qui en sont les conditions
d’obtention et les obligations découlant du bénéfice du régime
considéré. On peut parler en ce sens du mécanisme des régimes
économiques.
2- 2- LA SOUSCRIPTION D’ENGAGEMENTS ET
D’OBLIGATIONS :
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Pour s’assurer du déroulement régulier de l’opération de
régime économique et compte tenu des risques réelles encourues
par le trésor public, l’administration des douanes exige du
bénéficiaire la production préalable d’une garantie financière
désignée caution. Cette garantie est de nature, soit bancaire, soit
une consignation, soit personnelle.
Le montant varie selon les risques encourus en fonction de
l’opération de régime économique et en rapport avec le montant des
droits et taxes suspendus ou la valeur des marchandises. Dans certains
cas (transit international et entrepôt réel) une dispense de caution est
accordée. Quelqu’en soit la forme, la caution en matière douanière est
qualifiée de solidaire du bénéficiaire du régime désigné principal
obligé ou encore soumissionnaire.
3- 4- L’OBLIGATION DE RÉGULARISATION DE
L’OPÉRATION DU RÉGIME ÉCONOMIQUE :
L’APUREMENT
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principal obligé et de sa caution des engagements pris vis-à-vis de
l’administration des douanes.
Ce schéma du déroulement des opérations de régime
économique est matérialisé par un document juridique obligatoire qui
en est le support : l’acquit à caution.
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Déclarations d’entrée en entrepôt de stockages : IM7
Déclarations d’entrée en entrepôt industriel : IM7 EI
EX3.
3-2- CONTENU ET CARACTÉRISTIQUE DE L’ACQUIT À
CAUTION.
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Il s’agit à l’importation des régimes de transit, d’entrepôt et
d’admission temporaire.
A l’exportation sont retenues l’exportation temporaire, le drawback, et
l’exportation préalable.
4-1-LE TRANSIT
Il autorise et permet le transfert par route, par fer, par air et
même mer dans certains pays, d’un bureau de douane sur un autre, de
marchandises en suspension totale des droits et taxes de douanes ainsi
que des prohibitions et autre mesures économiques et commerciales.
Ces marchandises sont destinées soit au Burkina Faso, soit à des pays
voisins auxquels cas elles ne font que traverser le territoire douanier
burkinabé.
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A l’inverse il est prévu au plan légal le stockage de marchandises
nationales à destination de l’étranger.
4-3-L’ADMISSION TEMPORAIRE
Le régime d’admission temporaire s’analyse à l’importation
temporaire en suspension des droits et taxes d’entrée de marchandises
destinées soit à être utilisé en l’état en vue de l’exécution des
opérations telles que les essais, réparations ou l’exécution de grands
travaux d’infrastructures, d’équipement et d’aménagement du
territoire. Ce régime autorise aussi l’importation de matière 1 re,
d’intrants ou de composants aux fins d’usinage, d’ouvraison,
d’assemblage ou de complément de main d’œuvre pour l’obtention de
produits finis
4-4-L’EXPORTATION TEMPORAIRE
Il s’agit du régime accordé aux marchandises nationales ou
nationalisées qui sortent et qui sont susceptibles de revenir.
L’exportation temporaire est accordée à ces marchandises, soit pour
un retour en l’état (cas de marchandises expédiées à l’étranger pour
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exposition, foire…), soit pour un retour après ouvraison, complément
de main d’œuvre ou simplement réparation.
Il s’agit donc d’un régime inverse de l’admission temporaire.
Au plan fiscal, il est accordé la suspension totale des droits et taxes de
sortie d’une part et d’autre part une fiscalité d’entrée particulière au
retour des marchandises.
4-5-LE DRAWBACK
Ce régime autorise après exportation à titre définitif de produits
finis nationaux, le remboursement total ou partiel des droits et taxes
d’entrée ayant frappé à l’importation, des matières 1 re ou composantes
utilisées dans leur fabrication.
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2e partie : le régime d’entrepôt de stockage
3e partie : les régime d’admission temporaire et d’entrepôt industriel
4e partie : le régime d’exportation temporaire
5e partie : les régimes du drawback et d’exportation préalable.
14
GENERALITES
BASES LEGALES
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Le régime de transit douanier est prévu aux articles 88 à 95 inclus
105 du code des douanes burkinabé. Il est aussi repris aux articles 105
à 118 inclus du code UEMOA.
L’arrêté n° 01/MFD du O6-01-1964 en fixe les conditions
d’application.
Des accords internationaux sont aussi bases juridiques d’opérations de
transit appliquées dans notre pays.
Il s’agit par exemple de l’accord de transit international par fer entre la
Cote d’Ivoire et notre pays, de la convention du transit international
aérien au plan mondial et de la convention du transit routier inter Etats
de la CEDEAO dont l’application effective n’est cependant pas encore
totale.
Pour une correcte exécution des opérations de transit, la maîtrise de
certaines notions importantes et de termes courants s’avère
indispensables.
2- DEFINITIONS
2-1- DEFINITION DU REGIME
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Le transfert des marchandises s’effectue entre deux bureaux de
douanes et trois cas de figures peuvent se présenter :
- le transfert d’un bureau frontière sur un autre intérieur : du
bureau de Bittou sur Ouaga route par exemple.
- Le transfert d’un bureau frontalier Dakola) sur un autre frontalier
(Thiou).
- Le transfert entre deux bureaux intérieurs (Ouaga route sur Bobo
gare).
Par ce régime, il est autorisé donc le transfert de marchandises
d’origine étrangère destinées soit au marché national, soit à des pays
voisins après traversée du territoire douanier national.
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On entend par moyen de transport, tout véhicule routier, remorque,
semi remorque, train (wagon) ou aéronef utilisé pour transporter des
marchandises objet de transit.
Ce moyen de transport doit être en général préalablement agréé par le
service des douanes.
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Il est à noter que le transporteur peut être amener selon le cas de
transit à y effectuer certaines formalités.
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C’est le transit auquel tout usager peut normalement recourir,
il est accordé sans agrément préalable ni du bénéficiaire, ni du moyen
de transport.
L’opération de transit ordinaire a pour base légale une réglementation
exclusivement nationale et pour cadre territorial, un seul territoire
douanier.
Le support documentaire c'est-à-dire l’acquit à caution de transit
ordinaire est constitué par une déclaration en détail en l’occurrence la
déclaration de transit ordinaire IM8 (S1, S9).
Exceptionnellement cependant, il peut être autorisé des opérations de
transit ordinaire sous couvert de déclarations à caractère sommaire
telle que le carnet TRIE, la déclaration de transit ordinaire par fer D8
et le manifeste acquit (déclaration de transit ordinaire aérien).
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L’opération de transit international se déroule sous couvert de
déclaration à caractère sommaire telle que la déclaration de transit
inter par fer : TIF Cote d’Ivoire- Burkina et la déclaration de transit
inter par air TIA : manifeste acquit
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- la déclaration de transit ordinaire IM8, déclaration en détail,
support du transit quelque soit le mode de transport utilisé.
- La déclaration de transit ordinaire par fer D8
- La déclaration de transit ordinaire par route sous couvert du
carnet TRIE CEDEAO
- La déclaration de transit ordinaire aérien sous couvert du
MANIFESTE ACQUIT
La déclaration du transit ordinaire est qualifiée juridiquement
de contrat à clause pénale entre le bénéficiaire et le service des
douanes.
Ainsi la déclaration comporte d’une part les données ordinaire d’une
déclaration en douane (origine, espèce, quantité, valeur de la
marchandise, moyen de transport, expéditeur, destinataire des
marchandises et d’autre part des éléments spécifiques relatifs aux
engagements souscrits par le principal obligé : itinéraire à suivre, délai
de route, bureau de destination, délai de régularisation de l’opération,
cautionnement…
Afin d’assurer les respect de ces engagements,
l’administration des douanes exige du soumissionnaire la production
d’une caution.
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douanes compétent. Il s’agira en pratique du chef de bureau de départ
ou exceptionnellement le Directeur Régional, voir le Directeur
Général des douanes.
a- historique
Ce fond a été mis en place depuis Mai 1964. Ce système de
cautionnement vise principalement les objectifs suivants :
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- l’allègement des frais financiers qui devrait entraîner l’opération
de transit ordinaire
- la simplification et par voie de conséquence la facilitation des
formalités douanières de transit. En effet, le titre de transit c'est-
à-dire le carnet TRIE est à titre exceptionnel une déclaration à
caractère sommaire.
24
- le transit ordinaire par air sous couvert du MANIFESTE
ACQUIT
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dans le contrôle du respect des règles de rédaction, de signature et de
la présence obligatoire de certaines énonciations de la déclaration.
Lors de la recevabilité, interviennent aussi le contrôle de la validité de
la caution, la fixation de l’itinéraire et du délai de route par le service
sur proposition du soumissionnaire.
Suite à la recevabilité, il est procédé à l’enregistrement de la
déclaration sur un registre spécial. Ce registre comporte à la page de
gauche toutes les données relatives aux marchandises et à celle de
droite les énonciations relatives à la régularisation de l’opération.
Après l’enregistrement, suit la phase de vérification.
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exceptionnelle et ponctuelle consistant en l’accompagnement
physique des marchandises par le service du bureau de départ jusqu’au
bureau de destination.
Depuis quelques années, dans le cadre de la stratégie de lutte contre la
fraude cette mesure est quasi généralisée et permanente au Burkina
Faso.
En pratique les mesures ci-dessus examinées sont exécutées par le
service de brigade du bureau de départ.
Il importe de souligner que toute mesure prise doit être consignée sur
l’original (pièce comptable) de l’acquit IM8 et deux autres
exemplaires.
A la fin de la vérification, les différents exemplaires de la déclaration
IM8 reçoivent les destinations suivantes :
- l’original c'est-à-dire l’exemplaire pièce comptable est destiné à la
Direction des Enquêtes Douanières (DED) pour exploitation.
- un exemplaire (exemplaire bureau de douane) est retenu au bureau
de départ. Il est destiné à être conformé au 3e exemplaire de retour,
aux fins de régularisation de l’opération.
- le 3e exemplaire (exemplaire transit) sert d’exemplaire
d’accompagnement des marchandises jusqu’au bureau de destination.
Il doit et retourné dans le délai règlementaire de 30 jours au bureau de
départ.
- le 4e exemplaire est l’exemplaire statistique destiné à la Direction de
l’Informatique et des Statistique (DIS) pour exploitation statistique.
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- deux autres exemplaires servent de bon à enlever pour transit et
d’exemplaire importateur ou déclarant.
En cas d’escorte, l’exemplaire d’accompagnement est remis au service
d’escorte. La règle reste cependant que cet exemplaire soit remis au
transporteur représentant le soumissionnaire. Dès lors, le transport
sous régime de transit peut débuter.
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proximité ou à défaut à l’une des autorités ci-après : gendarmerie,
police eau et foret, chef de circonscription administrative, chef de gare
ferroviaire.
L’autorité requise appose de nouveaux plombs si elle en détient.
En tout état de cause elle doit mentionner les constats faits de même
que les opérations auxquelles elle a procédé c'est-à-dire les mesures
prises, soit sur l’acquit de transit, soit dans un procès verbal de
constat. Dans ce dernier cas, mention de ce PV est faite sur l’acquit à
caution. Du reste ce PV fait dès lors partie de l’acquit de transit auquel
il doit être joint.
Selon leur nature et leur gravité, les incidents survenus peuvent
amener l’autorité qui intervient à prendre des mesures telles que : le
transbordement, le changement d’itinéraire ou même de bureau de
destination.
A titre exceptionnel, en cas de péril imminent nécessitant le
déchargement immédiat des marchandises, le transporteur est autorisé
à prendre de sa propre initiative des mesures préventives. Il devra le
plutôt possible en saisir le service des douanes le plus proche ou à
défaut, l’une des autorités ci-dessus citées.
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a- présentation et prise en charge des marchandises
A l’arrivée au bureau de destination, le transporteur présente en
même temps le chargement et le document douanier
d’accompagnement de même que les PV éventuels relatant les
incidents intervenus. Cette formalité doit être accomplie dans les
délais impartis c'est-à-dire dès l’arrivée.
Le service apprécie le déroulement régulier ou non de l’opération, par
le contrôle du respect du bureau de destination, du délai de route et de
l’intégrité de scellements éventuels.
Il est ensuite procédé en principe au déchargement des marchandises
et aux formalités de prise en charge.
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Les indications suivantes sont portées au verso de l’acquit
d’accompagnement dans le cadre réservé au « certificat pour
décharge » :
- N° et date de la déclaration d’apurement
- Nombre de colis
- Les mentions « conformes » ou alors « non conforme »
Ce certificat pour décharge est ensuite signé par deux agents, un
supérieur et subalterne : en pratique par un vérificateur et le section.
Leur signature doit être précédée de leur nom et prénom en majuscule
ou si possible de leur cachet sec.
Le certificat de décharge doit être revêtu naturellement du cachet de
bureau de destination.
Ces règles de rédaction de certificat sont impératives sous peine de
nullité et les agents qui ne s’y conforment pas, engagent leur
responsabilité.
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Au bureau de départ, l’acquit de retour est conformé à l’exemplaire
qui y est retenu avec les annotations faites par le bureau de destination
notamment dans le cadre certificat pour décharge.
Le bureau de départ annote le registre de transit en conséquence et
procède à l’archivage.
Sauf cas d’infraction relevée à laquelle doit être donné règlement
préalable, il est mis à l’opération de transit ainsi apurée c'est-à-dire
régularisée. En conséquence le bureau de départ donne décharge au
soumissionnaire ou à sa caution éventuelle, les engagements qu’il a
souscrits. En pratique il est donné main levée de la caution pour la
délivrance d’un certificat pour mainlevée ou le remboursement de la
consignation.
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Les visas du service (signature et nom des agents, cachet de bureau de
sortie) obéissent aux mêmes règles que ci-dessus au bureau intérieur
de destination.
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TRIE au plan national. Le carnet TRIE est du reste utilisé en matière
du transport d’hydrocarbure entre le Togo, le Niger et le Burkina à
titre de véritable transit international routier.
L’examen de l’opération du transit ordinaire routier sous couvert du
carnet TRIE porte respectivement sur les principales caractéristiques
du carnet TRIE, les conditions d’octroi du régime TRIE, le
déroulement proprement dit de l’opération TRIE.
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Le carnet TRIE reprend les mentions essentielles d’une déclaration
sommaire, notamment :
- le nombre ou la nature des colis, le poids, les quantités (volume,
mesure, unité), la valeur, l’espèce tarifaire, l’origine et la
provenance des marchandises.
- Les engagements souscrits par le principal de sa caution :
soumission
- L’itinéraire, le délai de route, les bureaux de passage et de
destination.
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-les feuillet 6 à 9 servent d’avis de passage : ils sont annoté après
contrôle par les bureaux de passage qui retiennent chacun un
exemplaire.
- les feuillets N° 10 et 11 sont destinés à la constatation des incidents
ainsi qu’à la relation des mesures prises en cas de transbordement
notamment. Ces feuillets demeurent avec le carnet et accompagnent la
marchandise de bout en bout.
-la fiche de renseignement et un avis de passage sont envoyés à la
chambre de commerce par le bureau de départ pour exploitation.
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L’agrément est matérialisé par un certificat délivré par les services
compétents du Ministère des transports.
Au terme de la note circulaire N° 2003/627/MFB/SG/DGD du 23-12-
2003, il n’est pas exigé actuellement ce certificat pendant la phase dite
de lancement du TRIE.
Les transporteurs disposent d’une période transitoire non précisée soit
pour acquérir des véhicules de transport en état mécanique et
technique correspondant aux critères requis soit mettre les véhicules
qu’ils détiennent dans cet état.
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Elles débutent par la rédaction, la signature de la déclaration TRIE,
le visa préalable de la chambre de commerce et le dépôt de cette
déclaration auprès du bureau de départ.
Il est procédé aussi à la présentation du moyen de transport et des
marchandises.
Le service procède au contrôle de forme de la déclaration TRIE :
rédaction, présence des documents joints, habilitation de la personne
signataire etc.…
En principe, il devra être procédé du contrôle de l’agrément du
soumissionnaire.
Après enregistrement de la déclaration sur un registre spécial, le
service procède à l’écor et à la reconnaissance sommaire des
marchandises. Le délai de route et l’itinéraire à suivre sont contrôlés et
autorisés par le service sur proposition du soumissionnaire.
Le service de vérification prend des mesures d’identification et
d’intégrité des marchandises qu’il juge nécessaire. Il est enfin perçu la
cotisation au fond de garantie : 0,25% de la valeur estimative des
marchandises transportées.
Le bureau de départ annote tous les feuillets de la déclaration TRIE de
même que les avis de passage. Il retient le feuillet N°1 du carnet et
remet le reste au principal obligé ou à son représentant (transitaire ou
conducteur) dans le cas ola mesure d’escorte n’est pas prise. Dans le
cas contraire, le carnet est remis au service d’escorte pour exécution.
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a- obligations du transporteur
D’une manière générale, en cours de transport, le transporteur doit
se soumettre au contrôle du service et est tenu aux obligations qui en
découlent notamment en cas d’incident.
Ainsi il lui est fait obligation de :
- suivre l’itinéraire indiqué ;
- respecter les mesures d’identification et d’intégrité prises au
bureau de départ de même que les dispositions particulières
éventuelles à l’opération ;
- représenter les marchandises intactes au bureau de destination
dans les délais prescrits.
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- Appose son cachet et sa signature sur tous les feuillets et retient
un avis de passage.
Le reste du carnet est restitué au transporteur.
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Dans le cas de transit ordinaire externe, les formalités au bureau de
destination (bureau frontière de sortie) connaissent quelques
modifications. Il n’est notamment procédé ni au déchargement, ni à la
prise en charge. Il est effectué les contrôles ordinaires en cours de
transport, le feuillet N°3 est annoté en conséquence et surtout du
passage effectif du chargement sur l’étranger par les N° et date de
sortie.
S’agissant des formalités d’apurement, elles consiste au renvoi du
feuillet N°3 dûment annoté par le bureau de sortie, et cela aux soins du
principal obligé ou son représentant au bureau de départ. Les
formalités d’apurement de l’opération obéissent aux mêmes règles que
ci- dessus indiquées dans le cas de transit ordinaire interne.
4-1-1-L’acquit de transit D8
Il s’agit du document de transit en vigueur en matière de transit
ordinaire par fer. C’est une déclaration en douane à caractère
sommaire ; elle comporte en 1re page la soumission du principal
obligé, des cases réservées aux mentions des bureaux de douanes de
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départ et de destination et relatives à l’enregistrement, aux mesures
prises au départ (plombage), à la reconnaissance des marchandises au
bureau de destination et aux éventuelles opérations en cours de
transport.
Le verso de la déclaration est constitué par un état de chargement ou
déclaration sommaire, reprenant les nombre, nature, poids et marque
des colis et marchandises ainsi que les apurements successifs
intervenant au bureau de destination après la prise en charge des
marchandises.
L’acquit de transit D8 se présente donc en une seule feuille.
La déclaration est dispensée de caution, étant autorisée aux seuls
mandataires de SITARAIL agréés par l’administration des douanes :
SDV et SNTB.
42
exemplaires au moins et les exemplaires supplémentaires sont
autorisés.
3- vérification de l’acquit D8
43
convient de retenir le rôle prioritaire d’autorité d’intervention du chef
de gare ferroviaire en cas de défaillance du service des douanes
notamment.
44
4-2- LE DEROULEMENT DE L’OPERATION DE TRANSIT
ORDINAIRE AERIEN SOUS COUVERT DU MANIFESTE
ACQUIT
45
Le manifeste acquit est dispensé de caution, étant réservé aux seules
compagnies aériens membres de l’ I.A.T.A. et agréée par les services
des douanes des pays membres.
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particulier interdit de larguer des colis en cours de vol et de se poser
sur un aérodrome non douanier sauf cas de péril imminent.
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Le 3e cas de transit international envisagé est le transit routier inter
Etats sous couvert du TRIE CEDEAO.
Bien que la convention instituant ce régime soit signée par les Etats
membre, le régime ne connaît pas d’application à l’exception du cas
du transport des hydrocarbures entre le Togo, le Burkina et le Niger.
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La société d’exploitation des chemins e fer SITARAIL est seule
autorisée à effectuer le transport des marchandises entre les deux pays
sous ce régime. Toute fois, s’agissant des formalités douanières
proprement dites, la SITARAIL a mandaté, avec l’accord préalable
des deux administrations douanières la SDV et la SNTB dans le sens
Burkina – Cote d’Ivoire, et la SDV, la SNTB et la SAG dans le sens
Cote d’Ivoire Burkina.
1-1- GENERALITES
49
1-1-2-Autres définitions
Pour l’application du TIF, on entend par :
a- Le bureau de départ :
Il s’agit du bureau de douane burkinabé ou ivoirien ou le transit
prend naissance.
Ce sont tous les bureaux principaux de douane situés sur la voie ferrée
tant en CI qu’au BF.
Au BF il s’agit des bureaux de : Ouaga gare, Koudougou gare, bobo
gare, Banfora gare, Niangoloko
b- Bureau de passage
Ce sont les bureaux frontières d’entrée ou de sortie par lesquelles
les wagons ne font que passer au cours du transport internationale :
Il s’agit exclusivement des bureaux de douane de Ouangolodougou en
CI et Niangoloko
c- Bureau de destination
Ce sont les bureaux de douane ivoirien ou burkinabé ou les
marchandises doivent être représentées pour mettre fin à l’opération
de transit : il s’agit de tous les bureaux de douane situé sur la voie
ferrée au BF et seulement Abidjan port et Bouaké gare en CI.
50
1-2- DÉROULEMENT DE L’OPÉRATION DU TIF.
Pour l’examen de ce point, il sera retenu l’hypothèse d’une
opération débutante à Abidjan port pour se terminer à Ouaga gare.
a- Rôle du soumissionnaire.
L’opération débute par la présentation des wagons susceptible de
transporter les marchandises de même que les dites marchandises. Ces
wagons doivent être aptes au scellement à la capacité. Les dérogation
concernent les cas de transit de marchandise transportée à nu, auquel
cas il sera appliqué le plombage à l’unité.
Le soumissionnaire dépose la déclaration TIF rédigée et signé en cinq
(05) exemplaires obligatoires.
Au paravent il aura prit soin de remplir les rubriques qui lui sont
réservées aux pages 1 et 3.
Il est à noter que des exemplaires supplémentaires sont acceptés de
même que des feuillets annexes à la page 3.
51
Après l’écor des colis et le control u chargement des marchandises, ils
s’en suit une vérification sommaire de la nature des dites
marchandises
Des mesures d’identification et d’intégrité sont prises essentiellement
le plombage à la capacité c'est-à-dire des wagons. Le service veille à
ce que les wagons ne contiennent que les marchandises manifestées
pour le transit.
Le bureau de départ retient un exemplaire de la déclaration TIF et
remet les autres exemplaires au soumissionnaire ou à son
représentant ? Voire en pratique au conducteur du train.
52
cas particulier ou l’intervention est faite par le chef de gare, celui-ci
doit en aviser le plus tôt possible le service des douane le plus proche.
53
Le soumissionnaire ou son représentant présente les wagons
chargés de même que les exemplaires restants de la déclaration TIF au
service des douanes selon la même procédure que ci-dessus au 1-2-3.
Il est procédé au contrôle de l’intégrité des scellements.
Le bureau de passage :
- enregistre la déclaration TIF et annote les cadres qui lui sont
réservées à la page 1 des exemplaires restants.
- N’appose pas de nouveau plombs sauf cas de rupture constatée
- Retient un exemplaire de la déclaration TIF et remet au
transporteur les exemplaires restants (deux au moins).
54
de l’opération de transit tant au niveau du Burkina Faso que de la Cote
d’Ivoire (apurement définitif).
En cas d irrégularité grave constaté ou d’incident sérieux intervenu
dans le pays de destination, les PV les relatant sont communiqués à
l’administration douanière du pays de départ par les soins du pays de
destination.
2-1- GENERALITES
55
ordinaire aérien douanier) qu’à travers au moins deux territoires
douaniers Etats membres de l’A.I.T.A. s’agissant des caractéristiques
de cette déclaration notamment la contexture et le contenu, il convient
de se reporter au cas ci-dessus du transit ordinaire aérien.
56
2-2-4- La régularisation de l’opération de T.I.A
Elle débute par le renvoi au bureau de départ de l’original
d’accompagnement du manifeste acquit dûment annoté comme ci-
dessus par le bureau de destination du pays de destination dans le délai
maximum de 30 jours par les soins du principal obligé (compagnie de
transport).
Au bureau de départ, il est procédé à la conformité de l’original
d’accompagnement à l’exemplaire qui y est détenu. Cette formalité
permet de mettre fin à l’opération de transit ainsi apurée. La procédure
telle qu’indiquée correspond au principe an la matière.
En pratique la formalité d’apurement est considérée comme terminée
dès l’accomplissement des formalités de contrôles à l’embarquement
par la brigade commerciale du bureau de départ. En effet, la mention
« vu embarquer sur l’étranger » apogée sur l’original
d’accompagnement et sur l’exemplaire « bon à embarquer » constitue
l’apurement de l’opération.
57
rencontrées en matière d’agrément des véhicules et de cautionnement
de l’opération.
Cependant, il est pratiqué depuis 1990 un mode de transit routier inter
Etats entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger destiné à couvrir le
transport des hydrocarbures exclusivement.
Il convient de signaler en fin qu’il a été signé le 26 Mai 2006 une
convention entre le Ghana, le Burkina Faso et le Mali pour
l’utilisation du carnet TRIE en vue de couvrir le transfert des
marchandises entre leur territoire le long corridor Tema- Ouaga-
Bamako. Cette convention ne connaît pas encore d’application
effective.
De ce fait, il sera indiqué à titre d’information, les caractéristiques et
les principes généraux de fonctionnement du régime TRIE CEDEAO
d’une part ; en second lieu, il sera examiné le déroulement de
l’opération TRIE en matière de transfert des hydrocarbures entre le
Togo, le Burkina Faso et le Niger.
58
de douanes et autres d’effets équivalents ainsi que de mesures
économiques et commerciales en vigueur dans ces Etats, en
suspension totale desdits droits, taxes et mesures.
Peuvent bénéficier du régiment les personnes physiques ou morales,
propriétaires ou locataire de véhicules routiers préalablement agréés
par les administrations des douanes des Etats membres pour le
transport international de marchandises. De plus il leur est fait
obligation d’être membre d’organisme de garantie à titre de caution
dans ces pays.
3-1-2- Définitions
Au terme de la convention TRIE, les notions de bureau de départ,
bureau de destination, principal obligé, moyen de transport gardent le
même sens qu’en matière de transit général. Cependant certains
notions et conditions d’application sont caractéristiques du régime.
b- le territoire douanier
Selon la convention TRIE, les territoires des 16 Etats membres
constituent un seul territoire douanier. De ce fait, la frontière
59
commune à deux Etats membres est considérée comme frontière
intérieure et celle entre un Etat membre et un Etat non membre
comme frontière extérieure.
c- la déclaration TRIE
Elle est constituée par le carnet règlementaire prévu à cet effet par
la convention. S’agissant de sa contexture et de son contenu, il
convient de se reporter au carnet TRIE en circulation en matière de
transit ordinaire routier au Burkina Faso. Il importe de signaler
cependant que le carnet TRIE CEDEAO comprend « deux avis de
passage » supplémentaires soit un total de 13 feuillets. Ce document
est la déclaration unique support du déroulement de l’opération du
bureau de départ au bureau de destination.
60
sans rupture de charge sauf soupçons fondés de fraude ou d’incident.
Ces formalités comprennent les contrôles de l’intégrité des
chargements, l’annotation et la rétention des avis de passage aux
bureaux de passage notamment.
Il est perçu la cotisation au fond de garantie au bureau de départ et aux
bureaux de passage à l’entrée de chaque pays traversé. Les incidents
survenus en cours de transit sont traités selon la réglementation
nationale du pays membre où ils surviennent.
Un système d’apurement provisoire successif est mis en place par le
renvoi d’un avis de passage dûment annoté par le bureau de passage
de sortie de chaque pays traversé au bureau de passage d’entrée dudit
pays. L’apurement définitif de l’opération intervient par le renvoi du
feuillet descriptif N°3 dûment annoté par le bureau de destination au
bureau de départ.
61
S’agissant des formalités, il convient de distinguer celles relatives au
transfert d’hydrocarbure à destination du Burkina du cas de transfert à
destination du Niger.
62
de l’informatique et de la statistique le feuillet N°4, à la DLR le
feuillet N°5 et à la CCIA-BF le feuillet N°7
Renvoyer un avis de passage dûment annoté au bureau de passage
d’entrée de Bittou.
63
survenu au Burkina nécessitant notamment un transbordement, le chef
d’office le plus proche di lieu de l’incident est chargé des constats
d’usage et des mesures à prendre. Il devra annoté les feuillets au
carnet TRIE réservé à cet effet ou éventuellement un PV de constat.
64
prescrits ou à l’inverse la non exécution dans les délais des formalités
de prise en charge.
Il peut aussi être constaté des erreurs relatives aux éléments essentiels
de la marchandise objet de transit : constatation possible d’excédent
ou de déficit dans le nombre de colis, le poids et autre quantités de
marchandises, de même que de fausse déclaration d’espèce de valeur
ou d’origine.
65
66
GENERALITES
1- DEFINITIONS
67
Ce régime s’applique aussi à des produits nationaux qui sont
considérés comme exportés dès lors qu’ils sont placés dans des locaux
à cet effet.
Les locaux à usage d’entrepôt doivent être préalablement agréés par le
service des douanes et sont soumis au contrôle et à la surveillance
dudit service (article 106 CD)
Le placement des marchandises (produit ou matériel) en entrepôt
comporte la suspension totale des droits et taxes de douane, des taxes
fiscales d’effets équivalents et autres mesures économiques et
commerciales.
Le terme entrepôt désigne aussi le local ou le lieu où sont placées les
marchandises bénéficiaires du régime.
68
1-2-4-La mutation d’entrepôt : c’est le transfert d’une marchandise
d’un entrepôt de douane dans un autre au sens du régime, qu’il ait eu
ou non cession de ladite marchandise.
2-1-EFFETS DU RÉGIME
Les marchandises placées en entrepôt sont réputées hors du
territoire douanier national. En conséquence, elles sont soustraites à la
réglementation douanière, fiscale et économique en vigueur durant le
séjour sous ce régime. Il y a donc suspension totale de ces
règlementations à leur égard. De ce fait, à la sortie d’entrepôt, ces
marchandises sont traitées comme si elles provenaient directement du
69
pays d’où elles ont été initialement importées. C’est pourquoi elles
sont soumises à la réglementation douanière (code et tarif des
douanes) fiscale et économique en vigueur au jour de sortie.
2-2-INTÉRÊTS DU RÉGIME
Ce régime s’avère indispensable pour la constitution de stocks de
marchandises et de produits et, donc pour l’approvisionnement d’un
pays enclavé comme le Burkina Faso. Il permet en particulier
d’assurer la sécurité d’approvisionnement en produit de 1re nécessité,
en matériels, d’équipement et en produits stratégiques tels que les
produits pétroliers.
70
Le local d’entrepôt réel est placé sous la garde permanente du service
des douanes, par la surveillance à ‘ouverture et la fermeture à deux
clés différentes. L’une détenue par le service et l’autre par le
gestionnaire du local.
La chambre de commerce a bénéficié de concession de deux entrepôts
réels, l’un à Ouaga auprès du bureau de Ouaga gare et l’autre à Bobo
rattaché au bureau de Bobo gare.
La chambre de commerce a donné mandant à la SDV à Ouaga et de la
SNTV à Bobo pour exercer la fonction de gestionnaire de ces locaux.
L’entrepôt réel est ouvert à tous les entrepositaires d’où sa
qualification d’entrepôt public.
71
3- 2- LES ENTREPOT D’EXPORTATION
B- le régime du free-shop :
C’est le régime d’entrepôt fictif de produits étrangers importés,
destinés exclusivement à être réexportés c'est-à-dire vendus à
destination exclusive de l’étranger. Les locaux sont généralement
situés dans les grands aéroports ou gares ferroviaires internationaux,
aussi parfois en ville.
72
L’OCTROI DU REGIME D’ENTREPOT DE STOCKAGE
1- LE DOSSIER DE CONCESSION
73
Le dossier ainsi composé et déposé auprès du bureau de
rattachement fait l’objet d’un examen préalable sur documents et
conduit à la visite effective des locaux par le chef dudit bureau. Celui-
ci fournit ensuite un rapport avec son avis et transmet donc le dossier à
la DGD pour suite à donner.
74
FONCTIONNEMENT DU REGIME D’ENTREPOT DE
STOCKAGE
Ce point est relatif aux conditions, plus précisément aux formalités
de placement des marchandises en entrepôt et à celles applicables
durant le séjour des marchandises en entrepôt jusqu’à la régularisation
du régime.
75
La recevabilité de la IM7 est faite conformément aux règles
applicables en matière de déclaration de mise à la consommation : il
s’agit essentiellement de contrôle de forme et de validité de la
déclaration.
Après la recevabilité intervient l’enregistrement de la déclaration sur
un registre spécial dénommé sommier d’entrepôt. Ce registre reprend
à la page de gauche toutes les données relatives aux marchandises
déclarées : origine, valeur, espèce, quantité etc.… . A la page de droite
sont reprises les données relatives aux sorties des marchandises selon
les suites règlementaires autorisées.
Chaque entrée d’entrepôt c'est-à-dire chaque déclaration d’entrepôt
constitue un compte d’entrepôt.
Le registre ou sommier d’entrepôt est tenu et suivi par la section des
régimes suspensifs du bureau de rattachement.
76
Les exemplaires de la IM7 reçoivent les destinations principales
suivantes :
- l’original désigné exemplaire visite sert de pièce comptables et
est expédié à la DED de la DGD pour exploitation
- un exemplaire est détenu au bureau de rattachement à la section
des régimes suspensifs
- le 3e est remis à l’entrepositaire
- le 4e est l’exemplaire statistique et est expédié à la DIS
- le 5e est le bon à enlever et est conservé par le garde magasin du
bureau de rattachement en fin d’opération de sortie.
- De fait, la délivrance de ce dernier exemplaire permet
l’enlèvement, la conduite et le stockage des marchandises en
entrepôt.
77
La durée de séjour des marchandises en entrepôt peut être prorogée de
six mois maximum sur requête justifiée de l’entrepositaire et par
décision du DGD.
78
c- Elles doivent être loties selon les prescriptions du service c'est-à-
dire par numéro de sommier (N° de compte d’entrepôt) dans le local
d’entrepôt
79
principal de rattachement, le concessionnaire d’entrepôt fictif
s’engage à :
- mettre à la disposition du service des douanes un bureau, des
appareils de mesurage et de pesage dans le magasin d’entrepôt
pour faciliter les opérations de visite et de contrôle.
- Assurer le transport des agents de douanes chargés des
vérifications et des contrôles
- Supporter les conséquences qui résulter d’accidents survenus
aux agent soit au cour de transport, soit au cours des opérations
de visites ou de contrôles
- Tenir un registre spécial faisant apparaître les stocks et les
mouvements des marchandises. La contexture de ce registre est
fixée par le DGD. De fait il doit en principe être conforme au
sommier d’entrepôt tenu par le bureau de rattachement. Ce
registre doit être présenté à toute réquisition du service. Les
comptes doivent être tenus par numéro de sommier et le solde
doit être fait chaque fois que le service le demande. Il importe de
retenir que les imputations sont faites à l’identique.
- Donner une suite règlementaire et dans les délais prescrits aux
marchandises sous peine de sanctions règlementaires
80
Toute fois certaines opérations peuvent être autorisée par le service
sur demande du concessionnaire et/ou de l’entrepositaire.
81
opérations nécessaires aux reconditionnements voire à la
conservation des marchandises.
Deux règles fondamentales doivent être observées pour
l’accomplissement de ces diverses opérations :
- les entrepositaires qui désir changer les marchandises de place
ou procéder à une manipulation autorisée doivent en faire la
demande préalable au service local des douanes : le chef de
bureau principal de rattachement. Celui-ci apprécie les
conditions dans lesquelles exercer, notamment au frais de
l’entrepositaire la surveillance desdites opérations par le service.
- Les marchandises manipulées sont prises en charge selon les
quantités ou même l’espèce reconnu après manipulation. Ainsi,
les déchets inutilisables éventuels sont alloués en franchise et
seuls ceux susceptibles d’utilisation sont pris en compte (cas de
marchandises avariées).
82
après cession demeurer dans le même local. Par contre en entrepôt
fictif et dans le cas de cession simple en entrepôt réel, la cession et la
sortie des marchandises sont concomitantes.
83
de douanes de mise à la consommation exigibles sans préjudice
des poursuites contentieuses éventuelles.
- En entrepôt fictif : les déficits de marchandises entraînent les
paiement des droits et taxes de mise à la consommation exigibles
sans préjudice des poursuites contentieuses éventuelles.
b- cas d’excédent
Quelque soit le type d’entrepôt, les excédents de colis de
marchandises donnent lieu à la constatation d’importation frauduleuse
(ISD ou substitution de marchandises).
S’agissant du cas d’excédent de poids, il est constaté l’infraction
d’importation sans déclaration ; dans le cas particulier de constat de
nature ou d’espèce différentes de marchandises, il est relevé
l’infraction d’importation en contre bande.
a- Formalités
A la sortie d’entrepôt stockage les marchandises peuvent recevoir
toute destination douanière c'est-à-dire être placées sous tout régime
douanier comme si elles provenaient de l’importation directe : mise à
la consommation, placement en régime suspensif ou économique,
réexportation.
84
Le dépôt d’une déclaration en détail est obligatoire ; il s’agit
notamment des déclarations de types suivants :
- IM4 pour la mise à la consommation
- IM7 pour le placement en entrepôt
- IM5 pour le placement en importation temporaire ou admission
temporaire
- IM8 pour le transit
- EX3 pour la réexportation.
La déclaration de sortie d’entrepôt fait l’objet du traitement
règlementaire réservé à toute déclaration en détail. Le service doit
mettre un accent particulier sur le contrôle de la nature et de la
quantité de marchandises déclarées en apurement du compte
d’entrepôt. Il convient de retenir qu’il peut s’agir soit d’un apurement
total, soit d’un apurement partiel.
Chaque déclaration de sortie d’entrepôt donne lieu à imputation du
compte tant par le service (section des régimes suspensifs) que par
l’entrepositaire.
b- Taxations
- fiscalité applicable : lors de la mise à la consommation
notamment, les droits et taxes applicables sont ceux en vigueur à
la date d’enregistrement de la déclaration en détail de mise à la
consommation IM4 (articles 119 CD). Lorsque les sorties
d’entrepôt sont constituées par des réexportations ou du transit
de marchandises, elles ne donnent lieu actuellement à la
85
perception d’aucun droits et taxes. Les placements des
marchandises en admission temporaire ou en importation
temporaire à la sortie d’entrepôt font l’objet de l’application des
droits et taxes repris sur les décisions d’A T et d’I T les
concernant.
- La valeur taxable : il est retenu sauf exception expresse, la valeur
des marchandises à la date d’application des droits et taxes.
Cette valeur peut donc faire l’objet d’actualisation par rapport à
la valeur d’entrée.
86
- en entrepôt réel : le service fait préalablement sommation à
l’entrepositaire d’avoir soit à payer les droits et taxes de mise à
la consommation, soit à procéder aux formalités de
réexportation. En cas d’inexécution de la part de l’entrepositaire,
les marchandises sont vendues aux enchères publiques au profit
du trésor public (article 122 CD).
- En entrepôt fictif : le service procède comme ci-dessus en
entrepôt réel. Cependant il est en plus autorisé à décerner
contrainte à l’encontre de l’entrepositaire et sa caution pour
inexécution totale ou partielle des engagements souscrits,
notamment dans les cas de soupçons de fraude ou d’abus du
régime fondés.
b- la fermeture d’entrepôt
Lorsqu’il renonce à l’exploitation d’un entrepôt, le concessionnaire
doit en aviser l’administration des douanes 3 mois au moins avant la
date de fermeture envisagée.
Le concessionnaire et sa caution ne sont libérés en pratique de leurs
obligations vis-à-vis de l’administration des douanes qu’à l’expiration
du trimestre au cours du quel les comtes d’entrepôt devront être
entièrement régularisés. Le délai court pour compter de la date de
réception de la réponse favorable du DGD sous forme de décision.
87
LES INFRACTIONS EN MATIERE D’ENTREPOT
88
Les articles 106 à 114 inclus, 121,122 et 123 CD définissent les
principales infractions à ce domaine.
Il s’agit soit de simples contraventions, soit de délits douaniers.
S’agissant des sanctions elles sont prévues aux articles 257, 258, 260,
261, 267,270 et 276 CD.
L’abus du régime d’entrepôt peut entraîner la suspension voire
l’exclusion du bénéficiaire d’entrepôt de ce régime sur décision du
DGD.
89
90
LES REGIMES D’ADMISSION TEMPORAIRE
Le régime d’admission temporaire est fondé sur les articles 138,
144 inclus CD.
L’arrêté N°5/F/CIAEM/ECNA/D du 07 Janvier 1963 porte admission
temporaire exceptionnelle spéciale (ATES) des engins et matériels et
travaux publics.
1- GENERALITES
1-1- DEFINITIONS
91
1-1-1- Définition du régime :
Le régime d’admission temporaire permet au plan douanier
l’importation à titre temporaire et en suspension totale ou partielle des
droits et taxes de douane et autres impositions exigibles en cas de mise
à la consommation de marchandises : produits, matériels
d’équipement, engins…etc.
Ces produits sont destinés soit à être utilisés en l’état, soit à recevoir
un complément de main d’œuvre, soit à faire l’objet d’assemblage ou
de montage, soit enfin à faire l’objet de transformation ou d’usinage.
A la fin du délai imparti à l’opération les produits ou engins
bénéficiaires du régime doivent être réexportés.
92
b-les produits admissibles en AT
Tous les produits, matériels ou engins passibles de droits et taxes
d’entrée perçus par le service des douanes peuvent bénéficier du
régime AT.
Sont donc exclus de ce régime, les produits non passibles de ces dits
droits à savoir notamment les produits nationaux ou nationalisés. Il en
est de même en matière d’AT d’utilisation en l’état des produits
disparaissant totalement lors de cette utilisation : cas par exemple des
céréales ou autres produits alimentaires. Dans le même ordre d’idée,
les articles de faible valeur (vis, écrous, rondelles, pointes) et les
produits d’identification difficile voire impossible en cours
d’utilisation sous ce régime d’AT en sont exclus.
93
Il est fait distinction entre les régimes d’A T relèvent de la
compétence réglementaire et ceux relèvent de la compétence
administrative selon la nature des marchandises bénéficiaires ou celles
des travaux et opérations à réaliser avec les matériels et produits admis
au bénéfice du régime.
94
a- l’A T exceptionnelle ordinaire
Les opérations autorisées sous ce régime comprennent :
- l’introduction temporaire de matériels et de produits pour
réparation, essai, exposition (foire) ;
- l’importation d’emballages vides à réexporter pleins ou à
l’inverse d’emballages pleins à réexporter vides : cas de cartons
importés vides et réexportés pleins de fruits et légumes et cas de
fûts de gaz importés pleins à réexporter vides de même que les
conteneurs pleins à réexporter vides.
- L’importation temporaire de matériels techniques de recherche,
d’étude ou de prospection par des entreprises minières ou le
Ministère des mines ;
- L’importation temporaire de matériel et d’équipement à
caractère individuel et exceptionnel : il peut être cité le cas du
véhicule de particulier dont la durée du séjour temporaire au
Burkina excède les 3 mois du L P T. ces cas ne sont pas
susceptibles d’être généralisés.
95
territoire : travaux de routes, forages aménagement hydro-électriques,
aménagements irrigués…etc.
96
1-2- CAS D’A T EXCEPTIONNELLE
La demande est faite sur des imprimés règlementaires soumis à
timbre fiscal selon le type d’A T. les renseignements à fournir sont
quasiment les mêmes que ci-dessus en matière d’A T normale.
Cependant la nature de l’opération est différente. Il est en outre requis
l’avis technique d’un Ministère compétent s’agissant de l’opération
envisagée (Ministère des infrastructures, du commerce, de l’industrie,
de l’environnement, de l’hydraulique..).
En matière d’A T spéciale, une fiche de renseignement portant sur le
matériel importé doit être jointe. Les renseignements principaux sont
les suivants : l’espèce tarifaire, l’état du matériel (neuf ou usager), la
nature et la durée d’amortissement comptable.
2- LA DECISION D’A T
97
- Les formalités douanières d’entrée et d’apurement de
l’opération : il s’agit des formalités de souscription de l’acquit
d’A T et des formalités de réexportation obligatoire
- La durée de l’A T pour ouvraison : elle ne peut en principe
excéder 6 mois.
- Le bureau de douane de domiciliation de l’opération.
LE FONCTIONNEMENT DU REGIME
98
commissionnaire en douane dûment mandaté par l’importateur
utilisateur est autorisé à cet effet par le service.
La déclaration est déposée auprès du bureau de rattachement désigné
bureau de domiciliation. Il doit s’agir d’un bureau principal de plein
exercice.
La déclaration est cautionnée d’un montant fixé à une fois et demi
celui des droits et taxes de douane suspendus. La caution est soit
bancaire soit une consignation.
La déclaration d’A T après recevabilité est enregistrée sur un registre
spécial tenu à la section des régimes suspensifs. Ce registre comporte
à la page de gauche les éléments essentiels de matériels et produits
admis en A T et à la page de droite, les sorties successives désignée
imputations au titre de la régularisation du compte d’ A T.
99
initialement en A T. il peut s’agir la description détaillée du matériel,
le cachetage, de photo….etc.
100
même en cas d’ATEs une suspension totale des droits et taxes
d’importation sur le matériel.
A la fin du traitement de l’acquit d’A T, les exemplaires reçoivent les
destinations principales ci- dessus suivantes :
-l’original (l’exemplaire visite) est expédiée à la DED.
-Un exemplaire est retenu par le bureau de rattachement à la section
des régimes suspensifs.
-un autre est destiné à l’importateur utilisateur.
-l’exemplaire statistique est expédiée à la DI5
-un autre exemplaire sert de B.E.
La délivrance du B.E permet à l’importateur utilisateur de disposer
du matériel ou du produit pour l’utilisateur ou l’opération autorisée
sous AT.
101
Il en est de même en matière d’A T E S dont le délai initial est d’un
an.
Ainsi des prorogations de délai peuvent intervenir sur demande
justifiée de l’importateur utilisateur. Ces prorogations donnent lieu ou
non à la perception de droits et taxes selon le cas : en A T pour
ouvraison et en A T exceptionnelle ordinaire, il n’est procédé à aucune
taxation lors des prorogations ; en A T E S, une nouvelle fraction de
droits et taxes est perçue suivant le même principe qu’en entrée initial
en A T.
102
- Ne pas céder sauf exception autorisée pour quelque motif et sous
quelque forme que se soit le produit, le matériel ou l’engin
durant le séjour en A T.
- Réexporter ou constituer en entrepôt de douane le produit, le
matériel ou l’engin même transformé, en fin de séjour en A T.
- Supporter les sanctions applicables en cas d’infraction à la
réglementation d’ AT
103
La réexportation et le placement en entrepôt du produit, de matériel
ou d’engin en A T sont les suites normales de l’acquit d’A T : elles
sont de droit :
De ce fait les déclarations de types EX3 et IM7 peuvent être déposées
sans autorisation préalable du service.
Il s’agit de déclarations en détail qui doivent être signées par
l’importateur utilisateur ou le commissionnaire en douanes agréé
dûment mandaté.
Tous les bureaux de douanes de plein exercice même autre que le
bureau de domiciliation de l’acquit d’A T ont compétence pour traiter
la déclaration d’apurement.
Le traitement de ces déclarations qui sont en principe cautionnées est
axé au plan de la vérification sur la reconnaissance effective du
produit, du matériel ou de l’engin présenté en imputation de l’Acquit
initial d’A T. cette reconnaissance est faite en quantité et en espèce
suivant les principes de compensation soit à l’identique, soit à
l’équivalent.
Il est perçu éventuellement lors de la réexportation les seules taxes
dites pour service rendu, le matériel placé en entrepôt bénéficiant de la
suspension totale des droits et taxes.
104
La mise à la consommation des marchandises sous A T est de
caractère exceptionnel. Elle est accordée par le DGD sur demande
motivée de l’importateur utilisateur.
La mise à la consommation n’est donc pas automatique, elle requiert
une décision préalable du DGD sous forme d’autorisation
exceptionnelle de mise à la consommation.
Comme ci-dessus, dans le cas de l’apurement par réexportation ou
placement en entrepôt, la déclaration de la mise à la consommation en
suite d’A T est une déclaration en détail de type IM4. Cette
déclaration est soumise aux mêmes règle de rédaction, de signature et
dépôt par l’importateur utilisateur. Il en est de même de son traitement
par le service. Il est procédé à la perception de la totalité des droits et
taxes suspendus majorés de l’intérêt de crédit (intérêt de retard).
S’agissant de la valeur taxable, il convient de distinguer les cas d’A T
pour ouvraison et d’A T exceptionnelle ordinaire du cas d’A T
exceptionnelle spéciale.
Ainsi dans le 1er cas, il est retenu la valeur d’entrée en A T du produit
ou du matériel. Il faut noter qu’en matière de mise à la consommation
de produits finis (produits compensateurs) issus de l’utilisation de
matières 1re, il est retenu la valeur de ces matière sous réserve de la
prise en compte du taux de déchets alloués.
La valeur taxable lors de la mise à la consommation de matériels ou
engins bénéficiaire d’A T E S est la valeur résiduelle desdits matériels
ou engins.
105
b- la mise à la consommation par liquidation d’office :
Ce cas particulier de mise à la consommation est appliqué lorsque le
délai de l’acquit d’A T étant expiré, l’invitation du service au
soumissionnaire à régulariser cet acquit est restée sans suite.
Il est alors procédé par le service à la liquidation d’office des droits et
taxes de mise à la consommation c'est-à-dire des droits et taxes
suspendus dans les mêmes conditions qu’en cas de mise à la
consommation autorisée. Toute fois cette mise à la consommation
s’effectue selon une procédure simplifiée : en effet cette liquidation
est effectuée sur un imprimé spécial intitulé D5 TER.
La liquidation d’office est faite sans préjudice de poursuite
contentieuse éventuelle.
106
2-3-3- Imputation et décharge de l’acquit d’A T
107
sous forme de : « certificat pour mainlevée » au visa et à la signature
du service. La responsabilité professionnelle des agents de la section
des régimes suspensifs est engagée en cas de décharge irrégulière. La
décharge doit être signée par le chef de bureau de domiciliation ou en
son absence par le chef de visite voir même un vérificateur. Elle est
contre signée par le chef de la section des régimes suspensifs pour être
valide.
En aucun cas, le ou les bureaux de douanes autres que le bureau de
domiciliation, ayant traité les opérations d’apurement partiel ou total
ne sont habilités à décerner la décharge d’acquit d’A T en lieu et place
du bureau de domiciliation.
Les formalités règlementaires de décharge d’acquit mettent fin à
l’opération commerciale, industrielle ou d’exécution des travaux sous
le régime d’A T. Il est dès lors donné par le service mainlevée des
engagements souscrits par l’importateur utilisateur et sa caution
éventuelle.
En pratique, il s’agira de la levée de la caution bancaire ou du
remboursement de la consignation sur présentation du certificat de
décharge.
Les règles examinées ci-dessus en matière de fonctionnement de
régime d’A T sont de portée générale. Il existe des cas particuliers d’A
T obéissant à des règles ou à des procédures spécifiques dans le sens
de l’assouplissement et de la simplification de la réglementation d’A
T.
108
3- LES CAS PARTICULIERS D’A T
Il est retenu les cas suivants :
- admission temporaire exceptionnelle ordinaire relevant de la
compétence des chefs de bureau principaux (A T simplifiée)
- admission temporaire exceptionnelle ordinaire des emballages
importés pleins et réexportés vides : le compte ouvert
d’emballages.
- Admission temporaire exceptionnelle ordinaire portant libre
circulation des containers.
- Le régime international des carnets A T A et E C S.
109
- les filmes cinématographiques
- les appareils cinématographiques
- les outils de monteur
- le matériel d’artistes et d’orchestre
- le matériel destiné à l’organisation de manifestations sportives
- le matériel scientifique de laboratoire et de prospection.
c- le délai d’A T
Il est d’un mois ; toute prorogation est soumise à l’appréciation et à
la décision du DGD par voie règlementaire.
110
normal en matière de déclaration en détail en général et d’acquit d’A
T en particulier : recevabilité jusqu’à la délivrance du B.E.
Lors de la vérification intervient notamment la prise de mesures
nécessaires à la reconnaissance des objets, articles ou matériel par le
service en cours d’utilisation et en fin de régime.
En matière de taxation il est perçu les seules taxes dites pour service
rendu, le reste des droits et taxes d’entrée étant suspendu.
111
Le régime vise à favoriser le déroulement de certains trafics
commerciaux, internationaux à caractère permanent, nécessitant
l’emploi d’un nombre important, de type uniforme et qui sauf
destruction fortuite sont renvoyés à l’expéditeur des marchandises en
vue d’être utilisés à nouveau, instituant ainsi un trafic rotatif. C’est le
cas notamment des bouteilles de gaz en matière d’échange
commerciaux internationaux.
a-
Le bénéficiaire de la procédure doit être établi sur le territoire
douanier national et être le destinataire réel des marchandises
contenues dans les emballages pleins à réexporter vides.
b-
Les opérations d’importation et d’exportation doivent constituées
un important trafic commercial permanent, et rotatif, et concerner des
marchandises d’espèce, de pays, de provenance et lieu
d’accomplissement des formalités douanières (bureau principal de
domiciliation) constats.
c-
112
Les emballages utilisés (fûts, bouteilles, casiers) doivent être
identifiables soit par des marques indélébiles, soit par échantillonnage,
soit par simple description.
113
d’enregistrement sur un registre spécial. Ce registre indique à la page
de gauche les éléments essentiels des emballages (nature, espèce
tarifaire, nombre, valeur, origine et marque) avec la référence de la
déclaration IM4 de mise à la consommation des produits importés
qu’ils contiennent.
Il importe de retenir que lors de la prise en compte du compte ouvert
d’emballages, la déclaration IM4 doit obligatoirement comporter la
mention suivante :
« Emballages à inscrire aux « prise en charge » du compte ouvert
d’emballage N°… du …, tenu par le bureau principal de … ».
b- formalités à la réexportation
Les réexportations successives d’emballages vides doivent être
effectuées auprès du bureau de domiciliation du compte. C’est
emballages font l’objet de déclaration d’exportation de simple sortie
de type EX1 obligatoire.
Pour ce faire elles doivent être revêtues obligatoirement de la mention
suivante :
« Emballage à inscrire aux « prises en décharge » du compte ouvert
d’emballage N°… du …, tenu par le bureau principal de … ». Il doit
être indiqué le nombre d’articles et les éléments d’identification :
marque, numéro…etc.
Ces inscriptions relatives à la réexportation sont faites à la page de
droite du registre spécial tenant lieu de compte ouvert et comportant
notamment la référence à la déclaration d’exportation correspondante.
114
c- imputation et régularisation du C.O.E.
115
aux prises en charge. Il est non apuré si le nombre totalisé aux
décharges est inférieur à celui aux prises en charge.
La régularisation définitive du compte ouvert intervient par clôture
dudit compte selon les procédures ci-dessus indiquées et dans les
délais précités.
Les compte non apurés ne sont définitivement clôturés qu’après
acquittement des droits et taxes afférents aux quantités d’emballages
importés et, non compensés par des sorties majorées de l’intérêt de
retard.
Au plan de la fiscalité applicable la base taxable de même que les
droits et taxes sont en vigueur à la date de l’arrêté du compte aux
prises en charge c'est-à-dire le 31 Décembre.
Les déclarations de la mise à la consommation à cet effet doivent être
déposées dans les 15 jours qui suivent l’arrêté du compte aux
décharges sous peine de règlement par la voie contentieuse.
116
3-3-1- définition du conteneur :
On entend par conteneur essentiellement un engin de transport :
- ayant un caractère permanent et suffisamment résistant pour
permettre un usage répété.
- Spécialement conçus pour faciliter le transport des marchandises
sans rupture de charge par un ou plusieurs moyens de transport,
munis de dispositifs le rendant faciles à manipuler lors de son
transbordement d’un engin de transport sur un autre.
- Conçus de façon à être très facile à remplir ou à vider d’un
volume intérieur d’au moins un mètre cube.
- Aptes au scellement par capacité et offrant toute garantie de
sécurité.
117
conteneur par une administration douanière autre que burkinabé est
valide au Burkina Faso.
Le conteneur agrée est immatriculé et doit porté l’indication du type
de conteneur, sa nationalité, le nom ou la raison sociale de l’exploitant
et l’indication de la tare (Poids à vide).
118
d- le fonctionnement du régime :
Ce fonctionnement s’entend de la gestion des conteneurs admis à la
libre circulation
- le rôle de l’exploitant ou de son représentant
Il doit principalement tenir une comptabilité matière des conteneurs
constituant son parc. Le but est de permettre à la DGD de pouvoir
situer à tout moment chacun des conteneurs.
- le rôle du bureau de domiciliation
Ce bureau est représenté par la DGD (DLR). Cette direction a le droit
de se faire représenter les conteneurs, de contrôler le compte tenu par
l’exploitant et d’enquêter sur les conteneurs étrangers paraissant
séjourner de manière anormale sur le territoire douanier.
- la libre circulation des conteneurs :
L’A T E O permanente.
Lors que les conditions définies ci-dessus sont remplies les conteneurs
sont admis au régime de la libre circulation douanière sous forme d’A
T E O permanente.
Les dispositions ci-dessus portent exclusivement libre circulation des
conteneurs et sont sans influence sur le régime douanier des
marchandises transportées.
119
Par les conventions internationales de Bruxelles de 1956 et 1961, il
a été institué entre les états qui y ont adhéré un système international
de carnet de passage par l’A T ou l’exportation temporaire et la libre
circulation des échantillons commerciaux et des matériels
professionnels.
Les procédures mises en place s’analysent en un système
d’exportation temporaire, d’A T et de transit international. Ces
procédures reposent sur l’utilisation de carnet ECS ou ATA émis par
les chambres de commerce des pays membres. De fait ces carnets sont
des acquits à caution simplifiés cautionnés par lesdites chambres de
commerce. Le carnet ECS et le carnet ATA sont composés de feuillets
à souches permettant les passages successifs entre les territoires
douaniers des pays membres. L’opération prend fin au retour du carnet
dûment et successivement annoté par les services des douanes d’entrée
et de sortie des pays traversés. En fin d’opération, ils sont remis à la
chambre de commerce émettrice du pays de départ.
Le Burkina Faso dispose d’une législation nationale en matière d’A T
S pour le matériel concerné par ces carnets. Aussi bien qu’ayant
adhéré aux conventions de Bruxelles, il est appliqué au dit matériel
cette législation nationale (ATS). Néanmoins ces documents sont visés
à l’entrée et à la sortie du territoire douanier national en guise de
collaboration avec les administrations douanières étrangères
notamment celle du pays de départ.
120
4- LES INFRACTIONS A LA REGLEMENTATION D’AT :
Ces infractions relèvent des principes généraux du contentieux
douanier.
S’agissant des tarifications, il convient de se référer au cas de
l’entrepôt de stockage. Les infractions caractéristiques au régime
portent sur le non respect des engagements souscrits et les abus du
régime, respectivement en cours d’utilisation ou de mises en œuvre
des matériels et produits et l’expiration du délai.
121
LE REGIME D’ENTREPOT INDUSTRIEL
Ce régime est prévu aux articles 106 à 115 CD b /2b et 131 à 137
du même code. L’arrêté N° 94-042/MEFP/MDMEFPB/SG/DGD du
19 Mai 1994 et son modificatif N° 2001-371/MEF/SG/DGD du 22-
10-2001 en fixent les condition d’application.
1- GENERARITES
1-1- DÉFINITIONS
a- Définition du régime
L’entrepôt industriel autorise le placement d’un établissement sous
le contrôle de l’administration des douanes aux fins de travailler pour
l’exportation ou à la fois pour l’exportation et la mise à la
consommation sur le marché intérieur. Les entreprises bénéficiaires
de ce régime sont autorisées à procéder à la mise en œuvre de
marchandises matière 1re ou composant en suspension totale des droits
et taxes de douanes dont elles sont passibles en raison de
l’exportation.
122
b- Les bénéficiaires du régime (article 1 de l’arrêté N° 94-042/… ci-
dessus).
Seules les entreprises remplissant les conditions ci-dessus citées en
matière d’objectif de production pour l’exportation peuvent bénéficier
du régime d’entrepôt industriel.
123
- l’adresse du requerrant
- la liste et la nature des matières 1r e composants en mettre en
œuvre.
- La liste et la nature du ou des produits finis (produits
compositeurs) attendus.
- Les processus techniques de fabrication
- Le volume d’activité prévisionnel c'est-à-dire le volume des
fabrications envisagées en dégageant notamment celui destiné à
l’exportation.
- Le bureau de douane de domiciliation retenu.
124
formalités d’entrée en entrepôt industriel ainsi que de séjour et de
régularisation des comptes d’entrepôt.
3- LE FONCTIONNEMENT DU RÉGIME
125
successives de produits finis au titre de la régularisation du compte
d’entrepôt.
Des mesures sont prises par le service pour lui permettre d’identifier
les produits finis en fin de fabrication et sortie d’entrepôt industriel :
échantillonnage des matière 1re et des produits finis attendus, et
obligation d’exposition de ces produits à l’usine.
Avant délivrance du bon à enlever, aucune taxation n’intervient à
l’exception de la perception de la redevance informatique.
Les produits (matières 1re ou composants) sont conduits directement
dans les locaux désignés à cet effet.
126
3-2-2- Les obligations de l’entrepositaire :
De par la soumission cautionnée que comporte la déclaration
d’entré en entrepôt industriel, le bénéficiaire s’engage à :
- transporter directement les produits déclarés et enlevés dans les
locaux autorisés c'est-à-dire ceux indiqués par l’arrêté de
concession.
- Mettre en œuvre lesdits produits pour les seuls ouvraisons,
transformation, assemblage ou fabrications autorisés.
- Déclarer les produits compensateurs obtenus (produits finis)
pour l’une des seuls destinations douanières autorisées en suite
de ce régime à savoir la mise à la consommation ou la
réexportation et cela dans le délai légal.
- Tenir une comptabilité matière spéciale faisant apparaître à tout
moment pour chaque produit importé :
*les quantités de matières 1re en stock
* les quantités de matières 1re en cours d’ouvraison
* les quantités de matières 1re incorporées dans les produits
compensateurs non encore sortie d’entrepôt
* les quantités de matière 1re incorporées dans les produits
compensateurs sortis d’entrepôt.
A cet effet l’entreprise bénéficiaire doit tenir d’une part un registre
spécial d’entrepôt industriel et d’autre part un autre de comptabilité
matière.
- représenter à tout moment au service des douanes (bureau de
rattachement ou DGD) les produits compensateurs à la décharge
127
des comptes d’entrepôt à l’exception naturellement de ceux
règlementairement réexportés ou mis à la consommation.
- supporter les sanctions applicables en cas d’infraction relevée
notamment en cas de non décharge des acquits.
128
4-2- LA REEXPORTATION DES PRODUITS COMPENSTEURS
Il est déposé une déclaration en détail de type EX3 traitée comme
en matière de réexportation en suite d’A T pour ouvraison.
Du fait de l’exonération des droits et taxes de sortie dont bénéficient
les matières 1re incorporées, seules les produits compensateurs
acquittent les droits et taxes de sortie éventuels. La valeur taxable
retenue dans ce cas est une valeur calculée en retranchant de la valeur
de ces produits fabriqués celles des matières 1re incorporées.
Cependant dans le cas de réexportation de produits compensateurs à
destination d’un pays membre de l’UEMOA, il est procédé
concomitamment à la perception des droits et taxes de mise à la
consommation sur les matières 1re incorporées comme ci-dessus au 4-
1.
5- DISPOSITIONS DIVERSES
Les déficits de matières 1re initialement importées constatés sont
traités conformément à la réglementation contentieuse en matière d’A
T. il peut ainsi être constaté et réprimé des infractions telle que la
soustraction ou la substitution des marchandises, le non respect des
engagements souscrits, l’abus du régime….etc.
129
130
131
GENERALITES
Le régime d’exportation temporaire est prévu à l’article 150 CD et
les conditions d’application fixée par l’arrêté 132/MFD du 03- 05-
1965.
1- DEFINITION DU REGIME
Le régime d’exportation temporaire s’analyse comme étant la
procédure inverse de celle du régime d’admission temporaire.
Il permet d’exporter des marchandises nationales ou nationalisées en
suspension totale des droits et taxes de sortie éventuels et de les
132
réimporter dans les délais prescrits selon des modalités particulières de
taxation s’agissant des droits et taxes d’entrée.
2- INTERET DU REGIME
Par la suspension provisoire des droits et taxes de sortie sur les
produits exportés d’une part, l’application d’une fiscalité spécifique
sur lesdits produits lors de leur réimportation d’autre part,
l’exportation temporaire permet la réalisation à des coûts compétitifs
d’opération telles que : les réparations, essais, expositions,
prospections, commerciales, ouvraison de matière 1re et même
l’utilisation en l’état du matériel et d’engin à l’extérieur du territoire
douanier national.
133
En tout état de cause, les produits et matériels sous ce type
d’exportation doivent être réimportés en l’état.
134
Selon la valeur des produits et matériel à exporter ou selon la nature
de l’opération envisagée, la demande doit être introduit soit auprès du
DGD, soit auprès du chef de bureau de douane.
135
3- LA DECISION D’EXPORTATION TEMPORAIRE
136
- La régularisation de l’opération.
1- LES FORMALITES DE SORTIE : formalités d’exportation :
137
physique détaillée comme en matière d’A T. à la fin de la vérification
la déclaration EX2 est annotée en conséquence notamment les
exemplaires « visites », bureau de rattachement et d’exemplaire
d’accompagnement.
Il n’est procédé à aucune perception de droits et taxes de sortie ; seule
la consignation de ces droits peut intervenir dans le cas de caution
exigée.
Les exemplaires de la déclaration EX2 reçoivent les destinations ci-
dessus :
- l’original (exemplaire « visite » sert de pièce comptable et est à
la DED.
- Un exemplaire est retenu par le bureau de domiciliation.
- Le 3e est remis à l’exportateur utilisateur et sert d’exemplaire
d’accompagnement. cet exemplaire doit être retourné au bureau
de domiciliation en fin d’opération en vu de formalités de
régularisation de ladite opération ;
- Le 4e sert de bon à exporter et délivrance permet à l’exportateur
de disposer du matériel pour l’opération envisagée.
138
Le matériel ou l’objet est présenté en même temps le carnet dûment
rempli, notamment de la description de l’objet ou du matériel. Il s’en
suit une vérification sommaire notamment physique dudit matériel par
le service.
Le passavant descriptif est enregistré sur un registre spécial visé et
remis à l’exportateur pour démarrer l’opération. Le carnet devra
accompagner l’objet ou le matériel concerné et être retourné dans le
délai prescrits au bureau de domiciliation en vu de formalités de
régularisation.
139
La déclaration fait l’objet de recevabilité, d’enregistrement et de visite
effective du matériel ou de l’objet réimporté. Du point de vue de la
fiscalité applicable, trois cas sont à considérer.
140
2-2- CAS DE MATÉRIEL ET D’ENGIN RÉIMPORTÉ APRÈS
RÉPARATION À L’EXTÉRIEUR :
La déclaration IM6 comportera selon les cas :
- d’une part le matériel ou l’engin initialement avec les mêmes,
espèce, valeur, quantité et origine : il est accordé la franchise des
droits et taxes d’entrée ;
- d’autre part le montant de la main d’œuvre déclarée sous
l’espèce tarifaire du matériel initialement exporté avec pour pays
d’origine le pays où a été effectuée la réparation : il est perçu les
droits et taxes d’importation en vigueur ;
- enfin le cas échéant les pièces détachées : ces pièces détachées
utilisées lors de la réparation doivent être déclarées à leur espèce
tarifaire valeur et origine propre : elles taxées sont en
conséquence comme si elles venaient d’être importer à
l’étranger.
Toute fois et exceptionnellement en cas réparation effectuée sous
garantie prouvée (garantie couvrant les pièces détachées et non
expirée). Celles-ci sont admises en franchise des droits et taxes.
141
sont déclarés à leur position tarifaire et valeur propre avec pour pays
d’origine le pays étranger où ont été les travaux de transformation,
ouvraison ou de complément de main d’œuvre. Il est procédé au
système de la taxation différentielle c'est-à-dire entre les droits et taxes
d’importation dont sont passibles les produits compensateurs d’une
part et ceux des matières 1re exportées, les quelles sont considérée
comme originaire du pays de transformation d’autre part.
142
- Des infractions peuvent être constatées et réprimées : en la
matière il convient de reporter à celles prévue en matière d’A T
notamment au non respect des engagements souscrits
143
LE REGIME DE DRAW BACK
144
Le régime est prévu aux articles 147 et 148 CD. L’arrêté N° 94-
043/MEFP/MDMEFPB/SG/DGD du 19 Mai 1994 en fixe les
conditions d’application. Il convient de souligner qu’à ce jour le
régime ne connaît pas d’effectivité faute d’entreprises candidates.
1- DEFINITIONS
145
A l’instant du régime d’entrepôt industriel, mais par un mécanisme
fiscal inverse, le draw back l’être incitateur de l’activité d’exportation
des entreprises industriel qui l’applique.
3- L’OCTROI DU RÉGIME.
Pour bénéficier du régime de draw back, les entreprises doivent être
au préalable agrées et pour se faire remplir certaines condition.
Elles doivent être notamment les utilisatrices finales des matières
premières ou composants mis en œuvre dans le processus de
transformation ou d’ouvraison. En autre, elles doivent être en règle
vis-à-vis des services fiscaux (DGI) et notamment apsujetie à la TVA.
L’obtention de l’agreement est subordonnée à la présentation d’une
recette sous forme de dossiers auprès de la DGD.
Ce dossier comporte essentiellement : le volume de l’activité
d’exportation escompté,la nature des matières premières ou
composants à mettre en en œuvre de même que celle des produits
compensateurs attendus. Il intervient après examen une décision du
DGD sous forme d’agrément au régime de draw back. Cet agrément
est matérialisé par un numéro d’immatriculation de l’entreprise au
régime.
4- LE FONCTIONNEMENT DU RÉGIME.
146
Les entreprises désireuses de bénéficier du draw back doivent
préalablement de déclarer au moment de l’importation des matières
premières ou composants c'est-à-dire lors de leur mise à la
consommation sur la déclaration IM4.
Il doit donc être indiqué notamment le numéro d’agrément au régime
(numéro d’immatriculation) et cela formulé expressément sur la
déclaration IM4.
La déclaration IM4 fait l’objet du traitement normal de toute
déclaration en détail jusqu’à la délivrance du BE après notamment
l’acquittement des droits et taxes d’importation exigibles.
Il importe de retenir qu’aux stades de la vérification, le service peut
prendre des mesures d’identification et des reconnaissances autant des
matières premières que des produits compensateurs attendus et cela
par échantillonnage notamment.
147
plan pratique ce registre devra être analogue à celui exigé en
matière d’A T pour ouvraison ou d’entrepôt industriel.
4-3- L’OBTENTION DU RÉGIME
A la fin d’ouvraison ou de fabrication, l’entreprise dépose une
déclaration d’exportation de formule EX2. Cette déclaration doit
porter expressément la demande du bénéfice du draw back avec pour
référence le numéro d’agrément au régime. Le remboursement du
draw back c'est-à-dire du montent total ou partiel des droits et taxes
importation initialement acquitté et accordé après justification de
l’exportation. A cet effet, l’entreprise doit adressé une demande de
remboursement au DGD, document justificatif à l’appui : il s’agit des
copies de la déclaration d’importation IM4, de là ou des quittances de
payement des droits et t
Axes d’importation et enfin de la copie de la déclaration EX2
d’exportation des produits compensateurs. Cette déclaration doit être
dument annoté par les bureaux de douanes frontières de sortie. De ce
fait, la déclaration EX2 est considérée comme un acquis à caution de
transit.
148
L’EXPORTATION PREALABLE : ART 145 et 146 CD.
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